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al-Rabaʿī

(139 words)

Author(s): Troupeau, G.
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. ʿĪsā, grammairien bag̲h̲dādien du IVe/Xe siècle, contemporain d’Ibn Ḏj̲innī. Né à Bag̲h̲dād en 328/940, il étudia la grammaire dans sa ville natale, sous la direction d’al-Sīrāfī [ q.v.], avant d’aller à S̲h̲īrāz pour suivre l’enseignement ¶ d’al-Fārisī [ q.v.] durant près de vingt ans. Il revint ensuite à Bag̲h̲dād, où il mourut, très âgé, en 420/1029. Sa folie, qui se manifestait par la phobie des chiens, l’empêcha d’avoir des disciples. Parmi ses ouvrages, dont aucun ne nous est parvenu, on trouve des commentaires ( s̲h̲arḥ), comme ceux du K. al-Īḍāḥ d’al-Fārisī …

Mak̲h̲ārid̲j̲ al-Ḥurūf

(955 words)

Author(s): Troupeau, G.
«les lieux d’émission des lettres», c’est-à-dire les points d’articulation des phonèmes de l’arabe. Le singulier est soit mak̲h̲rad̲j̲, nom de lieu de ia Ire forme verbale k̲h̲arad̲j̲a «être émis», soit muk̲h̲rad̲j̲, participe passif servant de nom de lieu à la IVe forme verbale ak̲h̲rad̲j̲a «émettre». Le mot ḥurūf (sg. ḥarf) désigne à la fois les éléments graphiques de l’écriture ( = lettres) et les éléments phoniques de la langue ( = consonnes et voyelles) qu’ils représentent. La première description des points d’articulation des 29 phonèmes de l’arabe que nous posséd…

al-Kindī

(900 words)

Author(s): Troupeau, G.
, ʿAbd al-Masīḥ b. Isḥāḳ, nom donné à l’auteur d’une apologie du Christianisme se présentant sous la forme d’une épître en réponse à celle d’un ami musulman, nommé ʿAbd Allāh b. Ismāʿīl al-Hās̲h̲imī, qui invitait son correspondant à embrasser l’Islam. Les noms de ces deux personnages ne sont fournis que par al-Bīrūnī (m. 440/1048) à l’occasion d’une citation de cette apologie qu’il fait dans sa Chronologie (éd. Sachau, 205). En effet, le présentateur des deux épîtres, qui déclare dans le prologue ne pas vouloir mentionner les noms des correspondants «pour une…

Rafʿ

(422 words)

Author(s): Troupeau, G.
(a) «élévation», terme technique de la grammaire arabe pour désigner la voyelle /u/ qui affecte la consonne finale des mots (noms et verbes) fléchis ( muʿrab). Le terme indique, non pas une fonction, mais la position de la langue «élevée» ( marfūʿ) vers le haut du palais pour émettre la voyelle /u/. Les grammairiens européens voient dans cette voyelle la marque du cas nominatif dans le nom, et la marque du mode subjonctif dans le verbe. Les noms «élevés» ( marfūʿāt) par la voyelle /u/ sont de cinq sortes: 1) le nom attaqué ( mubtadaʾ) pour être connecté ( musnad) à une information, et qui est…

Naḥw

(2,288 words)

Author(s): Troupeau, G.
(a.), mot signifiant «chemin, voie» au propre et «façon, manière» au figuré, devenu le terme technique pour désigner la grammaire. Le savant al-Ḵh̲wārazmī constate que cet art ( ṣināʿa) est appelé grammalikê en grec ( Mafātīḥ al-ʿulūm, éd. G. van Vloten, 42), et le lexicographe al-Azharī observe que les Grecs nomment naḥw «la science des mots et le soin de l’étudier» (cité par Ibn Manẓūr dans le Lisān al-ʿArab). La plupart des sources s’accordent pour voir en Abū l-Aswad al-Duʾalī [ q.v.] le fondateur de la grammaire arabe. C’est à la demande du calife ʿAlī et du gouverneur …

Ibn ʿUṣfūr

(184 words)

Author(s): Troupeau, G.
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Muʾmin, grammairien andalou du VIIe/XIIIe siècle. Né à Séville en 597/1200, il étudie sous la direction d’al-S̲h̲alawbīn, le plus célèbre grammairien de l’époque. A la suite d’une brouille avec son maître, il quitte sa ville natale et parcourt al-Andalus, séjournant dans plusieurs villes où il enseigne le Ḳurʾān et la grammaire. Puis il passe en Ifriḳiya et se rend à Tunis et à Bougie, auprès de l’ amīr ḥafṣide Abū Zakariyyāʾ. Retourné dans son pays, il parcourt de nouveau al-Andalus, passe au Mag̲h̲rib et séjourne à Salé. A la demande du calif…

Māḍī

(488 words)

Author(s): Troupeau, G.
«prétérit», terme technique de la grammaire arabe pour désigner la forme verbale affectée à l’expression du passé; il s’oppose à muḍāriʿ [ q.v.], terme qui désigne l’autre forme verbale «similaire (au nom)», affectée à l’expression du présent/futur ( ḥāḍir/mustaḳbal). La plupart des grammairiens arabes définissent le verbe comme étant un mot qui indique l’appariement ( iḳtirān) d’un procès ( ḥadaṭḥ) avec un temps ( zamān). SIbawayhi considérait déjà ( Kitāb, I, 11-12) que le verbe est formé pour indiquer qu’un procès est arrivé ( waḳaʿa) dans le temps qui est passé ( maḍā), ou qu’il ar…

Abū ʿAmr al-S̲h̲aybānī

(465 words)

Author(s): Troupeau, G.
, Isḥāḳ b. Mirār, l’un des plus importants philologues de l’école de Kūfa au IIe/VIIIe siècle, contemporain des deux grands philologues de l’école rivale de Baṣra: Abū ʿUbayda et al-Aṣmaʿī. Originaire de Ramādat al-Kūfa, il naquit vers 100/719. Il tire son ethnique des Banū S̲h̲aybān, parce qu’il était leur voisin et leur client, et qu’il fut précepteur des fils de certains membres de cette tribu. Après avoir étudié sous la direction de maîtres de Kūfa comme al-Mufaḍḍal al-Ḍabbī, il alla au désert où il vécut…

Muḍāriʿ

(426 words)

Author(s): Troupeau, G.
(a.), «similaire», terme technique de la grammaire arabe pour désigner la forme verbale caractérisée par la préfixation d’un des quatre augment ( zawāʾid), marques de la personne: hamza, tāʾ, yāʾ et nūn. Du point de vue du temps, le verbe similaire est affecté à l’expression du présent ( ḥāl, ḥāḍir) et du futur ( mustaḳbal, ātī). Il s’oppose au māḍī [ q.v.], caractérisé par la suffixation des marques personnelles et affecté à l’expression du passé. Les grammairiens nomment cette forme verbale «similaire», en raison de la similitude ( muḍāraʿa) qu’ils établissent entre elle et le no…

Rāʾ

(459 words)

Author(s): Troupeau, G.
, 10ème lettre de l’alphabet arabe, transcrit Irl; valeur numérique 200, selon l’ordre oriental (voir Abd̲j̲ad). Définition: vibrante, apicale, alvéolaire, sonore. Cette consonne roulée est obtenue par une série de battements de la langue, produits un peu en arrière des alvéoles des incisives. Sībawayhi qualifie la consonne /r/ de «dure» ( s̲h̲adīd) et de «répétée» ( mukarrar), à cause de la répétition ( takrīr) du mouvement de la langue durant son émission. Pour al-Ḵh̲alīl. le /r/ est une consonne «pointue» ( d̲h̲awlaqī), car elle est émise avec la pointe ( d̲h̲awlaq) de la langue. …

Mufrad

(111 words)

Author(s): Troupeau, G.
, (a.), terme technique de la grammaire arabe, susceptible de revêtir quatre acceptions. D’une manière générale, il signifie «singulier»; il est synonyme de wāḥid et s’oppose à mut̲h̲annā «mis au duel» et à mad̲j̲mūʿ «mis au pluriel». En morphologie, il veut dire «simple»; il s’oppose à murakkab «composé» et désigne un nom constitué par un seul élément. En syntaxe, il veut dire «isolé»; il s’oppose à muḍāf «annexe» et désigne un nom qui n’est pas suivi d’un complément déterminatif. En lexicographie, le plus souvent employé au pluriel ( al-mufradāt), il signifie «les mots pris isolé…

Mus̲h̲tarik

(261 words)

Author(s): Troupeau, G.
ou Mus̲h̲tarak, participe actif ou passif de la forme dérivée verbale is̲h̲taraka «être associé à, commun à». Al-Ḏj̲urd̲j̲ānī définit le terme comme qualifiant un nom «qui a été établi pour des sens multiples, comme le mot ʿayn, à cause de son association à plusieurs sens». Chez Avicenne, le terme qualifie un nom associé à un certain nombre de sens, c’est-à-dire un nom qui peut avoir plusieurs sens. Chez les linguistes modernes, il signifie «poly sème». C’est le nom qu’a donné al-Zamak̲h̲s̲h̲arī à la quatrième partie du Kitāb al-Mufaṣṣal, dans laquelle il traite des phénomènes pho…

Maʿlūlā

(1,395 words)

Author(s): Troupeau, G. | Correll, Chr.
, a place in Syria. 1. The locality. Maʿlūlā is situated 38 miles/60 km. to the south-east of Damascus, 6 miles/10 km. to the west of the main Damascus-Ḥimṣ road, on the second plateau (5,000 feet/1,500 metres altitude) of the D̲j̲abal Ḳalamūn, the last chain of the Anti-Lebanon. The agglomeration is constructed in the form of an amphitheatre, inside a wide and deep gap; access to it is protected, from the side of the third plateau, by two defiles which open on to its flanks. There is access by one o…

Ḳiyās

(5,105 words)

Author(s): Bernand, M. | Troupeau, G.
(Ar.), reasoning by analogy, the fourth source of Muslim law. 1. In law. This word is derived from the Hebraic term hiḳḳis̲h̲ , infinitive heḳḳes̲h̲ and from the Aramaic root n-ḳ-s̲h̲ which signifies “to beat together”. It is employed with reference to (a) the juxtaposition of two subjects in the Bible and the demonstration that they should be treated in the same manner; (b) the action of the exegete who applies the comparison suggested by the text; and (c) the conclusion of the reasoning by analogy whi…

Maʿlūlā

(1,327 words)

Author(s): Troupeau, G. | Cornell, Chr.
, localité de Syrie, située à 60 km au Sud-est de Damas, à 10 km à l’Ouest de la grandroute Damas-Ḥimṣ, sur le deuxième plateau (1500 m d’altitude) du Ḏj̲abal Ḳalamūn, dernière chaîne de l’Anti-Liban. I. L’agglomération est bâtie en forme d’amphithéâtre, à l’intérieur d’une brèche large et profonde; son accès est protégé, du côté du troisième plateau, par deux défilés qui s’ouvrent sur ses flancs; par l’un de ces défilés on accède au couvent de saint Serge, dont l’église à coupole sur pendentifs date de l’époque byzantine; à l’ent…

Ḳiyās

(4,626 words)

Author(s): Bernand, M. | Troupeau, G.
(a.), raisonnement par analogie, quatrième source du droit musulman. Ce vocable dérive du terme hébraïque hiḳḳis̲h̲ infinitif heḳḳes̲h̲ et de la racine araméenne nḳsh qui signifie «battre ensemble». On l’utilise à propos: — a. de la juxtaposition de deux sujets dans la Bible et pour montrer qu’ils doivent être traités de la même manière; — b. de l’activité de l’exégète qui applique la comparaison suggérée par le texte; — c. de la conclusion du raisonnement par analogie qui s’appuie sur l’existence d’une caractéristique commune dans le «cas de base» et dans le «cas analogue» (J. Schacht, Or…

Mubtadaʾ

(1,067 words)

Author(s): Troupeau, G. | Khoury, R.G.
(a.) 1. As a technical term of Arabic grammar. Here it is generally translated as “inchoative”. It designates the first component part with which one begins ( yubtadaʾu bihi) the nominal phrase, whose second component is the predicate ( k̲h̲abar ) [ q.v.]. Sībawayhi defined it as being “every noun with which one begins in order to construct a statement ( kalām ) upon it; the introductory noun is the first and the construction built upon it comes after; the first is ‘that which is connected’ ( musnad ) and the other ‘that to which it is connected’ ( musnad ilayhi) ( Kitāb , i…

Nūn

(975 words)

Author(s): Troupeau, G. | Ed. | Burton-Page, J.
, the 25th letter of the Arabic alphabet, transcribed / n/, with the numerical value 50, according to the oriental order [see abd̲j̲ad ]. Nūn is also a name of the 68th sūra [see Ḳurʾān , sūra ]. 1. In Arabic ¶ Definition: an occlusive, dental, voiced nasal (Cantineau, Études , 38-40; Fleisch, Traité , i, 58, 84-5). Sībawayh distinguishes two kinds nūn: (a) the one whose point of articulation is the tip of the tongue and the region a little above the incisors; this is a clear ( mad̲j̲hūr ) and hard ( s̲h̲adīd ) “letter”, but it is accompanied by a resonance ( g̲h̲unna ) of the nose ( anf ). (b) the light ( k̲h…

Rafʿ

(1,569 words)

Author(s): Troupeau, G. | G.H.A. Juynboll
(a.), literally, “elevation, the act of raising something”. 1. As a technical term of Arabic grammar Here it denotes the vowel /u/ which affects the final ¶ consonant of words (nouns and verbs) which are inflected ( muʿrab ). The term indicates not a function but the position of the tongue “raised” ( marfūʿ ) towards the top of the palate in order to pronounce the vowel / u/. European grammarians see in this vowel the mark of the nominative case of nouns and the mark of the indicative mood in verbs. Nouns “raised” ( marfūʿāt ) by the vowel / u/ are of five kinds: (1) The inchoative ( mubtadaʾ

Mubtadaʾ

(963 words)

Author(s): Troupeau, G. | Khoury, R.G.
(a.) litt. «commencement». I. Comme terme technique de la grammaire arabe, il est généralement traduit par «incohatif». Il désigne le premier élément par lequel on attaque ( yubtadaʾu bihī) la phrase nominale, dont le second élément est le prédicat ( k̲h̲abar) [ q.v.]. Sībawayhi le définit comme étant «tout nom que l’on attaque pour construire un énoncé ( kalām) sur lui; l’attaque ( ibtidaʾ) ne se fait qu’avec ce qui est construit sur lui; ie nom attaqué est le premier, et ce qui est construit sur lui vient après; le premier est «ce qui est connecté» ( musnad) et l’autre «ce à quoi il est c…
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