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Rātib

(122 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., plur. rawātib), terme signifiant ce qui est fixe et, de là, employé pour désigner certaines ṣalāts non-obligatoires, ou certaines litanies. Le terme ne se trouve pas dans le ḳurʾān, ni, comme terme technique, dans le ḥadīt̲h̲. Pour la première acception, voir Nāfila. Quant à la seconde, elle s’applique tant aux d̲h̲ikr [ q.v.] qu’on récite seul, qu’à ceux qui sont pratiqués en groupe. Nous devons à Snouck Hurgronje une description détaillée des rawātib pratiquées en Atjeh [ q.v.]. (A.J. Wensinck) Bibliography C. Snouck Hurgronje, De Atjèhers, Batavia-Leyde 1893-4, II, 220 sqq. tra…

Nāfila

(785 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), plur. nawāfil, part. act. fém. de n.f.l «donner quelque chose gratuitement», terme de droit et de théologie signifiant œuvre surérogatoire. — 1. Ce mot figure deux fois dans le Ḳurʾān. En XXI, 72, il est dit: «Nous lui [c’est-à-dire à Abraham] donnāmes Isaac et Jacob comme une faveur surérogatoire» ( nāfilatan ). En XVII, 81, il est employé à propos des veilles de la façon suivante: «Et occupe tes veilles, pendant une partie de la nuit, à réciter le Ḳurʾān, ce sera pour toi une nāfila». Dans le ḥadīt̲h̲, il est fréquemment employé dans ce sens. «Le pardon de ses péchés passés et à venir lui [à ¶…

Rasūl

(730 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., plur. rusul), envoyé, apôtre. — 1. Sens religieux. D’après le ḳurʾān, il existe un rapport étroit entre l’apôtre et son peuple ( umma, [ q.v.]); à chaque umma, Dieu n’envoie qu’un seule apôtre (X, 48; XVI, 38; cf. XXIII, 46; XL, 5). Ces énoncés sont parallèles à ceux qui font mention du témoin que Dieu prendra dans chaque umma au Jugement Dernier (IV, 45; XXVIII, 75 et cf. les descriptions du rasūl qui passera le pont vers l’Au-delà à la tête de son umma: al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān, bāb 129; Riḳāk, bāb 52). Muḥammad est envoyé vers un peuple auquel Allāh n’avait encore délégué aucun ap…

Ḳaynuḳāʿ

(867 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, Banū, une des trois tribus juives de Yat̲h̲rib les plus considérables. Ce nom s’écarte des formes habituelles des noms propres arabes, sans avoir un caractère hébraΪque. Sur sa venue à Yat̲h̲rib, on ne peut rien dire de certain; ses membres n’y avaient pas de propriétés foncières et ils pratiquaient le commerce. Les noms propres que nous connaissons d’eux sont pour la plupart arabes, mais ce fait nous fournit sur leur origine aussi peu de données que l’existence chez eux de noms bibliques. Il ne semble cependant pas qu’on puisse invoquer de raison plausible contre leur origine juive. A Yat…

Aṣḥāb al-Rass

(165 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, «les gens du fossé» ou «du puits» sont mentionnés deux fois dans le Ḳurʾān (XXV, 38; L, 12) en compagnie de ʿĀd, T̲h̲amūd et autres infidèles. Les commentateurs, ne sachant rien de précis sur ces gens, donnent des explications qui diffèrent considérablement entre elles et rapportent toutes sortes de récits fantastiques. Quelques-uns considèrent al-Rass comme un nom géographique (cf. Yāḳūt, s.v.); d’autres prétendent que ces gens, derniers survivants des T̲h̲amūd. furent exterminés pour avoir jeté ( rassa) leur prophète Ḥanẓala dans un puits ( rass). On raconte aussi que la mon…

Khid̲h̲lān

(432 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), nom d’action de la racine k̲h̲.d̲h̲.l. «laisser dans l’embarras», employé comme terme technique de la théologie islamique et appliqué exclusivement à Allah lorsqu’il retire Sa grâce ou Son assistance à un homme. Les discussions concernant le k̲h̲id̲h̲lān apparaissent d’abord en relation avec les conflits relatifs au ḳadar [ q.v.]. Le point de départ se trouve dans le verset 154/160 de la sourate III: «Mais s’il vous abandonne à vousmêmes ( yak̲h̲d̲h̲ul-kum), qui donc pourra vous secourir après Lui? Que sur Allah comptent les Croyants!», à propos duquel al-Rāz…

Ṣabr

(2,548 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), habituellement rendu par «patience, endurance». Le contenu de ce concept peut difficilement être rendu dans une langue de l’Europe occidentale par un mot unique, comme on va du reste le voir. D’après les lexicographes arabes la racine ṣ-b-r, dont ṣabr est le nom d’action, signifie retenir ou lier; de là ḳatalahu ṣabran «empoigner fortement quelqu’un et le tuer ensuite». Le meurtrier et le mort s’appellent dans ce cas là ṣabir et maṣbūr. L’expression est employée par ex. pour les martyrs et les prisonniers de guerre mis à mort, très souvent dans le ḥadīt̲h̲ pour les animaux qui — c…

S̲h̲aʿbān

(594 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du huitième mois de l’année lunaire qui déjà dans le ḥadīt̲h̲ a sa place immédiatement après rad̲j̲ab Muḍar. En Inde, il porte le nom de S̲h̲ab-i barāt (voir ci-dessous), à Atjèh, on l’appelle Kandūri bu, les tribus Tigré le désignent sous le nom de Maddagen (c.-à.-d. celui qui vient après rad̲j̲ab). Dans l’Arabie préislamique le mois de s̲h̲aʿbān (le nom pourrait signifier «interstice») paraît avoir eu une importance correspondant à celle de ramaḍān. Selon le ḥadīt̲h̲ Muḥammad pratiquait le jeûne surérogatoire de préférence en s̲h̲aʿbān (Buk̲h̲ārī. Ṣawm, b. 52; Muslim, Ṣiyām, tr…

Munkar wa-Nakīr

(913 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(on trouve également les formes avec l’article), noms de deux anges qui examinent et punissent éventuellement les morts dans leurs tombes. Les infidèles et les croyants — les justes aussi bien que les pécheurs — sont soumis à cet examen. Ils sont redressés dans leurs tombes et doivent exprimer leur opinion au sujet de Muḥammad. Les bons croyants répondent d’ordinaire qu’il est l’Apôtre d’Allah; alors on les laisse tranquilles jusqu’au Jour de la Résurrection. Les pécheurs et les infidèles, en re…

Miswāk

(717 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), terme désignant à la fois une brosse à dents et un cure-dents. Un vocable plus courant est siwāk (pluriel suwuk) qui s’applique également à l’action de se nettoyer les dents. Aucun des deux termes ne figure dans le Ḳurʾān. Dans le ḥadīt̲h̲, alors que miswāk n’est pas employé, siwāk l’est fréquemment. Afin d’en comprendre l’emploi, il est nécessaire de savoir que cet instrument se compose d’un morceau de bois lisse, dont on taille l’extrémité afin de lui donner, jusqu’à un certain point, l’apparence d’une brosse. Le morceau de bois employ…

Mīlād

(62 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.). D’après certains lexicographes, ce terme désigne l’époque de la naissance par opposition à mawlid, qui peut désigner aussi le lieu de naissance. Ce dernier terme s’emploie couramment pour désigner la naissance du Prophète Muḥammad et des saints musulmans [voir Mawlid]; mīlād désigne aussi Noël. Pour les autres sens spéciaux, cf. Dozy, Supplément, s.v. (A.J. Wensinck) Bibliography Voir les dictionnaires arabes.

Kunya

(1,086 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), pl. kun an, élément onomastique composé d’Abū «père» pour les hommes ou Umm «mère» pour les femmes, et d’un nom propre. Il s’agit à l’origine d’une désignation métonymique correspondant à la tendance générale, chez les peuples primitifs, à considérer le nom d’un individu comme ¶ tabou et à ne le laisser prononcer qu’exceptionnellement (voir J. G. Frazer, The golden Bough, chap. XXII); la kunya était donc l’appellatif prononçable, mais, à l’époque historique, le but réel en était oublié, et al-Ḏj̲āḥiẓ (voir JA, 1967, 70, 82), loin d’y voir un trait de magie sympathique, …

Baḥīra

(329 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, charnelle ou brebis avec des oreilles fendues. Le Ḳurʾān et la vieille poésie (voir Ibn His̲h̲ām, 58) nous apprennent que les anciens Arabes pratiquaient en certains cas, relativement à leur bétail, des coutumes religieuses qui consistaient tout d’abord à laisser l’animal s’ébattre en liberté sans en tirer aucun profit, et, en second lieu, à restreindre la faculté pour les hommes de manger sa chair (lorsqu’il était mort). En ces différentes circonstances, les animaux portaient des noms particuliers ( baḥīra, sāʾiba, waṣīla, ḥāmī; voir sur ces noms Wellhausen, au passage men…

Mawḳif

(216 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), nom de lieu de w.ḳ.f. «s’arrêter, se tenir», d’où «lieu où l’on s’arrête, où l’on se tient». Parmi les sens techniques du terme, on peut en citer trois: 1. — Endroit où a lieu le wuḳūf [ q.v.] pendant le pèlerinage, c’est-à-dire ʿArafat et Muzdalifa [ q.vv.] ou Ḏj̲amʿ. Dans des traditions bien connues, Muḥammad déclare que tout ʿArafāt et tout Muzdalifa sont mawḳif (Muslim, Ḥad̲j̲d̲j̲. trad. 149; Abū Dāwūd, Manāsik, bāb 56 b, 64, etc.; cf. Wensinck, Handbook of early Muhammadan tradition, s.v. ʿArafa). Snouck Hurgronje ( Het mekkaansche feest, 150 = Verspreide Geschriften, I, 99) su…

Isrāfīl

(355 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom d’un archange qui remonte sans ¶ doute au Serāfīm hébreu, comme on le voit aussi par les variantes Sarāfil et Sarāfīn ( TA, VII, 375). Le changement des liquides dans des terminaisons semblables n’est pas rare. Il est d’une staturt énorme; tandis que ses pieds sont sous la septième terre, sa tête atteint les colonnes du trône divin. Il a quatre ailes, une à l’Ouest, une à l’Est, une dont il se couvre le corps, une pour se protéger de la majesté divine. Il est recouvert de poils, de bouches et de langues. Il passe…

Ṣafar

(191 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du deuxième mois de l’année islamique, appelé aussi ṣafar al-k̲h̲ayr ou ṣafar al-muẓaffar, en raison de sa réputation maléfique (C. Snouck Hurgronje, The Atchehnese, I, 206; le même, Mekka, II, 56). Les tribus tigré musulmanes prononcent s̲h̲afar et les Atchinois t̲h̲apa. Selon Wellhausen, dans l’ancien calendrier arabe, safar englobait une période de deux mois incluant muharram (dont le nom, à en croire le même auteur, est une innovation islamique). De fait, la tradition rapporte que les anciens Arabes appelaient muḥarram safar, et considéraient la ʿumra accomplie pendant …

Tarāwīḥ

(420 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), (pluriel, singulier théorique tarwīḥa) est le nom qu’on donne à la ṣalāt faite durant les nuits de Ramaḍān. d’après la tradition, Muḥammad durant sa vie aurait apprécié ces prières, en veillant toutefois à ce que leur exécution ne devînt pas obligatoire (Buk̲h̲ārī, Tarāwīḥ, tr. 3). ʿUmar fut, dit-on, le premier qui à la mosquée de Médine, réunit ceux qui exécutaient leur prière soit isolément soit en groupe ( op. cit., tr. 2); il préférait pour ces exercices la première partie de la nuit. La loi recommande de faire les tarāwīḥ peu de temps après la ṣalāt al-ʿis̲h̲āʾ, c’est-à-dire le s…

Ḥawārī

(442 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, apôtre. Le mot est emprunté à l’éthiopien, langue dans laquelle ḥawāryā a le même sens (voir Nöldeke, Beiträge z. sem. Sprachwissenschaft, 48). Les dérivations de l’arabe qui ont été proposées en lui attribuant le sens de «celui qui porte des vêtements blancs», etc., sont inexactes. La tradition aime à donner aux plus anciens pionniers de l’Islam des surnoms étrangers qui étaient familiers aux «gens du Livre». Abū Bakr est nommé al-Ṣiddīḳ, ʿUmar al-Fārūḳ, al-Zubayr b. al-ʿAwwām al-Ḥawārī. En outre, le terme collectif d’ al-Ḥawāriyyūn désigne douze personnes qui, lors de la «d…

Niyya

(827 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), intention. L’accomplissement des actes prévus par le rituel de la loi religieuse exige de la part de l’accomplissant l’énoncé préalable qu’il a l’intention d’accomplir l’un de ces actes. Cet énoncé, prononcé audiblement ou mentalement, s’appelle niyya. Sans lui, l’acte serait nul, bāṭil. La niyya est exigée avant l’accomplissement des ʿibādāt, telles que l’ablution, la prière, l’aumône, le ¶ jeûne, la retraite, le pèlerinage, le sacrifice. «Les actes cérémoniels sans niyya ne sont pas valides», dit al-G̲h̲azālī ( Iḥyāʾ Caire 1282, IV, 316). Cependant un examen des o…

Tahad̲j̲d̲j̲ud

(771 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), infinitif de la Ve forme de la racine h-d̲j̲-d, qui fait partie des racines à significations opposées ( aḍdād), puisqu’elle contient l’idée de «dormir» et, d’autre part, celle de «veiller, faire des veilles, accomplir la ṣalāt de la nuit ou la récitation nocturne du Ḳurʾān». Ces deux dernières significations sont ensuite devenues courantes dans l’Islam. Le mot ne se rencontre qu’une fois dans le Ḳurʾān, sūra XVII, 81: «Et durant une partie de la nuit, accomplis la ṣalāt comme œuvre volontaire» etc. Mais la chose elle-même est souvent mentionnée. Il est dit des fidèl…
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