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Your search for 'dc_creator:( "Farmer, H.G." ) OR dc_contributor:( "Farmer, H.G." )' returned 73 results. Modify search

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Rabāb

(2,683 words)

Author(s): Farmer, H.G.
(a.), the generic name for the viol, or any stringed instrument played with a bow ( ḳaws ). The origin of the name has been variously explained: a. from the Hebrew lābab ( l and r being interchangeable); b. from the Persian rubāb , which was played with the fingers or plectrum; and c. from the Arabic rabba (to collect, arrange, assemble together). The first derivation is scarcely feasible. The second has a raison d’être , although the mere similarity in name must not be accepted without question. In spite of the oft-repeated statement that the Arabs admit that they borrowed the rabāb

Būḳ

(1,801 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, the generic name for any instrument of the horn or trumpet family. Wind instruments played by means of a cup-shaped mouthpiece may be divided into two classes, viz .: 1. the horn or conical tube type; and 2. the trumpet or cylindrical tube type. 1. The horn type. Whether the ṣūr and nāḳūr mentioned in the Ḳurʾān (vi, 73; lxxiv, 8; lxxviii, 18) were horns, as Aḥmad b. Ḥanbal (d. 241/855) and al-Ḏj̲awharī (d. ca. 396/1005) say respectively, the early Persians and Arabs certainly knew of a conical tube instrument of the animal…

Mūrisṭus

(1,087 words)

Author(s): Farmer, H.G.
or Mūrṭus , a Greek author (?) of works on musical instruments that have only been preserved in Arabic. He appears to be identical with the Mīrisṭus mentioned by al-D̲j̲āḥiẓ (d. 255/868-9), and these works must therefore have been known in Arabic at least as early as the 3rd/9th century. According to the Fihrist (completed in 377/987-8). Mūrisṭus wrote two books on organ construction: 1. Kitāb fi ’l-Ālāt al-muṣawwita al-musammāt bi ’l-urg̲h̲anun al-būḳī wa ’l-urg̲h̲anun al-zamrī ; 2. Kitāb Āla muṣawwita tusmaʿu ʿalā sittīn mīl an . On the other hand, Ibn al-…

Duff

(1,878 words)

Author(s): Farmer, H.G.
( Daff , the modern pronunciation, may be traced back to Abū ʿUbayda [d. ca. 210/825]) generic name for any instrument of the tambourine family, although sometimes it is the name for a special type. Islamic tradition says that it was invented by Tubal b. Lamak Masʿūdī, Murūd̲j̲ , viii, 88) whilst other gossip avers that it was first played on the nuptial night of Sulaymān and Bilḳīs (Ewliyā Čelebi, i/2, 226). Al-Mufaḍḍal b. Salama (d. 307-8/920) says that it was of Arab origin (fol. 20) and Ibn Iyās (d. ca. 930/ 1524) says in his Badāʾiʿ al-zuhūr that it was the duff that w…

Urg̲h̲an

(1,565 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Urg̲h̲anūn , the artificially wind-blown musical instrument known as the organ. It also stood for a certain stringed instrument of the Greeks like the ὄργανον of Plato ( Republ ., 399c);see al-Masʿūdī, Murūd̲j̲ , viii, 91 = § 3216, where the urg̲h̲an is a stringed instrument, and the urg̲h̲anūn is an artificially wind-blown instrument. The word was used by the Persians, it would seem ( Burhān-i ḳāṭiʿ ), to denote a species of vocal composition some-what similar to the mediaeval European organum . Of the artificially wind-fed musical instruments, the Mus…

Mūrisṭus

(1,070 words)

Author(s): Farmer, H.G.
ou Mūrṭus, auteur grec (?) ¶ d’ouvrages sur des instruments de musique qui n’ont été conservés qu’en arabe. Il semble être le même que le Mīrisṭus mentionné par al-Ḏj̲āḥiẓ (m. 255/868-9), de sorte que ses ouvrages doivent avoir été connus en arabe dès le IIIe/IXe siècle. D’après le Fihrist (achevé en 377/987-8), Mūrisṭus avait écrit deux livres sur la construction de l’orgue: — 1. Kitāb fī l-āla al-muṣawwita al-musammāt bi-l-urg̲h̲anun al-buḳī wa-l-urg̲h̲anun al-zamrī; — 2. Kitāb Āla muṣawwita tusmaʿu ʿalā sittīn mīlan. D’autre part, Ibn al-Ḳifṭī (m. 646/1248) parle d’un liv…

Ṭabl

(2,400 words)

Author(s): Farmer, H. G.
, nom générique pour tout instrument de la famille du tambour. La tradition islamique en attribue l’«invention» à Tūbal b. Lamak (Masʿūdī, Murūd̲j̲, VIII, 88-9 = § 3213, et voir Lamak), mais, d’après une autre légende, ce serait Ismāʿīl, le fondateur de la mustaʿriba [ q.v.], qui aurait été le premier à le faire résonner (Ewliyā Čelebi, Voyages, 1/2, 239). Le mot doit être rapproché de l’araméen tablā. d’après al-Fayyūmī (733/1333-34), le terme ṭabl s’appliquait à un tambour à une seule peau ( d̲j̲ild) aussi bien qu’à un tambour à deux peaux. Mais il n’allait toutefois pas jus…

ʿAbd al-Ḳādir b. G̲h̲aybī

(671 words)

Author(s): Farmer, H.G.
al-Ḥāfiẓ al-Marāg̲h̲ī, le plus grand musicologue persan. Né à Marāg̲h̲a vers le milieu du VIIIe/XIVe siècle, il était entré au nombre des musiciens d’al-Ḥusayn, le sultan d̲j̲alāʾiride d’Irak, vers 781/1379. Sous son successeur, le sultan Aḥmad, il fut nommé premier musicien de la cour et occupa cette charge jusqu’à la prise de Bag̲h̲dād par Tīmūr en 795/1393; on l’emmena alors à Samarḳand, capitale du conquérant. En 801/1399, nous le trouvons au service de Mīrāns̲h̲āh, fils prodigue de Tīmūr, dont les excès …

Muk̲h̲āriḳ

(654 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Abū l-Muhannā Muk̲h̲āriḳ b. Yaḥyā b. Nāwūs, l’un des plus grands chanteurs des premiers ʿAbbāsides. Il était de Médine (certains toutefois disent: de Kūfa), où son père était boucher. ʿĀtika bint S̲h̲ud̲h̲a, fameuse chanteuse et joueuse de luth, dont il était l’esclave, remarqua qu’il avait une belle voix et lui enseigna le chant. Il fut vendu par elle à Ibrāhīm al-Mawṣilī (m. 188/804 [ q.v.]), le doyen des musiciens de cour, qui favorisa son éducation musicale. Ibrāhīm déclara qu’un jeune homme aussi doué était appelé à un avenir brillant, et il le désigna…

Mizmār

(4,264 words)

Author(s): Farmer, H.G.
(a.), signifie littéralement «instrument du genre chalumeau dont on tire un son». Au sens générique, le mot désigne tout instrument de la famille des «instruments à vent» c’est-à-dire le chalumeau ou la flûte. Au sens spécifique, il désigne un pipeau (à savoir un long tube formé par un roseau), distinct de la flûte, comme on le sait grâce à Ibn Slnâ (m. 428/1037) qui décrit le mizmār — le chalumeau — comme un instrument «dans lequel vous soufflez par son extrémité que vous engagez dans la bouche», distinct d’un instrument comme le yarāʿ — la flûte — ¶ «dans lequel vous soufflez par un trou»…

al-G̲h̲arīḍ

(493 words)

Author(s): Farmer, H. G.
(«la [voix] fraîche»), surnom d’Abū Zayd (ou Yazīd?) ou Abū Marwān ʿAbd al-Malik, chanteur réputé de l’époque umayyade. Il était fils d’une esclave berbère et mawlā des célèbres sœurs ʿAbalāt de la Mekke qui étaient renommées pour leurs élégies. Ce fut l’une d’elles —T̲h̲urayyā. dont ʿUmar b. Abī Rabīʿa a chanté les louanges — qui plaça al-G̲h̲arīḍ en apprentissage chez le célèbre chanteur Ibn Surayd̲j̲ [ q.v.], mais l’élève ne tarda pas à dépasser le maître dans les chants funèbres ( nāʾīḥ), si bien qu’Ibn Surayd̲j̲ abandonna cette carrière pour celle de chanteur ordinaire ( mug̲h̲annī),…

G̲h̲ināʾ

(3,010 words)

Author(s): Farmer, H.G.
(a.), chant. Tel est le sens propre du mot, mais on le trouve aussi pour désigner la musique dans son acception générale: cette interprétation était déjà admise par les Ik̲h̲wān al-Ṣafāʾ (IVe/Xe siècle) qui disent (éd. de Bombay, I, 87): « Mūsīḳī égale g̲h̲ināʾ, et le mūsīḳār est le mug̲h̲annī» (voir R. Payne-Smith, Thes. Syr., 977, s.v. «hedhrula»). C’est dans la masse populaire qu’il faut rechercher l’origine et le développement du chant. D’un point de vue musical, il n’y a pas de différence entre le chant simple du faḳīr et la chanson naïve du saḳḳāʾ, ou entre la cantillation perfecti…

Ṣand̲j̲

(2,405 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Ṣind̲j̲, pl. sunūd̲j̲ terme générique pour tout genre de cymbale. Al-Ḏj̲awharī et al-Ḏj̲awālīḳī disent l’un et l’autre que c’est un mot arabisé. Lane pense qu’il dérive du persan sand̲j̲ ou sind̲j̲ et Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih (m. au début du IVe/Xe siècle) affirme qu’il fut inventé par les Persans (al-Masʿūdr, Murūd̲j̲, VIII, 90 § 3214). Toutefois, l’instrument était bien connu des anciens Sémites. Le mot ṣand̲j̲ est attesté dans la littérature arabe ancienne. Al-Ḳuṭāmī cite le ṣand̲j̲ al-d̲j̲inn, et Ibn Muḥriz [ q.v.] était appelé le ṣannād̲j̲ al-ʿArab. La forme féminine de ce der…

Miʿzaf

(2,451 words)

Author(s): Farmer, H. G.
, Miʿzafa (a., pl. maʿāzif), terme qui désigne aujourd’hui un instrument de musique à cordes ou à vent, ou même, plus restrictivement, un piano, mais qui s’appliquait au Moyen Âge aux instruments à cordes ouvertes ( awtār mutlaka). Al-Ḏj̲awharī(m. avant 400/1010 [ q.v.]) et al-Ṣag̲h̲ānī(m. 659/1261 [ q.v.]) définissent les maʿā~zif comme étant des «instruments musicaux que l’on bat comme le ʿūd (luth), le ṭunbūr (pandore) et d’autres similaires», ce qui signifie qu’on en jouait avec les doigts ou le plectre de la même façon que pour le ʿūd ou le ṭunbūr. Le TA classe le tambourin dans la…

Ṭabl K̲h̲āna

(3,766 words)

Author(s): Farmer, H. G.
, Naḳḳār Ḵh̲āna, Naḳḳāra Ḵh̲āna, Nawba Ḵh̲āna, littéralement la «maison de la timbale», la «maison du tambour», la «maison de la musique militaire», est le nom donné dans les pays musuīmans à la musique militaire et à ses quartiers dans un camp ou dans une ville. Ces noms dérivent de ceux des tambours ( ṭabl), naḳḳāra, qui constituaient les instruments principaux de la musique militaire, et du nom donné au type particulier de musique ( nawba) joué par les musiciens de l’armée. A l’origine, la naḳḳāra k̲h̲āna ou ṭabl k̲h̲āna ne consistait qu’en tambours, et dans quelques cas en types…

G̲h̲ayṭa

(600 words)

Author(s): Farmer, H.G.
( g̲h̲āʾiṭa, g̲h̲īṭa), instrument à anche cylindrique ou hautbois conique répandu en Espagne musulmane et en Afrique du Nord. Le mot n’est pas arabe, mais provient du bas latin wactare, d’où le français guetter et le vieil anglais wayte — moderne wait — qui sonnait les heures de la nuit sur un instrument ainsi nommé. Delphin et Guin disent que la g̲h̲ayṭa a été introduite par les Turcs, mais elle est mentionnée par Ibn Baṭṭūṭa (m. 779/1377) qui la rapproche du surnāy mésopotamien. Elle est pourvue d’une anche ( ḳaṣba) simple ou double placée dans l’extrémité renflée de l’instrument,…

Būḳ

(1,850 words)

Author(s): Farmer, H. G.
, nom générique pour tout instrument de musique appartenant à la famille du cor ou de la trompette. On peut diviser les instruments à vent à embouchure en bocal en deux familles: — 1. celle du cor, ou instruments dont le tuyau a la forme d’un cône; — 2. celle de la trompette, ou instruments à tuyau cylindrique. 1. — La famille du cor. Que le ṣūr et le nāḳūr mentionnés dans le Ḳurʾān (VI, 73; LXXIV, 8; LXXVIII, 18) fussent ou non des cors, comme le disent Aḥmad b. Ḥanbal (m. 241/855) et al-Ḏj̲awharī (m. vers 396/1005), les anciens Persans et Arabes ont certainemen…

Rabāb

(2,768 words)

Author(s): Farmer, H. G.
(a.), terme générique pour désigner la viole, ou tout instrument à cordes, dont on joue à l’aide d’un archet ( ḳaws). L’origine de ce nom a été diversement expliquée: — a. de l’hébreu lābab (l et r alternant); — b. du persan rubāb (√ rawāwa), dont on joue à l’aide des doigts ou d’un plectre; — c. de l’arabe rabba (recueillir, arranger, rassembler). La première étymologie est à peine soutenable. La seconde a quelque raison d’être, encore que le simple argument de similitude du nom ne puisse être accepté sans discussion. Malgré l’indication souvent répété…

Urg̲h̲an

(1,548 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Urg̲h̲anūn, l’instrument de musique à expulsion d’air artificielle connu sous le nom d’orgue. Le même mot désigna aussi un certain instrument à cordes des Grecs analogue à l’ ὄργανον de Platon ( Républ., 399 c); voir al-Masʿūdī, Murūd̲j̲ al-d̲h̲ahab (VIII, 91), où l’ urg̲h̲an est un instrument à cordes, et l’ urg̲h̲anūn, un instrument à expulsion d’air artificielle. Le mot, qui était usité par les Persans ( Burhān-i ḳāṭiʿ), semblerait désigner une espèce de composition vocale quelque peu analogue à l’ organum européen médiéval. De l’instrument musical à vent à émission arti…

Mus̲h̲āḳa

(870 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Mīkhāʾīl b. Ḏj̲ird̲j̲is al-Lubnānī, historien et polémiste libanais, qui est en même temps le plus important des auteurs arabes modernes sur la théorie de la musique; c’est à cet aspect de son activité que sera consacré le présent article, pour compléter la brève notice déjà imprimée par erreur s.v. Mas̲h̲āḳa. Né en 1800 à Ras̲h̲mayyā, il suivit sa famille (après 1807) à Dayr al-Ḳamar, la résidence du célèbre amīr Bas̲h̲īr S̲h̲ihāb II [ q.v.], qui était favorablement disposé à l’égard de l’aîné des Mus̲h̲āḳa. En 1819, l’ amīr, ayant offensé la Sublime Porte, fut contraint de cher…
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