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Your search for 'dc_creator:( "Izzi Dien, Mawil Y." ) OR dc_contributor:( "Izzi Dien, Mawil Y." )' returned 13 results. Modify search
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Suknā
(284 words)
(a.), litt. «logement». Il s’agit d’un terme juridique du Ḳurʾān désignant le droit de la femme à être logée par son époux (XL, 6). Il renvoie aussi à son droit de demeurer au domicile conjugal pendant la période d’attente suivant la répudiation ou le décès (XL, l). Un propos célèbre de Fāṭīma bt Ḳays est rapporté par al-Buk̲h̲ārī et Muslim dans leurs recueils de
ḥadīt̲h̲, déclarant que ni
suknā, ni
nafaḳa ne lui avaient été accordées par le Prophète alors qu’elle avait été répudiée irrévocablement. Ce propos conduisit à un désaccord entre spécialistes. Les Ḥanafi…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲arika
(817 words)
, S̲h̲irka (a.), substantifs au sens de base de «partenariat, association» (voir Lane,
Lexicon, s.v.), de là dans la même racine le terme théologique
s̲h̲irk [
q.v] «association d’autres divinités à Dieu», partant «polythéisme», ainsi que
s̲h̲arīk, pl.
s̲h̲urakāʾ, «hypostase associée dans la divinité», tous deux fréquents dans le Ḳurʾān. En droit islamique, il prend diverses formes en fonction du sujet et de l’environnement. Selon al-Azharī, il désigne le mélange (
k̲h̲alṭ) de deux avoirs (
māl) ou plus moyennant l’accord de chaque associé sur la libre disposition de l’…
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Encyclopédie de l’Islam
Sukūt
(278 words)
(a.), litt. «le silence», terme de droit musulman. Ici, le
sukūt désigne le fait pour un individu de ne pas émettre d’opinion expresse lorsqu’il est impliqué dans un acte ou un contrat requérant acceptation ou refus. Cette manifestation «tacite» de sa volonté ne peut être explicitée que par les circonstances. Ce concept est mis en lumière par la maxime juridique qui déclare : «Aucune prise de position ne peut être attribuée à une personne silencieuse, mais le silence en cas de nécessité est une manifestat…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲ufʿa
(582 words)
(a.), litt. «préemption», le droit du copropriétaire à racheter la part de son associé qui est à vendre. Si le bien venait à être vendu à une tierce partie sans son accord, l’associé a le droit de vendre le bien, même contre la volonté du nouveau propriétaire, qui sera remboursé du prix qu’il a payé. Tant le Ḳurʾān que le
ḥadīt̲h̲ sont évoqués par ïes ouvrages de
fiḳh à l’appui de ce principe, encore que le premier ne semble fournir que des références indirectes. Les Ḥanafites accordent ce privilège aux propriétaires de biens voisins, et le considèrent comme va…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲ak̲h̲ṣ
(928 words)
(a.), litt. «forme corporelle, forme». La forme nominale n’apparaît pas dans le Ḳurʾān, bien qu’il s’y trouve des formes verbales et adjectivales de la même racine, avec une connotation différente, celle de «regarder fixement» (XIX, 43/42; XXI, 97). I. En Philosophie. Ici,
s̲h̲ak̲h̲ṣ, pl.
as̲h̲k̲h̲āṣ est l’équivalent du grec ἄτομον, qui désigne un individu, une personne. Dans la langue philosophique, les
as̲h̲k̲h̲āṣ sont à distinguer des
ad̲j̲nās (les genres) et des
anwāʿ (les espèces), ainsi que d’autres mots arabes ayant une connotation de «particulier» et d’«ind…
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Encyclopédie de l’Islam
Sawm
(283 words)
(a.), terme de droit islamique désignant le marchandage qui s’opère entre vendeur et acheteur avant la conclusion d’un marché.
Sawm est une donnée classique qui, bien que survenant avant le contrat, influence la formation de ce dernier et a sur lui un effet juridique. La vente est interdite si une offre plus élevée est proposée par une tierce partie au cours de la négociation devant conduire à l’accord de vente. Al-Buk̲h̲ari et Muslim font état de l’interdiction d’une nouvelle offre au cours de l’examen d’une offr…
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Encyclopédie de l’Islam
Ṣafḳa
(307 words)
(a.), terme juridique islamique signifiant littéralement «toper dans la main avec quelqu’un». La racine parallèle
s’-flp-ḳ, ou encore
s-flp-ḥ, se trouve en hébreu biblique, p. ex. Isaīe II, 6: «on frappe dans les mains des métèques».
Ṣafḳa ne se trouve pas dans le Ḳurʾān, mais dans la sourate VIII, 35, on trouve
taṣdiya avec une signification comparable. ¶ . Comme terme technique,
ṣafḳa a fini par indiquer la ratification d’un contrat commercial, une action formelle et symbolique pour conclure un contrat, dont la loi islamique en pratique n’a pas tenu comp…
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Encyclopédie de l’Islam
Sabab
(1,931 words)
(a.). Les lexicographes (cf.
Lisān al-ʿArab) rappellent le sens primitif du mot
sabab (pl.
asbāb: il signifie «corde» (
ḥabl) et désigne tout ce qui lie ou relie. C’est «toute chose par laquelle on atteint un but (
maḳṣūd: Ḏj̲urd̲j̲ānī) ou l’objet d’une recherche (
maṭlūb, dans
Baḥr al-d̲j̲awāhir)». On peut citer
asbāb avec le sens de «liens» dans un verset du Ḳurʾān (II, 166): «Quand les liens [qui les unissaient] se rompront...». Ibn Abbās entendait par là l’amitié (
mawadda); Mud̲j̲āhid, l’alliance (
tawāṣul) ici-bas: On trouve aussi le sens de «moyen pour obtenir quelque ch…
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Encyclopédie de l’Islam
S̲h̲irāʾ
(862 words)
(a.), nom d’action de la racine
s̲h̲-r-y, terme technique de la religion islamique primitive, et plus généralement du droit et de la pratique commerciaux. Le mot paraît être l’un des
aḍdād [
q.v.], mots présentant des sens opposés, ici la vente et l’achat. Le sens de base doit être le «troc». Le sens théologique primitif est basé sur des textes kur’āniques comme II, 203/207: «Parmi les hommes, il en est qui se vendent (
yas̲h̲rī) eux-mêmes, pour s’attirer l’approbation divine (ou: pour satisfaire Dieu)»; II, 15/16: «Ce sont ceux qui ont acheté (
is̲h̲taraw) l’erreur pour la bonne guidan…
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Encyclopédie de l’Islam
Sadd al-Ḏh̲arāʾiʿ
(576 words)
(a.), terme de droit islamique, littéralement «fermeture des voies qui peuvent conduire au mal». Le concept est basé sur la tendance de la S̲h̲arīʿa à prévenir le mal (
darʾ al-mafāsid), et une maxime de droit déclare qu’il a la préséance sur l’accomplissement des bonnes actions (
d̲j̲alb al-maṣāliḥ). Le
sadd al-d̲h̲arāʾiʿ est considéré comme un prolongement de la
maṣlaḥa mursala plutôt que comme une source indépendante. Malgré cela, le
sadd al-d̲h̲arāʾiʿ est souvent inclus dans les ouvrages de droit comme une source juridique alternative. Réputé basé sur le Kurʾān…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Sahm
(882 words)
(a.) la flèche (sur l’emploi du mot en archerie, voir Ḳaws. On ne traitera ici que des acceptions scientifiques). 1. Dans les sciences. a. En géométrie. Si l’on élève au milieu de la corde d’un arc une perpendiculaire (
b c) jusqu’à cet arc, cette perpendiculaire est
al-sahm, le sinus versus (
al-d̲j̲ayb al-maʿkūs) de l’arc
a b; le sinus rectus (
al-d̲j̲_ayb al-mustawī), qui correspond à notre sinus est
a c (voir à côté de beaucoup d’autres passages al-Ḵh̲wārazmī,
Mafātīḥ al-ʿulūm, éd. van Vloten, 205). Le sinus versus joue dans les mathématiques anciennes, à partir des Hind…
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Encyclopédie de l’Islam
Suftad̲j̲a
(527 words)
(a.), terme de finance désignant un instrument négociable sous la forme d’une lettre de crédit, comparable au moderne tirage de chèque. La
suftad̲j̲a, comme la
ḥawāla [
q.v.] et le
ṣakk, était employée dans l’Islam du moyen âge pour faciliter le transfert rapide d’argent à distance, ou pour accélérer l’exécution des commandements fiscaux, à une époque où les transports d’argent liquide étaient hasardeux. Sur l’usage de ces instruments financiers en général dans le monde islamique médiéval, voir R. Grasshof,
Die Suftaǧa und Ḥawāla der Araber, Göttingen 1899, et W. J. Fischel,
Jews in t…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Sunāmī
(281 words)
, ʿUmar b. Muḥammad b. ʿIwaḍ, savant ḥanafite de l’Inde médiévale, important pour son ouvrage sur la
hisba [
q.v.], le
Niṣāb al-iḥtisāb, qui renvoie au rôle de l’auteur lui-même dans cette fonction. À en juger d’après le nombre de manuscrits qui ont survécu, une soixantaine, l’ouvrage a été populaire dans les pays de l’Islam oriental. Des savants qui nous ont précédés ont été incertains sur l’origine et la vie de l’auteur (voir p. ex. Brockelmann, S II, 427). Maintenant il semble clair, suite aux renseignements se tr…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
