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, in full Amīr Fak̲h̲r al-Dīn Maḥmūd b. Amīr Yamīn al-Dīn Tug̲h̲rāʾī Mustawfī Faryūmadī , the most important Persian poet of ḳiṭʿa s (literally “fragments”, i.e., epigrams or occasional verses), born in 685/1287 in Faryūmad (in the district of Bayhaḳ, the modern Sabzavār), where his father was a small landowner and at the same time a director of finance ( mustawfī ), in the service of the governor of K̲h̲urāsān, K̲h̲wād̲j̲a ʿAlāʾ al-Dīn Muḥammad. Both occupations, it seems, had been hereditary in the family from ancient ¶ times (according to some, having immigrated from Transoxan…

(Pers., ‘rose, flower’). In eastern Islamic literatures the (red) rose plays a very important part. The image of the rose (or the bud: g̲h̲unča ) recurs in all manner of similes, metaphors and other figures of speech, in set phrases, idioms and puns. Gul-āb (rose-water) is considered one of the finest ingredients for sweets and drinks. With the nightingale ( bulbul [ q.v.]) the rose constitutes an old established pair of lovers, naturally not restricted to its actual meaning. The mention of either term of the binomial gul - bulbul evokes in the language of poetry the image of the other. Gul …

, ḳāḍī aḥmad , a poet from eastern Asia Minor (revealing in his work characteristics of the Ād̲h̲arī dialect) and a man of learning, also a stormy petrel, who was, in succession, ḳāḍī , wazīr , atabeg and sulṭān . He was born on 3 Ramaḍān 745/8 January 1345 in Ḳayṣariya (now Kayseri), his father being S̲h̲ams al-Dīn Muḥammad, a ḳāḍī of the third generation, descended in the male line from the Og̲h̲ūz tribe of Sālūr, which dwelt originally in Ḵh̲wārazm. Burhān al-Dīn received a thorough education in the customary branches of learning, first from his fathe…

al-dīn muḥāmmad b. ḥusayn kās̲h̲ānī (or kās̲h̲ī ), generally called Bābā Afḍal, a Persian thinker and the author of poems in quatrains, born in Maraḳ near Kās̲h̲ān, where he is also buried. His dates are still rather uncertain. According to Saʿīd Nafīsī he was born around 582/ 1186-7, or 592/1195-6, and died after 654/1256 or 664/1265-6; the date given as the date of his death by Brockelmann, II, 280, viz . Rad̲j̲ab 666/March-April 1268, is near to this. According to M. Mīnovī, Bābā Afḍal died considerably earlier, at the beginning of the 7th/13th century; the date of death given by ¶ E. G. Br…

, Ḳāḍī Aḥmad, poète de l’Asie Mineure orientale (son œuvre présente des ¶ particularités du dialecte ād̲h̲arī), savant, et aussi «oiseau des tempêtes», qui fut successivement ḳāḍī, wazīr, atabeg et sulṭān. Il naquit le 3 ramaḍān 745/8 janvier 1345 à Ḳayṣariyya (aujourd’hui Kayseri); son père, S̲h̲ams al-dīn Muḥammad, était déjà ḳāḍī à la 3e génération et descendait par les mâles de la tribu og̲h̲uz de Sālūr qui était établie à l’origine à Ḵh̲wārizm. Il reçut une éducation complète dans les branches traditionnelles du savoir, d’abord auprès de son père, puis en Égypte…

(P.), «rose (fleur)». Dans les littératures de l’Islam oriental, la rose (rouge) joue un rôle très important. L’image de la rose (ou du bouton de rose: g̲h̲unča) se retrouve sous toutes les formes possibles de comparaisons, de métaphores et autres figures de style, dans des expressions toutes faites, des idiotismes et des jeux de mots. Le gul-āb (l’eau de rose) est considéré comme le parfum le plus fin pour les pâtisseries ¶ et les boissons. La rose forme, avec le rossignol ( bulbul [ q.v.]), un type très anciennement créé d’amoureux, qui n’est naturellement pas restreint à son…

, de son nom complet Amīr Fak̲h̲r al-dīn Maḥmūd b. Amīr Yamīn al-dīn Tug̲h̲rāʾī Mustawfī Faryūmadī, principal auteur persan de ḳiṭʿas («fragments», c.-à-d. épigrammes ou ¶ poèmes de circonstance). Il naquit en 685/1287 à Faryūmad (dans la province de Bayhaḳ, l’actuelle Sabzavār) où son père était petit propriétaire terrien en même temps que directeur de finances ( mustawfī) au service du gouverneur du Ḵh̲urāsān. Ḵh̲wād̲j̲a ʿAlāʾ al-dīn Muḥammad; ces deux qualités semblent avoir, depuis des temps déjà anciens, été héréditaires dans la famille qui, selon certa…

al-dīn Muḥammad b. Ḥusayn Kāk̲h̲ānī (ou Kās̲h̲ī), généralement appelé Bābā Afḍal, penseur persan et auteur de poèmes en quatrains, né à Manak près de Kās̲h̲ān, où il est également enterré. Les dates de sa vie sont encore plutôt incertaines. D’après Saʿīd Nafīsī, il naquit vers 582/1186-7 ou 592/1195-6, et mourut après 654/1256 ou 664/1265-6 (la date de sa mort donnée par Brockelmann (II, 280: rad̲j̲ab 666/mars-avril 1268) s’en rapproche sensiblement). D’après M. Mīnovī, Bābā Afḍal mourut beaucoup plus tôt, au début du VIIe/XIIIe s.; la date de sa mort fournie par E. G. Browne…