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G̲h̲urābiyya

(459 words)

Author(s): Goldziher, I.
, branche des S̲h̲īʿites extrémistes ( g̲h̲ulāt [ q.v.]). Ses adhérents croyaient que ʿAlī et Muḥammad, dans leur apparence extérieure, se ressemblaient à s’y méprendre et étaient «comme un corbeau ( g̲h̲urāb) par rapport à un autre» (locution proverbiale désignant une grande ressemblance, cf. Zeitschr. f. Assyr., XVII, 53), ce qui fit que l’ange Gabriel, qui était chargé par Dieu d’annoncer la révélation à ʿAlī, la communiqua par erreur à Muḥammad. C’est ʿAlī qui aurait été choisi par Dieu comme Prophète, et Muḥammad ne le serait devenu qu…

Faylasūf

(201 words)

Author(s): Goldziher, I.
, philosophe, celui qui étudie la falsafa [ q.v.]; de là, terme souvent employé pour désigner les grands penseurs. Les philologues arabes connaissent de ce mot le sens littéral de muḥibb al-ḥikma (aimant la sagesse). Al-Kindī [ q.v.] était mieux connu sous le nom de faylasūf al-ʿArab, probablement parce que c’était un philosophe de pure origine arabe, ce qui le distinguait de la plupart des philosophes musulmans qui n’étaient pas arabes (cf. l’explication correcte de ce nom appliqué à al-Kindī par T. J. De Boer dans Archiv für Gesch. der Phil., XIII (1899), 154 sqq.). Dans la langue popul…

Awtād

(50 words)

Author(s): Goldziher, I.
(ar., sing. watad), en réalité «piquets», la 3e catégorie de la hiérarchie des Rid̲j̲āl al-g̲h̲ayb, comprenant quatre personnes saintes, appelées aussi al-ʿUmūd, les piliers [voir Abdāl]. Chacune d’elles a pour mission de veiller sur un des quatre points cardinaux, au centre desquels se trouve leur résidence. (I. Goldziher)

Ahl al-Ahwāʾ

(100 words)

Author(s): Goldziher, I.
(A.: le second vocable est le plur. de hawā, prédilection, penchant de l’âme; comp. Ḳ urʾān, VI, 151), terme qui, selon les théologiens orthodoxes, désigne certains musulmans dont les doctrines religieuses diffèrent dans leurs détails, des ordonnances générales de la profession sunnite (comp. ZDMG, LII, 159). On cite comme exemples les Ḏj̲abariyya, les Ḳadariyya, les Rawāfiḍ, les Ḵh̲awārid̲j̲. les anthropomorphistes, et les Muʿaṭṭila. On peut voir par la définition donnée plus haut que dans l’esprit de la théologie musulmane il n’est pas exact non plus de désigner les mad̲h̲habs ci…

ʿAzīma

(115 words)

Author(s): Goldziher, I.
(a.), littéralement: détermination, résolution, dessein bien arrêté; de là: 1. En droit religieux, un règlement interprété strictement, opposé à ruk̲h̲ṣa qui est une exemption ou une dispense (par ex. dispense d’observance des obligations alimentaires s’il y a danger pour la santé ou pour la vie). ʿAbd al-Wahhāb al-S̲h̲aʿrānī [ q.v.], dans son Kitāb al-Mīzān al-kubrā, s’efforce de réduire les opinions divergentes des différentes écoles de droit religieux à ces deux tendances complémentaires. Cf. Goldziher, dans ZDMG, 1884, 676 sq.; le même, Die Ẓâhiriten, Leipzig 1884, 68 sq. 2. En…

al-Dasūḳī, al-Sayyid Ibrāhīm b. Ibrāhīm

(380 words)

Author(s): Goldziher, I.
(ʿAbd al-G̲h̲affār), descendant de Mūsā, frère de Sūfī Ibrāhīm Dasūḳī [v. art. précédent], né en 1226/1811 d’une famille pauvre appartenant au rite mālikite. Après avoir achevé ses études élémentaires à Dasūḳ, son village natal, il reçut à la mosquée d’al-Azhar l’enseignement de s̲h̲ayk̲h̲s éminents, notamment du célèbre Mālikite Muḥammad ʿIllīs̲h̲ (m. 1299/1882). Après avoir lui-même enseigné très peu de temps à la mosquée d’al-Azhar, il fut pris, en 1248/1832, au service de l’État où, en raison…

Aṣfar

(314 words)

Author(s): Goldziher, I.
(a.) jaune; par opposition à noir, aṣfar signifie purement et simplement de couleur claire. Cependant, quelques philologues et exégètes arabes revendiquent pour aṣfar la signification de noir (voir les discussions à ce sujet dans la Ḵh̲izānat al-adab, II, 465). Les Arabes appelaient les Grecs Banū l-Aṣfar (fém. Banāt al-A., Usd al-g̲h̲āba, I, 274) qui, selon al-Ṭabarī (I, 357, 354) est pris dans le sens de fils du roux (Esaü). Dans le ḥadīt̲h̲, il est question du combat des Arabes contre les Banū ¶ Aṣfar et de la prise de leur capitale Constantinople ( Musnad Aḥmad, II, 174). Les Mulūk Banī …

Āla

(381 words)

Author(s): Blachère, R. | Goldziher, I.
, «instrument», «outil» (synonyme de adāt pl. adawāt). I. Dans la terminologie grammaticale, āla et adāt entrent dans la formation de locutions comme ālat al-taʿrīf «instrument de détermination» (= art. al), ālat al-tas̲h̲bīh «instrument de comparaison» (= particule ka), etc. Le terme āla (comme adāt) ne semble pas en usage chez les grammairiens arabes du IIIe/IXe siècle; dans des traités comme celui d’Ibn Fāris, on ne rencontre le mot adāt qu’une fois (p. 102). On peut considérer que jusque vers la fin du IVe/Xe siècle, le terme ḥarf «particule» désigne aussi les «instruments» gr…

Ḏj̲amāl al-Dīn al-Afg̲h̲ānī

(3,308 words)

Author(s): Goldziher, I. | Jomier, J.
al-Sayyid Muḥammad b. Ṣafdar, une des figures les plus marquantes de l’Islam au XIXe siècle. Homme cultivé, connaissant la philosophie médiévale musulmane, il mit ses qualités naturelles et sa fougue au service du réveil musulman. Il fut à la fois, d’après le jugement de E. G. Browne, philosophe, écrivain, orateur, journaliste. Il adopta le premier, en face des puissances coloniales, l’attitude politique qui a été, depuis lors, celle de bien des mouvements de libération nationale. On le connaît surtout comme…

al-Ḥuṭayʾa

(792 words)

Author(s): Goldziher, I. | Pellat, Ch.
, surnom du poète arabe Ḏj̲arwal b. Aws, qui rattachait sa généalogie tantôt aux ʿAbs, tantôt aux Ḏh̲uhl, mais qui, en réalité, était probablement le fils naturel d’une femme nommée al-Ḍarrāʾ; son surnom provient sans doute de sa laideur et signifierait «contrefait». Il fait partie des muk̲h̲aḍramūn [ q.v.], et Ibn Sallām le place dans la deuxième classe des poètes de la d̲j̲āhiliyya; considéré comme le rāwī de Zuhayr b. Abī Sulmā [ q.v.], il dut naître une quarantaine d’années avant l’hégire, et ses débuts poétiques remontent probablement à une date assez largement …

At̲h̲ar

(289 words)

Author(s): Goldziher, I. | Boer, Tj. de
(a.), pl. āt̲h̲ār, litt. “trace”, terme technique employé notamment pour désigner: — 1. Une tradition (voir Ḥadīt̲h̲); — 2. une relique: al-at̲h̲ar al-s̲h̲arīf (pi. al-āt̲h̲ār al-s̲h̲arīfa), reliques du Prophète, cheveux, dents, vêtements, autographes, ustensiles qui passent pour lui avoir appartenu, et surtout, empreintes de ses pas (voir Ḳadam); ces objets sont conservés dans les mosquées et dans d’autres édifices publics où ils servent à l’édification des Musulmans La relique s’appelle également, tant dans la langue des Chrétiens que dans celle des Musulmans, d̲h̲ak̲h̲īra

Ad̲j̲al

(809 words)

Author(s): Goldziher, I. | Watt, W. Montgomery
, le terme fixé de la vie de l’homme, ou la date de sa mort; sujet ayant fait l’objet de discussions incessantes dans le kalām primitif, en corrélation avec la question du rizḳ, ou subsistance. Le mot ad̲j̲al apparaît dans le Ḳurʾān avec un certain nombre d’acceptions, p. ex. la date à laquelle l’embryon émerge de la matrice (XXII, 5), la période durant laquelle Moïse dut servir pour obtenir sa femme (XXVIII, 28 sq.), la date d’échéance d’une dette (II, 282), etc. En créant les cieux et la terre, le soleil et la lune, Dieu leur fixa un ad̲j̲al (XLVI, 3; XXXIX, 5 etc.); à cette idée se rattac…

Abdāl

(470 words)

Author(s): Goldziher, I. | Kissling, H.J.
(A.; plur. de badal, «substitut»), un des degrés de la hiérarchie des saints chez les Ṣûfīs. Inconnus des masses ( rid̲j̲āl al-g̲h̲ayb), ils participent, de par leur puissante influence, au maintien de l’harmonie universelle. Les différents exposés de la littérature ṣûfie divergent quant aux détails de cette organisation hiérarchique. Selon l’opinion la plus généralement acceptée, les abdāl, au nombre de quarante, occupent la cinquième place dans la hiérarchie de saints issue du grand ḳuṭb [ q.v.]. Ils sont précédés, après le ḳuṭb par: 2) les deux assistants de ce dernier ( al-imāmānʿ…

Fiḳh

(6,619 words)

Author(s): Goldziher, I. | Schacht, J. | J. Schacht
(a.), qui signifiait à l’origine «compréhension, savoir, intelligence » et qui s’appliquait à toutes les branches du savoir (par ex. fiḳh al-lug̲h̲a, la lexicographie), est devenu le terme technique servant ¶ à désigner la jurisprudence, la science du droit religieux de l’Islam. C’est, comme la jurisprudentia des Romains, les rerum divinarum atque humanarum notitia et, dans son sens le plus large, ce mot recouvre tous les aspects de la vie religieuse, politique et privée. Outre les lois réglant les pratiques rituelles et religieuses ( ʿibādāt) comprenant des injonctions et des …

Dahriyya

(2,667 words)

Author(s): Goldziher, I. | Goichon, A.M.
, adeptes d’opinions matérialistes assez diverses et souvent insuffisamment précisées. Ce nom collectif les désigne dans leur ensemble, en tant que firḳa, secte, selon le Dictionary of the technical terms, et laisse place au pluriel dahriyyūn pour le même singulier dahrī, relatif formé à partir de dahr, mot coranique ayant le sens d’une longue période de temps. Dans certaines éditions du Ḳurʾān, il donne son nom à la sourate LXXVI, plus souvent appelée sourate de l’Homme; mais son emploi en XLV, 24 où il se trouve rapproché des incroyants o…

Badāʾ

(1,650 words)

Author(s): Goldziher, I. | Tritton, A.S.
(a.) apparition, émergence; en théologie : la survenance de circonstances nouvelles qui provo- quent un changement dans une ordonnance divine antérieure (Dozy, Essai sur l’histoire de l’Islamisme, 223, donne à ce terme le sens trop large de «mutabilité de Dieu»). Il y a trois sortes de badāʾ selon qu’il s’agit de la Connaissance, de la Volonté ou du Commandement de Dieu (al-S̲h̲ahrastānī. 110). La possibilité du badāʾ, contrairement à la doctrine sunnite qui diverge sur ce point, est toujours traitée dans le chapitre sur la Connaissance divine dans les recueil…

Ahl al-Bayt

(1,021 words)

Author(s): Goldziher, I. | Arendonk, C. van | Tritton, A.S.
, Āl al-Bayt, «les gens de la Maison», Āl al-Nabī, «la famille du Prophète», toutes expressions synonymes; on trouve aussi Āl-Yāsīn. L’origine de ces expressions est à rechercher dans le puissant esprit de clan des Arabes d’avant l’Islam, chez lesquels le mot al-bayt s’appliquait à la famille des chefs de la tribu (souvenir d’un ancien privilège lui conférant la garde de l’idole tribale, selon H. Lammens, Le culte des Bétyles, dans L’Arabie occidentale avant l’Hégire, Beyrouth 1928, 136 sqq., 154 sqq.). Ce terme a survécu dans les siècles postérieurs sous la forme du pluriel al-buyūtāt, …