Search

Your search for 'dc_creator:( "Wensinck, A.J." ) OR dc_contributor:( "Wensinck, A.J." )' returned 94 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

al-K̲h̲aḍir

(4,172 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, al-Ḵh̲iḍr, nom d’une figure populaire qui occupe une place importante dans les contes et les légendes. Al-Ḵh̲aḍir est à proprement parler une épithète («le vert»); on l’a oublié par la suite, et c’est ce qui explique la forme accessoire al-Ḵh̲iḍr (à peu près «le vert» au neutre) qui, en beaucoup de contrées, a remplacé la forme principale. al-K̲h̲aḍir dans le Ḳurʾān. Les récits et légendes relatifs à al-Ḵh̲aḍir se rattachent au récit du Ḳurʾān (XVIII, 59-81), dont les traits essentiels sont les suivants: Mūsā entreprend avec son serviteur ( fatā) un voyage, dont le début est le mad̲j̲maʿ a…

Mīkāl

(956 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, l’archange Michel [voir Malāʾika], dont le nom figure une fois dans le Ḳurʾān, II, 92: «Quiconque est l’ennemi d’Allah, ou de Ses anges, ou de Ses apôtres, ou de Gabriel, ou de Michel, en vérité Allah est l’ennemi des infidèles». Pour expliquer ce verset, on s’appuie sur deux histoires. Selon la première, les Juifs, désirant éprouver la véracité de la mission de Muḥammad, lui posèrent plusieurs questions; à toutes, il donna la bonne réponse. A la fin, ils lui demandèrent qui lui transmettait les r…

ʿAmr b. al-ʿĀṣ

(951 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(al-ʿĀṣī) al-Sahmī, Compagnon de Muḥammad et général conquérant de l’Égypte, de la tribu de Ḳurays̲h̲. Son rôle dans l’histoire de l’Islam commence avec sa con version en 8/629-30; il devait alors avoir déjà atteint l’âge d’homme car à sa mort, survenue vers 43/663, il avait, dit-on, plus de quatre-vingt dix ans. Il avait la réputation d’être un des plus habiles politiques de son temps, et c’est un jugement auquel nous ne pouvons que souscrire. Après le siège infructueux de Médine, les Mekkois le…

Sutra

(841 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), ce qui vous garantit, vous protège, vous met à l’abri surtout lors de la ṣalāt, où sutra désigne l’objet que celui qui accomplit la ṣalāt met devant lui ou place dans la direction de la ḳibla ¶ pour délimiter un espace idéal à l’intérieur duquel il est à l’abri des influences des hommes ou des démons. «La délimitation fictive d’un lieu de prière en plein air, la sutra, semble entre autres objectifs, avoir aussi celui d’éloigner les démons» (Wellhausen, Reste 2, 158). De fait, dans une tradition, on donne le nom de s̲h̲ayṭān à celui qui par malice pénètre dans cet espace idéal (Buk̲h̲ārī, Ṣalā…

Muṭlaḳ

(435 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), participe passif de la IVe forme de ṭ-l.ḳ «défaire l’attache ( ḳayd) d’un animal, pour le rendre libre» (par ex. Muslim, Ḏj̲ihād, trad. 46; Abū Dāwūd, Ḏj̲ihād, bāb 100). Ce terme est également appliqué à l’action de défaire la corde de l’arc (al-Buk̲h̲ārī, Ḏj̲ihād, bāb 170), les vêtements, les cheveux, etc. De là, le sens commun d’absolu, opposé à restreint ( muḳayyad), et encore l’accusatif muṭlaḳan «absolument». L’usage de ce terme est tellement répandu qu’un petit nombre d’exemples en seront seulement donnés. En grammaire, mafʿūl muṭlaḳ s’applique au complément absolu, c…

Ḳurbān

(377 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), sacrifice, victime offerte en sacrifice. Ce mot vient de l’hébreu ḳorbān, peut-être par l’intermédiaire de l’araméeu (cf. Mingana, Syriac Influence on the style of the Ḳurbān dans le Bulletin of the John Rylands Library, XI/I, 85; S. Frānkel, De vocabulis in . . . corano peregrinis, 20). Comme on le sait, la langue du Ḳurʾān a une prédilection pour les termes religieux pourvus de la terminaison -ān, et certains d’entre eux ne sont pas toujours employés avec leur signification primitive. C’est le cas pour ḳurbān qui s’y rencontre trois fois. Dans les sourates III, 179 et V,…

Rahbāniyya

(468 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), monachisme. Ce terme, qui dérive de rāhib [ q.v.] «anachorète, moine», ne se trouve qu’une fois dans le Ḳurʾān (LVII, 27), dans un passage compliqué qui a donné lieu à diverses interprétations. En voici une traduction: «Nous avons déposé dans les cœurs de ceux qui ont suivi Jésus mansuétude, compassion et rahbāniyya. Ils l’ont institué sans que Nous l’ayons prescrit, uniquement pour obtenir l’agrément de Dieu. Mais ils ne l’ont pas observé comme il convenait. Alors Nous avons donné leur récompense à ceux d’entre eux qui ont cru; mais beaucoup parmi eux sont des pervers». D’après cert…

Matn

(216 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), parmi les différentes significations de ce terme, on retiendra celle de texte, particulièrement de texte d’un ḥadīt̲h̲ [ q.v.]. Matn se présente déjà avec le sens de texte dans la poésie préislamique, et il a été employé avec cette acception dans la littérature arabe jusqu’à nos jours. Il désigne spécialement le texte d’un livre, pour le distinguer de son explication orale ou de son commentaire écrit ou imprimé. Quand ce mot se rapporte aux traditions, matn désigne le texte lui-même, distingué de la chaîne de traditionnistes qui l’ont transmis ( isnād [ q.v.]). Le choix de ce terme…

Witr

(895 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), ainsi que watr, terme que l’on trouve dans le ḥadīt̲h̲ et dans le fiḳh à propos de la pratique de la prière/ ṣalāt ou du culte et qui a un rapport avec le nombre impair de rakʿas qui sont accomplies de nuit. Witr n’apparaît pas avec cette signification dans le Ḳurʾān, mais [on le trouve] fréquemment dans le ḥadīt̲h̲, qui dans ce cas nous dévoile une partie de l’histoire en trois étapes de son instauration, elle-même le prolongement probable de l’histoire de l’établissement des ṣalāts quotidiennes, car les traditions à propos du witr présupposent les cinq ṣalāts quotidiennes. Certaines…

Ḥawḍ

(460 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, le bassin où, le jour de la résurrection, Muḥammad rencontrera sa communauté. La représentation ne s’en trouve pas dans le Ḳurʾān, mais bien dans la Tradition, qui fournit des détails assez variés, dont les plus importants sont les suivants: Muḥammad s’appelle le précurseur ( faraṭ) de sa communauté. Le jour de la résurrection, celle-ci, en premier lieu les pauvres qui n’ont pas connu les agréments de la vie, le rejoindra près du bassin. Selon toute apparence, il s’agit de la question d’admission: Muḥammad plaide auprès d’Allāh pour ses …

K̲h̲ādim

(854 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, de l’arabe k̲h̲adama «servir (un maître)», désigne à proprement parler un serviteur, un domestique, mais il a acquis par euphémisme, d’abord en arabe, puis dans les autres langues islamiques, le sens d’eunuque, de sorte qu’il demeure souvent ambigu. On ne traitera ici que des domestiques de condition libre et l’on groupera sous Ḵh̲aṣī tout ce qui concerne les eunuques. A côté des esclaves [voir ʿAbd], il y a toujours eu dans l’Islam des serviteurs libres (coll. k̲h̲adam, pl. k̲h̲udaām). Anas b. Mālik [ q.v.] entra dans sa jeunesse au service de Muḥammad (al-Buk̲h̲arī. Ḏj̲ihād. bāb 74, e…

al-Masd̲j̲id al-Ḥarām

(1,203 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom qui désigne la mosquée de La Mekke. L’expression se rencontre déjà à l’époque préislamique (Horovitz, Koranische Studien, 140-1) chez Ḳays b. al-Ḵh̲aṭīm, éd. Kowalski, 14: «Par Allāh, le Seigneur du Masd̲j̲id sacré, et par ce qui est couvert d’étoffes du Yémen brodées de fils de chanvre (?)». Ces deux allusions de la part d’un poète de Médine ne peuvent guère désigner autre chose que le sanctuaire de La Mekke. Ensuite, l’expression se trouve assez souvent dans le Ḳurʾān, après la seconde période mekkoise (Horovitz, ibid.), rattachée à différentes idées: c’est un grand péché…

ʿAmr b. Hind

(237 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, fils du prince lak̲h̲mide al-Mund̲h̲ir et de la Kindite Hind, devint, après la mort de son père, «roi» d’al-Ḥῑra (554-570 de J.-C). C’était un prince belliqueux et très cruel: on sait comment il envoya les poètes al-Mutalammis et Ṭarafa à son gouverneur de Baḥrayn avec des lettres contenant leur condamnation. Son dur caractère lui fit donner le surnom de Muḍarriṭ al-ḥid̲j̲āra («qui fait péter la pierre»). On l’appela également Muḥarriḳ («brûleur»); pour expliquer ce surnom, les Arabes raconten…

K̲h̲ubayb

(873 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
b. ʿAdī al-Anṣārī, un des premiers martyrs de l’Islam. Les traits principaux de son histoire, communs à toutes les versions, sont les suivants : après la bataille de Uḥud [ q.v.] (au sujet de la chronologie, cf. infra) une troupe composée de dix Musulmans est découverte et cernée entre La Mekke et ʿUsfān par 100 ou 200 Liḥyānites faisant partie des Hud̲h̲ayl. Le chef de cette troupe, ʿĀṣim b. T̲h̲ābit al-Anṣārī (d’après certains, le chef est al-Mart̲h̲ad), refuse fièrement de se rendre. Il trouve la mort avec six de ses compagnons.…

Āsiya

(262 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom donné par les commentateurs à l’épouse de Pharaon qui est mentionnée deux fois dans le Ḳurʾān (XXVIII, 9 et LXVI, II.) Elley ¶ joue le même rôle que la fille de Pharaon dans la Bible, ce qui est évidemment dû à une confusion. Dans sour. LXVI, II, ces paroles lui sont attribuées: «Seigneur, construis-moi une demeure auprès de Toi au Paradis et délivre-moi de Pharaon et de ses œuvres, et délivre-moi des hommes injustes». A propos de ce passage, on raconte que Āsiya eut à subir de cruels traitements de la part de Ph…

ʿUt̲h̲mān b. Maẓʿūn

(384 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
b. Ḥabīb Abū l-Sāʾib, du clan ḳurays̲h̲ite de Ḏj̲umaḥ, un des premiers compagnons de Muḥammad, treizième homme à embrasser l’Islam et beau-frère du second calife ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭtāb. Il participa à la hid̲j̲ra vers l’Abyssinie et revint sur la fausse nouvelle d’une réconciliation entre Muḥammad et ses ennemis païens; il devint pendant quelques temps client d’al-Walīd b. al-Mug̲h̲īra. Bientôt, il renonça à ce privilège, préférant recevoir sa part des insultes adressées à ses co-religionnaires à La Mecque. Voir Ibn His̲h̲ām, 31…

K̲h̲amr

(4,321 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Sadan, J.
(a.), vin. Bien que très courant dans la poésie arabe ancienne, ce terme a probablement été emprunté à l’araméen. L’hébreu vayn a, en arabe ( wayn), le sens de raisin noir. Cette question a été traitée de façon détaillée par I. Guidi, Della sede primitiva dei popoli semitici dans Memorie délia R. Acad. dei Lincei, 3e série, III, 603 sqq. I. — Aspects juridiques. L’Arabie et le désert de Syrie ne sont pas, contrairement à la Palestine et à la Mésopotamie, propres à la culture de la vigne. Il y a cependant des exceptions parmi lesquelles on peut citer al-Ṭāʾif (voir H. Lamens, Ṭāʾif, 35 sqq. = M.F.O.B,…

Hūd

(732 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Pellat, Ch.
, nom du premier en date des cinq prophètes «arabes» dont parle le Ḳurʿān (Hūd, Ṣāliḥ, Ibrāhīm, S̲h̲uʿayb et Muḥammad). Dans son histoire, racontée trois fois (sur cette répétition, voir al-Ḏj̲āḥiẓ, Bayān, éd. Hārūn, I, 105) sous des formes légèrement différentes (dans l’ordre chronologique: XXVI, 123-40, XI [sourate de Hūd], 52-63/50-60, VII, 63-70/65-72; XLVI, 20/21, simple rappel), le Livre Saint le représente comme un ʿĀdite envoyé à ce peuple [voir ʿĀD] pour l’exhorter à adorer le Dieu unique; mais, ainsi que plus tard M…

Ḥūr

(1,320 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Pellat, Ch.
(a.), pi. de ḥawrāʾ et de son masc aḥwar, adjectif formé sur le radical ḥ.w.r. qui implique une idée de blancheur (la racine ḥ.y.r. connotant la perplexité ou l’étonnement, parfois proposée, doit être rejetée); ḥawrāʾ s’applique plus particulièrement à l’œil, très grand, de la gazelle ou de l’oryx où la nette blancheur de la cornée fait ressortir le noir de la pupille et de l’iris; par extension, ḥawrāʾ désigne une femme dont les grands yeux noirs forment un contraste avec le blanc qui les entoure ainsi qu’avec la blancheur de la peau. Le pl. ḥūr est, dans le Ḳurʾān, un adjectif substant…

Rabb

(288 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Fahd, T.
(a.), seigneur, Dieu, maître d’un esclave. L’Arabie antéislamique désignait probablement par ce terme ses dieux ou quelques-uns d’entre eux. Le mot correspond, dans ce sens, à des termes comme Baʿal, Adon dans les langues sémitiques du Nord-ouest, où rabb signifie «beaucoup, grand» (voir A. Jeffrey, The foreign vocabulary of the Qurʾān, Baroda 1938, 136-7). Dans l’une des sourates les plus anciennes (CVI, 3), Allāh est appelé «le seigneur de ce temple». De même al-Lāt portait l’épithète d’al-Rabba, spécialement à Ṭāʾif où elle était vénérée sou…
▲   Back to top   ▲