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Your search for 'dc_creator:( "Tritton, A.S." ) OR dc_contributor:( "Tritton, A.S." )' returned 16 results. Modify search
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al-Ḏj̲urd̲j̲ānī, ʿAli b. Muḥammad
(373 words)
, sur-nommé al-Sayyid al-S̲h̲arīf, naquit en 740/1339 à Tād̲j̲ū, près d’Astarābādh: en 766/1365, il se rendit à Harāt pour étudier sous la direction de Ḳutb al-dîn Muḥammad al-Rāzī al-Taḥtānī, mais le vieil homme lui conseilla d’aller trouver son élève Mubāraks̲h̲āh en Egypte; il séjourna cependant à Herāt et alla en 770/1368 à Karamān pour entendre Muhammad al-Aḳṣarāʾi qui mourut avant son arrivée (en 773/1371;
al-Durar al-kāmina, IV, 207). Il suivit les cours de Muḥammad al-Fanārī et alla avec lui en Egypte où il fut l’élève de Mubāraks̲h̲āh et d’Akmal al-d…
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Encyclopédie de l’Islam
Ahl al-Kisāʾ
(167 words)
, les gens du manteau. Selon la tradition, Muḥammad sortit un matin — à l’époque de la visite de la délégation de Nad̲j̲rān en l’an 10/631 [voir Mubāhala] — portant un manteau noir de confection; il rencontra d’abord Fāṭima, puis ʿAlī, puis al-Ḥasan et al-Ḥusayn, et il les prit sous son manteau, les serra dans ses bras et cita le verset suivant, (Coran, XXXIII. 33): «Dieu désire seulement vous débarrasser de l’impureté, gens de la maison, et vous purifier…». La Sunna glose le mot impureté par «incroyance», mais les S̲h̲īʿ…
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Encyclopédie de l’Islam
Ḥināṭa
(1,182 words)
(a.), embaumement. La racine, commune aux langues sémitiques, signifiait à l’origine «changer de couleur», surtout pour les fruits venant à maturité (de là
ḥinṭa «blé»), puis elle désigna la tache laissée par des huiles parfumées, etc. Les deux sens sont conservés en arabe et en hébreu,
Ḥannāṭ (A.) désigne quelqu’un qui pratique le métier de la
ḥināṭa; al-Samʿānī donne à
ḥannāṭ et
ḥannāṭī le sens de «marchand de grains». Seul l’araméen paraît avoir
ḥannāṭā avec le sens d’embaumeur.
Ḥanūṭ est un parfum ou un onguent parfumé, mais toujours en rapport avec la mort. «Lorsque …
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Encyclopédie de l’Islam
Burg̲h̲ūt̲h̲iyya
(371 words)
, école qui tire son nom de celui de secrétaire Muḥammad b. ʿĪsā, surnommé Burg̲h̲ūt̲h̲ (ar. = puce). C’est une branche de la Nad̲j̲d̲j̲āriyya [
q.v.] qui s’en est détachée, mais dont elle partage la conviction que Dieu a une nature (
māhiyya), que Ses attributs n’indiquent que ce qu’il n’est pas (généreux signifie qu’Il n’est pas avare), et qu’Il savait toujours ce qui arriverait. La Burg̲h̲ūt̲h̲iyya s’en distingue par la doctrine selon laquelle Dieu parle toujours par Lui-même ou par Son essence, c’est-à-dire que la parole est un attr…
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Encyclopédie de l’Islam
ʿArrāf
(466 words)
(ar., la forme abstraite est
ʿirāfa). Littéralement «éminent en savoir» ou «celui qui sait par profession»; l’équivalent européen serait, avec un changement de sexe, «voyante». Il existe ¶ plusieurs synonymes:
ṭabīb (médecin); «Je dis au
ʿarrāf du Yamāma: «soigne-moi, et si tu me guéris, tu es vraiment un médecin» et «Je donnerai au
ʿarrāf du Yamāma son dû, ainsi qu’au
ʿarrāf du Nad̲j̲d, s’ils me guérissent»; c’étaient respectivement Rabāḥ b. ʿAd̲j̲ala et al-Ablaḳ al-Asadī. Le
kāhin [
q.v.] (devin), est surtout celui qui tire sa réponse des mots, de la conduite ou des ci…
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Encyclopédie de l’Islam
Ḏj̲anāza
(878 words)
ou Ḏj̲ināza (ar.), cadavre, civière ou les deux, et ensuite enterrement. Une
sunna veut que l’on chuchote la
s̲h̲ahāda [
q.u.] à l’oreille d’un mourant dont le visage est tourné vers la Mekke. Le corps est lavé par des personnes du même sexe, mais il y eut des exceptions: Abū Bakr [
q.v.] donna des ordres pour être lavé par sa veuve. C’est une marque de piété pour une personne à l’article de la mort de se laver pour se tenir prête. Le corps n’est pas entièrement mis à nu et est lavé plusieurs fois, toujours en nombre impair; pour le dernier lavage, on trempe dans l’eau des feuilles de
sidr ou du camphre…
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Encyclopédie de l’Islam
Aligarh
(676 words)
, ville (27° 53’ N., 78° 4’ E.) et district dans la subdivision de Meerut (Mirat) ¶ d’Uttar Pradesh, anciennement les Provinces Unies. En 1941, le district (1946 milles carrés = 5.024,5 km2) comptait 1.372.641 habitants (186.381 Musulmans) et la ville 112.655 (51.712 Musulmans). La ville s’appela d’abord Koil (Kol) et la citadelle, bâtie en 1542, fut nommée Aligarh (haụt fort) lorsque Nad̲j̲af Ḵh̲ān la restaura en 1776; auparavant, elle avait porté les noms de Ramgarh, quelquefois Sābitgarh, du nom d’un certain Sābit Ḵh̲ān, ou encore Muḥammadgarh. Histoire. Koil, qui était certaine…
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Encyclopédie de l’Islam
ʿAdī b. Musāfir
(891 words)
al-Hakkārī, S̲h̲ayk̲h̲ ʿAdī, chef ṣūfī. C’était un Arabe umayyade, de Ḳurays̲h̲, né à Bayt Fār près de Baalbek; il se trouva en relations avec ʿAḳīl al-Manbid̲j̲ī, Ḥammād al-Dabbās, ʿAbd al-Ḳāhir al-Suhrawardī, ʿAbd al-Ḳādir al-Ḏj̲īlī, Abū l-Wafāʾ al-Ḥulwānī et Abū Muḥammad al-S̲h̲anbakī. Il entreprit de lointains voyages, passant beaucoup de temps dans le désert; enfin, il s’établit à Laylas̲h̲ (Lalēs̲h̲) près de Mossoul — probablement avant 505/1111—, se construisit un couvent et fonda un ordr…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Bag̲h̲dādī, ʿAbd al-Ḳāhir
(346 words)
b. Ṭāhir, Abū Manṣūr al-S̲h̲āfiʿī, m. 429/1037. Son père l’avait amené à Nīs̲h̲āpūr pour y faire ses études, et il y resta. La plupart des savants du Ḵh̲urāsān furent ses élèves, car il pouvait enseigner dix-sept matières différentes, mais surtout les principes du droit, l’arithmétique, le droit de succession et la théologie. Il quitta Nīs̲h̲āpūr à cause des troubles causés par les révoltes des Turkmènes, et s’installa à Isfarāʾīn où il mourut peu de temps après. Son érudition s’étendait à la littér…
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Encyclopédie de l’Islam
Dunyā
(446 words)
(ar.), féminin de relatif signifiant «plus proche, le plus proche », est employé dans le Ḳurʾān, souvent en combinaison avec «vie» pour désigner ce monde. Il avait plus ou moins ce sens avant l’Islam (Nöldeke,
Muʿallaḳāt des ʿAmr und des Ḥārit̲h̲, 49). Le ciel du
dunyā est le plus bas des sept; le
dunyā est ce qui est contenu dans la succession de la nuit et du jour, ombragé par le ciel et supporté par la terre, c’est tout ce que les yeux peuvent voir, le monde du visible (
s̲h̲ahāda). Dans le royaume de l’esprit, il comprend tout ce que les Chrétiens entendent par le monde et la cha…
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Encyclopédie de l’Islam
Baʿt̲h̲
(800 words)
(ar.), littéralement «envoyer, mettre en mouvement»; comme terme technique de la théologie, il désigne soit l’envoi de prophètes, soit la résurrection. I. Les Muʿtazila [
q.v.] disaient que Dieu n’avait pas pu faire autrement que d’envoyer des prophètes pour enseigner la religion aux hommes, car Il doit faire aux hommes tout le bien qui est en Son pouvoir; l’orthodoxie conteste cette opinion et soutient que l’envoi de prophètes est dicté par la sagesse divine. L’une des raisons de la condamnation des Brahmanes et des Sumaniyya fut qu’ils niaient l’existence des prophètes.¶ II. La philo…
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Encyclopédie de l’Islam
Āk̲h̲ira
(177 words)
, fém. de āk̲h̲ir, «le dernier», est un terme déjà employé dans le Ḳurʾān pour la vie de l’au-delà; selon les commentateurs, la forme correcte est
al-dār al-āk̲h̲ira, «la dernière demeure», opposée à
al-dār (ou
al-ḥayāt) al-dunyā, «la demeure ou la vie la plus proche», i.e. le monde d’ici-bas. Le mot āk̲h̲ira a
maʿād pour synonyme. La même anti-thèse est exprimée par les termes
dār al-baḳāʾ «la demeure de l’immortalité», et
dār-al-fanāʾ «la demeure passagère», et par les racines ʾ
d̲j̲l et ʿ
d̲j̲l. Āk̲h̲ira exprime aussi l’état de félicité ou de souffrance de l’au-delà, opposé à nouveau à
dun…
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Encyclopédie de l’Islam
Ḏj̲azāʾ
(2,042 words)
(a.), récompense, dans le bon et le mauvais sens, surtout à propos de l’autre monde;
t̲h̲awāb (ar.) a la même signification, mais généralement dans un bon sens. Les opinions diffèrent sur la nature de la récompense, sa durée, ses bénéficiaires et la façon dont les hommes la connaissent. Les Muʿtazila soutenaient que Dieu doit récompenser les bons et punir les méchants; la raison montre bien que, pour certains, la durée éternelle de la récompense n’est connue que par la révélation. L’opinion opposée était que D…
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Encyclopédie de l’Islam
Badāʾ
(1,650 words)
(a.) apparition, émergence; en théologie : la survenance de circonstances nouvelles qui provo- quent un changement dans une ordonnance divine antérieure (Dozy,
Essai sur l’histoire de l’Islamisme, 223, donne à ce terme le sens trop large de «mutabilité de Dieu»). Il y a trois sortes de
badāʾ selon qu’il s’agit de la Connaissance, de la Volonté ou du Commandement de Dieu (al-S̲h̲ahrastānī. 110). La possibilité du
badāʾ, contrairement à la doctrine sunnite qui diverge sur ce point, est toujours traitée dans le chapitre sur la Connaissance divine dans les recueil…
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Encyclopédie de l’Islam
Ahl al-Bayt
(1,021 words)
, Āl al-Bayt, «les gens de la Maison», Āl al-Nabī, «la famille du Prophète», toutes expressions synonymes; on trouve aussi
Āl-Yāsīn. L’origine de ces expressions est à rechercher dans le puissant esprit de clan des Arabes d’avant l’Islam, chez lesquels le mot
al-bayt s’appliquait à la famille des chefs de la tribu (souvenir d’un ancien privilège lui conférant la garde de l’idole tribale, selon H. Lammens,
Le culte des Bétyles, dans
L’Arabie occidentale avant l’Hégire, Beyrouth 1928, 136 sqq., 154 sqq.). Ce terme a survécu dans les siècles postérieurs sous la forme du pluriel
al-buyūtāt, …
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Encyclopédie de l’Islam
ʿAd̲h̲āb al-Ḳabr
(1,341 words)
, le châtiment dans la tombe ou «châtiment dans le
barzak̲h̲» [
q.v.]). L’idée est basée sur le conception que le mort a une sorte d’existence suivie et consciente dans sa tombe. Ainsi naquit la doctrine de deux jugements, l’un impliquant châtiment ou félicité dans la tombe, l’autre intervenant plus tard, le Jour de la Résurrection (voir al-Ḳiyāma), Sur ce qui se produit entre la mort et la résurrection, diverses opinions existent. 1. Le tombeau est un jardin du paradis ou une caverne de l’enfer; les anges de miséricorde viennent chercher les âmes des croyants, et l…
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Encyclopédie de l’Islam
