Encyclopédie de l’Islam

Get access Subject: Middle East And Islamic Studies
Éditée par: P.J. Bearman, Th. Bianquis, C.E. Bosworth, E. van Donzel, et W.P. Heinrichs

Help us improve our service

The Encyclopédie de l’Islam en Ligne is the French edition of the new (2nd) The Encyclopaedia of Islam Online.  The Encyclopaedia of Islam Online (2nd) is generally acclaimed as one of the major scholarly enterprises of the twentieth century. Its more than ten thousand pages are a mine of valuable information for any student and researcher of the Islamic world. All entries in The Encyclopaedia of Islam French Online are linked to the Encyclopaedia of Islam Online so users can easily switch from one language to the other.

Subscriptions: see brill.com

Aaron

(5 mots)

[Voir Hārūn ].

Āb

(5 mots)

[Voir Taʾrīk̲h̲ ].

ʿAbā

(5 mots)

[Voir Kisāʾ ].

ʿAbābda

(1 045 mots)

Auteur(s): Hillelson, S.
(sg. ʿAbbādī), tribu arabophone faisant partie des Bed̲j̲a [ q.v.], originaire de Haute Égypte, avec des ramifications dans le Nord du Soudan. La limite septentrionale de leur territoire en Égypte est la route du désert conduisant de Ḳena à Ḳusayr, et leurs fractions nomadisantes parcourent le désert jusqu’à l’E. de Louksor et d’Aswān. La souche primitive des ʿAbābda est représentée très fidèlement par les nomades, mais il existe aussi des fractions sédentaires qui se sont alliées par mariage avec les fallāḥīn, et qui ont adopté en grande partie leur mode de vie. Sur la côt…

Abad

(508 mots)

Auteur(s): van den Bergh, S.
(a.) signifie primitivement temps en un sens absolu, et est synonyme de dahr [ q. v.; voir aussi Zamān]. Lorsque, sous l’influence de la philosophie grecque, le problème de l’éternité du monde (voir Ḳidam) fit l’objet de discussions en Islam, abad (ou abadiyya) devint un terme technique correspondant au mot grec αφθαρτοΣ, incorruptible, éternel a parte post, par opposition à azal (ou azaliyya) correspondant au mot grec αγενητοΣ, incréé, éternel a parte ante. (Ibn Rus̲h̲d — cf. éd. Bouyges, index — utilise azaliyya dans le sens d’incorruptible). (Pour azal, voir Ḳidam). En ce qui conc…

Ābādān

(5 mots)

[Voir ʿAbbādān ].

Ābādeh

(156 mots)

Auteur(s): Minorsky, V.
, petite ville de Perse, sur la route de l’Est (route d’hiver) de S̲h̲īrāz à Iṣfahān. Par la grande route actuelle, Ābādeh se trouve à 280 km. de S̲h̲īrāz, à 204 km. d’Iṣfahān, et par une voie bifurquant vers l’Est ( via Abarḳūh) à 100 km. de Yazd. Actuellement (1952), du point de vue administratif, Ābādeh est le district ( s̲h̲āhristān) le plus septentrional de la province ( ostān) du Fārs. La population s’occupe principalement d’agriculture et de commerce (opium, huile de ricin, huile de sésame). Iḳlid [peut-être *kilid «clé (du Fārs)»] est une autre petite ville rattachée à Ābād…

Abāḍites

(5 mots)

[Voir Ibādiyya ].

Abāḳā

(5 mots)

[Voir Ilk̲h̲ān ].

Abān

(5 mots)

[Voir Taʾrik̲h̲ ].

Abān b. ʿAbd al-Ḥamīd

(271 mots)

Auteur(s): Stern, S. M.
al-Lāḥiḳi (fils de Lāḥiḳ b.ʿUfayr), poète arabe, mort vers 200/815-16, connu également sous le nom d’al-Raḳās̲h̲ī; sa famille, originaire de Fasā, était en effet cliente des Banū Raḳās̲h̲. Poète de cour des Barmakides, il écrivit des panégyriques en leur honneur, ainsi qu’en celui de Hārūn al-Ras̲h̲īd. Il se fit également dans certains vers le champion des justifications des ʿAbbāsides contre les prétentions des ʿAlides. Selon l’usage de l’époque, il se livra à de vigoureux échanges d’invectives…

Abān b. ʿUt̲h̲mān

(206 mots)

Auteur(s): Zetterstéen, K.V.
b. ʿAffān, gouverneur, fils du troisième calife. Sa mère s’appelait Umm ʿAmr bint Ḏj̲undab b. ʿAmr al-Dawsiyya. Abān accompagna ʿĀʾis̲h̲a à la bataille du Chameau en d̲j̲umādā I 36/nov. 656; la bataille tournant mal, il fut un des premiers à prendre la fuite. Du reste, il ne semble pas avoir joué un rôle politique de quelque importance. Le calife ʿAbd al-Malik b. Marwān le nomma gouverneur de Médine. Il occupa ce poste pendant sept ans, puis il fut destitué et remplacé par His̲h̲ām b. Ismāʿīl. Ab…

Abandon

(7 mots)

à Dieu. [Voir Islām ].

Abanūs

(422 mots)

Auteur(s): Hell, J.
(variantes: Ābinūs, Ābunūs, Abnūs, Ābnus), bois d’ébène. Ce mot est passé du grec ebenos (comp. aussi l’hébreu hoben, l’ancien égyptien haben) à l’araméen ( abnūsā), et de là au persan, à l’arabe, au turc et à d’autres langues. Quoique le bois d’ébène fût déjà dans l’antiquité bien connu des Sémites qui l’importaient de l’Inde et de l’Éthiopie, il était fort peu employé au début de l’Islam, à cause de sa rareté et du fait que l’on n’avait guère besoin d’objets d’art. L’on ne saurait attacher une foi absolue au récit d’…

Abarḳubād̲h̲

(151 mots)

Auteur(s): Streck, M.
, circonscription ( ṭassūd̲j̲) du ʿIrāḳ, selon la division sāsānide adoptée par les Arabes, dépendant du district du Tigre (P. astān, Ar. kūra) Ḵh̲usra s̲h̲ād̲h̲ Bahmān, et constituée par une région proche de la frontière occidentale du Ḵh̲ūzistān, entre Wāsiṭ et Baṣra. Ce nom dérive de celui du roi sāsānide Kawād̲h̲ (Ḳubād̲h̲) I. La première partie du nom est probablement abar (P. abar ou abr «nuage» qui apparaît au début de certaines toponymes) et non Abaz ou Abād̲h̲ ainsi que l’écrivent les géographes arabes. Quelques auteurs arabes donnent Abarḳubād̲h̲ comme le nom d…

Abarḳūh

(205 mots)

Auteur(s): Minorsky, V.
, petite ville dépendant de Yazd et située sur la route de S̲h̲īrāz à Yazd (à 39 farsak̲h̲ de la première et à 28 de la seconde). Elle est aussi reliée à Ābādeh [ q. v.] par une route. Elle se trouve dans une plaine, et selon Mustawfī, Nuzhat al-ḳulūb, 121, son nom («sur une montagne») réfère à son site d’origine. En 443/1051 Tug̲h̲rilbeg fit don de Yazd et d’Abarḳūh au Kākūyide Farāmarz (Ibn al-At̲h̲īr, IX, 384) à titre de compensation pour la perte d’Iṣfahān. Ses successeurs continuèrent à gouverner ces villes comme atābeks. Au VIIIe/XIVe siècle, Abarḳūh est fréquemment mentionnée dans …

Abars̲h̲ahr

(223 mots)

Auteur(s): Walker, J.
— le plus ancien nom de Nīs̲h̲āpūr [ q. v.] —, était la capitale de l’un des quatre districts de la province de Ḵh̲urāsān. Son nom en persan, selon les géographes musulmans, signifierait «cité du nuage», mais l’étymologie proposée par Marquart ( Ērānshahr, 74), le «district des ’Aπαρνοι» (comparer l’arménien Apar ašχart) est plus vraisemblable. On lui a donné quelquefois le titre honorifique d’Īrān-S̲h̲ahr «Cité de l’Īrān». Sa marque de frappe sur les monnaies sassanides est Apr, Aprš ou Apršt, formes qui continuent de figurer sur les d…

Abaskūn

(194 mots)

Auteur(s): Minorsky, V.
(ou Ābaskūn), port à l’angle Sud-Est de la Caspienne. Il est désigné comme une dépendance de Ḏj̲urd̲j̲ān/Gurgān (Yāḳūt, I, 55: à trois jours de Diurdiān: I, 91: à 24 farsak̲h̲). Il peut être localisé près de l’estuaire de la rivière Gurgān (à Ḵh̲od̲j̲a-Nefes?). Iṣṭak̲h̲rī, 214 (Ibn Ḥawḳal, 273) appelle Abaskūn le plus grand port (de la Caspienne). La Caspienne elle-même a été appelée quelquefois Baḥr Abaskūn. Abaskūn correspond peut-être à la Σωκκνάα de Ptolémée, en Hyrcanie (Gurgān). Abaskūn fit l’objet de plusieurs raids de pirates Rūs (une fois entre 250-70/864-84, et…

Ābāza

(848 mots)

Auteur(s): Huart, Cl.
, nom turc des Abazes (v. Abk̲h̲āz), donné comme surnom à plusieurs personnages de l’histoire ottomane, originaires de ce peuple: 1. Ābāza-Pas̲h̲a, fait prisonnier lors de la défaite du rebelle Ḏj̲ānbulād, dont il était trésorier, avait été conduit devant Murād-pas̲h̲a et n’avait obtenu la vie sauve que par l’intercession de Ḵh̲alīl, ag̲h̲a des janissaires, qui, devenu ḳapūdān-pas̲h̲a, lui donna le commandement d’une galère, et lui conféra le gouvernement de Marʿas̲h̲ quand il fut promu grand-vizir. Plus tard, il devint gouverneur d’Erzerūm et forma …

ʿAbbādān

(329 mots)

Auteur(s): Lockhart, L.
(Ābādān), ville située dans la partie Sud-Ouest de l’île du même nom, sur la rive gauche du S̲h̲aṭṭ al-ʿArab. Sa fondation, qui se placerait au VIIIe ou au IXe siècle, est attribuée à un saint homme du nom de ʿAbbād b. al-Ḥuṣayn (les gens de Baṣra avaient coutume d’ajouter la terminaison «an» à un nom propre pour en faire un nom de lieu).¶ A cette époque, ʿAbbādān était sur le bord de la mer mais l’extension progressive du delta du S̲h̲aṭṭ al-ʿArab l’a reportée à plus de 30 milles du fond du Golfe Persique. A l’époque ʿabbāside ancienne, ʿAbbādān fut un centre d’ascètes vivant en ribāṭ (L. Massigno…
▲   Haut de la page   ▲