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Salm b. ʿAmr al-K̲h̲āsir
(409 words)
, poète ʿabbāside des premiers temps (m. 186/802), né à Baṣra d’une famille de
mawālī. Il était le disciple et le
rāwī du poète Bas̲h̲s̲h̲ār [
q.v.], auquel il aurait dérobé certains thèmes, et l’ami d’Abū l-ʿAtāhiya [
q.v.] dont il finit par se détacher. Dans sa jeunesse, il se rendit à Bag̲h̲dād et devint le panégyriste des califes al-Mahdī et al-Hādī, des Barmakides et autres notables. Il se distinguait aussi par ses élégies, qu’il pourrait bien avoir parfois préparées à l’avance. Célèbre pour sa vie dissolue et son libertinage (
mud̲j̲ūn [
q.v.]), voire accusé d’hérésie — sans doute…
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Encyclopédie de l’Islam
Taḍmīn
(558 words)
(a.), citation, enjambement, inclusion. Le mot a une série de sens distincts en poétique et en stylistique arabes. Il désigne l’insertion dans un poème d’un vers, ou d’un segment de vers d’un autre poète à titre de citation plutôt que de plagiat [voir Sariḳa. Dans la littérature, au Suppl.]. La citation heureuse est citée par Ibn al-Muʿtazz [
q.v.] dans son étude fondamentale
K. al-Badīʿ au nombre des «beautés du discours», et fut adoptée comme telle par bien des auteurs postérieurs, qui l’examinent en relation avec des phénomènes apparentés tels la citation…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Wāsānī
(244 words)
, Abū l-Ḳāsim al-Ḥusayn b. al-Ḥasan (ou al-Ḥusayn) b. Wāsān (ou Wāsāna), poète mineur composant de la poésie d’invective et de satire. Il vécut à Damas au IVe/Xe s. et mourut en 394/1003-4, On sait très peu de chose de sa vie. Lui, ou sa famille pourraient être venus d’Alep. Al-T̲h̲aʿālibī,
Yatīmat al-dahr, Caire 1947, I, 335 l’appelle l’Ibn al-Rūmī [
q.v.] de son temps, en s’appuyant sur sa production de vers d’invective [voir Ḥid̲j̲āʾ]. On rapporte qu’il perdit une fois son emploi, sans doute une fonction officielle, à la suite de ses attaques contre un certain Mana…
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Encyclopédie de l’Islam
Yaḥyā b. Ḥamza al-ʿAlawī
(418 words)
, rhétoricien, savant zaydite et
imām (669-745 ou 749/1270-1344 ou 1348). Yaḥyā b. Ḥamza b. ʿAlī b. Ibrāhīm al-Ḥusaynī al-ʿAlawī al-Ṭālibī, savant yéménite, polygraphe prolifique, descendait de Alī b. Abī Tālib et de l’
imām ʿAlī al-Riḍā [
q.vv.]. Né à Ṣanʿāʾ, il joua un rôle politique car après la mort d’al-Mahdī Muḥammad al-Muṭahhar en 729/1329 il régna sur une partie du Yémen, en tant qu’
imām zaydite sous le nom d’al-Muʾayyad bi llāh. On dit que le nombre de cahiers (
karārīs) écrits de sa main équivalait au nombre des jours de sa vie, constituant un ensemble de quelque c…
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Encyclopédie de l’Islam
Musāwir b. Sawwār al-Warrāḳ
(240 words)
, poète et
muḥaddit̲h̲ mineur de Kūfa, qui vivait au milieu du IIe/VIIIe siècle. Il appartenait aux Ḳays (b.) ʿAylān, et on le dit
mawlā des ʿAdwān, une tribu de Ḏj̲adīlat Ḳays, mais son nom et celui de son père semblent indiquer une origine arabe. De brèves notices et des fragments de sa poésie figurent dans des biographies de
muḥaddit̲h̲ūn (par ex. Ibn Ḥad̲j̲ar,
Tahd̲h̲īb, Ḥaydarābād 1325-7, X, 103) et dans plusieurs ouvrages d’
adab, notamment l’
Ag̲h̲ānī (éd. Dār al-Kutub, XVIII, 148-53). Ibn al-Nadīm (
Fihrist, 162) dit que ses vers couvraient 50 feuillets; 80 vers environ s…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Warrāḳ
(249 words)
, Maḥmūd b. (al-)Ḥasan al-Warrāḳ, al-Nak̲h̲k̲h̲ās. poète du début des ʿAbbāsides. Il vécut à Bag̲h̲dād où il mourut vers 230/845. Comme Ibn al-Muʿtazz [
q.v.] le dit dans ses
Ṭabaḳāt al-s̲h̲uʿarāʾ (éd. ʿAbd al-Sattār Aḥmad Farrad̲j̲, Caire, sd, 367) «la plus grande part de sa poésie consiste en aphorismes sentencieux, gnomiques, parénétiques (prône moral appuyé sur les leçons tirées du passé) et éthiques, (
amt̲h̲āl wa-ḥikam wa-mawāʿiẓ wa-adab), genres dans lesquels il valait Ṣāliḥ b. ʿAbd al-Ḳuddūs [
q.v.] et Sābiḳ al-Barbarī». Il affectionnait spécialement les épigrammes sur le
zu…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Waʾwāʾ al-Dimas̲h̲ḳī
(401 words)
, Abū l-Farad̲j̲ Muḥammad b. Aḥmad (ou Muḥammad) al-G̲h̲assānī, poète syrien du IVe/Xe s.,’ mort entre 370/980-1 et 390/1000. À l’origine, marchand de fruits aux halles de Damas, il aurait pu y acquérir son surnom signifiant le «Crieur» ou le «Hurleur». Sa réputation fut établie après sa découverte par le
s̲h̲arīf Abū l-Ḳāsim al-ʿAḳīḳī (sur ce grand notable damascain, voir Th. Bianquis,
Damas et la Syrie sous la domination fāṭimide, I, ¶ Damas 1987, 45, 82), sur lequel il composa une ode. Il adressa quelques poèmes panégyriques à Sayf al-dawla [
q.v.] mais il est davantage connu pour …
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Encyclopédie de l’Islam
Tas̲h̲bīh
(1,025 words)
(a.), litt. «action de comparer, comparaison». En rhétorique. L’«image» ou la «comparaison explicite» est l’une des techniques littéraires les plus importantes dans toutes les littératures. Elle est particulièrement courante dans la poésie anté-islamique et dans celle des débuts de l’Islam, où la métaphore [voir Istiʿāra] est moins fréquente que dans la poésie ʿabbāside, mais elle demeure une figure du langage formant le centre d’intérêt principal d’innombrables vers et épigrammes. Dans la description d’objets, de personnes ou d’événement…
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Encyclopédie de l’Islam
Tak̲h̲alluṣ
(870 words)
(a). 1.Dans la forme littéraire.
Tak̲h̲alluṣ (lit. «se libérer, échapper») est la transition entre l’introduction [voir Nasīb] de la
ḳaṣīda [
q.v.] polythématique et les thèmes suivants, en particulier la partie dédiée au panégyrique. Souvent appelée
k̲h̲urūd̲j̲ («sortie») elle peut être abrupte, sans aucune tentative pour annoncer ce qui suit, ou brusque avec des formules telle
daʿ d̲h̲ā «laissons ceci (et parlons d’autre chose)». Depuis l’époque ʿabbāside, des poètes et des critiques ont préféré des transitions d’une ou ¶ quelques lignes servant de charnière entre les d…
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Encyclopédie de l’Islam
Sarāb
(502 words)
(a.). 1. Le phénomène naturel. C’est le mirage, à savoir l’image de l’eau (parfois courante, conformément à l’un des sens du verbe
saraba) qui apparaît à midi au niveau du sol, par opposition à
āl, que l’on voit au début et à la fin du jour, et où les objets semblent flotter et trembler dans l’air. La tradition lexicographique tente de distinguer de diverses manières ces deux mots, mais le critère le plus constant concerne le moment de la journée où le phénomène apparaît.
Sarāb est employé deux fois dans le Ḳurʾān (XXIV, 39, à la faveur d’un parallèle avec les actes des incroya…
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Encyclopédie de l’Islam
Ṭaʿām
(704 words)
(a.), aliments, nourriture. Sur la nourriture et les habitudes alimentaires, voir G̲h̲id̲h̲āʾ: sur la cuisine et l’art culinaire, voir Ṭabk̲h̲. On traitera ici seulement du savoir vivre à table. Depuis les temps préislamiques, les règles du savoir vivre à table distinguent d’une part l’hôte, d’autre part l’invité. Le principe de base est que le premier doit se montrer aussi généreux que possible, et le second le moins avide possible. Il y a beaucoup à glaner dans les nombreuses anecdotes sur les personnes qui contreviennent…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲amʿa
(581 words)
(a.), la chandelle. Comme thème littéraire, la chandelle est décrite poétiquement dans beaucoup d’épigrammes arabes, notamment d’époque ʿabbāside et au-delà; le thème semble être absent de la poésie arabe préislamique et archaïque. Les poèmes d’al-Maʾmūnī, d’al-Sarī al-Raffāʾ et de Kus̲h̲ād̲j̲im [
q.v.] sont parmi les plus anciens (voir J.-C. Bürgel,
Die ekphrastische Epigramme des Abū Ṭālib al-Maʾmūnī, Göttingen 1965, 254; Aima Giese,
Wasf bei Kušāğim, Berlin 1981, 156, 263-5). Quelques autres exemples existent dans al-S̲h̲arīs̲h̲ī,
S̲h̲arḥ Maḳāmāt al-Ḥarīrī (repr. Beyr…
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Encyclopédie de l’Islam
Naḳāʾiḍ
(592 words)
(a.) «poèmes de contradiction, d’opposition», pl. de
naḳīda (du verbe
naḳada «détruire, défaire, réfuter, s’opposer»), synonyme de
munāḳaḍāt (nom verbal de la 3e forme,
nāḳaḍa): forme de duel poétique dans laquelle sont échangées des insultes personnelles ou collectives, dans des poèmes qui vont ¶ généralement par paire et sont composés sur le même mètre et la même rime. Elle fait par conséquent partie de la poésie d’invective ou
hid̲j̲āʾ [
q.v.]. Des duels de ce genre, bien établis à l’époque anté-islamique, avaient leur origine dans les échanges d’injures qui, e…
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Encyclopédie de l’Islam
Taʿad̲j̲d̲j̲ub
(237 words)
(a.), litt. «étonnement», terme de rhétorique. Encore qu’il lui soit parfois attribué une place distincte dans les listes de
badīʿ [
q.v.], comme dans le
Tard̲j̲umān al-balāgha de Rādūyānī [
q.v.], ou les
Ḥadāʾiḳ al-siḥr de Ras̲h̲īd al-dīn Waṭwāṭ [
q.v.], il est plus souvent cité dans des traités de poésie plus généraux au nombre des effets ou objectifs fondamentaux du processus poétique, notamment en matière d’imagerie. Avec sa contrepartie active
taʿd̲j̲īb («le fait de provoquer l’étonnement»), il existe dans la tradition aristotélicienne (Ibn Sīnā, Ḥāzim al-Ḳarṭād̲j̲annī [
q.vv.…
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Encyclopédie de l’Islam
Tamt̲h̲īl
(685 words)
(a.), littéralement «image, exemple; représentation». 1. En grammaire,
tamt̲h̲īl est employé avec plusieurs sens. En tant que dénominatif formé sur
mat̲h̲al «exemple», il signifie la citation d’exemples et la technique de la définition par une explication au moyen d’exemples (cf. Versteeg̲h, 59, n. 8), alors que formé sur
mat̲h̲al dans le sens étendu de «proverbe», il signifie la création ou l’emploi de telles formulations; ainsi l’expression
ʿalayhi malun est appelée
tamt̲h̲īl par al-Mubarrad [
q.v.] (
al-Muḳtadab, I, 51) «parce qu’il en [de dettes] était couvert total…
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Encyclopédie de l’Islam
