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ʿArūd̲j̲

(1,305 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, corsaire turc qui s’est emparé d’Alger au début du Xe/XVIe siècle. Il est parfois désigné sous le nom de Barberousse (terme que certains ont interprété comme une déformation de Bābā ʿArūd̲j̲), mais il semble que ce surnom soit plutôt celui de son frère Ḵh̲ayr al-dīn [ q.v.]. ʿArūd̲j̲ était originaire de l’île de Midilli (Mytilène, anc. Lesbos); son père était soit un Turc, soldat musulman de la garnison d’occupation ( G̲h̲azawāt) soit un potier grec (Haëdo). Il avait au moins deux frères, qui se trouvèrent avec lui au Mag̲h̲rib: Ḵh̲ayr al-dīn et Isḥāḳ. Marin et musulman dès son jeune âge ( G̲h…

al-Fāsiyyūn

(946 words)

Author(s): Tourneau, R. le
ou ahl Fās, nom donné aux habitants de Fās. Dans le langage local, ce nom ne s’applique pas à tous ceux qui vivent à Fās, mais à ceux qui y sont nés et y ont droit de cité pour avoir adopté les us et coutumes de la ville et son code des bons usages. La population de Fās s’est peu à peu formée d’éléments divers. Le fonds primitif est certainement constitué par des Berbères et quelques Arabes compagnons des Idrisides. Dès le début du IIIe/IXe siècle, cette population s’accrut de réfugiés politiques de Cordoue et de Kairouan qui apportèrent à la nouvelle ville les traditions et le…

ʿAbd Allāh b. Ismāʿīl

(512 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, sultan ʿalawite du Maroc, dont le premier règne commença le 4 s̲h̲aʿbān 1141/5 mars 1729 et le dernier se termina par sa mort le 27 ṣafar 1171/10 novembre 1757. En effet, ce souverain fut déposé à plusieurs reprises, cinq fois selon les historiens arabes, et fut chaque fois rappelé au pouvoir. C’est que la belle ordonnance du Maroc sous Mawlāy Ismāʿīl n’était plus qu’un souvenir. Lorsque ʿAbd Allāh prit le pouvoir, deux de ses frères, Aḥmad al-Ḏh̲ahabī et ʿAbd al-Malik, se l’étaient déjà disputé pendant deux ans et avaient déchaîné, par leurs surenchère…

Ḥukūma

(19,027 words)

Author(s): Lewis, B. | Ahmad, F. | Lambton, A. K. S. | Vatikiotis, P. J. | Tourneau, R. Le | Et al.
, en arabe moderne, «gouvernement». Comme beaucoup de néologismes politiques des langues islamiques, le mot semble avoir, dans son sens moderne, été d’abord employé dans la Turquie du XIXe siècle et avoir passé du turc en arabe et dans les autres langues. Ḥukūma vient de la racine arabe h.k.m. avec le sens de «juger, adjuger» (cf. sens connexe, qui domine en hébreu et dans d’autres langues sémitiques, de sagesse [voir Ḥikma]). Dans l’usage classique, le nom verbal ḥukūma signifie l’acte ou la fonction de dispenser, de rendre la justice, que ce soit par un souverain, un j…

Ḥasan Pas̲h̲a

(817 words)

Author(s): Tourneau, R. le | Orhonlu, Cengiz
, fils de Ḵh̲ayr al-dīn [ q.v.] et trois fois chargé du commandement à Alger, de 951 à 958/1544-51, puis de 964 à 968/1557-61, enfin de 969 à 975/1562-7. Comme il était fils d’une femme d’Alger, i’ avait moins de vingt-huit ans lorsqu’il fut nommé pas̲h̲a d’Alger pour la première fois. Son premier commandement (en qualité de lieutenant de son père qui était à la fois beylerbey et ḳapudan pas̲h̲a) fut d’abord marqué par le renforcement ¶ des fortifications d’Alger jugées insuffisantes à la suite de l’expédition de Charles-Quint en 1541. D’autre part, il s’efforça de régl…

Birzāl

(291 words)

Author(s): Tourneau, R. le
(Banū), tribu bjrbère zénète signalée comme vivant dans le bas Zāb (Sud de Msīla) au début du IVe/Xe siècle. Ces Berbères, en lutte contre le calife fāṭimide ʿUbayd Allāh, qui édifia la place forte de Msīla pour les surveiller, embrassèrent la cause de l’agitateur k̲h̲ārid̲j̲ite Abū Yazīd [ q.v.] et lui offrirent un refuge lorsqu’il était traqué par le calife fāṭimide al-Manṣūr. Ils obtinrent cependant le pardon de ce dernier, mais participèrent à la rebellion du gouverneur du Zāb, Ḏj̲aʿfar b. al-Andalusī [ q.v.] en 360/971. La répression fāṭịmide les contraignit à fuir; ils t…

Ḳabylie

(6,646 words)

Author(s): Isnard, H. | Tourneau, R. le
, contrée montagneuse du Tell algérien. Le mot Kabylie, forgé par les Français, signifie «pays des Kabyles» ( bilād al-Ḳabāʾil). Cette dénomination, toutefois, est d’origine assez récente, car on ne la rencontre pas chez les historiens et les géographes arabes; elle est vraisemblablement d’origine orale et destinée à l’usage des étrangers, c’est-à-dire des Européens; elle paraît avoir été introduite dans la nomenclature géographique par les écrivains européens à partir du XVIe siècle. Quant au mot «Kabyle», dont l’étymologie est quelquefois mise en question, il se…

Darḳāwa

(636 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, pluriel de l’ethnique Darḳāwī, désigne une confrérie religieuse fondée dans le Nord du Maroc, à la fin du XVIIIe siècle, par un s̲h̲arīf idrīside, Mawlāy al-ʿArbī al-Darḳāwī. Son nom viendrait du surnom de l’un de ses ancêtres communément appelé Abū Darḳa (l’homme au bouclier de cuir). Il fut l’élève à Fās d’un autre s̲h̲arīf idrīside, ʿAlī b. ʿAbd al-Raḥmān al-Ḏj̲amal, adepte de la doctrine mystique d’al-S̲h̲ād̲h̲ilī [ q.v.] et organisa après la mort de celui-ci une confrérie inspirée de cette doctrine. Le siège de ce groupement fut d’abord la zāwiya de Bū Brīḥ, dans la tribu des …

Ḥasanī

(280 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, nom donné au Maroc à la monnaie frappée sur l’ordre de Mawlāy al-Ḥasan à partir de 1299/1881-2. Il s’agissait de remplacer la monnaie marocaine antérieure, constituée par une multitude de pièces de bronze, de cuivre ou d’argent; il y avait longtemps que les pièces d’or avaient pratiquement disparu. La monnaie antérieure à Mawlāy al-Ḥasan était victorieusement concurrencée par diverses monnaies étrangères, espagnole, française et anglaise surtout, particulièrement depuis la crise financière provoquée par la guerre hispano-marocaine de 1859-60 (cf. G. Ayache, Aspects de la cr…

Funduḳ

(402 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, terme d’origine grecque (πανδοχεĩον) ¶ employé, particulièrement en Afrique du Nord, pour désigner des hôtelleries où peuvent loger bêtes et gens, analogues aux caravansérails ou aux k̲h̲āns de l’Orient musulman. Les hôtelleries comprennent une cour entourée sur ses quatre côtés de bâtiments. Ceux du rez-de-chaussée servent en général à abriter les animaux des caravanes ou des campagnards de passage et, le cas échéant, des marchandises entreposées là en attendant que le destinataire en prenne livraison. A l’étage — un s…

Agadir-ig̲h̲ir

(884 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, ville du Maroc située au point de contact du Haut-Atlas marocain et de la plaine du Sous, au bord de l’Océan Atlantique. La ville s’élève à l’extrémité Nord d’une large baie, au pied d’une colline de 250 à 300 m d’altitude sur laquelle se dresse une forteresse. Elle compte actuellement 30.111 habitants dont 1.518 Israélites et 6.062 Européens (recensement de 1952). Il n’est pas sûr qu’un établissement humain ait existé là avant l’arrivée des Portugais, bien qu’une lettre des habitants de Massa à Emmanuel Ier de Portugal en date du 6 juillet ( Sources inédites de l’Histoire du Maroc, Po…

G̲h̲arb

(373 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, portion de la côte marocaine située approximativement entre le Wādī Lukkus, le Wādī Subū et les montagnes qui bordent la plaine côtière à l’Est. Ce territoire n’a jamais été délimité avec précision, mais a connu une extension variable selon les tribus qui l’occupaient et étaient ou non considérées comme tribus du G̲h̲arb. Il s’agit d’une plaine alluviale, humide et marécageuse le long de la mer et bordée à l’Est de collines ondulées. Le G̲h̲arb, tel qu’il vient d’être grossièrement défini, a d’abord été peuplé de Berbères et a probablement fait partie du territoire des Barg̲h̲awāṭa [ q.v.…

Colomb-béchar

(431 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, chef-lieu du département de la Saoura (Organisation Commune des Régions Sahariennes) créé par décret du 7 août 1957. Cette agglomération est toute récente: avant l’occupation française, qui date du 13 novembre 1903, quelques villages peu importants et qui n’avaient guère joué de rôle dans l’histoire, avaient été sporadiquement bâtis sur les bords de l’Oued Béchar (wādī Bas̲h̲s̲h̲ār) qui faisait vivre une maigre palmeraie. La région: avait été reconnue dès 1857 par le capitaine de Colomb dont le nom a servi à dés…

Dayi̊

(602 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, mot turc qui signifie «oncle maternel» et ne paraît avoir été employé pour désigner des fonctions officielles que dans les Régences d’Alger et de Tunis. Ç’aurait été d’abord une sorte de titre honorifique, comparable au mot alp chez les anciens Turcs et difficile à obtenir, car son titulaire devait avoir fait ses preuves de marin et de combattant en Méditerranée (Mehmed Zeki Pakalm, Osmanli tarih deyimleri ve terimleri sözlüğü, t. I, fasc. 5, 407-408). Cette acception détruirait la légende selon laquelle le père des Barberousse aurait enjoint à ses ¶ fils d’obéir à Ḵh̲ayr al-dīn [ q.v.] e…

Bū Ḥmāra

(535 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, agitateur marocain qui se fit reconnaître comme sultan dans le Nord-est du Maroc de 1902 à 1909. Son vrai nom était Ḏj̲ilālī b. Idrīs al-Zarhūnī al-Yūsufī; il était né vers 1865 dans la montagne du Zarhūn, avait fait partie du corps des élèves ingénieurs qu’avait essayé de créer Mawlāy al-Ḥasan, puis était devenu petit fonctionnaire. Accusé d’indélicatesse, il avait été mis en prison, puis s’était exilé en Algérie. Il en revint pendant l’été de 1902 et, grâce à des faux et de prétendus miracles, se fit passer pour chérif et même pour Maḥammad b. al-Ḥasan, frère aîné de Mawlāy ʿAbd al-ʿAzīz [ q.…

Hansaliyya

(397 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, confrérie religieuse d’origine marocaine, qui a essaimé dans l’Atlas central et au voisinage de Constantine. Elle aurait eu pour point de départ une zāwiya fondée dès la fin du VIe/XIIe siècle par un Berbère originaire du Sūs, Saʿīd u ʿAmūr al-Ahansalī, sur les bords de I’ asif Ahansal, en plein milieu berbère. Modeste en ses débuts, cette zāwiya revint à la lumière dans la seconde moitié du XVIIe siècle, lorsqu’un descendant du fondateur, Abū ʿUt̲h̲mān Saʿīd b. Yūsuf al-Ahansalī, mort en 1702, fonda une nouvelle zāwiya dans la même région et donna vie à une confrérie, après de…

Barg̲h̲awāṭa

(1,244 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, confédération berbère appartenant au groupe des Maṣmūda et établie dans la province du Tāmasnā [ q.v.] le long de la côte atlantique du Maroc, entre Salé et Safi, du IIe/VIIIe au VIe/XIIe siècle. Cette confédération était importante, puisqu’au dire du géographe andalou al-Bakrī, elle pouvait mettre en ligne plus de 12 000 cavaliers à la fois. De fait, elle paraît avoir joué un certain rôle politique jusqu’à l’arrivée des Almoravides (seconde moitié du Ve/XIesiècle). Jusqu’à cette époque, les renseignements que nous possédons sur les Barg̲h̲awāṭa sont dus presque uni…

al-Ḏj̲azāʾir

(2,183 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, mot désignant les îlots qui bordaient la côte Nord-ouest de la baie d’Alger et constituent maintenant l’Amirauté de cette ville. Le nom de ces îlots a été étendu par les Arabes à la ville, qui est née au IVe/Xe siècle en face d’eux. Elle est devenue, depuis la domination turque, la capitale de l’Algérie et l’est restée. Son nom arabe a été transformé par les Français en Alger. Elle est située à 36° 47’ de latitude Nord et 0° 44’ de longitude Est de Paris. Au recensement de 1954, la population comprise dans le périmètre municipal ét…

Būrides

(1,101 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, dynastie d’origine turque qui a régné à Damas de 497/1104 à 549/1154. Son fondateur est l’ atabeg [ q.v.] du roi S̲h̲ams al-mulūk Duḳāḳ, fils du sultan sald̲j̲ūḳide Tutus̲h̲ [voir Sald̲j̲ūḳides]. Cet atabeg, nommé Tug̲h̲takīn et surnommé Ẓahīr al-dīn, était l’homme de confiance du sultan Tutus̲h̲; il se vit confier la direction des affaires à Damas dès 488/1095 par Duḳāḳ dont il avait été le mentor. A la mort de Duḳāḳ (12 ramaḍān 497/8 juin 1104), Tug̲h̲takīn continua à exercer le pouvoir sous le nom du jeune fils du prince d…

Dawāʾir

(628 words)

Author(s): Cour, A. | Tourneau, R. le
, pluriel de dāʾira, réunion de familles attachées au service et à la personne d’un chef indigène en Algérie. Avant la conquête française, le nom de dawāʾir (prononciation locale: dwāyr) fut spécialement porté par quatre groupes tribaux campés au Sud-ouest d’Oran et attachés au service du bey de cette ville, encore qu’il y eût des dawāʾir ailleurs, par exemple dans le Titteri. Ils étaient organisés comme une milice, vivant de l’usufruit des terres mises à leur disposition par le gouvernement turc et des profits des expéditions organisées contre les …
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