Search

Your search for 'dc_creator:( "Bousquet, G. H." ) OR dc_contributor:( "Bousquet, G. H." )' returned 18 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Ḥadat̲h̲

(444 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, minor ritual impurity which, in fiḳh, is distinguished from major impurity ( d̲j̲anāba [ q.v.]). Ḥadat̲h̲ is incurred: 1.—by contact with an unclean substance ( k̲h̲abat̲h̲ , nad̲j̲as ) which soils the person or clothing, etc.: sperm, pus, urine, fermented liquor, and some other kinds. There is some controversy about corpses or the bodies of animals. It is only in the view of the Mālikī school that the pig and dog, when alive, do not soil. Except with the S̲h̲īʿīs, contact with a human being never so…

ʿAzl

(261 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, coitus interruptus. According to the ḥadit̲h̲ this practice was not unknown to the ancient Arabs, and the Messenger of God did not declare it to be ḥarām . The doctors of the Law agree that the master can practise it with his slave concubine unconditionally, and the husband with his wife; in the latter case, however, there is controversy on the question whether the wife’s permission is necessary. According to al-G̲h̲azālī, although ʿazl is not in conformity with the general spirit of marriage, it is not forbidden, and is at the most only mildl…

Ḥayḍ

(356 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, menstruation. The laws of purity concerning menstruation are less complicated and less severe in Islam than in Judaism, but much more so than in Christianity. A discharge which exceeds the legal duration fixed by the doctors of the Law for the menses is called istiḥāḍa ; these irregular losses involve only minor impurity, ḥadat̲h̲ [ q.v.]. Contact with a woman who is menstruating does not result in impurity (contrary to the laws of Judaism) and although the Ḳurʾān (II, 222) forbids sexual relations with her, the violation of this taboo is not penal…

Bāh

(371 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, one of a number of terms in the Arabic language denoting coitus. Fiḳh , in the main, uses the term waṭʾ . In principle, bāḥ is ḥarām (as well as sexual indulgences of a minor character) if the partners are not married to each other, or united by the bond of ownership (master and slave-concubine); if this is not the case, the penal law intervenes to punish zināʾ —most commonly by death (see ḥadd , zināʾ , muḥṣan ), at least in theory. On the other hand, according to a celebrated ḥadīt̲h̲ , waṭʾ performed in a legal manner is an “alms” in the eyes of God. Fiḳh considers most practices permissible for …

ʿIbādāt

(1,258 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
(pl. of ʿibāda ), submissive obedience to a master, and therefore religious practice, corresponds, together with its synonym ṭāʿa , in the works of fiḳh , approximately to the ritual of Muslim law (we do not say “cult”, see below), as opposed to the muʿāmalāt which include more or less all the rest (but which, in the strict sense, correspond to synallagmatic contracts only). The distinctions are elusive, as so often in these matters. Ṣalāt is quite certainly an ʿibāda, but some affirm that marriage is also one (which is the more remarkable in that the Muslim marriage does …

Iʿtikāf

(266 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, a particularly commended pious practice consisting of a period of retreat in a mosque, the vow for which stipulates a certain number of days in accordance with the believer’s own wish. He must not leave it, save for the performance of his natural functions and his ablutions. He will there practise fasting, ritual prayer and recitation of the Ḳurʾān; with regard to other activities, for example the instruction given in the mosque, the schools are not in agreement. There is a divergence between the theory of fiḳh and sociological reality in that retreat is very seldom practised. Iʿtikāf

G̲h̲usl

(956 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, general ablution, uninterrupted washing, in ritually pure water, of the whole of the human body, including the hair, performed after declaring the intention ( niyya ) so to do. For the living it is a fairly simple process, though it applies also to the washing of the corpse of a Muslim (see below). For the living, the essential g̲h̲usl is that which is obligatory before performing the ritual daily prayers; this g̲h̲usl becomes necessary as a purification following acts of a sexual nature which produce d̲j̲anāba [ q.v.]: intimate relations, normal or not, emission of sperm and of feminine man…

Ḏh̲abīḥa

(930 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
a victim destined for immolation according to Muslim law, in fulfilment of a vow, nad̲h̲r , for example, or for the sacrifice of ʿaḳiḳa , or on the occasion of the feast of the 10th day of D̲h̲u ’l-ḥid̲j̲d̲j̲a (then called ḍaḥiyya ), or in order to make atonement for certain transgressions committed during the ḥad̲j̲d̲j̲ (the victim in this case being known as hadī ). This d̲h̲abīḥa must be slaughtered according to a strict ritual known as d̲h̲akāʾa . Its form does not differ from the ritual slaughter of animals permitted as food: hence it is with thi…

Bāh

(347 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, un des nombreux termes de la langue arabe pour désigner le coϊt. Le fiḳḥ use surtout du terme waṭaʾ. En principe, le bāḥ est ḥarām (ainsi que les satisfactions sexuelles d’ordre mineur) si les partenaires ne sont pas: ou mariés ensemble, ou unis par le lien de propriété (maître et concubineesclave); ¶ car alors la loi pénale intervient pour punir le zinā — de mort le plus souvent (voir Ḥadd, Zinā, Muḥṣan) — au moins en théorie. Au contraire, selon un célèbre ḥadīt̲h̲, le waṭaʾ accompli de façon licite est une «aumône » aux yeux d’Allāh. Ceci montre combien diffèrent les éthiqu…

ʿAzl

(253 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
est le coitus interruptus. D’après le ḥadīt̲h̲, cet usage n’était pas inconnu des anciens Arabes, et l’Envoyé de Dieu ne l’a pas déclaré ḥarām. Les Docteurs de la Loi sont d’accord sur ce que le maître peut le pratiquer avec sa concubine esclave inconditionnellement, et le mari avec son épouse, sauf alors controverse touchant le point de savoir si l’autorisation de cette dernière est nécessaire. Selon al-G̲h̲azālī, si le ʿazl n’est pas conforme à l’esprit général du mariage, il n’est nullement interdit, tout au plus très légèrement blâmable: on peut le pratiquer …

Iʿtikāf

(241 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, pratique pieuse particulièrement recommandée et consistant en une retraite à la mosquée dont le vœu est formulé pour un certain nombre de jours au gré du Croyant. Celui-ci ne doit pas en sortir, sauf pour accomplir ses besoins naturels et ses ablutions. Il y pratiquera le jeûne, la prière rituelle, la récitation du Ḳurʾān; pour d’autres pratiques, par exemple l’enseignement donné à la mosquée, les rites ne sont pas d’accord. Il y a divergence entre la théorie du fiḳh et la réalité sociologique en ce que la retraite est bien peu pratiquée. L’ iʿtikāf peut se faire à toute époque, mais s…

Ḏh̲abīḥa

(824 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, victime destinée à être immolée selon le rituel musulman; par exemple à la suite d’un vœu, nad̲h̲r; ou pour le sacrifice de ʿaḳīḳa; ou à l’occasion de la fête du 10 de dhū l-ḥid̲j̲d̲j̲a (on ¶ la nomme alors ḍaḥiyya), ou en vue d’expier certaines transgressions commises durant le ḥad̲j̲d̲j̲ (c’est le hady). Cette d̲h̲abīḥa doit être abattue rituellement, ce qu’on nomme d̲h̲akāʾa. La façon dont cela doit avoir lieu ne diffère pas de l’abattage rituel en matière de nourriture légalement consommable; c’est de cela donc que nous parlerons désormais. A cet égard, les différences entre rit…

G̲h̲usl

(910 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, lotion générale, lavage non interrompu, à l’eau rituellement pure, de tout le corps de l’homme, y compris le système pileux, effectué en formulant l’intention ( niyya) d’y procéder. Il s’agit donc d’un acte assez simple à effectuer par l’individu vivant, car il y a lieu, également, de laver le cadavre du Musulman. Il y a pour les vivants, essentiellement, le g̲h̲usl obligatoire, pour faire les prières rituelles quotidiennes; ce g̲h̲usl devient nécessaire en vue de se purifier à la suite de faits d’ordre sexuel: rapports intimes, normaux ou non, émission de sperme et de manī féminin (sau…

Ḥadat̲h̲

(417 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
, impureté rituelle mineure qui, selon le fiḳh, se distingue de l’impureté majeure ( d̲j̲anāba [ q.v.]). Le ḥadat̲h̲ est encouru: — 1. par le contact avec une substance immonde ( k̲h̲abat̲h̲, nad̲j̲as) qui souille la personne ou l’habit, etc.: sperme, pus, urine, boissons fermentées et autres. Il y a des discussions pour les cadavres humains, ou de bêtes. Le porc et le chien vivants ne souillent pas dans le rite mâlikite seul. Sauf chez les S̲h̲īʿites, le contact d’un être humain ne souille jamais selon la loi musulmane, contr…

ʿIbādāt

(1,212 words)

Author(s): Bousquet, G.-H.
(pl. de ʿibāda: docilité, obéissance au maître, enfin, pratique de la religion, comme ṭāʿa), correspond à peu près dans les ouvrages de fiḳh au rituel de la loi musulmane (nous ne disons pas: «au culte», voir ci-après), par opposition aux muʿāmalāt qui comprennent à peu près tout le reste (mais qui, au sens strict, correspondent aux seuls contrats synallagmatiques). Les distinctions sont fuyantes, comme si souvent en ces matières. La ṣalāt est à coup sûr une ʿibāda, mais on trouve chez certains l’affir- mation que le mariage en est une aussi (ce qui est d’autant plus re…

Ḥayḍ

(341 words)

Author(s): Bousquet, G. H.
, menstrues. Les lois de pureté concernant les menstrues sont moins compliquées et moins sévères en Islam que dans le Judaïsme, mais beaucoup plus que dans le Christianisme. Le flux qui dépasse la durée légale fixée par les docteurs de la Loi pour les règles est dit istiḥāḍa; ces pertes irrégulières n’entraînent que l’impureté mineure, ḥadat̲h̲ [ q.v.]. Le contact avec la menstruante ne rend pas impur (en sens contraire: le Judaïsme) et, quant aux rapports intimes avec elle, le Ḳurʾān (II, 222) les interdit, mais la violation de ce tabou n’est pas san…

ʿĀda

(5,521 words)

Author(s): Bousquet, G.-H. | Bousquet, G.H. | Shamoon T. Lokhandwalla | J. Prins
(a.) custom, customary law. (i) General, (ii) North Africa, (iii) India, (iv) Indonesia. i. — General. The realities of social life have never exactly reflected the s̲h̲arīʿa [ q.v.], or s̲h̲arʿ , the ideal Muslim Law corresponding to God’s will. This is true not only in regard to the ritual provisions of this Law, but also and even more so in regard to its juridical aspects. It is not, of course, the modern reforms of Muslim law in various countries that are envisaged here, but the survival of pre-Islamic custom ( ʿāda or ʿurf [ q.v.]). The words ʿāda and ʿurf have the same meaning, but the u…

ʿĀda

(5,527 words)

Author(s): Bousquet, G.-H. | Lokhandwalla, Sh. T. | Prins, J.
(a.), coutume, droit coutumier. I. Généralités. La réalité sociale n’a jamais été un reflet exact de la s̲h̲ariʿa [ q.v.], ou s̲h̲arʿ, Loi musulmane idéale, conforme à la volonté de Dieu. Ceci est vrai, non seulement pour la partie rituelle de cette Loi, mais bien plus encore de ses aspects juridiques. Il ne s’agit pas ici, bien entendu, des réformes modernes du droit musulman dans divers pays, mais d’une survivance de la coutume (ʿ āda, ou ʿ urf [ q.v.]) préislamique. Les mots ʿ āda et ʿ urf ont le même sens, mais l’usage en varie selon les régions (par exemple, le premier est us…