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al-Kīmiyāʾ
(5,663 words)
, qui désigne en arabe l’alchimie, vient du syriaque
kīmīyā, lequel remonte à son tour au grec χνµεία/χηµεία «art de fondre et d’allier les métaux» (Liddell-Scott,
Greek-Englis̲h̲ Lexicon, 2013). Les Arabes croyaient que ce terme était un emprunt au persan (Ibn Durayd, al-Ḏj̲awāliḳī), à l’hébreu (al-Akfānī) ou au grec et avait le sens d’«artifice et habileté» (
al-hīla wa-l-ḥid̲h̲ḳ selon al-Ḵh̲afādiī). ou de «solution et séparation» (
al-taḥlīl wa-l-tafrīḳ d’après Ibn Sallūm, XIe/XVIIe siècle). Comme synonymes d’
al-kīmiyāʾ, on rencontre
al-ṣanʿa (correspondant à ποίησɩΣ),
al-ṣ…
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Encyclopédie de l’Islam
Rūfus al-Afsīsī
(1,167 words)
, Rufus d’Ephèse, médecin grec d’époque impériale ayant vécu à Ephèse vers 100 de J.-C. [voir Aya Solūk], On sait peu de choses sur sa biographie. Il fut un important auteur médical, et traita de beaucoup de problèmes de pathologie et de diététique sous forme de monographies. La plupart de ces écrits ont toutefois été perdus au moyen âge, son œuvre ayant été éclipsée par celle de Galien [voir Ḏj̲ālīnūs] (cf. Owsei Temkin,
Galenism. Rise and décline of a medical philosophy, Ithaca et Londres 1973). C’est pourquoi on n’a conservé aujourd’hui que quatre traités en grec: 1. Sur…
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Encyclopédie de l’Islam
Ḳily
(569 words)
(a., de l’araméen
ḳelyā; lu également
ḳilā) et
ḳilw d’après Abū l-Ḥasan al-Liḥyānī (voir al-Dīnawarī,
The Book of Plants, éd. B. Lewin, Wiesbaden 1974, 170, 643), potasse, carbonate de potassium (K2CO3), mais aussi soude, carbonate de sodium (Na2CO3); comme ces deux matières n’étaient pas nettement distinguées, on conservera le terme arabe dans la suite de l’article.
Ḳily désigne donc le sel qui provient des cendres de plantes alcalines, mais il est également appliqué aux cendres elles-mêmes et à la lessive. On rencontre comme synonymes
s̲h̲abb al-ʿuṣfūr et
s̲h̲abb al-asāḳifa (Ibn …
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Encyclopédie de l’Islam
K̲h̲ālid b. Yazīd
(695 words)
b. Muʿāwiya, Abū Hās̲h̲im, un des fils du calife Yazid Ier et de Fāk̲h̲ita bint Abī Hās̲h̲im b. ʿUtba b. Rabīʿa. L’année de sa naissance n’est pas indiquée, mais il naquit probablement vers 48/668. En 64/683, lorsque son frère Muʿāwiya ¶ II mourut sans avoir désigné de successeur, un conflit éclata. Ḥassān b. Mālik b. Baḥdal [
q.v.] était favorable à Ḵh̲ālid, mais ce dernier fut jugé trop jeune, et l’on désigna à sa place un prétendant plus âgé, Marwān b. al-Ḥakam [
q.v.], étant entendu que ses successeurs seraient d’abord Ḵh̲ālid, puis ʿAmr b. Saʿīd al-As̲h̲daḳ [
q.v.]; Marwān s’engageait e…
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Encyclopédie de l’Islam
Ḳuṭrub
(450 words)
(a.), «Loup-garou», vient du syriaque
ḳanṭrōpos (ou
ḳanṭrōpā), lui-même transcrit du grec λυχάνθρωποΣ. La légende du loup-garou est originaire d’Arcadie (voir Pausanias, VIII, 2), mais elle a de nombreux parallèles chez les Romains, les Celtes, les Germains et les Slaves. A l’origine, elle était étrangère à l’Orient, et les Arabes eurent connaissance de cet être fabuleux au plus tôt au IIe/VIIIe siècle. Selon une anecdote souvent répétée, Sībawayh qualifia une fois son élève Muḥammad b. al-Mustanīr de
ḳuṭrubu laylin, et le surnom de Ḳuṭrub [voir art. suivant] lui resta; l…
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Encyclopédie de l’Islam
Kibrīt
(1,498 words)
(a.) «soufre», dérive de l’accadien
kuprītu par l’araméen
ku/eb̲h̲rīt̲h̲ā. Les Arabes connaissaient le soufre brut sédimentaire et volcanique. Muḥammad b. Aḥmad al-Tamīmī,
K. al-Murs̲h̲id (ms. Paris 2870, fol. 20a) cite un endroit où l’on trouve du soufre «blanc» sur le rivage de la mer Morte et au voisinage de Jérusalem (voir aussi al-Muḳaddasī, 184); il s’agit en fait de dépôts de soufre dans de l’argile, mêlé à du gypse et du carbure de calcium, sur la rive droite du Jourdain à 1600 m. de la mer Morte (voir C. Hintze,
Handbuch der Mineralogie, I/i, Leipzig 1904, 68 sqq.). Abū Dulaf …
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Encyclopédie de l’Islam
K̲h̲āṣṣa
(444 words)
(a.), pl.
k̲h̲awāṣṣ (et aussi
k̲h̲āṣṣiyyāt, pl.
k̲h̲āṣṣiyyāt) «qualité sympathique», est un thème fréquent dans la magie et les sciences occultes à propos de quelque chose d’inexplicable, des forces occultes dans la nature animée et inanimée. La conception selon laquelle partout, dans la nature, de telles forces sont actives ou peuvent être activées, se développa durant la période hellénistique. On croyait que tous les objets étaient en relation mutuelle par sympathie et antipathie — comme c’est éviden…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Iksīr
(858 words)
, l’élixir (du grec τό ξήριον, pl.
akāsīr et aussi
iksīrāt, p. ex. al-Masʿūdī,
Murūd̲j̲, VIII, 175
l. 6; al-Yaʿḳūbī, I, 106, d.
l.). A l’origine, ce terme était employé pour désigner diverses poudres utilisées par les médecins en applications externes; ainsi, par exemple, Yūḥannā b. Māsawayh, dans son
Kitāb Dag̲h̲al al-ʿayn, énumère, parmi les remèdes ophtalmologiques, six élixirs (
akāsīr) différents (voir
Isl., VI (1916), 252 sq.); le mot arabe
iksīrīn, qui dérive du syriaque
ksīrīn, désigne une poudre pour les yeux chez al-Rāzī (
Kitāb al-Ḥāwī, Ḥaydarābād 1374/1955, H, 21) et c…
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Encyclopédie de l’Islam
Rad̲j̲az
(3,882 words)
(a.) mètre poétique arabe; au sens propre «tremblement, spasme, convulsion (telles qu’elles peuvent se produire dans l’arrière-train d’un chameau qui veut se relever)». On ne voit pas bien comment ce mot est devenu un terme technique de prosodie. L’autre sens étymologique de
rad̲j̲az, «tonnerre, grondement, production de bruit» doit sans doute être pris en compte. Dans ce cas, on pourrait y voir une allusion au rythme iambique monotone et pesant de ces poèmes (cf.
ka-mā samiʿta rad̲j̲aza l-ṣawāʿiḳī, Abū Nuwās, éd. E. Wagner, II, 299; sur l’étymologie, voir aussi T. Fahd,
La divination…
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Encyclopédie de l’Islam
