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Your search for 'dc_creator:( "Gardet, L." ) OR dc_contributor:( "Gardet, L." )' returned 112 results. Modify search
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Basmala
(1,245 words)
is the formula
biʾsmi llāhi l-raḥmāni l-raḥīmi , also called
tasmiya (to pronounce the [divine] Name). Common translation: “In the name of God, the Clement, the Merciful”; R. Blachère’s translation: “In the name of God, the Merciful Benefactor”, etc. The formula occurs twice in the text of the Ḳurʾān: in its complete form in Sūra xxvii, 30, where it opens Solomon’s letter to the queen of Sheba: “It is from Solomon and reads: In the name of God, the Merciful Benefactor”; on a second o…
Basmala
(1,104 words)
, c’est la formule
bi-smi llāhi l-raḥmāni l-raḥīmi, encore appelée
tasmiya (prononcer le Nom [divin]). Traduction fréquente: «Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux»; de R. Blachère: «Au nom de Dieu, le Bienfaiteur Miséricordieux», etc. La formule se trouve à deux reprises dans le texte même du Ḳurʾān: en sa teneur complète, dans la sourate XXVII, 30, où elle ouvre la lettre de Salomon à la reine de Sabaʾ: «Elle est de Salomon et dit: Au nom de Dieu, le Bienfaiteur Miséricordieux»; une deuxième foi…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Iblīs
(1,743 words)
, nom propre du diable, contraction probable de διάβολοΣ. Une étymologie différente a été proposée par D. Künstlinger, dans
Rocznik Orjentalistyczny, VI, 76 sqq.; les philologues arabes font dériver Iblīs de la racine
bis, «parce qu’Iblīs n’a rien à attendre (
ublisa) de la miséricorde de Dieu ». Il est nommé aussi
ʿAdū Allāh (l’ennemi de Dieu) et
al-ʿAdū (l’Ennemi). Il est désigné enfin par le nom commun d’
al-s̲h̲ayṭān [
q.v.]. Le Ḳurʾān le fait surtout apparaître à deux moments de l’histoire du commencement du monde. —1. Lorsque Dieu eut formé Adam [
q.v.] avec de l’argile et lui eut …
Source:
Encyclopédie de l’Islam
K̲h̲aṭīʾa
(3,275 words)
(plur.
k̲h̲atāyā et
k̲h̲aṭīʾāt), faute morale, péché, synonyme de
d̲h̲anb (plur.
d̲h̲unūb). La racine
k̲h̲ṭʾ signifie «faillir, buter» (en hébreu:
Proverbes, XIX, 2), «commettre une erreur» (on dit par exemple
ak̲h̲ṭaʾa de l’archer dont la flèche manque le but) [voir Ḵh̲aṭaʾ]. La forme
k̲h̲aṭīʾa apparaît cinq fois dans le Ḳurʾān, et la racine
k̲h̲ṭʾy est d’usage fréquent. Elle groupe les trois sens d’«erreur» (
k̲h̲aṭaʾ, p. ex. XVII, 33), de «faute coupable» (
k̲h̲iṭʾ, p. ex. XVII, 31; cf.
k̲h̲āṭiʿa, XCVI, 16), de «péché» (
k̲h̲aṭīʾa, II, 81, IV, 112, VII, 161, XXVI, 82, LXXI, 2…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
al-G̲h̲ayb
(1,008 words)
(a.). Les deux connotations de la racine sont
g̲h̲āba ʿan = être absent, et
g̲h̲āba fī = être caché. Dans le langage courant,
g̲h̲ayb (et surtout
g̲h̲ayba) pourra signifier «absence» (et
g̲h̲ayba, mis en corrélation avec
s̲h̲uhūd, «présence», sera un terme technique de Ṣūfisme); mais, plus fréquemment,
g̲h̲ayb désignera ce qui est caché, inaccessible aux sens et à la raison — donc, à la fois, absent de la connaissance humaine et caché en la science divine. C’est à ce deuxième significat que réfère
al-g̲h̲ayb pris comme terme technique du langage religieux. On peut le rendre al…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Ḥud̲j̲d̲j̲a
(1,812 words)
(a.; pl.
ḥud̲j̲ad̲j̲), à la fois preuve et présentation de la preuve. Le terme est ḳurʾānique et s’applique à tout argument cherchant à prouver aussi bien le faux («argument sans valeur») que le vrai («argument péremptoire»). Les hommes ne doivent avoir nulle
ḥud̲j̲d̲j̲a contre Dieu (IV, 165); et s’ils argumentent (
yuḥād̲j̲d̲j̲ūna) contre Lui, cet argument est sans valeur à Ses yeux (XLII, 16; cf. XLV, 25). Car c’est à Dieu qu’appartient «l’argument péremptoire» (VI, 149); et c’est Dieu qui donna à Abraham l’argument (péremptoire) contre son peuple (VI, 83). — Au sens de «preuve»,
ḥud̲j̲…
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Encyclopédie de l’Islam
Kasb
(3,948 words)
(A.), «gain», «acquisition», «appropriation», est employé tant dans le domaine spirituel et théologique que dans le domaine matériel. I. — Aspect matériel. Nul n’ignore que l’Islam, dans ses principales tendances de pensée, est une doctrine non pas de renonciation au monde, mais de respect des commandements de Dieu dans l’usage fait de ce monde, qu’il a donné à l’homme pour qu’il en profite. Il n’y a donc en particulier aucune objection à réaliser, pourvu que ce soit par des moyens ¶ licites, les gains nécessaires à l’amélioration de la vie de soi-même et des siens. Le Prop…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
al-G̲h̲ayb
(1,110 words)
(a.). The two connotations of the root are
g̲h̲āba ʿan , to be absent, and
g̲h̲āba fī , to be hidden. In current usage,
g̲h̲ayb (and especially
g̲h̲ayba ) may signify “absence” (and
g̲h̲ayba, correlated with
s̲h̲uhūd , “presence”, may be a technical term of Ṣūfism); but more frequently
g̲h̲ayb may indicate what is hidden, inaccessible to the senses and to reason—thus, at the same time absent from human knowledge and hidden in divine wisdom. It is to this second meaning that
al-g̲h̲ayb refers, as a technical term of the religious vocabulary. It may then b…
Kalima
(1,144 words)
(a.), the spoken word, utterance; can be extended to mean “discourse” and “poem”. The
falāsifa prefer to limit their discussion to the problems of grammar and logic: thus in the preamble to the
Nad̲j̲āt (Cairo 2.1357/1938, 11) Ibn Sīnā defines
kalima as “a single word (
lafẓa ) which refers to an idea and the length of time that this idea is applied to any indeterminate subject whatsoever; for example, when we say ‘he walked’.” Cf. also
Manṭiḳ al-mas̲h̲riḳiyyīn , Cairo 1328/1910, 57-8, and p. 66 where
kalima is given as a synonym for “that which grammarians call
fiʿl ”. But according to the
Is̲h̲ā…
ʿAmal
(2,071 words)
(a.). 1.
ʿAmal , performance, action, is usually discussed by the speculative theologians and philosophers only in connection with belief [see ʿilm, īmān] or with
ʿilm and
naẓar . From Hellenistic tradition was known the definition of philosophy as the "knowledge of the nature of things and the doing of good" (cf.
Mafātīḥ , ed. van Vloten, 131 f.). Many Muslim thinkers have emphasised the necessity or at least the desirability of this combination (cf. Goldziher,
Kitāb Maʿānī al-Nafs , 54*-60*). But it is the intellectualism of the Greek philosophy, in…
ʿAmal
(1,968 words)
(a.). 1. ʿ
Amal, exécution, action, est employé par les théologiens spéculatifs et les philosophes la plupart du temps en relation seulement avec la foi [v. ʿIlm, Imān] ou avec ʿ
ilm et
naẓar. On connaissait par la tradition hellénistique la définition de la philosophie d’après laquelle elle est la «science de l’existence des choses et l’accomplissement du bien» (cf.
Mafātīḥ, éd. v. Vloten, 131 sqq.). Beaucoup de penseurs islamiques ont insisté sur ce qu’il y a de nécessaire, ou en tout cas de désirable dans cette combinaison (v. à ce sujet Goldziher,
Kitāb Maʿānī al-nafs, 54*-60*). Mais …
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Kalima
(1,117 words)
(A.) « parole », au sens de vocable, verbe proféré; peut s’élargir au sens de «discours», et vo- lontiers de «poème». Rappel des problèmes grammaticaux et logiques, auxquels s’en tiennent de préférence les
falāsifa: ainsi, dans les préambules de la
Nad̲j̲āt (Caire2 1357/1938, 11), Ibn Sīnā explique
kalima comme «un mot (
lafẓa) simple, indiquant une idée et le temps où cette idée s’appliquait à un sujet quel- conque non déterminé; par exemple quand nous disons "il marcha". Cf. également
Manṭiḳ al-mas̲h̲ri- ḳiyyīn, Caire 1328/1910, 57-8; et 66 où
kalima est présentée comme synonyme «…
Source:
Encyclopédie de l’Islam