Encyclopédie de l’Islam

Get access Subject: Middle East And Islamic Studies
Éditée par: P.J. Bearman, Th. Bianquis, C.E. Bosworth, E. van Donzel, et W.P. Heinrichs

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Pāʾ

(413 words)

Author(s): Levy, R. | Bosworth, C.E.
ou bāʾ-i fārsī ou bāʾ- i ʿad̲j̲amī: bāʾ avec trois points souscrits, inventé pour le persan comme supplément au ʾ arabe et pour représenter la bilabiale sourde par opposition à la sonore b [voir Bāʾ]. Ce phonème est parfois permutable avec le bāʾ (par ex. asp et asb; dapīr et dabīr), et plus fréquemment avec le fāʾ (par ex. sapīd et safīd; Pārs et Fārs). L’emploi usuel de cette lettre dans les manuscrits est relativement moderne, mais on la trouve dans de bons exemplaires du VIIe/XIIIe siècle, alors que parallèlement, son emploi fait souvent défaut dans des manuscrits de date …

Pād̲h̲ūspān

(5 words)

[Voir RŪYĀN ].

Pādis̲h̲āh

(632 words)

Author(s): Babinger, Fr. | Bosworth, C.E.
(P.), appellation de princes musulmans en particulier des empereurs. Le mot persan pād- i s̲h̲āh, c.-à-d. (d’après M. Bittner, dans E. Oberhummer, Die Türken und das Osmanische Reich, Leipzig 1917, 105), «seigneur qui (est) un royal» dans lequel pad se rattache par sa racine au skr. patis «seigneur, époux», fémin. patni, gr. πότνια et δеσπότŋΣ, lat. potens (G. Curtius, Griech. Etymol., 377) était originairement un titre réservé exclusivement au souverain, qui fut ensuite, au cours des temps et à la suite des longs rapports entre les Ottomans et les États…

Padri

(1,331 words)

Author(s): Dobbin, Christine
, nom d’un grand mouvement revivaliste islamique chez les Minangkabau [ q. v.] de Sumatra. L’appellation Padri dérive d’ orang Pidari, «hommes de Pedir (Pidië)», par référence à ceux qui faisaient le pèlerinage de La Mekke via l’aéroport atchinois de Pidië. Le Padri faisait fond sur des mouvements de réforme minangkabau antérieurs lancés par les deux grandes tarekat ṣūfīes qui avaient été l’instrument de conversion du haut pays du centre de Sumatra, les Naksyabandiyah (Naḳs̲h̲bandiyya [ q.v.]) et les Syattariyah (s̲h̲aṭṭāriyya [ q.v.]). Opérant à la fin du XVIIIe siècle dans une so…

Pahang

(5 words)

[Voir Malaise, Péninsule].

Pahlawān

(756 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(p.), de Pahlaw, proprement «Parthe», a pris en persan moderne et, de là, en turc, le sens de «lutteur», «qui s’engage dans un combat corps à corps», avant de devenir un terme général pour «héros, guerrier, champion dans une bataille». A partir de ce dernier sens, il est employé comme nom propre dans le monde persan, p. ex. pour l’atabeg eldigüzide [voir Ilden̄izides] Nuṣrat al-dīn Ḏj̲ahān-Pahlawān (qui régna en Ad̲h̲arbayd̲j̲ān et mourut en 581 ou 582/1186 [voir Pahlawàn, Muḥammad b. Ilden̄iz, et Justi, Iranisches Namenbuch, 237, sur d’autres personnages ]. L’apparition du mot…

Pahlawān

(374 words)

Author(s): Zetterstéen, K.V.
Muḥammad b. Īlden̄iz, S̲H̲ams al-dīn, atābeg d’Ād̲j̲arbayd̲j̲ān à la fin du XVe/XIIe siècle. Son père Ildeñiz [ q.v.] était petit à petit devenu le véritable maître de l’empire des Sald̲j̲ūḳides; la veuve du sultan Ṭog̲h̲ri̊l Ier [ q.v.] était la mère de Pahlawān, et Arslān b. Ṭog̲h̲ri̊l [ q.v.] était son demifrère. Dans les luttes qu’Ildeñiz eut à soutenir avec le seigneur de Marāg̲h̲a, Ibn Aḳṣunḳur al-Aḥmadīlī, Pahlawān joua un rôle très important [voir Marāgha]. Il hérita de son père, en 568/1172-3, Arrān, l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān, al-Ḏj̲ibāl, Hamad̲h̲ān, Iṣfahān et al-R…

Pahlawī, Pahlavī

(32 words)

, nom de la dynastie qui régna en Iran de 1925 à 1979 et n’eut que deux membres: Riḍā S̲h̲āh (1925-41) et son fils Muhammad Rida §hâh (1941-79) [ q.vv.].

Pāʾī

(81 words)

Author(s): Allan, J.
(hindi) «quart» (forme anglaise: « pie», la plus petite monnaie de cuivre de l’Inde britannique = 1/12 d’ anna. A l’origine, lors des premières expériences de monnaie de cuivre faites par la Compagnie des Indes Orientales, le pie, comme l’implique son nom, était le quart de l’ anna ou pice [voir PAYSĀ]. Après les actes de 1835, 1844 et 1870, le pie valait 1/3 de pice. (J. Allan) Bibliography Yule et Burnell, Hobson- Jobson, a glossary of Anglo- Indian colloquial words and phrases 2, 705.

Paisā

(4 words)

[Voir PAYSĀ],

Pai Yen-hu

(514 words)

Author(s): Lin, Chang-Kuan
Muḥammad Ayyūb, célèbre chef de rebellions islamiques en Chine du Nord contre la domination Ch’ing-Manchu dans les années 1860 et 70. Originaire de Ching-Yang dans la province du Shensi, il naquit en 1841 dans une famille ahung traditionnelle. En 1861, il rejoignit les rebelles musulmans de la province du Shensi, ses qualités militaires et ses origines familiales faisant de lui l’un des dix-huit chefs des rebelles. Lorsque la plupart de ceux-ci eurent déserté ou été tués par les troupes impériales, Pai assuma le commandement en ch…

Pākistān

(4,436 words)

Author(s): Ansari, Sarah
, Islām-i Ḏj̲umhūriyya-yi Pākistān, République islamique du sous-continent indien limitée par l’Iran, l’Afghanistan, l’ex-Union soviétique, la Chine, l’Inde et la mer du ʿUmān, d’une superficie de 706 495 km2 et possédant une population de 114 071 000 habitants (estimation de 1990 comprenant la population de l’État de Ḏj̲ammū et Kas̲h̲mīr, ainsi que les réfugiés afg̲h̲āns). Le pays se divise en quatre régions: au Nord, des sommets des massifs de l’Himalaya et du Karakoroum dépassent une moyenne de 6 100 m et sont parmi les…

Pāk Pātan

(296 words)

Author(s): Nizami, K.A.
, taḥṣīl du district de Montgomery au Pand̲j̲āb pakistanais, rendu célèbre par le s̲h̲ayk̲h̲ Farīd al-dīn Masʿūd Gand̲j̲-i S̲h̲akar [ q.v.]. La localité a été fondée par un prince de la tribu des Yaudhaya et nommée Adjohan. D’après des sources grecques, elle existait au temps de l’invasion d’Alexandre. Lorsque S̲h̲ayk̲h̲ Farīd s’y établit, c’était une ville désertée, au milieu de forêts pleines de bêtes féroces et de reptiles. Peu à peu, Ad̲j̲ohan devint un grand centre de culture spirituelle, et des gens y furent attirés d’un peu partout par la d̲j̲amaʿ at- k̲h̲āna du s̲h̲ayk̲h̲ Farīd. …

Pālāhang

(242 words)

Author(s): F. Babinger
(P.), la forme pālāheng, en turc ottoman, littéralement «corde, ficelle, courroie, cordon», est appliquée à la ceinture portée à la taille par des derviches, surtout Bektās̲h̲iyya [ q.v.] et à laquelle est fixé un disque de pierre (ou de jaspe, trouvé près de la tombe de Ḥād̲j̲d̲j̲ī Bektās̲h̲ à Ḥād̲j̲d̲j̲ī Bektas̲h̲ Koy, en Anatolie, ou de cristal, ou de pierre translucide de Nad̲j̲af au ʿIrāḳ), avec, sur le bord, 12 rainures qui, d’après les Bektās̲h̲is. symboliseraient les 12 Imāms, les 12 disciples de Jésus et même les 12 tribus d’Israël (voir J. K. Birke, The Bektashi order of dervishes,…

Palamāw

(102 words)

Author(s): Réd.
(«lieu de refuge»), nom de ce qui est maintenant un district de l’Etat de Bihār, dans ¶ l’Union Indienne, à cheval sur le plateau de Čhota Nāgpur. C’était aussi le nom de deux forteresses construites par les rād̲j̲ās Rād̲j̲pūts Čero de Palamāw qui ont été attaquées au milieu du XIe/XVIIe siècle par le général mughal Dāwūd Ḵh̲ān Ḳurays̲h̲ī; ce dernier a soumis les rād̲j̲ās au tribut et bâti plusieurs beaux édifices islamiques à Palamāw. Dans les premières années du XXe siècle, les Musulmans représentaient 8% de la population du district. (Réd.) Bibliography Imperial gazetteer of India 2, XI…

Pālānpur

(415 words)

Author(s): Davies, C. Collin
, État princier musulman de l’Inde, qui fait actuellement partie de l’État du Gujarat de l’Union indienne, mais qui, à l’époque britannique, était inclus dans la Western India States Agency. Le territoire incorporé dans cette Agence comprenait le pays anciennement connu sous le nom de Kāthiāwār, en même temps que les agences de Cutch et de Pālānpur. Sa création, en octobre 1924, marqua la fin du contrôle politique du Gouvernement de Bombay et le début de relations directes avec le Gouvernement d…

Palembang

(344 words)

Author(s): Schumann, O.
, ville principale de la province du Sumatera Selatan (Sumatra Méridional), sur les bords de la rivière Musi. Elle est située à 104° 45’ de longitude Est, et à 2° 59’ de latitude Sud. Elle compte environ 790 000 habitants (1990) dont quelque 85% de Musulmans. La région de Palembang, associée à la région voisine de Malayu (Jambi) a été le cœur de l’empire (mahayana-)bouddhiste de Sri Vid̲j̲aya (IVe-XIVe siècles de J.-C.), réputé notamment aux VIIIe-Xe sièclés ¶ pour ses célèbres centres d’étude du bouddhisme et du sanskrit. Après le XIe siècle, le bouddhisme tantrique Kāla-Čakra, à fo…

Pamir

(680 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom (d’étymologie inconnue) d’un massif montagneux de l’Asie Intérieure. Son centre se trouve dans l’ oblast’ autonome actuel du Gorno-Badak̲h̲s̲h̲ān de l’ex-URSS, mais il s’étend jusqu’à la Kirg̲h̲īzie et le Tād̲j̲īkistān au Nord et à l’Ouest, à la région autonome du Sinkiang Uig̲h̲ur de la Chine à l’Est, à l’Afghanistan (y compris le corridor de Wak̲h̲ān) et au Kas̲h̲mīr pakistanais (ʿĀzād Kas̲h̲mīr) au Sud. Formant des chaînes orientées principalement Est-Ouest, et comprenant de nombreuses vallées où coule…

Panarabisme

(2,490 words)

Author(s): Landau, J.M.
, idéologie invoquant une union universelle des Arabes ( waḥdat al-ʿ Arab, al- waḥda al-ʿ arabiyya). Les idéologues du panarabisme ont constamment préconisé une telle union sur la base de plusieurs éléments de communauté: (a) la langue et la culture, considérées comme l’expression la plus parfaite de la nation arabe tout entière, et l’un de ses principaux liens avec son passé, y compris le passé islamique; beaucoup d’Arabes ont exprimé leur nationalisme en termes islamiques; (b) l’histoire, préoccupation qui p…

Panayir

(4 words)

[Voir Suppl.].

Pand̲j̲āb

(3,123 words)

Author(s): Davies, C. Collin | Talbot, I.
(en persan «pays des cinq rivières», province située dans le Nord-ouest du souscontinent indo-pakistanais. Avant la «partition», l’Inde britannique comprenait toute cette partie de l’empire indien, à l’exception de la province Frontière du Nord-ouest et du Kas̲h̲mīr, du Nord du Sindh et du Rād̲j̲pūtāna ainsi que l’Ouest de la Ḏj̲amna. Géographiquement, par conséquent, il renferme plus de régions que son nom ne l’implique: en effet, en plus de la région arrosée par le Ḏj̲helum, le Čināb, le Rāwī, le Beās et le Satled̲j̲, il comprend le plateau de ¶ Sirhind entre le Satled̲j̲ et la Ḏ…

Pand̲j̲ābī

(2,232 words)

Author(s): Shackle, C.
peut se définir d’une façon assez large comme la langue indo-aryenne du Pand̲j̲āb [ q.v.]. Beaucoup de linguistes adoptent la définition plus étroite proposée par Grierson dans le Linguistic survey of India, selon lequel le «pand̲j̲ābī proprement dit» se limite exclusivement au parler des districts du centre et de l’Est, distingué des dialectes occidentaux classés à part sous le nom de lahndā [ q. v. ]. 1. Statut historique et dialectes. Le pand̲j̲ābī se place donc entre le lahndà à l’Ouest et le khaŕi bõlī de la région de Dihlī, lequel constitue la base de l’ourd…

Pand̲jdih

(1,050 words)

Author(s): Davies, C. Collin
, village de la République de Turkménistan, située à l’Est du Kus̲h̲k, près de son confluent avec le Murg̲h̲āb à Pul-i Kis̲h̲ti. La circonstance que les habitants de cette région, les Turcomans Sarik, ont été divisés en cinq fractions, les Soktis, Harzagis Ḵh̲urāsānlis, Bayrač, et les ʿAlī S̲h̲āh, a pu offrir une explication possible de l’origine du nom de Pend̲j̲deh, mais celle-ci ne tient pas compte du fait que les Sarik n’immigrèrent qu’au XIXe siècle, alors que le nom était déjà en usage au XVe. Cette obscure oasis doit une importance assez triste à l’«Incident de Pand̲j̲dih…

Pand̲j̲hīr

(269 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une rivière et de sa vallée dans le Nord-est de l’Afg̲h̲ānistān. La rivière, venant de l’Hindū Kūs̲h̲, coule vers le Sud et se jette dans le Kābul à Sarobi; près du confluent, a été construit, dans les années 1950, un barrage pour alimenter Kābul en eau. La vallée a toujours été un important lieu de passage pour les nomades qui passent l’hiver dans la région de Lāmg̲h̲ānāt-Ḏj̲alālābād [ q.vv.], puis se rendent aux pâturages d’été dans le Badak̲h̲s̲h̲ān [ q.v.]. La localité qui porte le même nom est dominée par une montagne qu’une riche mine d’argent a rendue célèbre e…

Pand̲j̲ Pīr

(894 words)

Author(s): Margoliouth, D.S. | Burton-Page, J.
, Pacpiriya, ourdou pānč pīr, sectateurs des Cinq Saints, surtout en Inde du Nord et de l’Est; les mythes et légendes qui s’y attachent (il n’existe sur eux aucun témoignage d’historicité ni hagiologie) sont liés à une forme primitive de culte des tombeaux, rassemblant autant d’adeptes hindous que musulmans (Kipling, dans Kim, chap. 4, parle des «tombeaux du bord de la route — tantôt hindous, tantôt musulmans — que la basse classe des deux religions partage avec une belle impartialité». Sur la «caste» dans les couches inférieures de la société musulmane, voir Hind. II. Ethnographie). I…

Pand̲j̲wāy

(5 words)

[Voir ḲandahĀr ].

Pānd́uʾā

(469 words)

Author(s): Nizami, K.A.
, ville islamique médiévale du sultanat du Bengale [voir Bangāla], actuellement dans le district de Mālda de l’Etat du Bengale Occidental de l’Union Indienne, à environ 16 km au Sud de la ville moderne de Mālda, lat. 25°8′ N., long. 88°10′ E. Elle fut la résidence de S̲h̲ams al-dīn Ilyās, s̲h̲āh du Bengale (746-59/1345-58) et de ses cinq successeurs; c’est à Pānd́uʾà qu’il monta sur le trône. Pānd́uʾā demeura la capitale du Sultanat du Bengale jusqu’au règne de Ḏj̲alāl al-dīn Muḥammad S̲h̲āh (815-35/1414-31), qui transféra sa capitale à Gawr ou Lakhnawtī [ q.v.]. Sur les monnaies, Pānd…

Pangulu

(5 words)

[Voir Penghulu ],

Pānīpat

(669 words)

Author(s): Davies, C. Collin | Bosworth, C.E.
, ville du Nord de l’Inde (lat. 29° 24´ N, long. 76° 58´ E.), à 86 km au Nord de Dihli. C’est aussi le nom du taḥṣīl le plus méridional du district de Karnāl, que constituait dans l’Inde britannique la province du Pand̲j̲āb [ q.v], mais est, depuis 1947, dans la partie orientale ou indienne de cette ancienne province, dans celle de Haryana de l’Union Indienne actuelle. A trois reprises, le sort de l’Hindustān s’est joué dans la plaine de Pānīpat: en 1526, quand Bābur [ q.v.], le Turc Barlās, battit Ibrāhīm Lodī [ q. v. ]; en 1556, quand Akbar [ q. v. ] écrasa les forces de Hēmū; enfin, en 1761, q…

Panislamisme

(2,698 words)

Author(s): Landau, J.M.
, en arabe: al- Waḥda alislāmiyya, en turc ottoman: Ittiḥād- i̊ Islām, en turc moderne: Islam ittihadi, idéologie visant à l’union de tous les Musulmans en une entité unique, qui restaurerait donc la situation telle qu’elle régnait au début de l’Islam. L’élément religieux de l’unité de tous les Musulmans a été défendu depuis l’époque du Prophète, mais ils s’y est ajouté un aspect politique important au XIXe siècle. L’expression turque a été employée d’un point de vue politique par des écrivains et des journalistes depuis les années 1860, alors que «panislamism…

Pantelleria

(5 words)

[Voir Ḳawsara ].

Pant̲h̲ay

(2,660 words)

Author(s): Lin, Chang-Kuan
, terme appliqué aux Musulmans chinois du Yunnan et à leur révolte au XIXe siècle. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, les Musulmans chinois de la province du Yunnan (dans la Chine du Sud-ouest, limitrophe de la Birmanie, de la Thaïlande et du Vietnam) étaient appelés par les Européens Pant̲h̲ay, terme qui n’avait jamais été employé nulle part ailleurs en Chine. Les Musulmans du Yunnan avaient été qualifiés de Huei- Huei jusqu’en 1949, époque à laquelle le nouveau gouvernement communiste les appela Huei- Min ou Huei- Tsu. Il y a désaccord sur l’étymologie du mot Pant̲h̲ay. S’il dériv…

Panturquisme

(2,062 words)

Author(s): Landau, J.M.
, une de ces pan-idéologies nées à la fin du XIXe siècle, qui exprime un intérêt nationaliste très fort pour le bien-être de tous les Turcs et de tous les membres des groupes turciques, reconnaissables par l’usage de langues apparentées, une origine, une histoire et une tradition communes. Il s’adresse principalement au Turcs de Turquie, de Chypre, des Balkans, de l’ex-Union Soviétique, de Syrie, d’Irak, d’Iran, d’Afghanistan et du Turkestan oriental (ou Sinkiang). Le panturquisme doit être distingué du t…

Papyrus

(4,304 words)

Author(s): Khoury, R.G.
Le papyrus, terme d’origine grecque, πάπυροΣ, est un des matériaux d’écriture les plus vieux du monde, il semble avoir été employé en Égypte, pays de sa naissance, depuis la VIe dynastie, vers 2470-2270 av. J.C. Comme équivalent pour ce mot, les Arabes, après leur conquête de ce pays, ont employé bardī, abardī, ou mieux encore waraḳ al- bardī. Cependant ces expressions n’étaient pas très répandues, et en Egypte on employait le terme fāfīr, qui rappelle bien sûr mieux son origine grecque. Ailleurs on a employé aussi le mot kirṭās, qui lui vient de même du grec χάρτηΣ, par l’interméd…

Pāra

(312 words)

Author(s): Allan, J.
(p. «morceau, fragment») monnaie turque, à l’origine pièce d’argent de 4 aḳčes, dont les premières apparurent dès le début du XVIIe siècle; elle remplaça bientôt l’ aḳče comme unité monétaire. Le poids, d’abord de 16 grains (1 gramme 10), fut réduit des trois quarts au début du XIXe siècle, et la teneur en argent considérablement réduite. Les multiples du pāra d’argent étaient: 5 pāras ( bes̲h̲lik); 10 pāras ( onli̊ḳ); ¶ 15 ( onbes̲h̲lik); 20 ( yigirmiparali̊k); 30 ( zolota) et 40 ( g̲h̲urūs̲h̲ ou piastre(. Des valeurs supérieures: 60 ( altmi̊s̲h̲liḳ); 80 ( ikilik) et 100 ( yüzlik) pāras, fur…

Para

(1,682 words)

Author(s): Savvides, A.
(grec Paros), nom turc d’une importante île des Cyclades, à l’Ouest de Naḳs̲h̲e et au Nordest d’Antiparos, jadis rattachée (population en 1981: 8 516 h.), célèbre depuis l’antiquité pour son marbre, ¶ encore apprécié au XVe siècle selon les voyageurs italiens Buondelmonti (éd. Legrand, 53 sqq.) et Cyriaque d’Ancone (cf. Miller-Lampros [ = M.L. ], II, 380, 397), et riche en monuments byzantins, postbyzantins et catholiques (capucins). La période byzantine (jusqu’en 1207) vit l’île s’intégrer au système maritime égéen à partir d’environ 843 (voir Malamut, Les îles…, 47 sqq., s.vv. …

Parčīn-kārī

(4,587 words)

Author(s): Andrews, P.A.
(p.), en ourdou paččī- kārī, technique d’incrustation en usage dans l’architecture du sous-continent indo-pakistanais. Elle est habituellement réalisée en marbre selon une technique qui atteignit son plein développement en Hindūstān sous Ḏj̲ahāngīr et S̲h̲āh-Ḏj̲ahān au XIe/XVIIe siècle; elle constituait alors un élément essentiel du symbolisme impérial. L’emploi de la pierre semi-précieuse dans des compositions florales ou foliées comparables à la technique florentine du commesso di piètre dure semble être né d’une longue tradition régionale de la marqueterie …

Parda-dār

(52 words)

Author(s): Réd.
(p.), littéralement «la personne qui tire le rideau», terme employé au sein des dynasties du monde islamique oriental à partir de l’époque sald̲j̲ūkide comme équivalent de ḥād̲j̲ib ou chambellan, lequel contrôlait l’accès auprès du souverain, ce dernier étant normalement caché aux regards du peuple. Sur cette fonction, voir Ḥād̲j̲ib. (Réd.)

Parendā

(127 words)

Author(s): Réd.
, petite ville et forteresse, autrefois dans l’État indigène de Ḥaydarābād, ajourd’hui dans le district de S̲h̲olapur de l’État de Mahāras̲h̲tra, dans l’Union Indienne (18°16´N., 75°27´E.). La forteresse est attribuée, comme beaucoup d’autres au Deccan, au ministre bahmanide Maḥmūd Gāwān [ q. v. ] c’est-à-dire au troisième quart du IXe/XVe siècle, mais elle peut fort bien être plus ancienne [voir Burd̲j̲ III, dans I, 1363b]. Parendā fut pendant quelque temps la capitale des Niẓām S̲h̲āhides [ q.v] après la prise d’Aḥmadnagar [ q. v. ] par les troupes d’Akbar en 1014/1605, mais…

Pargana

(662 words)

Author(s): Davies, C. Collin
, mot hindi venant d’une racine sanskrite dont le sens est «calculer, compter» et qui était employé dans l’administration indo-islamique pour désigner un groupe de villages, une subdivision d’un district ou serkār [voir Mug̲h̲als. III. Organisation administrative et sociale ]. Dans l’usage anglo-indien postérieur, ce terme était souvent transcrit pergunnah (voir Yule et Burnell, Hobson- Jobson, 698-9). La première occurrence de ce terme dans les chroniques du sultanat de Dihlī semble être dans le Taʾrīk̲h̲- I Fīrūz S̲h̲āhī de S̲h̲ams-i Sirād̲j̲ ʿAfīf ( Bibliotheca Indica, Calcu…

Parī

(1,144 words)

Author(s): Boratav, P.N. | Bruijn, J.T.P. de | J. T. P. de Bruijn
(p.; turc: peri) être surnaturel des contes et légendes, de même que de toute une catégorie de croyances populaires. 1. Chez les Turcs. Le mot est dérivé du persan par «aile»; en effet, il est imaginé, parfois, comme un être ailé. La tradition des Turcs le considère comme un esprit bienfaiteur. Toutefois, chez les Kazaks, il est parfois représenté comme un mauvais génie. Dans la tradition anatolienne, on le conçoit comme un être appartenant aux deux sexes; on emploie le terme composé Peri- Kizi, «Fille-Peri», quand il s’agit de peris du sexe féminin. Dans certains contes et légendes…

Parias

(554 words)

Author(s): Harvey, L.P.
(le mot provient d’expressions latines comptables telles que paria facere «établir un compte», déjà courantes en latin d’empire; Du Cange considérait le latin médiéval pariae comme venant de l’espagnol). Dans la péninsule ibérique du moyen âge, «tribut payé par un souverain à un autre en reconnaissance de son statut supérieur». Le terme est rarement employé en dehors du tribut payé aux Chrétiens par les Musulmans. Il n’existait aucun tarif universellement admis pour ces paiements, ni aucun modèle de contrat établissant la contrepartie accordée pour les parias, encore qu’à l’évid…

Pārs

(5 words)

[Voir Fārs ].

Pārsāʾiyya

(477 words)

Author(s): McChesney, R.D.
, sous-ordre de la ṭarīḳa ṣūfie naḳs̲h̲bandiyya [ q.v.] d’Asie Centrale, et la plus éminente famille de s̲h̲ayk̲h̲s de Balk̲h̲ à partir du milieu du IXe/XVe siècle. Le fondateur éponyme de la lignée est Ḵh̲wād̲j̲a Muḥammad b. Maḥmūd (ou Muḥammad) al-Ḥāfiẓī al-Buk̲h̲ārī (m. 822/1419), qui prit le surnom de Pārsā («le dévot»). Son tombeau à Médine devint un mausolée pour les pèlerins d’Asie Centrale, et le lieu d’inhumation d’au moins un grand k̲h̲ān d’Asie Centrale, le Tīmūride-Tuḳāy Imām Ḳulī (régna 1020-51/1611-41). Le fils du Ḵh̲wād̲j̲a Muḥammad Pārsā, Abū Naṣr, semble avoir …

Pārsīs

(2,928 words)

Author(s): Hinnells, J.R.
(pahlavi pārsīk, np pārsī, lut. «habitants du Fārs», «Persans»), nom donné aux descendants des Zoroastriens émigrés en Inde, le plus souvent au Gud̲j̲arāt [ q.v.], à partir du Xe siècle J.-C [voir Mad̲j̲ūs]. Cette migration est décrite dans la Ḳiṣṣa- yi Sand̲j̲an, rédigée en 1600, mais exploitant une tradition orale antérieure. Dans le détail, ce récit ne paraît pas historiquement vraisemblable, mais reflète sans doute un état de choses globalement exact. Il exprime la conviction des Pārsīs que leur transfert en Inde a été d’inspiratio…

Partai Islam Se Malaysia (pas)

(1,765 words)

Author(s): Stockwell, A.J.
, parti politique de Malaysia, d’inspiration islamique. Le Partai Islam Se Malaysia (primitivement Malaya), ou Parti Islamique Pan-malaysien (-malais) (PMIP), s’est constitué dans les années 1950. Ses origines idéologiques se situent dans le mouvement réformiste islamique de Malaisie au début du XXe siècle. Un parti commença à prendre forme dans les années 1940 en tant qu’aile religieuse ( Hizbul Muslimin) du Parti Nationaliste Malais (MNP), radical, mais foncièrement laïque. En 1948, le Majlis Tertingi Agama (conseil religieux suprême; son sigle MATA e…

Parwān

(5 words)

[Voir Farwān ].

Parwāna

(8 words)

[Voir Muʿīn al-dīn Sulaymān Parwāna ]

Parwānačī

(257 words)

Author(s): Herrmann, G.
, «rapporteur», terme employé dans l’administration persane pour désigner le fonctionnaire chargé de noter les instructions concernant la promulgation des actes, et de transmettre ces derniers à la chancellerie. Cette fonction est signalée pour la première fois sous Tīmūr, et on la trouve par la suite chez les Tīmūrides, les Ḳara Koyunlu, les Aḳ Ḳoyunlu [ q. vv. ], ainsi qu’au début de l’époque safawide. Selon Ḵh̲wāndamīr, il existait habituellement deux «rapporteurs», l’un chargé du bureau d’inspection de l’armée ( dīwān-i towāčī), et l’autre du bureau des finances ( dīwān-i māl) ¶ e…

Parwīn Iʿtiṣāmī

(833 words)

Author(s): Rahman, Munibur
, célèbre poétesse iranienne, née le 16 mars 1907 à Tabrīz. Son père Yūsuf Iʿtiṣāmī (m. 2 janvier 1938) était un auteur respecté connu principalement pour ses traductions en persan du français et de l’arabe. Il était aussi le fondateur et le principal rédacteur du magazine littéraire Bahār, qui parut d’avril 1910 à novembre 1911, puis de nouveau d’avril 1921 à décembre 1922. Parwīn fut initiée par son père à la littérature persane et arabe. Lorsqu’elle était encore enfant, sa famille s’installa à Téhéran. Elle y fréquenta l’American High School for Women. Au fil de l’acquisition de ses…
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