Encyclopédie de l’Islam

Zugang erwerben Fachgebiet: Nahost-und Islamwissenschaften
Éditée par: P.J. Bearman, Th. Bianquis, C.E. Bosworth, E. van Donzel, et W.P. Heinrichs

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The Encyclopédie de l’Islam en Ligne is the French edition of the new (2nd) The Encyclopaedia of Islam Online.  The Encyclopaedia of Islam Online (2nd) is generally acclaimed as one of the major scholarly enterprises of the twentieth century. Its more than ten thousand pages are a mine of valuable information for any student and researcher of the Islamic world. All entries in The Encyclopaedia of Islam French Online are linked to the Encyclopaedia of Islam Online so users can easily switch from one language to the other.

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Māʾ

(1.874 Wörter)

Autor(en): Bosworth, C.E.
10. Irrigation en Transoxiane. Les fleuves d’Asie Centrale, qui s’étendent, à travers la Transoxiane, depuis le Ḵh̲wārazm à l’Ouest vers le Turkestan oriental (futur Sinkiang) et vers le Semirečye au Nord, ont tous été largement utilisés pour irriguer les terres situées le long de ces cours d’eau et les diverses oasis, ce qui permettait de faire de l’agriculture dans les zones favorables qui n’étaient pas trop exposées aux attaques des nomades de la steppe ou, plus au Nord, des peuplades des forêts. Par conséquent, comme ailleurs dans le monde ancien, ¶ l’entretien des travaux d’irri…

Māʾ

(32.728 Wörter)

Autor(en): Fahd, F. | Young, M. J. L. | Hill, D. R. | Rabie, Hassanein | Cahen, Cl. | Et al.
(a.) «eau». Le présent article traitera des aspects magico-religieux et juridique de l’eau, ainsi que des techniques d’irrigation: I. Hydromancie. II. L’eau dans le droit islamique classique. III. Machines hydrauliques. IV. L’irrigation en Egypte avant le XXe siècle. V. L’irrigation en Mésopotamie. VI. L’irrigation en Perse. VII. L’irrigation en Afrique du Nord et en Espagne. VIII. L’irrigation dans l’empire ottoman. IX. L’irrigation dans l’Inde musulmane avant le XXe siècle. X. Aspects économiques de l’irrigation moderne. XI. Emplois décoratifs de l’eau dans l’Inde mu…

Maʿād

(2.438 Wörter)

Autor(en): Arnaldez, R.
(a.), le lieu de retour, terme technique du vocabulaire religieux et philosophique. Le verbe ʿāda, ʿawdan signifie: revenir en un lieu. Al-Ḏj̲awharī en fait le synonyme de rad̲j̲aʿa. Le ʿawd est le mouvement par lequel on revient à son point de départ: rad̲j̲aʿa ʿalā badʾihi, ou ilā ḥafiratihi, soit par une marche continue, par exemple en décrivant un cercle, soit avec arrêt en un point et retour sur ses pas (cf. Sībawayh, cité par LA), d’où l’idée d’un retour à l’origine, à la source. Le verbe rad̲j̲aʿa est employé dans de nombreux versets pour indiquer le retour à Dieu: «Puis I…

Maʿadd

(312 Wörter)

Autor(en): Watt, W. Montgomery
, appellation collective des tribus du Nord de l’Arabie [voir al-ʿArab, Ḏj̲azīrat—, VI — I, 562 a]. D’après la généalogie courante, Maʿadd était un fils de ʿAdnān [ q.v.]; son fils Nizār [ q.v.] eut trois fils, Muḍar, Iyād et Rabīʿa. Les Arabes du Nord se disent pour la plupart les descendants de Muḍar et de Rabīʿa. Maʿadd et ses descendants auraient vécu pendant un certain temps dans les environs de La Mekke, où ils auraient contracté des mariages avec les Ḏj̲urhum[ q.v.]. Le nom de Maʿadd se retrouve chez les poètes préislamiques, comme, par exemple, dans les vers d’Imruʾ a…

Maʿāfir

(804 Wörter)

Autor(en): Grohmann, A. | Smith, G. R.
(ou al-Maʿāfir), nom d’une tribu de l’Arabie du Sud qui fait partie des Ḥimyar et dont la généalogie serait Yaʿfur b. Mālik b. al-Ḥārit̲h̲ b. Murra b. Udad b. Hamaysaʿ b. ʿAmr b. Yas̲h̲d̲j̲ub b. ʿArīb b. Zayd b. Kahlān b. Sabaʾ. Ce nom était également donné au territoire occupé par cette tribu et qui correspondait en gros au ḳaḍāʾ turc de Taʿizziyya et, dans l’actuelle République arabe du Yémen, au ḳaḍāʾ (province) d’al-Ḥud̲j̲ariyya (pron. locale: Ḥugariyya) qui fait lui-même partie de la circonscription administrative ( liwāʾ) de Taʿizz; dans les temps anciens et au moyen âge, c…

al-Maʿāfirī

(533 Wörter)

Autor(en): Tibi, Aida
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Muḥammad b. ʿAlī b. Ḏj̲amīl b. Saʿd al-dīn, savant mâlikite andalou qui se fixa à Jérusalem, où il mourut en 605/1208. Né et élevé à Mālaḳa, il quitta de bonne heure sa ville natale et, comme tant de ses compatriotes, se rendit en Orient pour accomplir le pèlerinage et acquérir de nouvelles connaissances. Les sources disent bien qu’il écrivit quelques ouvrages, mais elle n’en citent aucun. On n’en connaît qu’un, un ms. unique, autographe et sans titre conservé à la Bibl. Chester Beatty de Dublin et catalogué (ms. 3016) sous le titre de Biographies of famous women. Ce ms. c…

Maʿalt̲h̲āyā, Maʿalt̲h̲ā

(980 Wörter)

Autor(en): Bosworth, C. E.
(syriaque «porte, entrée», Payne Smith, Thesaurus syriacus, col. 2881), nom donné à deux villages de l’ancien ḳaḍāʾ de Dehōk (Duhūk) du wilāyet de Mawçil à l’époque ottomane, auj. Malthai, dans la Région Autonome de Dehōk (Irak). Le second de ces deux villages était autrefois distingué par un qualificatif, Maʿalt̲h̲ā al-Naṣārā «M. des Chrétiens», mais, comme le premier, il est devenu à une date récente largement kurde et musulman. Maʿalt̲h̲āyā est situé sur un petit affluent du Tigre, le nahr Dehōk, à 60 km au Nord …

Maʿān

(1.013 Wörter)

Autor(en): Elisséeff, N.
ou Muʿān, ville du Sud de la Jordanie (1074 m d’altitude; 30° 12′ N. et 35° 44′ E.), chef-lieu du gouvernorat situé au Sud de celui de Karak [ q.v.] et à l’Est du Wādī ʿAraba [ q.v.]. Son nom viendrait, dit-on, de Maʿān, fils de Loth. Cette agglomération est entourée de jardins qui en font une oasis sur la frange occidentale de la plaine désertique; vers l’Ouest, les pentes de la chaîne d’als̲h̲arāt, où abondent granit et porphyre, culminent à 1727 m. A Maʿān même et dans son voisinage, il y a un grand nombre de sources; la plus proche d’entre elles est ʿAyn al-Dawāwī dont l’eau arrive ¶ jusqu’à Maʿān …

al-Maʿānī Wa-l-bayān

(5.222 Wörter)

Autor(en): Bonebakker, S. A. | Reinert, B.
, deux des trois catégories en lesquelles, depuis l’époque d’al-Sakkākī (m. 626/1229 [ q.v.]), l’étude de la rhétorique a souvent été divisée. I. — En arabe. Le Miftāḥ al-ʿulūm d’al-Sakkākī, où les deux termes figurent pour la première fois, était trop mal présenté, trop obscur et parfois trop plein de contradictions pour être d’un usage pratique pour la plupart des gens qui étudiaient la rhétorique. Il consiste en une section sur la grammaire, une autre sur la syntaxe, une troisième sur le ʿilm al-maʿānī et le ʿilm al-bayānī et deux suppléments à la section relative aux maʿānī, l’un sur l…

Maʿārif

(18.503 Wörter)

Autor(en): Winter, M. | Elayed, A. | Hadj-Salah, A. | Salmi, J. | Sanaʾi, Mahmud
(a.) «éducation, instruction publique», pl. de maʿrifa [ q.v.], déjà employé au moyen âge pour désigner les connaissances profanes ou la culture générale (par ex. dans le titre du Kitāb al-Maʿārif d’Ibn Ḳutayba),par opposition aux sciences religieuses ( ʿulūm, pl. de ʿīlm). I. — Empire ottoman et pays arabes du Proche-Orient. Ce terme paraît être entré dans l’usage officiel de l’empire ottoman, avec le sens de «connaissances modernes», en 1838, lorsque fut créée à Istanbul une ¶ école destinée à la formation des fonctionnaires, le Mekteb-i Maʿārif-i ʿadliyya. Par la suite, ce term…

Maʿarrat Maṣrīn ou Miṣrīn

(1.378 Wörter)

Autor(en): Elisséeff, N.
, petite ville située en Syrie du Nord (36° 01′ N. et 36° 40′ E.). Elle est à 40 km au N. de Ma’arrat al-Nuʿmān [ q.v.], à 50 km au Sud-ouest de Ḥalab [ q.v.] et à une dizaine de km au Nord-ouest de Sarmīn. Elle doit son importance au fait qu’elle se trouve entre les districts du Rūd̲j̲, du Ḏj̲azr et du Ḏj̲abal al-Summāḳ et que jadis elle jouait le rôle de marché de cette région que traverse la route de Ḥalab à Armanāz, voie utilisée au moyen âge par les Turcomans. Son rôle est dévolu aujourd’hui à Idlib. Le pays, bien que mal ar…

Maʿarrat al-Nuʿmān

(5.570 Wörter)

Autor(en): Elisséeff, N.
, chef-lieu d’un ḳaḍāʾ de la Syrie du Nord comprenant la moitié ¶ Sud du Ḏj̲abal Zāwiya qui constitue la partie méridionale du massif du Belus et compte de nombreux villages. Maʿarrat al-Nuʿmān, célébre en tant que ville natale du poéte aveugle al-Maʿarrī [ q.v.], se trouve à environ 500 m d’altitude, à la latitude de 35°38′ N. et à la longitude de 36°40′ E. Classée en Phénicie du Nord, à deux jours au Sud deHalab (70 km) elle est située sur la frange orientale d’un massif riche en vestiges archéologiques. D’Ouest en Est nous avons des ca…

al-Maʿarrī

(7.797 Wörter)

Autor(en): Smoor, P.
, Abū l-ʿAlāʾ Aḥmad b. ʿAbd Allāh b. Sulaymān, célèbre poéte et prosateur arabe de l’époque ʿabbāside, qui naquit en 363/973, à Maʿarrat al-Nuʿmān [ q.v.] et mourut dans sa ville natale en 449/1058. Il appartenait à une famille notable de ʿulamāʾ s̲h̲āfiʿites, les Banū Sulaymān, qui, après le grand-pére d’Abū l-ʿAlāʾ, occupérent le poste de ḳāḍī de Maʿarra et parmi lesquels on compte plusieurs poétes assez éminents (voir ʿImād al-dīn al-Iṣfahānī, Ḵh̲arīdat al-ḳaṣr, II (Syrie), II, 49, éd. S̲h̲ukrī Fayṣal, Damas 1959, avec une table généalogique dans l’Introd. de l’éd…

Maʾāt̲h̲ir al-Umarāʾ

(232 Wörter)

Autor(en): Réd.
, nom d’un célébre recueil de biographies en persan des officiers supérieurs de l’Inde musulmane entre le régne de l’empereur mug̲h̲al Akbar (963-1014/1556-1605) et l’époque de l’auteur, Samṣām al-dawla Mīr ʿAbd al-Razzāḳ S̲h̲āh-Nawāz Ḵh̲n Awrangābādī (1111-71/1700-58). Né à Lahore, ce dernier se fixa au Deccan, où il entra au service du premier niẓām de Ḥaydarābād [ q.v.], Nizām al-mulk Āṣaf-Ḏj̲āh, et occupa des emplois au Berār [ q.v.], puis devint dīwān ou premier ministre du Deccan. Sa politique, dans ce dernier poste, visa à faire échec à l’influence croissan…

Māʾ al-ʿAynayn

(3.470 Wörter)

Autor(en): Norris, H. T.
al-Ḳalḳamī est le nom le plus régulièrement donné en Mauritanie et au Maroc au plus grand savant et chef religieux et politique du Sahara occidental de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. (On trouve plusieurs explications de son sobriquet, qui signifie littéralement «eau des deux yeux», mais la plus satisfaisante paraît être celle qui n’y voit qu’une valeur euphémistique analogue à celle de l’expression ḳurrat al-ʿayn «fraîcheur de l’śil»). Māʾ al-Aynayn naquit le 27 s̲h̲aʿbān 1246/10 février 1831, le jour même de la mort de son frère, Abū l-Fatḥ, et de sa …

Maʿbad b. ʿAbd Allāh b. ʿUkaym al-Ḏj̲uhanī

(618 Wörter)

Autor(en): Ess, J. van
, représentant ancien des idées ḳadarites qui fut exécuté après l’insurrection d’Ibn al-As̲h̲ʿat̲h̲ [ q.v.] en 83/703. Né probablement vers 20/640 ou même plus tôt, il avait eu des contacts avec Muʿāwiya (41-60/661-80), et ʿAbd al-Malik l’appréciait au point qu’il l’envoya en ambassadeur à Byzance et le chargea de l’éducation de son fils Saʿīd al-Ḵh̲ayr. D’après une relation assez détaillée, mais peut-être imaginaire, il joua un rôle politique dés 38/658, pendant les négociations entre Abū Mūsā al-As̲h̲ʿarī e…

Maʿbad b. Wahb

(694 Wörter)

Autor(en): Farmer, H. G. | Neubauer, E
, Abū ʿAbbād, l’un des plus grands chanteurs et compositeurs de l’époque umayyade, naquit à Médine et mourut à Damas en 125 ou 126/743-4. Fils d’un esclave noir, il devint mawlā d’une famille des Banū Mak̲h̲zūm dont il gardait les troupeaux. Comme bien d’autres musiciens orientaux, il aurait été amené à la musique par un rêve. Il prit des leçons auprés de Sāʾib Ḵh̲āthir et de Nas̲h̲īṭ et ne tarda pas à se faire un nom à Médine. Invité à chanter à La Mekke, où Ibn Surayd̲j̲ donnait le ton, il y gagna un concours de chant orga…

Mā Baʿd al-Ṭabīʿa

(3.479 Wörter)

Autor(en): Arnaldez, R.
, ou Mā baʿd al-ṭabīʿiyyāt traduction du grec τα µετα τα φυσικά les choses qui sont après les choses physiques, expression qui désigne la métaphysique et qui peut avoir deux sens dont chacun commande une conception particuliére de cette science ( ʿilm, ou ṣināʿa). Ou bien il s’agit d’une discipline qu’on aborde aprés la physique en s’appuyaiit sur les résultats des sciences de la …

Maʿbar

(1.526 Wörter)

Autor(en): Forbes, A. D. W.
, nom que les Arabes du moyen âge donnaient au littoral oriental du Deccan correspondant en gros, mais pas exactement, à la ¶ côte de Coromandel (dont l’appellation vient du tamul čolamaṅdalam «royaume des Čolas» appliqué à la région autrefois gouvernée par les rād̲j̲ās colas de leur capitale Tānjavur (Tand̲j̲ore); de lá, l’autre nom arabo-persan, Barr al-Ṣūliydn ou Ṣhūliyān (Tibbets, 466), «côte des Čolas»). En arabe, maʿbar signifie «passage» ou «point où l’on traverse». Appliqué au…

al-Maʿbarī

(489 Wörter)

Autor(en): Ahmad, S. Maqbul
, S̲h̲ayk̲h̲ Zayn al-dīn b. ʿAbd al-ʿAzīz b. Zayn al-dīn b. ʿAlī b. Aḥmad, l’auteur de la Tuhfat al-mud̲j̲āhidin fī baʿd aḥwāl al-Burtuḳāliyyīn, aurait vécu à Ponani, dans le district de Malabar (Kerala, Inde) sous le régne de ʿĀlī ʿĀdil S̲h̲āh (965-88/1558-80) qui était son mécéne et à qui il dédia son ouvrage. On ne connaît la date ni de sa naissance ni de sa mort, mais l’on sait qu’il écrivit la
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