Search
Your search for 'dc_creator:( "Schaade, A." ) OR dc_contributor:( "Schaade, A." )' returned 10 results. Modify search
Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first
Ḏj̲arīr
(880 words)
b. ʿAtiyya b. al-Ḵh̲aṭafā (Ḥud̲h̲ayfa) b. Badr est l’un des trois plus importants poètes de
hid̲j̲āʾ de la période umayyade (les deux autres étant ses rivaux al-Ak̲h̲ṭal [
q.v.] et al-Farazdaḳ [
q.v.]) et peut être considéré comme l’un des plus grands poètes arabo-islamiques de tous les temps. Il appartenait au clan des Banū Kulayb b. Yarbūʿ, branche de la tribu muḍarite des Tamīm qui étaient répandus dans la partie orientale de l’Arabie centrale et septentrionale. Né au milieu du Ier/VIIes., il commença à prendre part à des luttes verbales avec des poètes de second rang, d…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
ʿAbd Allāh b. Rawāḥa
(454 words)
, k̲h̲azrad̲j̲ite, appartenait à la célèbre branche des Banū l-Ḥārit̲h̲. En mars 622, il fut, à la 2e assemblée de ʿAḳaba, l’un des douze hommes de confiance que, selon le désir du Prophète, les croyants de Médine avaient élus. Lorsque Muḥammad eut émigré à Médine, ʿAbd Allāh se montra l’un des plus énergiques et des plus braves champions de sa cause. Muḥammad semble avoir fait grand cas de ʿAbd Allāh; il lui confia des missions de grande importance. Après la victoire des Musulmans à Badr, en 623, ʿAbd Allāh cou…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Balāg̲h̲a
(1,824 words)
(a.) nom abstrait, de
balīg̲h̲ «efficace, éloquent» (du verbe
balag̲h̲a «atteindre quelque chose»), qui, en conséquence, a le sens d’éloquence. Elle présuppose la
faṣāḥa, pureté et euphonie de la langue, mais, selon des définitions anciennes, va plus loin dans ses exigences, et requiert la connaissance des liaisons et des séparations correctes de la phrase, la clarté et la propriété des termes. Ces définitions sont souvent attribuées à des peuples étrangers, aux Persans, aux Grecs ou aux Indiens, mais il est bien évident que ce concept de
balāg̲h̲a est né chez les Arabes, car, da…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Ḳayyim
(331 words)
(a.), à l’origine, «qui se tient debout», ensuite avec
bi-, ʿalā, li- ou simplement le génitif, «qui se charge, qui prend soin de quelque chose ou de quelqu’un» et, de là, «qui a droit de commandement sur». Ainsi le poète préislamique al-Ḳuṭāmī (
Dīwān, éd. Barth, Leyde 1902, n° 26) parle d’un «
ḳayyim de l’eau», c’est-à-dire évidemment du préposé, de l’administrateur, et le poète Bāʿit̲h̲ b. Ṣuraym (
Ḥamāsa d’Abū Tammām, éd. Freytag, 269, vers 2) du
ḳayyim d’une femme, c’est-à-dire de celui qui prend soin d’elle, son époux. Le premier sens (administrateur, etc.) se renco…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Ḏj̲amīla
(235 words)
, célèbre chanteuse de Médine, qui vivait à l’époque des premiers Umayyades. D’après la tradition, elle aurait appris spontanément le chant et la musique en écoutant Sāʾib Ḵh̲āt̲h̲ir [
q.v.] (m. 63/682-3), qui était son voisin. Ses dons innés lui permirent d’acquérir une supériorité unanimement reconnue et de fonder une école où furent formés Maʿbad [
q.v.], Ibn ʿĀʾis̲h̲a [
q.v.], Ḥabāba et Sallāma, ainsi qu’une foule de chanteurs et de
ḳiyān moins célèbres. Des artistes de la classe d’Ibn Surayd̲j̲ [
q.v.] ne dédaignaient pas de venir l’entendre et de la prendre pour arbitre…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Abū ʿAṭāʾ al-Sindī
(225 words)
, Aflaḥ (ou Marzūḳ) b. Yasār, poète arabe. II doit son surnom d’al-Sindī au fait que son père venait du Sind. Il naquit luimême à Kūfa et y vécut comme client des Banū Asad. Il lutta pour la dynastie umayyade à son déclin par la plume et l’épée, la couvrant de louanges et tournant en ridicule ses adversaires. Il est vrai, cependant, que lorsque les ʿAbbāsides arrivèrent au ¶ pouvoir, il essaya d’obtenir la faveur des nouveaux gouverneurs en chantant leur louange. Mais le caractère inflexible d’al-Saffāḥ n’était que peu sensible à de telles flatteries, et, sous l…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
ʿAdī b. Ḥātim
(303 words)
b. ʿAbd Allāh b. Saʿd al-Ṭāʾī, Abū Ṭarīf, Compagnon du Prophète, puis partisan de ʿAlī. Fils du célèbre poète Hātim al-Ṭāʾī [
q.v.] et chrétien comme lui, il avait hérité de son père le commandement de sa tribu, mais, menacé de le perdre, il se convertit à l’Islam en 9 ou 10/630-1, et fit rentrer les impôts des Ṭayyites et des Asadites. Après la mort du Prophète, il resta fidèle à l’Islam et empêcha sa tribu d’apostasier pendant la
ridda; il participa ensuite à la conquête du ʿIrāk et reçut de ʿUt̲h̲mān une dotation, al-Rawḥāʾ, sur le Nahr ʿIsā (cf. Le Strange,
Lands, index), non loin de la futu…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Dīk al-Ḏj̲inn al-Ḥimsī
(321 words)
, surnom du poète arabe de Syrie ʿAbd al-Salām b. Rag̲h̲bān b. ʿAbd al-Salām b. Ḥabīb b. ʿAbd Allāh b. Rag̲h̲bān b. Yazīd b. Tamīm. Ce dernier avait embrassé l’Islam à Muʾta [
q.v.] sous les auspices de Ḥabīb b. Maslama al-Fihrī [
q.v.] dont il devint le
mawlā. L’arrièregrand-père du poète, Ḥabīb, qui était chef du
dīwān de la solde sous al-Manṣūr, a attaché son nom à une mosquée de Bag̲h̲dād, masd̲j̲id Ibn Rag̲h̲bān (al-Ḏj̲āḥiẓ,
Buk̲h̲alāʾ, éd. Ḥād̲j̲irī, 327, trad. Pellat, index; al-Ḏj̲ahs̲h̲iyārī, 102; Le Strange,
Bagdad, 95). Dīk al-Ḏj̲inn, né à Ḥimṣ en 161/777-8, mourut sous …
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Ḳayṣar
(1,528 words)
, désignation usuelle, en arabe, de l’empereur de Rome et de Byzance. Ce terme, qui représente le latin Caesar (al-Masʿūdī,
Murūd̲j̲, II, 296 = § 717, en indique l’étymologie) et le grec καῖσαρ, est entré en arabe par l’intermédiaire de l’araméen (voir Fraenkel,
Die aramäischen Fremdwörter im arabischen, Leyde 1886, 278 sq.); l’emprunt a dû se produire à une date très ancienne, car ce mot apparaît presque toujours, par la suite, sous la forme Ḳēṣar en syriaque (voir Payne Smith,
Thesaurus syriacus, s.v.). I. — Avant l’Islam. Plusieurs siècles avant l’Islam, les Arabes entretenaien…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Abū l-Sṣ̲h̲īṣ
(282 words)
Muḥammad (b. ʿAbd Allāh) b. Razīn al-Ḵh̲uzāʿī, poète arabe mort vers 200/915. Comme son parent Diʿbil [
q.v.], il vécut à la cour de Hārūn al-Ras̲h̲īd à qui il consacra des panégyriques, puis des oraisons funèbres. Il se rendit ensuite à al-Raḳḳa et y obtint la faveur de l’émir ʿUḳba b. al-As̲h̲ʿat̲h̲, dont il demeura le commensal et le poète attitré jusqu’à sa mort, en 196/811. — À en juger par les rares fragments de son œuvre qui ont été conservés, Abū l-S̲h̲īṣ n’apparaît guère original dans ses panégyriques, ses poèmes cynégétiques et ses ¶ chansons bachiques, pourtant goûtées de ses …
Source:
Encyclopédie de l’Islam