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Muḳarnas
(2,375 words)
(a.), type de décoration spécifique de l’architecture islamique sur toute l’étendue des régions centrales et orientales du monde musulman; sur son pendant dans l’Occident musulman, voir Muḳarbaṣ. Le mot provient du grec κορωνίΣ; (latin
coronis, fr.
corniche, angl.
comice); aucun dictionnaire arabe ne lui donne d’explication en relation avec sa fonction dans l’architecture islamique. Il s’agit donc d’un terme populaire, ou mieux encore d’un terme technique de maçon. La décoration de
muḳarnas se compose d’une série de niches intégrées dans un cadre architectural, ass…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Sabīl
(3,033 words)
(a.), pl.
subul, littéralement «voie, route, chemin», terme d’occurrence fréquente dans le Ḳurʾān et dans l’usage religieux musulman. 1. Comme concept religieux. Des formes apparentées au mot arabe existent dans des langues sémitiques comme l’hébreu et l’araméen, ainsi qu’en sud-arabique épigraphique sous la forme
slbl (voir Joan C. Biella,
Dictionary of Old South Arabic, Sabaean dialect, Cambridge, Mass. 1982, 126). A. Jeffery, à la suite de F. Schwally, dans
ZDMG, LIII (1899), 197, suggérait que
sabīl était, dans son usage ḳurʾānique, très vraisemblablement emprunté …
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Mamlūks
(19,287 words)
(III) Art et Architecture (a)
Architecture Ḍans l’histoire de l’art musulman, l’architecture de la période mamlūke (648-922/1250-1517) occupe une place intermédiaire entre ce qu’on pourrait appeler l’époque ancienne qui précéda l’invasion mongole et, par la suite, les arts impériaux des Tīmūrides, des Ṣafavides, des Ottomans et des Moghols. A la différence de l’architecture tīmūride, avec laquelle elle est en partie contemporaine, celle des Mamlūks n’eut pas d’influence marquée sur l’histoire ultérieu…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
al-Muḳaṭṭam
(1,930 words)
, plateau calcaire éocène qui borde la ville du Caire à l’Est, entre Ṭurā, près du Nil au Sud et, au Nord, al-Ḏj̲abal al-Aḥmar la «Montagne Rouge» qui se trouve près du quartier moderne de ʿAbbāsiyya. Dans la tradition islamique, le Muḳaṭṭam est considéré comme une montagne sacrée. Avant l’Islam, dans la tradition chrétienne, al-Muḳaṭṭam, comme toutes les montagnes désertiques d’Égypte, évoquait des monastères, des oratoires et autres cavernes propices à la méditation et à la retraite. L’Arménien Abū Ṣāliḥ, qui écrivait au début du VIIe/XIIIe siècle, le qualifie également de sac…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Waḳf
(50,069 words)
(a.), en Droit musulman, l’acte de fondation d’une institution charitable, d’où l’institution elle-même. Le synonyme, utilisé principalement par les juristes mālikites, est
ḥabs, ḥubus ou
ḥubs (souvent traduit en français par
habous). L’essentiel, pour quiconque a l’intention d’accomplir une pieuse action, est qu’il ou elle déclare qu’une partie de ses biens immobiliers est désormais inaliénable (
ḥabs, taḥbīs) et qu’il ou elle désigne des personnes ou des services publics comme bénéficiaires de leurs revenus (
al-taṣadduḳ bi l-manfaʿa, tasbīl al-manfaʿa). Le S̲h̲īʿisme im…
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Encyclopédie de l’Islam
Rabʿ
(945 words)
(a., pl,
ribāʿ), à l’origine, «foyer, domicile, ville ou pays de résidence»; le verbe
rabaʿa signifie «habiter». Dans le contexte de l’architecture du Caire, ¶ le mot désigne un type d’habitation urbaine consistant en un immeuble de rapport de plusieurs appartements construit pour investir. Il peut aussi s’appliquer aux locaux de séjour appartenant à une institution religieuse. Dans sa description du Caire au Ve/XIe siècle, Nāṣir-i Ḵh̲usraw [
q.v.] mentionne des immeubles locatifs abritant jusqu’à 350 personnes, et ʿAbd al-Lafīf al-Bag̲h̲dādī (m. 629/1231-2) parle de
rabʿs au Ca…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
