Encyclopédie de l’Islam

Get access Subject: Middle East And Islamic Studies
Éditée par: P.J. Bearman, Th. Bianquis, C.E. Bosworth, E. van Donzel, et W.P. Heinrichs

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The Encyclopédie de l’Islam en Ligne is the French edition of the new (2nd) The Encyclopaedia of Islam Online.  The Encyclopaedia of Islam Online (2nd) is generally acclaimed as one of the major scholarly enterprises of the twentieth century. Its more than ten thousand pages are a mine of valuable information for any student and researcher of the Islamic world. All entries in The Encyclopaedia of Islam French Online are linked to the Encyclopaedia of Islam Online so users can easily switch from one language to the other.

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Yāʾ

(897 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, 28e lettre de l’alphabet arabe, ayant pour valeur numérique 10. Il représente la semi-voyelle y et la voyelle longue ī, que les grammairiens analysent comme un i bref ( kasra) plus un yāʾ. A propos du ī final abrégé devant le hamzat al-waṣl, voir Wāw. Le yāʾ est employé également, comme le alif et le wāw,¶ en tant que «support» d’un hamza [ q.v.] en finale ou en médiane, ce qui probablement reflète la perte du hamza de l’ancien dialecte ḥid̲j̲āzī, dans certaines positions avec des glissements concomitants. Placé en fin de mot, l’ alif maḳṣūra (c’est-à-dire: ā long non suivi du hamza) s’écrit pa…

al-Yābānī

(780 words)

Author(s): Sato, T.
, terme arabe moderne désignant une personne d’origine japonaise. 1. L’Islam dans le Japon moderne. Lesjaponais commencèrent à recevoir des informations sur le monde musulman à travers les sources chinoises dès le VIIIe s. Cependant, ce n’est qu’au début du XVIIIe s. qu’une introduction substantielle au Moyen Orient et à l’Islam fut écrite en japonais par un confucéen, intellectuel et politicien, Arai Hakuseki (1657-1725); celle-ci s’appuyait principalement sur les questions posées à un missionnaire jésuite italien, Ciovanni Battista …

Yabg̲h̲u

(538 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(t.), (peut-être également, Yavg̲h̲u, l’ancien alphabet ‘runique’ ne différenciant pas b et v) titre turc ancien, trouvé dans les inscriptions d’Ork̲h̲on [ q.v.], pour désigner un office ou un rang dans la hiérarchie sous le Kag̲h̲an. Ce dernier le conférait généralement à un de ses parents proches avec la tâche d’administrer une partie des territoires dominés. C’était donc analogue au titre de S̲h̲ad̲h̲, que celui de Yabg̲h̲u devança dans l’empire turc ancien, [voir Turcs. 1. Histoire. 1. La période pré-islamique, dans EI 2, X, 728a-730b], La fonction semble avoir perdu de s…

Yābisa

(822 words)

Author(s): Soucek, S.
, nom arabe médiéval d’Ibiza (Catalan, Eivissa), île de la Méditerranée occidentale, faisant partie d’ al-Ḏj̲azāʾir al-s̲h̲arḳiyya «les îles orientales» [d’al-Andalus], à savoir les Baléares [voir Mayūrḳa et Minūrḳa, et leur Biblios.], nom également de sa ville principale qui est aussi son port le plus important. Ibiza est la plus petite des trois (superf. 572 km2); elle est située à 85 km au Sud-ouest de Majorque à mi-chemin de la côte espagnole (Cabo de la Nao, près de Denia). Elle est flanquée de l’île de Formentera, encore plus petite, à 4 km au…

Yabrīn

(347 words)

Author(s): G. R. Smith
, région sablonneuse de l’Arabie orientale, appartenant aux Banū Saʿd. Elle est située dans la région d’al-Baḥrayn [ q.v.], à trois étapes d’al-Falad̲j̲, et à deux étapes d’al-Aḥsāʾ [ q.v.] et de Ḥad̲j̲r (Yāḳūt, Buldān, éd. Beyrouth, V, 427). Les éditeurs d’al-Ḥasan b. ʿAbd Allāh al-Iṣfahānī, Bilād al-ʿArab, Riyāḍ 1968, 276 n. 3, sous Ḥamad al-Ḏj̲āsir et Ṣāliḥ al-ʿAli, affirment que Yabrīn est encore connue dans une région située à l’Ouest d’al-Aḥsāʾ et que le nom en a été corrompu (ou, plus probablement, sur-corrigé, en effet Ḏj̲ > y dans le parler de cette région) dans les travau…

Yabrūḥ

(539 words)

Author(s): Johnstone, Penelope C.
, (a.), la Mandragore (en anglais, Mandrake) Mandragora officinarum, Solanaceae, nommée également Atropa Mandragora L. et M. officinarum Mill (Moldenke); hébreu, dūdāʾim ou γabrūah̲. Plante herbacée vivace, commune dans la région méditerranéenne, ses feuilles d’un vert sombre, longue d’environ une trentaine de cm., surgissent au-dessus du niveau du sol. Les fleurs sont pourpres, ou d’un vert blanchâtre, les fruits sont de petites baies globulaires, d’une couleur allant du rouge à l’orange. Sa racine est souvent fourchue, et c’est elle qu’on désigne sous le terme yabrūḥ, la plan…

Yābura

(824 words)

Author(s): Picard, Ch.
, nom arabe de l’actuelle cité d’Évora, au Portugal. La Liberalitas Julia de l’époque romaine était devenue Elbora ou Erbora à l’époque wisigothique, nom repris sous la forme de Yābura, sans altération, par les auteurs arabes. L’histoire de la ville arabe présente plusieurs énigmes. Son destin est fort mal connu depuis la conquête arabe jusqu’au début du Xe siècle. Ibn al-Faraḍī en faisait le siège d’un ḳāḍī, et la cité était placée dans le district de Beja, capitale d’un d̲j̲und et siège d’un gouverneur depuis la conquête. Al-Rāzī indique son importance au Xe siècle en évoquant l’exis…

al-Yadālī

(1,003 words)

Author(s): Leconte, F.
(1096-1166/1685-1753), appellatif de Muḥammad b. al-Muk̲h̲tār b. Muḥammad (Maḥamm) Sāʿid al-Muk̲h̲tār b. ʿUmar b. ʿAlī b. Yaḥyā b. Yiddād̲j̲ Igd̲h̲aburg̲h̲a b. Yad̲h̲rinan Tags̲h̲umt ʿAḥsanuhum Bas̲h̲aratan. Sa nisba montre son appartenance ethnique à une des tribus Zawāyā, formant l’alliance pentarchique des Tas̲h̲ums̲h̲a; le groupe des Īdāw-dāy (fondateur éponyme Yiddād̲j̲ = Djaddu ʿAlī). Né à Tandagsammi, au cœur de la Gibla (Sudouest de la Mauritanie), dans la zone de l’Iguidi, où il meurt. Sa tombe se trouve au puits d’Intawfokt (Ḏh̲at al-S̲h̲ams). ¶ S’il fut un polygra…

Yada Tas̲h̲

(1,052 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(t.), litt. pierre de pluie, dans les textes arabes ḥad̲j̲ar al-maṭar, est une pierre magique grâce à laquelle son (ou ses) détenteur(s) pouvai(en)t faire apparaître pluie, neige, brouillard, etc. La connaissance et l’usage de ces pierres étaient largement répandus, en particulier en Asie Centrale, jusque très récemment. La croyance en l’existence de pierres et autres moyens servant à contrôler le temps météorologique a toujours existé, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Monde (voir Sir J. G. Frazer, The golden bough, a study in magic and religion, édit. abrégée, Londres 1922…

Yādgār

(4,075 words)

Author(s): Darley-Doran, R.E.
(p.), litt. «un souvenir» et, par extension, en numismatique, toute émission exceptionnelle de monnaies ou médailles à des fins variées mais non destinées à circuler en tant qu’espèces. Dans l’histoire musulmane, c’est le souverain qui avait personnellement la responsabilité et la prérogative de la frappe de la monnaie [voir Sikka], de même qu’il avait le privilège d’avoir son nom prononcé lors de la prière obligatoire du Vendredi [voir Ḵh̲uṭba]. En général, l’émission de monnaie a deux objectifs principaux. C’est d’abord un moyen d’échange entre un gouvernement …

Yāʾd̲j̲ūd̲j̲ wa-Māʾd̲j̲ūd̲j̲

(3,530 words)

Author(s): van Donzel, E. | Ott, Claudia
(Gog et Magog) sont les noms de peuples apocalyptiques connus de l’eschatologie biblique (Gen. X, Ez. XXXVIII et XXXIX, Apocalypse XX, 7-10) et Ḳurʾānique. Ḳurʾān XVIII, 93-8 parle de Ḏh̲ū l-Ḳarnayn qui construit contre ces peuples un rempart (Ar. sadd, radm) que Dieu Lui-même, à la fin des temps, nivellera. Ḳurʾān XXI, 96 est une métaphore apocalyptique: «Jusqu’enfin Yaʾd̲j̲ūd̲j̲ et Māʾd̲j̲ūd̲j̲ soient libérés et que de chaque hauteur ils descendent précipitamment ( yansilūna)» (trad. J. H. Kramers). I. Les noms La lecture Yād̲j̲ūd̲j̲ wa-Mād̲j̲ūd̲j̲. (sans hamza) était¶ préférée …

Yāfa

(1,779 words)

Author(s): , F. Buhl-[C.E. Bosworth]
, Yāfa, traditionnellement Jaffa, ancien Joppa, port d’accès à Jérusalem, avant le début de ī’époque moderne, depuis 1950 fait partie de la municipalité de Tel Aviv-Yafo dans l’État d’Israël (32° 05ʹ de lat. N., 34° 46ʹ de long. E.). Situé sur un promontoire de 30 m de hauteur, sur le littoral, par ailleurs rectiligne, de la Palestine centrale, Jaffa est une ville très ancienne. Les forces de Thutmosis III se sont emparé de la ville de Y-pw dépendant de Canaan au XVe s. av. J.C. et elle devint capitale provinciale à l’époque égyptienne du Nouvelle¶ Empire; depuis les années 1950, des fou…

Yāfiʿ

(425 words)

Author(s): G. R. Smith
, groupe important et ancien de tribus du Yémen qui s’installèrent dans les hautes chaînes de montagne du Sarw Ḥimyar, dans un rayon d’environ 120 km au Nord et au Nord-est d’Aden [voir ʿAdan]. Les Yāfiʿ est divisé en deux sultanats, s. supérieur et s. inférieur (voir la carte de Serjeant, dans Yāfiʿ, 84); al-Maḥd̲j̲aba est la capitale du premier et al-Ḳāra,¶ ancienne capitale des sultans des Banū Ḳāsid, celle du second. Chaque sultanat compte cinq tribus; pour le premier, ce sont les Kaladī, Saʿdī, Yazīdī, Yaharī et Nāk̲h̲ibī, et pour le second, les Muflaḥī, Mawsaṭī, Ẓabi, Buʿsī et Ḥaḍramī. L…

al-Yāfiʿī

(833 words)

Author(s): Geoffroy, É.
, ʿAbd Allāh b. Asʿad b. ʿAlī b. Sulaymān Abū l-Saʿāda ʿAfīf al-Dīn, savant et ṣūfī né au Yémen vers 698/1298. Son lieu exact de naissance n’est pas connu, mais nous savons que son père, ayant remarqué sa précocité intellectuelle et spirituelle, l’envoya étudier à Aden. Après avoir accompli son premier pèlerinage en 712/1313, il retourna au Yémen, où il s’adonna à la retraite et à la vie érémitique; c’est alors qu’il devint le disciple du maître ṣūfī ʿAlī al-Ṭawās̲h̲ī, avec lequel il resta lié jusqu’à…

Yafit̲h̲

(459 words)

Author(s): , B. Heller-[A. Rippin]
, Japhet dans la Bible. On ne trouve pas son nom dans le Ḳurʾān (bien qu’on parle de lui dans VII, 64, X, 73, XI, 40, XXIII, 27 et XXVI, 119), mais les exégètes connaissent bien tous les fils de Noé [voir Nūḥ]: Ḥām, Sām [ q.vv.] et Yāfit̲h̲ (la prononciation Yāfit est possible d’après al-Ṭabarī, I, 222). L’histoire biblique (Gen. IX. 20-7) du péché et du châtiment de Ḥām et de la bénédiction donnée à Sām et à Yāfit̲h̲ est connue dans la légende musulmane, mais celle-ci passe sous silence le fait que Noé ait planté de la vigne et qu’il se so…

Yaʿfurides

(5 words)

[Voir Yuʿfirides ].

Yāg̲h̲istān

(724 words)

Author(s): Siddiq, Mohammad Yusuf
, (p.) littéralement terre des rebelles, yāghī «rebelle», istān «région» se réfère à différents refuges utilisés par les Mud̲j̲āhidūn [voir Mud̲j̲āhid], contre les autorités britanniques au XIXe et au début du XXe siècles, dans les différents territoires de tribus indépendantes, habités principalement par les Pak̲h̲tūns/Pashtounes, dans l’arrière pays de ce qui devint la Province Frontière du Nord-ouest¶ (NWFP) de l’Inde Britannique: Mohmand Agency, Bunēr, Dīr, Swāt, Kohistān, Hazāra, et Čamarkand (qui s’étend jusque dans la province de Kunār en Afg̲h…

Yag̲h̲ma

(589 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, orthographié Yag̲h̲mā en arabe, tribu turque d’Asie Centrale mentionnée dans les récits des anciens Turcs, et les groupes tribaux qui les constituaient. P. Pelliot pensait que le chinois ϒangmo présupposait une forme nasalisée * Yangma (Notes sur leTurkestan” de M. W. Barthold, dans Toung-Pao, XXVII [1930], 17). Il existe des passages sur les Yag̲h̲ma dans Ḥudūd al-ʿālam, trad. 95-96, § 13, voire comment. 277-81, et dans Gardīzī, Zayn al-ak̲h̲bār, édit. Ḥabībī, Téhéran 1347/1968, 260. Abū Dulaf ne les mentionne pas par leur nom dans sa First Risāla, mais Marquart pensait que sa…

Yag̲h̲mā Ḏj̲andaḳī

(695 words)

Author(s): Minorsky, V.
, tak̲h̲allus ou pseudonyme du poète persan Mīrzā Abū l-Ḥasan Raḥīm (vers 1196-1276/vers 1782-1859), souvent appelé’par ses camarades poètes, Ḳaḥba-zan, «pute», expression qui parsemait abondamment ses poèmes obscènes. Il naquit à Ḵh̲ūr dans l’oasis de Ḏj̲andaḳ, dans le désert central du Das̲h̲t-i Kawīr, à peu près à michemin entre Yazd et Simnān. Il commença sa vie active comme gardien de chameaux mais, à l’âge de sept ans, ses dons naturels attirèrent l’attention du propriétaire de l’oasis, Ismāʿīl Ḵh̲ān ʿArab-i ʿĀmirī, dont plus tard il devint secrétaire ( muns̲h̲ī-bās̲h̲ī). So…

Yag̲h̲māʾī

(609 words)

Author(s): Gheissari, Ali
, Ḥabīb (né à Ḵh̲ūr, 17 décembre 1898, m. à Téhéran, 14 mai 1984), poète persan et éditeur d’ceuvres littéraires. Descendant du poète ancien ḳād̲j̲ār Yag̲h̲mā Ḏj̲andaḳī [ q.v.], Ḥabīb Yag̲h̲māʾī naquit dans la petite ville de Ḵh̲ūr près de Ḏj̲andaḳ et de Bīyābānak dans le désert central de la Perse. Il étudia d’abord avec son père, Ḥād̲j̲d̲j̲ Asad Allāh Muntak̲h̲āb al-Sādāt Ḵh̲ūrī, et quitta ensuite Ḵh̲ūr en 1916-17 pour les villes voisines de Dāmg̲h̲ān et de S̲h̲āhrūd afin de poursuivre ses études. A Dāmg̲h̲ān, il étudia …

Yag̲h̲murāsan

(482 words)

Author(s): Véronne, Chantal de La
b. Zayān b. T̲h̲ābīt (n. 603/1206-7 ou 605/1208-9; m. 681/1283) fondateur de la dynastie indépendante des Banū Zayān ou Banū ʿAbd al-Wād, souverains de Tlemcen. Fils du s̲h̲ayk̲h̲ des Banū ʿAbd al-Wād, branche des Berbères Zanāta [ q.v.] occupant le territoire de Tlemcen [voir Tilimsān] sous la suzeraineté des Almohades, sultans du Maroc, il succéda en 633/1236 à son frère Abū ʿUzza Zad̲j̲ān au commandement des ʿAbd al-Wādides [ q.v] ou Zayānides mais, ne reçut qu’en 637/1239-40 l’investiture sur son territoire du sultan almohade ʿAbd al-Wāhid al-Ras̲h̲īd. La pui…

Yag̲h̲ūt̲h̲

(914 words)

Author(s): Robin, Ch.
, divinité de l’Arabie préislamique, mentionnée par le Ḳurʾān dans un discours de Noé: “Ils ont dit: « N’abandonnez jamais vos divinités: n’abandonnez ni Wadd, ni Suwāʿ, ni Yag̲h̲ūt̲h̲, Yaʿūḳ et Nasr!» (LXXI, 22/23). Les traditionnistes et les commentateurs (voir les références données par Hawting, The idea of idolatiy, 113 et n. 6) se sont ingéniés à retrouver en Arabie la trace du dieu Yag̲h̲ūth. Ibn al-Kalbī (mort en 204/819 ou en 206/821), dans son Livre des idoles ( Kitāb al-aṣnām, § 7c, 9d, 45e et 52a), rapporte de manière laconique: «(la tribu de) Mad̲h̲ḥid̲j̲ et les…

Yahūd

(3,264 words)

Author(s): Stillman, N.A.
, nom collectif (sing. ϒahūdī) en arabe pour ʿJuifs”. On utilise également un pluriel moins courant Hūd (par ex. Ḳurʾān, II, 111, 135, 140). Le mot est emprunté à l’araméen ϒahūd, et ultérieurement à l’hébreu biblique tardif yehūdīm, «judéens», lui-même provenant de membres de la tribu de Juda. Le Ḳurʾān utilise aussi un verbe d’état hāda, «être juif» ou «pratiquer le judaïsme». 1. Durant la Ḏj̲āhiliyya. Les Juifs ont vécu dans différentes parties de la péninsule arabique depuis l’Antiquité, et le nombre de ceux qui vécurent dans le Nord-ouest de l’Arabie a dû…

Yaḥyā

(527 words)

Author(s): Andrews, W. G. | Kalpakli, Mehmet
, S̲h̲eyk̲h̲ al-Islām, savant juriste et poète ottoman (m. 1053/1644). Fils du S̲h̲eyk̲h̲ al-Islām Bayrāmzāde Zekeriyyā Efendi, Yaḥyā naquit à Istanbul en 969/1561 (quelques sources donnent 959 comme date de naissance). Descendant d’une famille importante de ʿulamāʾ, il suivit une éducation privée rigoureuse sous la tutelle de son père et de plusieurs autres savants renommés, parmi lesquels ʿAbd al-Ḏj̲ebbārzāde Derwīs̲h̲ Meḥmed Efendi et Maʿlūlzāde Seyyid Meḥmed Efendi. En 988/1580, à l’âge de 19 ans, on lui accorda une mulāzimet, et il continua à enseigner dans les madrasas les …

Yaḥyā al-Anṭāḳī

(6 words)

[Voir al-Anṭāḳī ].

Yaḥyā b. ʿAbd Allāh

(1,947 words)

Author(s): Madelung, W.
b. al-Ḥasan b. al-Ḥasan b. ʿAlī ʿAlide médinois, chef d’une révolte au Daylam et imām zaydite. Sa mère était Ḳurayba bt. Rukayḥ b. Abī ʿUbayda b. ʿAbd Allāh b. Zamʿa b. al-Aswad, nièce de la mère de ses frères du côté paternel, Muḥammad al-Nafs al-Zakiyya [ q.v.] et Ibrāhīm, chefs de la révolte ḥasanide contre le calife al-Manṣūr en 145/762. Cadet beaucoup plus jeune, né sans doute vers 128/745-6, il ne participa pas à cette révolte. Il fut en partie élevé et éduqué par l’ imām s̲h̲īʿite imāmite Ḏj̲aʿfar al-Ṣādiḳ [ q.v.], vraisemblablement après l’incarcération de son père en 140/758,…

Yaḥyā b. Ādam

(1,768 words)

Author(s): Schmucker, W.
b. Sulaymān, Abū Zakariyyāʾ al-Kūfī, érudit du Ḳurʾān, du ḥadīt̲h̲, et du fiḳh, m. en 203/818. Il portait les nisbas d’al-Ḳuras̲h̲ī et d’al-Umawī car, par son père, Ādam, qui était probablement persan d’origine, il était client ( mawlā) d’un certain Ḵh̲ālid b. Ḵh̲ālid b. ʿUmāraʾ b. al-Walīd b. ʿUḳba b. Abī Muʿayṭ al-Umawī, et aussi al-Mak̲h̲zūmī (par ex. dans al-Nawawī, mais d’après Schacht dans EI 1, cela est inexact), et le laḳab est al-Aḥwal (Sezgin, I, 520; S̲h̲ākir, 8). Sa biographie a été transmise de façon très éparpillée. Né après 130/747-8, probablement vers 140/757-8, il …

Yaḥyā b. ʿAdī

(1,186 words)

Author(s): Endress, G.
, philosophe et théologien, arabe chrétien, traducteur et commentateur des ouvrages d’Aristote. Venant de la ville chrétienne de Takrīt sur le Tigre (mais on lui donna une généalogie persane dans certains manuscrits), il passa sa vie active à Bag̲h̲dād où il gagnait sa subsistance comme copiste et libraire ( warrāḳ); cette activité est rapportée par son contemporain Ibn al-Nadīm (m. en 380/990 [ q.v.]), qui puisa largement dans la bibliothèque de Yaḥyā des renseignements sur les philosophes grecs et leurs transmetteurs arabes ( Fihrist, 264, cf. 246, 250-3). Il y mourut le 21 …

Yaḥyā b. Akt̲h̲am

(241 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, Abū Muḥammad al-Marwazī al-Tamīmī, faḳīh, disciple d’al-S̲h̲āfiʿī, qui fut juge et conseiller de califes ʿabbāsides, m. 242/857. Né à Marw, il devint Grand Juge, ḳāḍī l-ḳuḍāt, de Bag̲h̲dād après avoir été nommé juge à Baṣra par al-Ḥasan b. Sahl [ q.v.] en 202/817-18. Il fit rapidement partie du cercle central de la cour d’al-Maʾmūn comme consultant et compagnon favori, renforçant ainsi la tendance constatée sous ce calife, de choisir de préférence les conseillers parmi les savants légistes plutôt que parmi les administrateurs. Il acc…

Yaḥyā b. ʿAlī

(9 words)

[Voir al-Munad̲j̲d̲j̲im , Banu. IV].

Yaḥyā Bey

(8 words)

(Beg). [Voir Tas̲h̲li̊d̲j̲ali̊ Yaḥyā ].

Yaḥyā b. Ḥamza al-ʿAlawī

(418 words)

Author(s): Gelder, G.J.H. van
, rhétoricien, savant zaydite et imām (669-745 ou 749/1270-1344 ou 1348). Yaḥyā b. Ḥamza b. ʿAlī b. Ibrāhīm al-Ḥusaynī al-ʿAlawī al-Ṭālibī, savant yéménite, polygraphe prolifique, descendait de Alī b. Abī Tālib et de l’ imām ʿAlī al-Riḍā [ q.vv.]. Né à Ṣanʿāʾ, il joua un rôle politique car après la mort d’al-Mahdī Muḥammad al-Muṭahhar en 729/1329 il régna sur une partie du Yémen, en tant qu’ imām zaydite sous le nom d’al-Muʾayyad bi llāh. On dit que le nombre de cahiers ( karārīs) écrits de sa main équivalait au nombre des jours de sa vie, constituant un ensemble de quelque c…

Yaḥyā b. K̲h̲ālid

(7 words)

[Voir al-Barāmika ].

Yaḥyā b. Maʿīn

(220 words)

Author(s): Leemhuis, F.
b. ʿAwn al-Murrī al-G̲h̲aṭafānī al-Bag̲h̲dādī, Abū Zakariyyāʾ, traditionniste, né en 158/775 près de ʿAnbar, mort en 233/847 au pèlerinage à Médine. Client, mawlā, d’al-Ḏj̲unayd b. ʿAbd ¶ al-Raḥmān al-Murrī, il hérita de son père une fortune considérable qu’il passe pour avoir complètement consacrée à l’acquisition du ḥadīt̲h̲. Parmi ses professeurs, il compta Sufyān b. ʿUyayna et Ibn al-Mubārak [ q.vv.]. Des maîtres du ḥadīt̲h̲, tels Aḥmad b. Ḥanbal, al-Buk̲h̲ārī et Ibn Saʿd, sont mentionnés comme figurant parmi ses disciples. En même temps qu’Ibn Saʿd et …

Yaḥyā b. Pīr ʿAlī

(8 words)

[Voir Newʿī ].

Yaḥyā b. Saʿdūn

(7 words)

[Voir al-Ḳurṭubī ].

Yaḥyā b. Yaḥyā al-Layt̲h̲ī

(811 words)

Author(s): Fierro, Maribel
(m. en 234/848), faḳīh de Cordoue, descendant d’un soldat berbère (Maṣmūdī) qui arriva dans la Péninsule au temps de la conquête. Sa famille, les Banū Abī ʿĪsā, fut toujours étroitement liée à la famille umayyade qu’ils servirent par la plume ou par l’épée. Yaḥyā b. Yaḥyā fut le premier de cette famille à se consacrer au savoir religieux ( ʿilm). Il fit partie de mouvements d’opposition contre l’ amīr umayyade al-Ḥakam Ier, et il est cité parmi ceux qui participèrent à la célèbre Révolte de l’Arrabal (al-Rabaḍ). Il dut s’enfuir de Cordoue, essayant de trouver refug…

Yaḥyā b. Zakariyyāʾ

(1,114 words)

Author(s): Rippin, A.
, Jean-Baptiste dans le Nouveau Testament, dont le nom est mentionné cinq fois dans le Ḳurʾān. L’orthographe de ce nom est attestée depuis l’époque préislamique et dérive probablement de l’usage arabe chrétien (voir J. Horovitz, Koranische Untersuchungen, Berlin 1926, 151-2; A. Jeffery, Foreign vocabulary of the Quran, Baroda 1938, 290-91); les exégètes musulmans font souvent remonter le nom à une racine dont le sens est «stimuler» ou «donner vie», allusion à la stérilité de la mère de Jean et à l’absence de foi de son peuple. Dans Ḳurʾān, …

Yaḥyā b. Zayd

(786 words)

Author(s): Madelung, W.
b. ʿAlī b. al-Ḥusayn, fugitif ʿalide et rebelle, tué à la fin de l’an 125/été-automne 743. Sa mère était Rayṭa, fille d’Abū Hās̲h̲im [ q.v.] b. Muḥammad b. al-Ḥanafiyya. Fils aîné de Zayd b. ʿAlī, il prit part à la révolte de Zayd à Kūfa en muḥarram 122/fin de 739. Après la mort de son père, il prit la fuite, recherché implacablement par Yūsuf b. ʿUmar al-T̲h̲aḳafī, gouverneur du ʿIrāḳ [ q.v.]. Yaḥyā se rendit d’abord à Nīnawā près de Karbalāʾ. Il reçut alors la protection de l’Umayyade ʿAbd al-Malik b. Bis̲h̲r b. Marwān, qui le cacha dans un village qu’il possédai…

Yaḥyā Haḳḳī

(847 words)

Author(s): Allen, R.M.A.
, figure importante dans l’évolution du roman égyptien moderne, mais aussi diplomate, critique, et journaliste (1905-92). Il naquit d’une famille égyptienne distinguée en 1905; son oncle, Maḥmūd Ṭāhir Ḥaḳḳī, fut l’auteur d’une des premières expériences dans l’écriture du roman en Égypte, ʿAd̲h̲rāʾ Dins̲h̲awāy (1906). Comme ¶ beaucoup de ses contemporains écrivains (par exemple, Muḥammad Ḥusayn Haykal et Tawfīḳ al-Ḥakīm [ q.vv.], Ḥaḳḳī fit des études de droit à l’université, et il obtint son diplôme en 1925. Pendant une période assez courte il se mit au s…

Yaḥyā Kemāl

(426 words)

Author(s): Edith G. Ambros
(ayant adopté le nom de Beyatli à l’époque de la République), poète turc et essayiste très célèbre, né le 2 décembre 1884, m. le 1er novembre 1958. Il avait reçu le prénom d’Aḥmed Āgāh, et les premiers poèmes qu’il publia sont signés Āgāh Kemāl. Il naquit à Üsküb, fils d’Ibrāhīm Nād̲j̲ī Beg, qui était maire de sa commune, et de Naḳiyye Ḵh̲āni̊m, nièce du poète Lesḳofčali̊ G̲h̲ālib Beg (1828 ou 29-1867). Il fit ses études successivement à Üsküb, Selānīk, Istanbul et Paris (École Libre des Sciences Politiques) où il passa n…

Yaḥyā al-Makkī

(366 words)

Author(s): Neubauer, E.
, Abū ʿUt̲h̲mān Yaḥyā b. Marzūḳ, musicien de cour respecté du début de l’époque ʿabbāside et chef d’une famille de chanteurs de la cour. Il naquit à La Mecque comme mawlā des Banū Umayya, mais il se rendit à Bag̲h̲dād au début du règne d’al-Mahdī (158/775), et jouait encore sous al-Maʿmūn (198-218/813-33). On dit qu’il est mort à l’âge de 120 ans. Il était considéré comme un excellent compositeur et un expert du style de musique ḥid̲j̲āzī. Ibn Ḏj̲āmiʿ [ q.v.], mais aussi Ibrāhīn et Isḥāḳ al-Mawṣilī [ q.v.] furent parmi ses disciples. Il composa également un «livre de chansons» ( Kitāb al-Ag̲h̲ā…

Yaḥyā al-Mutawakkil

(1,649 words)

Author(s): A. Rouaud
b. Muḥammad al-Manṣūr billāh, de la branche Ḥamīd al-dīn des Imāms Ḳāsimī et premier souverain du Royaume Mutawakkilī du Yémen, né vers 1869 (?), assassiné en 1948. En juin 1904, lors de la mort de son père, l’Imām al-Manṣūr billāh Muḥammad b. Yaḥyā Ḥāmīd al-dīn, qui s’était illustré en 1891 en se révoltant contre les Turcs, il obtint, comme successeur, la bayʿa de la majeure partie des tribus et des clans de sayyīds et prit le laḳab d’al-Mutawakkil ʿalā llāh [«Celui qui s’appuie sur Dieu»]. Rejettant comme ses prédécesseurs l’autorité du sultan ¶ d’Istanbul, il inaugura son règne en s…

Yaḥyā al-Naḥwī

(1,678 words)

Author(s): Wisnovsky, R.
, nom, dans les sources arabes, de Jean/Johannes Grammaticus (vers 490-575 ap. J.C.), philologue, commentateur d’Aristote, et théologien chrétien jacobite d’Alexandrie, connu aussi sous le nom grec de Philoponos, litt. «Amoureux du travail» ou «Diligent», allusion à un groupe de Chrétiens laϊques monophysites d’Alexandrie — les philoponoi — qui remettaient en cause les professeurs de philosophie païens. A Alexandrie, Jean Philopon commença sa carrière par l’enseignement de la philologie et puis il étudia la philosophie auprès d’Ammonius fil…

Yaḥyā (ou Yuḥannā) b. al-Biṭrīḳ

(526 words)

Author(s): Micheau, Françoise
, Abū Zakariyyāʾ, savant probablement melkite, connu surtout pour ses traductions du grec en arabe. Bien que les biographes arabes (Ibn al-Nadīm, Ibn Ḏj̲uld̲j̲ul, Ibn al-Ḳifṭī, Ibn Abī Uṣaybiʿa) lui consacrent une courte notice, sa vie est pratiquement inconnue. Il était le fils d’al-Biṭrīḳ, lui-même traducteur au temps d’al-Manṣūr (136-58/754-75 [ q.v.]). L’auteur du Fihrist précise qu’il vivait dans l’entourage du vizir al-Ḥasan b. Sahl [ q.v.] et qu’il fit partie de la délégation envoyée par le calife dans l’empire byzantin pour y rechercher des manuscrits.…

Yakan, ʿAdlī

(372 words)

Author(s): Jankowski, J.
, politicien égyptien (n. Le Caire en 1864, m. Paris en 1933). Son père Ḵh̲alīl b. Ibrāhīm Yakan, était un petit-fils de la sœur de Muḥammad ʿAlī. Enfant d’une riche famille de propriétaires terriens, et éduqué en partie dans des écoles européennes et ottomanes, ʿAdlī était membre de l’aristocratie turco-égyptienne qui apparut dans l’Égypte du XIXe s. Ministre de l’Éducation dans les gouvernements de Ḥusayn Rus̲h̲dī pendant la guerre, ce fut un personnage éminent de la politique égyptienne depuis la Première Guerre Mondiale jusqu’au début des années 1…

Yakan, Muḥammad Walī al-Dīn

(462 words)

Author(s): Jankowski, J.
, porteparole égyptien-ottoman libéral et poète néoclassique (1873-1921). Fils de Ḥasan Sirrī et petit-fils d’Ibrāhīm Pas̲h̲a Yakan, lui-même cousin de Muḥammad ʿAlī, Walī al-dīn Yakan naquit à Istanbul le 2 mars 1873. Enfant, il fut amené en Égypte par sa famille. Orphelin à six ans, Walī al-dīn fut élevé par son oncle ʿAlī Ḥaydar, haut fonctionnaire de l’administration du Khédive, et il fréquenta l’École des Princes ( Madrasat al-And̲j̲āl) où les enfants de la dynastie faisaient leurs études. Après avoir passé ses diplômes, Walī al-dīn travailla pour une court…

Yak̲h̲s̲h̲ī Faḳīh

(230 words)

Author(s): Woodhead, Christine
, historien ottoman, m. après 816/1413. Yak̲h̲s̲h̲i Faḳīh est le plus ancien compilateur de menāḳib [voir Manāḳib], récits légendaires concernant la dynastie ottomane. Cependant, cette compilation n’a pas été conservée comme un ouvrage indépendant; la seule référence en est donnée par ʿAs̲h̲i̊ḳpas̲h̲azāde [ q.v.]. Celui-ci rapporte qu’en 616/1413, alors qu’il accompagnait en campagne l’armée de Meḥemmed Ier, il tomba malade et demeura à l’arrière, à Geyve, dans la demeure de Yak̲h̲s̲h̲i Fāḳih, le fils de l’ imām Orkān Beg, «. . . c’est sous l’autorité du fils de l’ imām que je racon…

Yaʿḳūb

(730 words)

Author(s): Firestone, R.
, nom arabe du patriarche de l’Ancien Testament, Jacob, fils d’Isaac, lui-même fils d’Abraham. Le nom de Yaʿḳub est cité 16 fois dans le Ḳurʾān, dans dix sūras. Sa caractérisation est généralement stéréotypée car il apparaît souvent en référence à d’autres prophètes et personnages également familiers de la Bible. Dans les sūras, traditionnellement considérées comme les plus anciennes, il est présent dans la formule suivante: «Nous avons donné [Ibrāhīm] Isḥaḳ et Yaʿḳub ...» (VI, 84; XIX, 49; XXI, 72; XXIX, 27)…

Yaʿḳūb b. ʿAlī S̲h̲īr

(8 words)

[Voir Germiyān-og̲h̲ullari̊ ].

Yaʿḳūb b. Dāʾūd

(10 words)

[Voir Abū ʿAbd Allāh Yaʿḳūb ].

Yaʿḳūb Beg

(899 words)

Author(s): Mende-Altayli, Rana von
, Muḥammad, souverain de Kās̲h̲g̲h̲ar (1282-94/1865-77). Il naquit en 1820, ou plutôt 1826-7, à Pis̲h̲kend près de Tās̲h̲kent. Son père était Pīr Muḥammad Mīrzā (ou Muḥammad Laṭīf), qui prétendait descendre de Tīmūr. Originaire du Ḳaratigīn [ q.v.], il devint ḳāḍi de Kurama et se rendit à Pis̲h̲kend en 1234/1818. La mère de Yaʿḳub Beg était la sœur de l’influent S̲h̲ayk̲h̲ Niẓām al-dīn, qui fut le précepteur de Yaʿḳub Beg dans sa jeunesse. Selon la tradition, il aurait dû devenir un mullā, mais, à l’inverse, grâce à son beaufrère, Nūr Muḥammad Ḵh̲ān, gouverneur de Tās̲h̲ken…

Yaʿḳūb Bey

(6 words)

[Voir Germiyān-og̲h̲ullari̊ ].

Yaʿḳūb b. Killis

(8 words)

[Voir Ibn Killis ].

Yaʿḳub b. al-Layt̲h̲

(1,408 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
b. al-Ṣaffār («le chaudronnier» ou le «dinandier») Abū Yūsuf, aventurier au Sīstān où il fonda la dynastie des Ṣaffārides [ q.v.], et fut amīr du Sīstān dès 247/861 et puis souverain d’un vaste empire militaire sur les territoires musulmans d’Orient jusqu’à sa mort en 265/879, pratiquement indépendant par rapport au califat ʿabbāside. La famille de Yaʿḳub au Sīstān était d’origine très modeste, malgré les tentatives des historiens ultérieurs pour élever son père al-Layth au rang de chef de la corporation des chaudronniers de la province. Il était…

Yaʿḳūb Čelebi

(6 words)

[Voir Germiyān-og̲h̲ullari̊ ].

al-Yaʿḳūbī

(1,557 words)

Author(s): Zaman, Muhammad Qasim
, Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. Abī Yaʿḳub b. Ḏj̲aʿfar b. Wahb b. Wādiḥ, né à Bag̲h̲dād au IIIe/IXe s., un des premiers historiens et géographes arabes. Sa vie. Ayant reçu la formation pour devenir secrétaire, jeune homme il alla en Arménie, puis entra au service des Ṭāhirides [ q.v.] au Ḵh̲urāsān. Après la chute en 259/872-3 des Ṭāhirides de la région, il partit s’installer en Égypte où il mourut au début du IVe/Xe s., sans doute pas avant 292/905. Ses œuvres. Trois des ouvrages d’al-Yaʿḳubī nous sont parvenus. Le plus important est le Taʾrīk̲h̲, Histoire, qui, comme il l’a lui-même décrit, est…

Yaʿḳūbiyyūn

(4,112 words)

Author(s): Teule, H.G.B.
, Yaʿāḳiba, Yaʿḳūbiyya, pis. de Yaʿḳūbī, terme arabe désignant les Chrétiens jacobites. ¶ «Jacobites» est le nom qu’on donne aux membres de l’église orthodoxe syrienne, dont la position dogmatique (la divinité et l’humanité du Christ se présentant ensemble dans une seule nature), connue sous le nom de miaphysisme/monophysisme, ne concordait pas, pensait-on, avec la christologie dyophysite modérée formulée par le quatrième concile oecuménique de Chalcédoine (en 451; une nature divine et une nature humaine uni…

Yaʿḳūb Ḳadrī Allāh

(478 words)

Author(s): Erol, Sibel
, Ḳara-ʿOt̲h̲mānog̲h̲lu, orthographié Yakub Kadri Karaosmanoğlu en turc actuel, écrivain, journaliste, politicien et diplomate turc (1889-1974). En 1909, il fut membre fondateur du mouvement littéraire Fed̲j̲r-i Ātī («L’Aube et l’Avenir») [ q.v.], qui fasait sienne la devise «L’art pour l’art». Après avoir pris conscience des effets délétères pour la Turquie de la Guerre des Balkans de 1912, sa philosophie de l’art évolua: il prônait désormais que l’art était d’abord et surtout l’expression d’une société, d’une nation et d’un…

Yaʿḳūb al-Manṣūr

(9 words)

[Voir Abū Yūsuf Yaʿḳūb al-Manṣūr ].

Yaʿḳūb Pas̲h̲a

(652 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
médecin et fonctionnaire du Sultan ottoman Meḥemmed le Conquérant. Les sources ottomanes, juives et vénitiennes fournissent des renseignements au sujet de cet homme, appelé Jacopo ou Giacomo dans les sources italiennes, mais étant donné la possibilité que certains des textes subsistants visent d’autres personnes du nom de Yaʿḳūb ou même des anonymes, une grande partie de sa vie reste dans l’ombre. Originaire de la ville italienne de Gaeta, il naquit vers 829-34/1425-30. Né dans une famille juive, il deme…

Yāḳūt

(1,939 words)

Author(s): Ghada al-Hijjawi al-Qaddumi
(a.), corindon, spath adamantin, l’un des joyaux exceptionnels, d’après les écrivains musulmans anciens et classiques, les autres étant al-zumurmd, l’émeraude, et al-luʾluʾ, la perle (al-Bīrūnī, Ḏj̲amāhir, 81; Nawādir, 73 [dans un manuscrit daté de 390/1000]). Al-yāḳūt, le rubis, est considéré par al-Bīrūnī comme étant la gemme de qualité supérieure la plus précieuse et la plus onéreuse de toutes (même ouvr., 32). Etymologie. Al-Ḏj̲awharī note que le mot yāḳūt est un mot persan arabisé ( Ṣiḥāḥ, édit. A. ʿA. ʿAṭṭār, Caire n.d. [vers 1372/1956], I, 271). Ḥamza al-Iṣfahā…

Yāḳūt al-Mustaʿṣimī

(699 words)

Author(s): Canby, Sheila R.
, Ḏj̲amāl al-dīn Abū l-Durr b. Abd Allāh, célèbre calligraphe arabe ¶ (vers 618-98/vers 1221-98), dont la nisba dérivait de son maître, le dernier calife ʿabbāside de Bag̲h̲dād, al-Mustaʿṣim [ q.v.], qui l’éleva et le fit éduquer, Bien que Ḳāḍī Aḥmad affirme qu’il était originaire d’Abyssinie, une autre tradition lui donne l’identité d’un Grec d’Amasia, qui fut plus tard un centre important de calligraphies. Eunuque, Yāḳūt avait une école à Bag̲h̲dād et six de ses étudiants, les plus remarquables, furent autorisés à signer de son n…

Yāḳūt al-Rūmī

(2,441 words)

Author(s): Gilliot, Cl.
, ou selon la généalogie qu’il se donna pour faire oublier son nom d’esclave, S̲h̲ihāb al-Dīn Abū ʿAbd Allāh Yaʿḳub b. ʿAbd Allāh al-Ḥamawī, est né en 574 ou 575/1179, m. dimanche 20 ramaḍān 626/12 août 1229, à Alep. 1. Sa vie. Au service de ʿAskar al-Ḥamawī. Né de parents non arabes en territoire byzantin, réduit en esclavage, tout jeune enfant, il fut emmené à Bag̲h̲dād à l’âge de cinq ou six ans. Là il fut acheté par un commerçant quasi illettré, ʿAskar b. Abī Naṣr al-Ḥamawī (m. 606/1209; Ibn Ḵh̲allikān, VI, 127; Sellheim, 95), qui lui fi…

Yalavač

(6 words)

[Voir Maḥmūd Yalawač ].

Yali̊

(674 words)

Author(s): Réd, | Goodwin, G.
, Yalu (t.) en turc contemporain, yali, littéralement «rive, côte», mais ce terme en est venu à signifier en ottoman «une résidence ou un village sur le rivage», voir Redhouse, A Turkish-English dictionary, 2192: «une résidence au bord de l’eau». 1. Étymologie. Le mot turc dérive du grec: gr. homèr. αὶγιαλόΣ, gr. moderne, γιαλόΣ. Il semble être apparu tôt en turc ottoman puisqu’il se trouve dans ʿĀs̲h̲i̊k-pas̲h̲a-zāde et Nes̲h̲rī (fin du IXe/XVe s.). II entre dans des noms de lieu, Yalikavak, Yaliköy, Kûçükyali, etc. et s’étend dans une direction jusqu’aux Balkans ( ìgolo en serbocroat…

Yalowa

(604 words)

Author(s): Bazin, Marcel
(en turc contemporain, Yalova), ville et district sur la côte méridionale de la mer de Marmara (40° 40ʹ N.; 29° 17ʹ E.). Le district de Yalowa occupe le flanc septentrional ¶ de la péninsule d’Armutlu, qui s’avance entre le golfe d’Izmit et le golfe de Gemlik au Sud et se termine par le cap du Boz Burun, au Sud-est de la mer de Marmara. Il constituait dans l’Antiquité la contrée de Pytia, intégrée à partir de 280 av. J.-C dans le royaume de Bithynie, et conquise avec lui par Rome en 74 av. J.-C. Les localités de Pitipolis et…

Yām

(544 words)

Author(s): G. R. Smith
, une tribu ismāʿīlienne, actuellement installée dans la région de Nad̲j̲rān au Sud de l’Arabie SaʿŪdite, alors qu’au moment de la conquête ayyūbide du Yémen en 569/1173 [voir Ayyūbides; Tūrān S̲h̲āh b. Ayyūb], ils tenaient également Ṣanʿāʾ [ q.v.] et le territoire s’étendant au Nord et au Nord-est de cette cité, dans le Ḏj̲awf. dominé par le Ḏj̲abal Yām dont ils étaient sans doute originaires (voir Ibrāhīm Aḥmad al-Maḳḥafī, Muʾd̲j̲am al-buldān wa l-ḳabāʾil al-yamaniyya, 706). Al-Hamdānī, 115, donne une description relativement détaillée du Balad Yām, désignant Nad̲j…

Yām

(1,176 words)

Author(s): D. Gazagnadou
, transcription persane et arabe du terme mongol ǰam signifiant à l’origine route, chemin, direction. ¶ Au XIIIe siècle, lors de la formation de l’empire mongol, le mot yām prend également le sens général de service postal des k̲h̲āns mongols et parfois celui de relais de poste. Cette institution étatique mongole nous est connue par des sources chinoises, persanes, arabes, arméniennes et occidentales (voir bibliographie dans D. Gazagnadou). La poste à relais du pouvoir mongol semble être un emprunt au système postal chinois ( yi), datant de l’époque de Čingiz-Ḵh̲ān (A. Waley, 5…

al-Yamāma

(673 words)

Author(s): Smith, G.R.
, aujourd’hui ville du Royaume d’Arabie Saʿūdite à environ 70 km au Sud-est de la capitale al-Riyāḍ [ q.v.], située dans la région d’al-Ḵh̲ard̲j̲ au sein de l’émirat d’al-Riyāḍ, près de Maḥaṭṭat al-Ḵh̲ard̲j̲, sur la voie ferrée qui va d’al-Riyāḍ à al-Ẓahrān (Dhahran) (Hussein Hamza Bindagji, Atlas of Saudi Arabia, Oxford 1980, 49; Zaki M. A. Farsi, National guide and atlas of the Kingdom of Saudi Arabia, 1989, 71). La ville est à présent relativement petite avec une population de moins de 50.000 hab. (Bindagji, 3). Le nom pourrait venir de yamāma, singulier du nom collectif yamām, qui sign…

al-Yaman

(13,233 words)

Author(s): Grohmann, A. | Brice, W.C. | Smith, G.R. | Burrowes,R. D. | Fr. Mermier | Et al.
, Yémen, partie Sud-ouest de la Péninsule Arabique, couvre actuellement en grande partie la République unifiée du Yémen (qui comprend aussi dans sa partie orientale l’ancienne République Démocratique du Peuple du Sud Yémen, Protectorat d’Aden avant 1967, essentiellement le Ḥaḍramawt historique [ q.v. dans Vol. III et aussi dans Suppl.; voir également Suḳuṭra]). 1. Définition et introduction générale 2. Géographie 3. Histoire (a) Depuis l’époque préislamique jusqu’en 1962 (b) De 1962 à nos jours 4. Ethnologie et structure sociale des hautes terres yéménites 5. Les dialectes ara…

Yamīn

(238 words)

Author(s): Réd,
(a.), plur. aymān, aymun, signifie «la main droite», fréquemment utilisé en arabe au sens dérivé de «serment». Dans la vie et les activités des hommes, la main droite est souvent le symbole du pouvoir et de la capacité à accomplir une action. Le mot arabe yamīn a les connotations de fortune et de prospérité alors que le terme plus général de yad «main» occupe un champ sémantique très vaste, puissance, assistance, santé, efficacité, capacité à mener à bien tel acte. La main droite peut être un élément culturel, ainsi la main de bronze, provenant sans doute…

Yamūt b. al-Muzarra

(738 words)

Author(s): Wagner, E.
ʿ al-ʿabdī, Abū Bakr, érudit aux dons variés de la seconde moitié du IIIe/IXe s., m. vers 303-4/915-16. Appartenant à la tribu de ʿAbd al-Ḳays [ q.v.], il était le neveu d’al-Ḏj̲aḥiẓ du côté de sa mère; ce dernier fut la source de plusieurs anecdotes transmises par Yamūt. A cause du sens inquiétant de son nom «il meurt», Yamūt tenta de lui substituer celui de Muḥammad, qui, cependant, ne fut pas accepté par tous. Néanmoins, al-Ḵh̲aṭīb al-Bag̲h̲dādī décida de le faire entrer dans son Tārīk̲h̲ Bag̲h̲dād sous les deux noms. A cause du mauvais présage de son nom, Yamūt se faisait an…

Yanbuʿ

(773 words)

Author(s): Donzel, E. van
, couramment Yanbo ou Yambo, port du Ḥid̲j̲āz sur la Mer Rouge, actuellement cité florissante de l’Arabie Saʿūdite (24° 05ʹ N., 38° 03ʹ E.), autrefois nommé Yanbuʿ al-bahr («Y. maritime») ou S̲h̲arm Y. («la baie de Y.»), et également une ville à l’intérieur des terres, Yanbuʿ al-Nak̲h̲l (Y. des Palmiers). On dit que ce nom vient de l’arabe yanbūʿ «puits» à cause des nombreux puits situés sous la falaise de Raḍwā [ q.v.], située à proximité (Yaḳūt, Buldān, I, 1038). Ibn Djubayr orthographie pourtant Yanbūʿ. Yanbuʿ semble être la même que lambia Kōmē de Ptolémée. À l’époque préislamique, Ya…

Yanina

(5 words)

[Voir Yanya ].

Yānis

(369 words)

Author(s): Dadoyan, Seta B.
, al-Amīr Abū l-Fatḥ, Nāṣir (ou Amīr, Ibn Tag̲h̲rībirdī, Nud̲j̲ūm, V, Caire 1913-17, 240) al-Ḏj̲uyūs̲h̲, Sayf al-Islām, S̲h̲araf al-Islām, al-Rūmī al-Armanī al-Ḥāfizī (m. 16 d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 526/1132), le quatrième des six vizirs arméniens des Fāṭimides (pour la période 1074-1163). Précédemment mamlūk d’al-Afḍal, en 516/1122-3 Yānis fut nommé chef des ṣibyān (pages de la garde califale) et mis à la tête du Trésor par Maʾmūn al-Baṭāʾiḥī, le vizir d’al-Āmir (al-Maḳrīzī, Ḵh̲iṭaṭ, éd. Al-Malīgī, IV, 268). Ayant atteint le rang de chambellan et de commandant en che…

Yanya

(1,331 words)

Author(s): Meropi Anastassiadou
, le nom ottoman pour Yanina. Située au centre de l’Épire (Grèce), sur la rive ouest du lac Pamvotis, à 520 m au-dessus du niveau de la mer, Yanina est dominée par les montagnes du Pinde. La date exacte de sa fondation n’est pas connue. Même si certains historiens soutiennent, à la suite de Pouqueville, qu’elle est mentionnée dans un document relatif au concile de Naupacte (673), il faut attendre un ordre de l’empereur byzantin Basile II datant de 1020 pour l’identifier avec certitude. À cette époque…

Yao

(353 words)

Author(s): Freeman-Grenville, G.S.P.
, nom d’un peuple bantou et d’une langue (Chi-Yao); l’habitat le plus anciennement connu de ces hommes se trouvait à l’Est du fleuve Ruvuma au Mozambique. Plus tard, à la fin du XVIe s., ils pratiquaient un commerce de faible importance avec Kilwa [ q.v.] et la côte orientale de l’Afrique colportant du tabac, des fers de houes et des peaux d’animaux en échange de tissus (pour les gens aisés uniquement), d’ustensiles en laiton, d’épées de sel et de perles. Peu à peu, le commerce de l’ivoire se mit en place, en même temps que celui des esclaves qui étaient capturés pour être envoyés vers le littoral. C…

Yarbūʿ

(736 words)

Author(s): Vida, G. Levi Della
, groupe important de tribus de Tamīm [ q.v.] donné avec la généalogie Yarbūʿ b. Ḥanẓala b. Mālik b. Zayd Manāt b. Tamīm (voir Caskell-Strenziok en bibl.). Le même nom est porté par d’autres groupes et̲h̲niques non seulement de Tamīm (par ex. Yarbūʿ b. Mālik b. Ḥanẓala, voir Mufaḍḍaliyyāt, éd. Lyall, 122, 1. 18, et passages parallèles; également Yarbūʿ b. Tamīm dans Caskell-Strenziok), mais aussi parmi d’autres tribus, au Sud (Kalb, Saʿd Hud̲h̲ayn, Ḏj̲uhayna), et au Nord (G̲h̲aṭafān. T̲h̲akīf, G̲h̲anī, Sulaym, Ḥanīfa, ʿĀmir b. Ṣaʿṣaʿa; on tro…

Yarbūʿ

(481 words)

Author(s): Viré, F.
(a.), substantif masculin désignant la gerboise/angl. Jerboa, Jumping-hare, Jumping-mouse ¶ ( Jaculus) de la classe des rongeurs et de la famille des dipodidés ( Dipus). Le nom de gerboise/Jerboa (autrefois «gerbo», «gerboa») est lui-même tiré de yarbūʿ venant peut-être de l’araméen, ainsi que «gerbille». Dipus est le «rat bipède». Il se tient sur ses longues pattes postérieures comme le kangourou alors que ses antérieures très courtes lui servent à attraper ses proies et creuser ses terriers. Chez Pline, la gerboise est confondue avec le «rat-blanc» ( Mus albus). La famille des d…

Yarg̲h̲u

(2,779 words)

Author(s): Lambton, Ann K.S.
(t.), procès, interrogatoire, désigne le tribunal ou la cour de justice des Mongols (Doerfer, IV, 58 et suiv., n. 1784), d’où yarg̲h̲uči, juge. Le frère adoptif de Čing̲h̲iz Ḵh̲ān (ou d’après Ras̲h̲īd al-dīn, son fils adoptif, Ḏj̲āmiʿ al-tawārīk̲h̲, 1/1, édit. A. Romaskevič, L. Ḵh̲etagurov et A. A. Alizade, Moscou 1965, 178; même ouvr. édit. B. Karīmī, Téhéran 1970, I, 414) S̲h̲igi-Ḳutuku fut désigné comme yarg̲h̲uči au ḳuriltay qui se tint en 1206 (D. O. Morgan, The Mongols, Oxford 1986, 97). Il devait juger certains cas au pénal selon les circonstances de chacun, surv…

Yārkand

(2,524 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, ville du bassin du Tarim, Turkestan Oriental, aujourd’hui dans la Région Autonome du Sinkiang/Xinjiang de la République Populaire de Chine et qui porte à nouveau en chinois le nom de So-ch’e/Shache (38° 27’ N., 77° 16’ E., altitude 1.190 m). Yārkand est située sur la rivière du même nom, qui prend sa source dans la partie septentrionale des ¶ Monts Ḳaraḳorum, près de la frontière mal définie entre le Kas̲h̲mīr et la Chine, et qui coule ensuite vers l’Est pour rejoindre le fleuve Tarim; avec ses eaux pérennes, c’est le cours d’eau le plus important qui…

Yarli̊g̲h̲

(2,114 words)

Author(s): Heywood, C.J.
, Yarli̊ḳ, terme d’origine turque d’Asie Centrale, utilisé dans les chancelleries de l’empire mongol et de certains des États qui succédèrent à ce dernier, tant avant qu’après leur islamisation, dans sa signification originale (c.-à-d. prémongole et préislamique) de «décret, édit, ordre [impérial]». En général, dans les habitudes de la chancellerie islamique, les yarli̊g̲h̲s sont équivalents, selon le contexte, aux formes plus spécifiques de document, firmān, ḥukm ou barāt [ q.vv.; et voir diplomatique. III]; voir Clauson, Dictionary, 966: «un ordre d’un supérieur à un …

Yarmūk

(1,971 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | W. E. Kaegi
, principal affluent sur la rive gauche du Jourdain, [voir al-Urdunn. 1], coulant en Syrie et en Jordanie, célèbre dans l’histoire pour avoir été le site d’une bataille historique entre Arabes et Byzantins. 1. Géographie. Le Yarmūk se jette dans le Jourdain à quelque 9 km au Sud du Lac de Tibénade, et prend sa source sur les flancs Sud-ouest du Ḥawrān [ q.v.] au Sud de la Syrie. Il suit une vallée profondément encaissée qui sert néanmoins d’accès principal à travers la paroi orientale de la faille du Jourdain, le G̲h̲awr ou G̲h̲ōr, vers les routes Nord-Sud …

Yaʿrubides

(674 words)

Author(s): G. R. Smith
(a., pl. Yaʿariba, sg. Yaʿrubī), dynastie du ʿUmān [ q.v.] qui gouverna le pays, principalement avec al-Rustāḳ comme capitale, mais aussi Ḏj̲abrīn [ q.vv.] et al-Ḥazm, vers 1024-1164/1615-1749. Il existe un certain nombre de versions différentes sur la date à laquelle le premier imām de la dynastie, Nāṣir b. Murs̲h̲id, reçut le serment d’allégeance: al-Sālimī, (II, 4) opte pour 1024/1615, alors que le biographe de Nāṣir, ʿAbd Allāh b. Ḵh̲alfān b. Ḳayṣar (13), et l’auteur de Kas̲h̲f al-g̲h̲umma, Sirḥān b. Saʿīd b. Sirḥān (Ross, Annals, 46), donnent 1034/1624. Les origines de la …

Yās

(457 words)

Author(s): E. van Donzel
, Banū, conglomérat de tribus qui, au XVIIIe siècle, parcourait l’intérieur d’al-Ẓafra [ q.v.; voir aussi al-Ḏj̲iwāʾ; Dubayy], la région des Émirats Arabes Unis [voir al-Imārāt al-ʿArabiyya al-Muttaḥida, au Suppl.] qui s’étend du Golfe vers le Sud. L’île de Ṣir Banī Yās [ q.v.] est mentionnée par le voyageur vénitien Gasparo Balbi en 1580, ce qui implique que les Banū Yās se trouvaient déjà dans la région à cette époque (Slot, The Arabs, 39-40, 143), Ils sont mentionnés aussi au début du XVIIIe siècle par Niebuhr ( Beschreibung, 342). On dit qu’ils ont fondé la ville d’Abū Ẓabī ve…

Yāsā

(1,360 words)

Author(s): Morgan, D.O. | C. E. Bosworth
(généralement écrit de cette façon en graphie arabe, mongol ǰasaq, ǰasay) peut être traduit différemment selon le contexte, soit «loi» soit, pratiquement synonyme de yarli̊g̲h̲, «décret» ou «ordre». Il en ressort que les sources pour la période mongole parlent de ce qu’on appelle généralement «le Grand Yāsā de Čingiz Ḵh̲ān» pour désigner l’ensemble du code de lois établi par le fondateur de l’empire Mongol; mais dans beaucoup d’exemples d’emploi de ce terme, si ce n’est dans la plupart d’entre eux, il signifie un décret particulier. Dans ce…

Yasaḳnāme

(5 words)

[Voir Ḳānūnnāme ].

Yāsamīn

(225 words)

Author(s): Viré, F.
, Yāsimīn, Yāsamūn (a.), substantif masculin désignant le jasmin, (angl. jasmine, jessamine), ¶ plante arbustive de la tribu des oléacées, de la famille des jasminées, (angl. jasminaceae), cultivée pour ses fleurs jaunes ou blanches ou pourpres et pour l’huile qu’elles fournissent par distillation. Chez les poètes, on trouve les formes abrégées yāsam, yāsim. Les pays de langue arabe connaissent plusieurs sous-espèces de jasmin, à savoir: a) Jasminum floribundum dit ḥabb al-ẓalīm «grain de l’autruche»/ostrich food; b) Jasminum fructicans dit yāsamīn al-barr «jasmin champêtre…

Yasawī

(6 words)

[Voir Aḥmad Yasawī ],

Yasawiyya

(2,820 words)

Author(s): Zarcone, Th.
, ṭarīḳa présente au Mā warāʾ al-Nahr, dans le Ḵh̲warazm. dans la steppe ḳazak̲h̲ et dans le monde tatar, au Turkestān oriental, en Turquie, en Chine et même en Inde, dont le fondateur éponyme est Aḥmad Yasawī (m. 562/1166-67) [ q.v.]. Elle était centrée dans la ville de Yasi̊ (ou Ḥaḍrat), aujourd’hui Turkistān, dans l’actuel Ḳazak̲h̲stān, lieu où se trouve le mausolée du fondateur, décrit comme «la Kaʿba du Turkistān» (voir Bernardini). Concernant la filiation spirituelle de la yasawiyya, les sources naḳs̲h̲bandī (par exemple Fak̲h̲r al-dīn Alī b. Ḥusayn Wāʿiẓ Kās̲h̲afī, Ras̲h̲āhāt ʿ…

Yas̲h̲

(4 words)

[Voir Suppl.].

Yas̲h̲

(1,501 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme turque ottomane du nom de la ville roumaine de Iaşi, nom usuel Iasi. Elle est située au Nord-est de la plaine de Moldavie, près du confluent de la Bahlui avec la Pr(o)ut (47° 10’ N.; 27° 35’. E.). A l’époque ottomane, ce fut la capitale de la principauté de Bog̲h̲dān [ q.v.] ou Moldavie. Dimitri Cantemir qui, de 1121-2/1710 à 1122-3/1711, résida dans cette ville en tant que prince de Moldavie, indiquait que le siège du gouvernement avait été transféré à Yas̲h̲ par Étienne le-Grand (838 ou 9-909 ou 10/1435-1504; en réalité, ce fut Alexandre…

Yas̲h̲m

(2,305 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Blair, Sheila S. | Bloom, J. M.
(p.), terme persan désignant le minéral généralement connu sous le nom de jade, soit de la jadéite (silicate de sodium et d’aluminium), soit de la néphrite (silicate de calcium et de magnésium), deux pierres à grain fin, translucides. Toutes deux peuvent être blanches ou incolores, mais souvent elles sont colorées dans une autre teinte d’une large gamme, vert, brun, jaune, etc., à cause de l’inclusion de traces de divers éléments, fer, chrome ou manganèse. 1. Dans l’histoire musulmane. La néphrite était appelée kas̲h̲, par les populations de Turquie orientale (voir Clauson, An etymolo…

Yas̲h̲ruṭiyya

(470 words)

Author(s): Böttcher, Annabelle
, un ordre ṣūfī de la S̲h̲ād̲h̲iliyya [ q.v.], fondé par ʿAlī Nūr al-dīn b. Muḥammad b. Nūr al-dīn Aḥmad al-Mag̲h̲ribī al-Yas̲h̲ruṭī al-S̲h̲ād̲h̲ilī al-Tars̲h̲iḥī (env. 1218-1309/env. 1804-1891), de Banzart [ q.v.] en Tunisie. Après avoir été initié, à Miṣrāta [ q.v.], à la ṭarīḳa [ q.v.] S̲h̲ād̲h̲iliyya-Madaniyya [ q.v.] par Muḥammad b. Ḥamza Ẓāfir al-Madanī (m. 1263/1847), ʿĀlī Nūr al-dīn effectua de nombreux voyages. En 1266/1850, il s’installa à ʿAḳḳā sur le littoral de la Palestine où il épousa une riche veuve, Ḵh̲adīd̲j̲a Tūsīz. En 1279/ 1862-63, il ouvrit sa première zāwiya [ q.v…

Yatīm

(2,069 words)

Author(s): Chaumont, É. | R. Shaham
, terme, présent dans le Ḳurʾān, désignant l’enfant impubère orphelin de père. Ce terme, selon les lexicographes, désigne, pour le genre humain, l’enfant orphelin de père alors que, dans le règne animal, il désigne le jeune orphelin de mère (dans l’un et l’autre cas, il y a perte de l’être réputé nourricier). L’enfant orphelin de mère est appelé munḳaṭiʿ et celui qui n’a plus ni père ni mère laṭīm. Ayant atteint la puberté, [‘orphelin de père n’est plus appelé yatīm, sinon en un sens dérivé (ainsi, lorsque dans le Ḳurʾān, Muḥammad devenu adulte est encore appelé yatīm). Yutm est le terme dé…

Yaʿūḳ

(855 words)

Author(s): Robin, Ch.
, divinité de l’Arabie préislamique, mentionnée par le Ḳurʾān dans un discours de Noé: " Ils ont dit: « N’abandonnez jamais vos divinités: n’abandonnez ni Wadd, ni Suwāʿ, ni Yag̲h̲ūt̲h̲, Yaʿūḳ et Nasr!»" (LXXI, 22/23). Les traditionnistes et les commentateurs se sont ingéniés à retrouver la trace du dieu Yaʿūḳ, sans guère de succès. Ibn al-Kalbī (mort en 204/819 ou en 206/821), dans son Liver des idoles ( Kitāb al-aṣnām, §§ 7d, 9d, 45e et 52b), rapporte que «Ḵh̲aywān adopta Yaʿūḳ; il était dans un de leurs villages appelés Ḵh̲aywān. dans la région de Ṣanʿāʾ, à deux nuits en ¶ direction de La …

Yawm

(195 words)

Author(s): Réd,
, (a., pl. ayyām,) «jour» (terme commun en sémitique, par ex. akkad. ūmum, hébr. yōm, aram. yawmā, sudarabique épigraphique ywm), désigne le cycle de vingt quatre heures correspondant à une journée alors que nahār désigne le «jour» comme période éclairée de la journée, du lever au coucher du soleil. Voir plus d’informations dans al-Layl wa l-Nahār. Yawm apparaît comme un terme isolé dans plusieurs usages spéciaux, en particulier durant la d̲j̲āhiliyya et au début de l’Islam, avec la signification du «jour de bataille»; voir ainsi Ayyām al-ʿArab. Dans la poésie arabe, le pluriel ayyām co…

Yaya

(410 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, (t.), littéralement «piéton», signifiait, dans l’usage militaire ottoman des VIIIe-Xe/XIVe-XVIe siècles, fantassin. Appartenant, originellement, à l’armée k̲h̲āṣṣa qui servait directement sous les ordres du souverain, au Xe/XVIe siècle, les yayas faisaient partie des forces de province. D’après Meḥmed Nes̲h̲rī [ q.v.], sous le sultan Ork̲h̲ān l’occasion fut donnée aux contribuables paysans de rejoindre l’armée en tant que yaya, et un grand nombre de gens s’enrôlèrent. Sous Murād II, les yayas sont censés avoir reçu le sobriquet d’ enik («chiot») par dérision (Nes̲h̲rī, Kitâb…

Yayi̊ḳ

(357 words)

Author(s): C. E. Bosworth
, nom turc qui, au Moyen Âge, était donné au fleuve Oural, appelé en russe Y̲a̲ika. Le fleuve naît dans le Mont Oural, frontière entre les actuelles ¶ Russie d’Europe et Russie d’Asie. Il traverse les villes récentes d’Orenburg [voir Örenḳal’e, dans Suppl.] et de Kral’sk et se jette sur le littoral septentrional de la mer Caspienne, à l’Est de l’estuaire de la Volga. Les sources grecques le nomment Daix (Ptolémée, IIe s. ap. J.C.), Daik̲h̲ (Ménandre le Protecteur, VIe s. ap. J.C.), Gēekh (Constantin Porphyrogénète, Xe s. ap. J.C.). Les Sarmates maîtres de la région du Bas Oural à…
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