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Uṣūl
(2,862 words)
(a.), lit. «origines, racines», terme de grammaire arabe. Ici, on peut diviser
grosso modo les applications de ce terme en deux catégories: (I) le plus souvent au singulier,
aṣl désigne une forme, un concept, une structure, de base, et (II) exclusivement au pluriel, il indique les principes fondamentaux de la grammaire en tant que science. Le singulier
aṣl offre un large éventail de significations couvrant la phonologie, la morphologie et la syntaxe (Baalbaki; Bohas, etc. 1990, index) résumé par Kinberg de façon pratique dans le
Lexicon d’al-Farrāʾ (s.v.
aṣl) comme étant «la vocali…
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Encyclopédie de l’Islam
Ẓarf
(504 words)
(a., pl.
ẓurūf), litt. «récipient (vaisseau), contenant», en grammaire désigne un sous-ensemble de noms de lieu ou de temps, de forme subordonnée (
naṣb, «accusatif»), qui indique quand et où se passe l’événement, par ex.
d̲j̲alastu yawm-a-n warāʾ-a-hu «je me suis assis un jour derrière lui». A cause de leur forme subordonnée, les grammairiens arabes les classent comme des compléments du verbe, en particulier comme l’«objet de lieu»,
mafʿūl fīhi, litt. «chose dans laquelle quelque chose est accompli». Aucun des termes occidentaux «adverbe» ou «préposition» ne peu…
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Encyclopédie de l’Islam
Tafḍīl
(504 words)
(a.), littéralement «supériorité, action d’élever quelque chose à un plus haut degré». En grammaire, c’est le fait d’élever une qualité à un degré combinant à la fois les fonctions du «comparatif» et du «superlatif» des adjectifs des langues européennes, et donc traduit en général par «élatif». L’élatif est formé sur les schèmes
afʿalu (masc) et
fuʿlā (fém.) avec des pluriels sains (plus
afaʿilu ), calqués de façon évidente mais non expliquée sur les schèmes des adjectifs de couleurs et de défauts
afʿalu et
faʿlāu . Les origines des schèmes demeurent obscures: Wehr, 598 sq. (ré…
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Encyclopédie de l’Islam
Waṣl
(750 words)
(a.), terme de grammaire arabe désignant en gros joncture c.-à-d. «liaison» syntaxique ou phonologique; c’est donc à la fois l’antonyme de “interruption” (
ḳaṭʿ [
q.v.]) et de “pause” (
waḳf [
q.v.]). Son origine est probablement dans la récitation du rCur’ân, où le choix d’enchaîner avec le mot suivant sans marquer d’arrêt dépend principalement de raisons syntaxiques ou sémantiques, le texte portant les signes adéquats selon que le
waṣl est facultatif, préférable ou obligatoire. Ce terme apparaît très couramment dans l’expression
alif al-waṣl, avec l’alternative,
hamzat al-waṣl, …
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Encyclopédie de l’Islam
Ṭāhir b. Aḥmad b. Bābas̲h̲ād̲h̲
(439 words)
, Abū l-Ḥasan, al-Naḥwī al-Miṣrī, le plus grand grammairien égyptien de son temps, habituellement appelé Ibn Bābas̲h̲ād̲h̲ (m. 469/1077). D’origine daylamite, son père ou son grand-père s’établit au Caire, où après un intermède en ʿIrāḳ comme marchand de pierres précieuses, Ibn Bābas̲h̲ād̲h̲ trouva un emploi confortable comme
kātib au
dīwān al-ins̲h̲āʾ, et comme directeur de la récitation ḳurʾānique à la mosquée de ʿAmr. Il mourut en tombant du minaret de cette mosquée, après s’y être livré quelque temps à une pieuse réclusion, abandonnant son …
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Encyclopédie de l’Islam
Sībawayhi
(8,652 words)
, pionnier de la grammaire arabe, auteur d’un seul et unique ouvrage sans titre, connu sous le seul nom de
Kitāb Sībawayhi et reconnu comme le texte fondateur de la science grammaticale arabe. Tout le reste, nom, provenance, dates et originalité reste incertain, Sībawayhi étant mort trop jeune, et trop loin des centres culturels du ʿIrāḳ pour s’installer dans la tradition biographique du monde savant. 1. Sa vie et ses maîtres. (a)
Sa vie. Le nom de Sībawayhi est habituellement donné sous la forme Abū Bis̲h̲r ʿAmr b. ʿUt̲h̲mān b. Ḳanbar,
mawlā des Banū Ḥārit̲h̲ b. Kaʿb Sībawayhi. Humbe…
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Encyclopédie de l’Islam
Lafẓ
(1,110 words)
(a.), litt: «cracher» (voir
WbKAS, lettre L, II/2, 989). 1. En grammaire. Il désigne ici principalement l’émission même d’un son ou d’une série de sons, d’où «articulation» et, plus largement la «forme linguistique» qui en résulte. On l’a toujours distingué de
ṣawt «son [individuel]» (voir Troupeau,
s-w-t, et Bakalla, 39 et suiv. et 49 et suiv., pour son emploi dans Ibn Ḏj̲innī (m. en 392/1002 [
q.v.]), qui sert de fondement, en arabe moderne, pour les termes de phonétique, ʿ
ilm al-aṣwāt, et de phonologie, ʿ
ilm waẓāʾif al-aṣwāt (et noter également le néologisme
ṣawtiyya [
q.v.] pour la d…
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Encyclopédie de l’Islam
Taʿrīf
(843 words)
(a.), littéralement «faire connaître» d’où «définition». 1. Terme de logique. Ibn Sīnā semble avoir été le premier philosophe à employer le mot
taʿrīf comme terme général pour «définition» qui comprend à la fois la «définition aristotélicienne» (
ḥadd [
q.v.]) et la «définition descriptive»,
rasm, du grec ὑπογραφή. Ibn Sīnā définit
taʿrīf généralement comme «un acte intentionnel, par la parole ou le geste, qui fait comprendre à la personne qui le perçoit la chose définie»
huwa an yaḳṣida fiʿl al-s̲h̲ayʾ id̲h̲ā s̲h̲aʿara bihi s̲h̲āʿir taṣawwara s̲h̲ayʾan mā huwwa l-muʿarraf wa-d̲…
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Encyclopédie de l’Islam
Ṣaḥīḥ
(1,326 words)
(a.), litt. sain, en bonne santé. 1. Comme terme technique de la science du
ḥadīt̲h̲. Il n’est pas entré dans l’usage dès l’instauration de la critique de l’
isnād, car al-Rāmahurmuzī (m. 360/970 [
q.v.]), auteur du premier ouvrage systématique sur le
ḥadīt̲h̲, ne semble pas encore l’employer. Il est utilisé par les spécialistes médiévaux ou modernes de la tradition islamique (parfois suivis par des savants occidentaux) pour décrire ou qualifier une tradition prophétique particulière, ou un recueil entier de ces traditions. Les traditions
ṣaḥīḥ constituent l’une des trois grand…
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Encyclopédie de l’Islam
Tamt̲h̲īl
(685 words)
(a.), littéralement «image, exemple; représentation». 1. En grammaire,
tamt̲h̲īl est employé avec plusieurs sens. En tant que dénominatif formé sur
mat̲h̲al «exemple», il signifie la citation d’exemples et la technique de la définition par une explication au moyen d’exemples (cf. Versteeg̲h, 59, n. 8), alors que formé sur
mat̲h̲al dans le sens étendu de «proverbe», il signifie la création ou l’emploi de telles formulations; ainsi l’expression
ʿalayhi malun est appelée
tamt̲h̲īl par al-Mubarrad [
q.v.] (
al-Muḳtadab, I, 51) «parce qu’il en [de dettes] était couvert total…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲arṭ
(2,396 words)
(a., pl.
s̲h̲urūṭ, s̲h̲arāʾiṭ), litt., «condition». 1. En droit islamique, le mot a le sens de «condition, terme, stipulation», avec deux connotations majeures. Généralement, il désigne ce qui ne fait pas partie de la quiddité de la chose, mais dont dépend l’existence de cette chose. La pureté rituelle (
ṭahāra), par exemple, n’est pas partie constitutive de la Prière (
ṣalāt), mais est une condition de sa validité. En matière de théorie juridique (
uṣūl al-fiḳh),
s̲h̲arṭ désigne une condition à l’authentification de la
ratio legis, la
ʿilla. Le
s̲h̲arṭ implique que la règle (
ḥukm) soit …
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Encyclopédie de l’Islam