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Taṣawwuf

(32,256 words)

Author(s): Massignon, L. | Radtke, B. | Chittick, W.C. | Jong, F. de | Lewisohn, L. | Et al.
(a.) forme musulmane du mysticisme. Ce mot est le maṣdar, Ve forme, du verbe ṣ-w-f, indiquant en premier lieu celui qui porte des habits de laine, vêtement rêche des ascètes et des mystiques. D’autres propositions de dérivations étymologiques avancées en Occident ou, en particulier, dans des sources musulmanes, ne peuvent être acceptées. À partir de cette racine, un mystique est désigné comme un ṣūfī ou un mutaṣawwif et le collectif (ou le féminin) donne ṣūfiyya ou mutaṣawwifa. 1/ Premiers développements dans les territoires arabes et persans. 2/ Ibn al-ʿArabī et la période suiva…

K̲h̲aṭīʾa

(3,275 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gardet, L.
(plur. k̲h̲atāyā et k̲h̲aṭīʾāt), faute morale, péché, synonyme de d̲h̲anb (plur. d̲h̲unūb). La racine k̲h̲ṭʾ signifie «faillir, buter» (en hébreu: Proverbes, XIX, 2), «commettre une erreur» (on dit par exemple ak̲h̲ṭaʾa de l’archer dont la flèche manque le but) [voir Ḵh̲aṭaʾ]. La forme k̲h̲aṭīʾa apparaît cinq fois dans le Ḳurʾān, et la racine k̲h̲ṭʾy est d’usage fréquent. Elle groupe les trois sens d’«erreur» ( k̲h̲aṭaʾ, p. ex. XVII, 33), de «faute coupable» ( k̲h̲iṭʾ, p. ex. XVII, 31; cf. k̲h̲āṭiʿa, XCVI, 16), de «péché» ( k̲h̲aṭīʾa, II, 81, IV, 112, VII, 161, XXVI, 82, LXXI, 2…

Ṣūfī

(5 words)

[Voir Taṣawwuf ].

Mysticisme/mystique

(5 words)

[Voir Taṣawwuf ].

Ḥalḳa

(9 words)

, terme de Ṣūfisme. [Voir Ṭasawwuf ].

G̲h̲ufrān

(108 words)

Author(s): Gardet, L.
, maṣdar de g̲h̲afara, pardonner; réfère au deux noms divins ḳurʾāniques, al-g̲h̲afūr et al-g̲h̲affār, le Pardonneur et Qui ne cesse de pardonner. Donc: acte de l’homme qui pardonne une offense, mais essentiellement: acte de Dieu qui pardonne les péchés. Le terme g̲h̲ufrān appartient au lexique du ʿilm al-kalām, par ex. traité des «Fins dernières» ( al-waʿd wa-l-waʿīd) et chapitre de la tawba; et au lexique du taṣawwuf, par ex. «demeure» ( maḳām) du repentir ( tawba). Synonyme fréquent: al-ʿafw, qui met l’accent sur le pardon conçu comme effacement (total) de l’acte pecca…

Ibn Yallas

(159 words)

Author(s): Michon, J.-L.
, Muḥammad al-Ḥād̲j̲d̲j̲ ʿIlāl ʿAlī b. Muḥammad Yallas S̲h̲āwus̲h̲, s̲h̲ayk̲h̲ ṣūfī de l’ordre des Darḳāwa [ q.v.]. Né en 1271/1855, il fait de solides études de théologie et de droit à Tlemcen, où il est initié au taṣawwuf par Aḥmad b. Muḥ. Dakkālī. Ses autres maîtres en Sufisme seront, successivement, Muḥ. al-Habrī (m. 1900) et Ibn al-Ḥabīb al-Būzīdī (m. 1909 à Mostaganem), auprès duquel il aura pour compagnon Aḥmad al-ʿAlawī (ou Ibn ʿAliwa [ q.v.]), fondateur de la ṭarīḳa ʿalawiyya. En 1911, il émigré à Damas avec son disciple Muḥ. al-Hās̲h̲imī [ q.v.] qui lui succédera dans la fonc…

al-Hās̲h̲imī

(799 words)

Author(s): Michon, J.-L.
( s̲h̲ayk̲h̲ Muḥammad b. Aḥmad b. al-Hās̲h̲imī b. ʿAbd al-Raḥmān al-Ḥasanī al-Tilimsānī), théologien et ṣūfī d’origine chérifienne, né le 22 s̲h̲awwāl 1298/17 septembre 1881 à Subda (dépt. d’Oran, Algérie), où son père, petit propriétaire terrien, exerçait les fonctions de juge ( ḳāḍī). Après la mort de celui-ci, Muḥammad se rend à Tlemcen où il exerce divers métiers: journalier agricole, tailleur, épicier-droguiste. Il fréquente assidûment les mosquées et madrasas pour s’instruire dans les disciplines religieuses et s’affilie à l’ordre mystique ( ṭarīḳa) des Darḳāwa [ q.v.] «s…

Kall̄m Allāh al-Ḏj̲ahānābādī

(1,307 words)

Author(s): Bazmee Ansari, A.S.
, Ibn Nūr Allāh b. Aḥmad al-Miʿmār (maçon, architecte) al-Ṣiddīḳi, l’un des principaux saints čis̲h̲tis [ q.v.] de son temps, qui fit revivre cet ordre dans le sous-continent indo-pakistanais à une époque où la société musulmane était en plein désordre. Il naquit à S̲h̲āhd̲j̲āhānābād (Delhi), d’où sa nisba de Ḏj̲ahānābādī, le 24 d̲j̲umādā II 1060/24 juin 1650, huit ans avant l’accession d’Awrangzīb au trône. Ses ancêtres, maçons et entrepreneurs de profession, étaient originaires de K̲h̲od̲j̲and [ q.v.], et tant son père que son grand-père avaient joué un rôle important…

As̲h̲raf ʿAlī

(409 words)

Author(s): Bazmee Ansari, A.S.
b. ʿAbd al-Ḥaḳḳ al-Fārūḳī, naquit à T’hāna Bhawan (district de Muzaffarnagar, Inde) le 12 rabīʿ I 1280/27 août 1863, et mourut le 6 rad̲j̲ab 1362/9 juillet 1943. Il fit ses études dans sa ville natale et à Deoband [ q.v.]; quittant Deoband en 1301/1883-4, il débuta comme professeur à Cawnpore. La même année, il effectua le pèlerinage à la Mekke, où il rencontra Ḥād̲j̲d̲j̲ī Imdād Allah al-Hindī al-Muhād̲j̲ir al-Makkī avec qui il était déjà en correspondance. Il renouvela sa bayʿa, déjà faite in absentia, et devint officiellement son disciple. En 1307/1889-90, il repartit pour l…

al-Kalābād̲h̲ī

(261 words)

Author(s): Nwiya, P.
, Abū Bakr Muḥ. b. Isḥāḳ, auteur de l’un des manuels les plus célèbres sur le Ṣūfisme. Malgré la célébrité de son ouvrage, il est resté lui-même presque inconnu. Il serait mort en 380/990 ou en 384/994; sa nisba indique qu’il vécut à Kalābād̲h̲, un des quartiers de Buk̲h̲ārā (d’après Yāḳūt, s.v.), et des sources manuscrites (v. Arberry, India Office Catalogue, n° 1218) confirment qu’il mourut à Buk̲h̲ārā où «son tombeau est visité et vénéré». Des cinq ou six ouvrages d’al-Kalābād̲h̲ī, deux nous sont parvenus: l’un inédit et sans grande valeur: Maʿānī l-ak̲h̲bār (sur les autres titres d…

Maḥsūsāt

(235 words)

Author(s): Mattock, J. N.
(a.) « sensibilia». Sur les théories relatives aux perceptions des sens chez les principaux falāsifa de l’Islam, voir Ḥiss. On doit mentionner en outre qu’Ibn Bād̲j̲d̲j̲a est peut-être le philosophe qui suit de plus près les opinions d’Aristote à ce sujet et que son Kitāb al-Nafs (éd. M. S. Ḥasan Maʿṣūmī, Damas 1960; trad. sous le titre Ibn Bajja’s ʿIlm al-Nafs, Karachi s.d.), quoiqu’il s’agisse indubitablement d’un ouvrage original, peut être considéré presque comme une paraphrase du De anima d’Aristote. Il se distingue en particulier d’autres philosophes musulmans en ne…

Murīd

(258 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «celui qui veut, qui cherche», désigne, dans le langage mystique, le novice, le postulant ou celui qui recherche des lumières spirituelles en parcourant ( sulūk) la voie ṣūfie dans l’obéissance due à un directeur spirituel ( murs̲h̲id, pīr, s̲h̲ayk̲h̲ [ q.vv.]). L’équivalent persan est s̲h̲āgird, litt. «élève, apprenti». Les étapes de l’initiation spirituelle du novice sont détaillées dans de nombreux manuels ṣūfis ou des ouvrages touchant au Ṣūfisme, comme l’ Iḥyāʾ d’al-G̲h̲azālī, et le mot murīd figure dans beaucoup de titres d’ouvrages de ce genre. L’un de…

al-Yadālī

(1,003 words)

Author(s): Leconte, F.
(1096-1166/1685-1753), appellatif de Muḥammad b. al-Muk̲h̲tār b. Muḥammad (Maḥamm) Sāʿid al-Muk̲h̲tār b. ʿUmar b. ʿAlī b. Yaḥyā b. Yiddād̲j̲ Igd̲h̲aburg̲h̲a b. Yad̲h̲rinan Tags̲h̲umt ʿAḥsanuhum Bas̲h̲aratan. Sa nisba montre son appartenance ethnique à une des tribus Zawāyā, formant l’alliance pentarchique des Tas̲h̲ums̲h̲a; le groupe des Īdāw-dāy (fondateur éponyme Yiddād̲j̲ = Djaddu ʿAlī). Né à Tandagsammi, au cœur de la Gibla (Sudouest de la Mauritanie), dans la zone de l’Iguidi, où il meurt. Sa tombe se trouve au puits d’Intawfokt (Ḏh̲at al-S̲h̲ams). ¶ S’il fut un polygra…

Abū Yaʿazzā

(291 words)

Author(s): Lévi-Provençal, E.
(ou Yaʿzā) Yalannūr b. Maymūn, originaire d’une tribu berbère subatlantique (Dukkāla, Hazmīra ou Haskūra), célèbre saint marocain du VIe/XIIe siècle. Après un séjour à Fās, où sa zāwiya du quartier d’al-Blīda (forme dialectale d’ al-Bulayda) est toujours fréquentée, il alla s’installer dans une bourgade du Moyen Atlas, à mi-chemin entre Rabat et la Ḳaṣabat Tādlā, Tāg̲h̲yā, qui est actuellement un petit centre administratif qui porte le nom du saint, tel qu’il est prononcé aujourd’hui dans le pays: Mūlāy Būʿazzā. Il aurait été le disciple du saint patron d’Āzammūr [ q.v.], Abū S̲h̲uʿ…

al-Sulamī

(1,060 words)

Author(s): Böwering, G.
, Abū ʿAbd al-Raḥmān Muḥammad b. al-Ḥusayn al-Azdī al-Sulamī al-Naysābūrī, célèbre savant né à Nīs̲h̲āpūr (Naysābūr) en 325/937 ou 330/942 et mort dans la même ville en 412/1021 fut un important hagiographe ṣūfī et un commentateur du Ḳurʾān. Il appartenait à la tribu des Azd du côté de son père et à celle des Sulaym du côté de sa mère. Lorsque le père d’al-Sulamī quitta Nīs̲h̲āpūr pour se rendre à la Mekke, son éducation fut confiée à son grand-père maternel Abu ʿAmr Ismāʿīl b. Nud̲j̲ayd (m. 366/976-7), disciple d’Abū ʿUt̲h̲mān al-Ḥīrī (m. 298/910), spécialiste s̲h̲āfiʿite du ḥadīt̲h̲ et a…

al-Dasūḳī, Burhān al-dīn Ibrāhīm b. Abī l-Mad̲j̲d ʿAbd al-ʿAzīz

(970 words)

Author(s): Khalidi, W.
; surnommé Abū l-ʿAynayn, fondateur de l’ordre de la Dasūḳiyya nommé aussi Burhāmiyya ou Burhämiyya, dont les disciples étaient généralement appelés Barāhima. II naquit très probablement au village de Marḳus dans le district de la G̲h̲arbiyya en Basse Égypte, en 633/1235 d’après al-S̲h̲aʿrānī dans ses Lawāḳiḥ (mais en 644/1246 d’après al-Maḳrīzī dans son Kitāb al- Sulūk, et en 653/1255 selon Ḥasan b. ʿAlī S̲h̲āmma, le commentateur de son ḥizb); il passa la plus grande partie de sa vie dans le village voisin de Dasūḳ ou Dusūḳ, où il mourut à l’âge de 43 ans et où…

S̲h̲ayk̲h̲

(889 words)

Author(s): Geoffroy, E.
(a.) désigne étymologiquement «celui dont l’âge paraît avancé et dont les cheveux ont blanchi», et qualifie l’homme ayant dépassé la cinquantaine ( Lisān al-ʿArab, Beyrouth 1988, VII, 254; al-Zabīdī, Tād̲j̲ al-ʿarūs, Caire 1869-89, II, 267-8); l’emploi ḳurʾānique du pl. s̲h̲uyūk̲h̲ va dans ce sens (Ḳur., XL, 67). Depuis l’époque préislamique, l’idée d’autorité et de respectabilité est donc attachée à ce terme: est appelé s̲h̲ayk̲h̲ tout chef d’un groupe humain, qu’il s’agisse de la famille (al-Zabīdī stipule que la femme a pour s̲h̲ayk̲h̲ son mari; Tād̲j, II, 268), d’une tribu,…

Al-Daḳḳāḳ

(306 words)

Author(s): Faure, A.
, Abū ʿAbd Allāh, saint marocain né à Sid̲j̲ilmāsa. Il appartenait à un de ces petits cercles de Ṣūfis en général mal vus du pouvoir, avec un certain Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿUmar al-Aṣamm qui fut assassiné en 542/1147-48. Cet Abū ʿAbd Allāh avait déjà été emprisonné à Fès, en même temps que quelques-uns de ses compagnons, dont al-Daḳḳāḳ, sur l’ordre de l’Almoravide Tās̲h̲ufīn b. ʿAlī, puis relâché. On ne connaît ni la date de naissance de ce saint, ni celle de sa mort. On peut toutefois assurer que vers la moitié du VIe/XIIe, il s’était fait connaître comme praticien du Ṣūfisme à Fès, où ses aḥwā…

Karāmat ʿAlī

(1,301 words)

Author(s): Yusuf Ali, A.
, réformateur musulman, né (date incertaine, au début du XIXème siècle?) à Ḏj̲awnpūr [ q.v.] d’une famille de s̲h̲ayk̲h̲s qui avaient rempli l’office de k̲h̲aṭīb sous la domination musulmane; son père était saris̲h̲tadār à la perception de Ḏj̲awnpūr. Il étudia la théologie et d’autres sciences musulmanes sous la direction de différents maîtres célèbres de l’époque, et en particulier de S̲h̲āh ʿAbd al-ʿAzīz, muḥaddit̲h̲ de Dihlī, qui fut aussi le professeur puis le partisan de Sayyid Aḥmad Brēlwī [ q.v.]. Entre 1820 et 1824, Sayyid Aḥmad fit un voyage à travers le Bengale …
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