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Kaʿba

(6,812 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Jomier, J.
, le sanctuaire le plus fameux de l’Islam, appelé le temple ou la maison de Dieu ( Bayt Allāh). Il est situé à peu près au milieu de la cour de la grande-mosquée de La Mekke. C’est vers lui que s’orientent les Musulmans du monde entier lors de leurs prières rituelles; c’est vers lui que se dirigent chaque année des centaines de milliers de pèlerins pour le grand ( ḥad̲j̲d̲j̲) ou le petit ( ʿumra) pèlerinage; c’est autour de lui qu’ils se rassemblent et effectuent les circuits rituels; c’est autour de la Kaʿba que la toute jeune communauté musulmane des débuts passa se…

Had̲j̲d̲j̲

(8,288 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Jomier, J. | Lewis, B.
(A.), pèlerinage à la Mekke, ʿArafāt et Minā, la cinquième des cinq «colonnes» ( arhān) de l’Islam. On l’appelle également le grand pèlerinage par opposition à la ʿumra [ q.v.] ou petit pèlerinage. Cette observance annuelle a marqué et continue de marquer profondément le monde musulman. Ceux qui n’y participent pas suivent les pèlerins par la pensée; les prédicateurs et actuellement la presse, la radio et la télévision les y aident en fournissant doctrine et informations. Pour la communauté musulmane elle-même, cet événemen…

Ḳibla

(5,713 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | D. A. King
, direction de La Mekke (ou de la Kaʿba, ou du point situé entre le mīzāb et l’angle Ouest) dans laquelle il faut se placer pendaiit la prière. I. De toute antiquité, parmi les peuples sémitiques, l’orientation des fidèles pendant la prière et le service divin n’était pas arbitraire. Déjà dans Rois, VIII, 44, il y est fait une allusion, et de Daniel on rapporte (Dan., VI, 11) qu’il faisait trois fois par jour la prière dans la direction de Jérusalem (ce qui est resté jusqu’à aujourd’hui la kibla juive). Comme il ressort des noms des points cardinaux, toute la vie des peuples sémiti…

al-Nasafī

(1,098 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heffening, W.
, nisba de plusieurs éminents personnages et savants religieux de Nasaf ou Nak̲h̲s̲h̲ab [ q.v.], dans les environs de Buk̲h̲ārā (voir al-Samʿānī, Ansāb, éd Ḥaydarābād, XIII, 92-4). — I. Abū l-Ḥasan Muḥammad b. Aḥmad al-Bazdawī [voir Suppl., s.v. al-Bazdawī]. — II. Abū l-Muʿīn Maymūn b. Muḥammad b. Muḥammad... b. Makḥūl... al-Ḥanafī al-Makḥūlī (m. 508/1114), l’un des mutakallimūn [voir Kalām] dont la position scolastique se place entre celle de la première période représentée par ʿAbd al-Ḳāhir al-Bag̲h̲dādī [ q. v. ], laquelle est encore une tentative pour trouver un arran…

Baḳīʿ al-G̲h̲arḳad

(689 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Bazmee Ansari, A. S.
(aussi appelé Ḏj̲annat aI-Baḳīʿ ou simplement al-Baḳīʿ), le plus ancien et le premier cimetière islamique de Médine. Le nom désigne un champ qui était à l’origine couvert d’une sorte de roncier, nommé al-g̲h̲arḳad; il y avait plusieurs baḳīʿs de cette sorte à Médine. Il est situé à l’extrémité Sud-est de la ville, à peu de distance de la tombe du Prophète, à l’extérieur des murs de la ville, actuellement démolis; une des portes de la ville, le Bāb al-baḳīʿ, donnait accès au cimetière (voir le plan de Médine dans Caetani, Annali, II, 173). Le premier des muhād̲j̲irūn qui y fut enterré, fut …

Mawlā

(10,840 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Crone, P.
(a.), pl. mawālī, terme de la langue théologique, historique et juridique qui possède différentes significations selon l’époque et le contexte social. Du point de vue linguistique, c’est le participe passif du verbe waliya, dont le sens fondamental est «être près de, en relation avec quelqu’un ou quelque chose» (voir LA, TA, s.v.), d’où celui d’«être proche du pouvoir, de l’autorité» > «détenir le pouvoir, gouverner, occuper une fonction» (voir Lane, s.v.), d’où aussi la formation de termes administratifs tels que wālī«gouverneur» et wilāya [ q.v.] fonction de gouverneur» ou da…

Ḳunūt

(1,065 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Pellat, Ch.
(a.), terme religieux employé en différents sens; les lexicographes ne sont pas d’accord sur sa signification fondamentale: «fait de s’abstenir de parler», «invocation pendant la ṣalāt», «humilité et reconnaissance du fait qu’on est la créature d’Allah», «fait de se tenir debout» — ce sont là les définitions ordinaires des lexiques, qu’on trouve aussi dans les commentaires des différents versets du Ḳurʾān où se trouvent le mot ḳunūt ou des dérivés de la racine ḳ-n-t. De tous ces passages, il n’en est presque pas un qui permette d’arriver, grâce au contexte, à une déf…

Maryam

(3,790 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Johnstone, P.
, Marie, la mère de Jésus. La forme arabe de son nom est identique à et μαριάμ de la Bible en syriaque et en grec, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament; dans l’Ancien, cette forme correspond à l’hébreu Al-Bayḍāwī considère ce nom comme hébreu, mais sa vocalisation indiquerait plutôt une source chrétienne, d’après A. Jeffery ( Foreign vocabulary of the Qur’ān, Baroda 1938, s.v.). Comme d’autres noms pourvus du même suffixe (ʿAmram, Bilʿam, etc.), Maryam doit provenir de la région située entre la Palestine et le Nord-ouest de l’Arabic. D’après l’…

Sad̲j̲d̲j̲āda

(5,566 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Hall, Margaret | Knysh, A.
(a., pl. sad̲j̲ād̲j̲id, sad̲j̲ād̲j̲id, sawāajid), tapis sur lequel on accomplit la ṣalāt [ q. v.]. Le mot ne se trouve ni dans le Ḳurʾān ni dans le Ḥadīt̲h̲ canonique; l’usage d’une couverture du sol de quelque manière était cependant connu à une période assez primitive. 1. La tradition primitive. Dans le Ḥadīt̲h̲ [ q.v.] il est souvent raconté comment Muḥammad et ses adeptes accomplissaient la ṣalāt sur le sol de la mosquée à Médine après une sévère averse de pluie, si bien que leurs nez et leurs têtes entraient en contact avec la boue (p. ex. al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān, bābs 135, 151; Muslim, Ṣiyām…

Iblīs

(1,743 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gardet, L.
, nom propre du diable, contraction probable de διάβολοΣ. Une étymologie différente a été proposée par D. Künstlinger, dans Rocznik Orjentalistyczny, VI, 76 sqq.; les philologues arabes font dériver Iblīs de la racine bis, «parce qu’Iblīs n’a rien à attendre ( ublisa) de la miséricorde de Dieu ». Il est nommé aussi ʿAdū Allāh (l’ennemi de Dieu) et al-ʿAdū (l’Ennemi). Il est désigné enfin par le nom commun d’ al-s̲h̲ayṭān [ q.v.]. Le Ḳurʾān le fait surtout apparaître à deux moments de l’histoire du commencement du monde. —1. Lorsque Dieu eut formé Adam [ q.v.] avec de l’argile et lui eut …

K̲h̲aṭīʾa

(3,275 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gardet, L.
(plur. k̲h̲atāyā et k̲h̲aṭīʾāt), faute morale, péché, synonyme de d̲h̲anb (plur. d̲h̲unūb). La racine k̲h̲ṭʾ signifie «faillir, buter» (en hébreu: Proverbes, XIX, 2), «commettre une erreur» (on dit par exemple ak̲h̲ṭaʾa de l’archer dont la flèche manque le but) [voir Ḵh̲aṭaʾ]. La forme k̲h̲aṭīʾa apparaît cinq fois dans le Ḳurʾān, et la racine k̲h̲ṭʾy est d’usage fréquent. Elle groupe les trois sens d’«erreur» ( k̲h̲aṭaʾ, p. ex. XVII, 33), de «faute coupable» ( k̲h̲iṭʾ, p. ex. XVII, 31; cf. k̲h̲āṭiʿa, XCVI, 16), de «péché» ( k̲h̲aṭīʾa, II, 81, IV, 112, VII, 161, XXVI, 82, LXXI, 2…

Ilyās

(489 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
est le nom donné dans le Ḳurʾān (VI, 85 et XXXVII, 123, avec une variante Ilyāsīn, peut-être appelée par la rime, au verset 130) au prophète biblique Élie; la forme Ilyās procède de ’EλιαΣ, ajustement hellénisé, mais également attesté en syriaque et en éthiopien, du nom hébreu Eliyāh (ū): cf. Jos. Horovitz, Koranische Untersuchungen, 81, 99, 101. — Dans le Ḳurʾān, la figure d’Ilyās n’offre guère de traits saillants, sauf une allusion (en XXXVII, 125) au culte de Baal. Dans la légende musulmane relatée par les auteurs postérieurs, on note d’une par…

Firʿawn

(1,201 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
(plur. Farāʿina), Pharaon. La forme arabe du nom peut venir du syriaque ou de l’éthiopien. Les commentateurs du Ḳurʾān (II, 46/49) expliquent le mot comme surnom constant ( laḳab) des rois amalécites [voir ʿAmālīk], à l’instar de Kisrā pour les souverains perses et de Ḳayçar pour les empereurs de Byzance. Désignation du prototype des tyrans orgueilleux et insolents, le nom Firʿawn donna naissance à un verbe tafarʿana «se comporter en tyran endurci ». — Si on laisse de côté quelques vers sans doute inauthentiques d’Umayya, c’est bien le Ḳurʾān qui a introduit, …

Binyāmīn

(165 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
, le Benjamin de la Bible. Dans sa narration de l’histoire de Joseph (Yūsuf [ q.v.]), le Ḳurʾān fait place au frère utérin de celui-ci (XII, 8, 59-79) sans toutefois le désigner nommément. La tradition brode, sans grands écarts, sur les données bibliques le concernant (elle sait notamment que sa naissance avait coûté la vie à sa mère) et accueille également des amplifications aggadiques (résumées notamment dans Encyclopedia Judaica, IV, 112-114), comme la mise en relation étymologique des noms de ses fils avec le frère aîné perdu. Dans la mystique musulmane, le …

Ṣalīb

(1,716 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Thomas, D.
(a.) pl. ṣulub, ṣulbān, croix, et en particulier, l’objet de vénération des Chrétiens. Le terme est utilisé pour désigner les signes en forme de croix, c’est-à-dire les signes faits sur les chameaux et les dessins tissés dans les vêtements, et dans le contexte légal pour désigner l’instrument de l’exécution. Le Ḳurʾān fait référence à six reprises à la crucifixion comme punition. Quatre d’entre elles se situent dans l’Egypte ancienne: dans la sūra XII, 41, Yūsuf prédit que l’un des hommes qui sont emprisonnés avec lui sera crucifié et que les …

ʿĀs̲h̲ūrāʾ

(1,167 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Marçais, Ph.
, nom que porte la journée de jeûne facultatif observé le 10 muḥarram. I. Lorsque Muḥammad vint à Médine, il emprunta aux Juifs, entre autres jours, celui de ʿĀs̲h̲ūrāʾ. Ce nom est manifestement l’hébreu ʿasōr avec le suffixe déterminatif araméen; dans Lev., XVI, 29, il désigne le grand jour de l’expiation. Muḥammad garda la coutume juive de ce rite, qui est d’observer le jeûne d’un coucher de soleil à l’autre, et non pas seulement dans la journée comme d’habitude. Lorsqu’en l’an 2, les relations de Muḥammad avec les Juifs se tendirent, le mois de ramaḍān [ q.v.] fut choisi comme mois de j…

ʿAmr b. al-Ahtam

(185 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Pellat, Ch.
(Sinān) b. Sumayy al-Tamīmī al-Minḳarī, notable tarmῑmite célèbre pour son talent poétique et oratoire, et aussi pour sa beauté physique qui l’avait fait surnommer al-Mukaḥḥal («le fardé»). Né sans doute quelques années avant l’hégire, il se rendit en 9/630 à Médine, avec une délégation de sa tribu; en 11/632, on le trouve à la suite de la prophétesse Saḏj̲āḥi [ q.v.], mais il se convertit à l’Islam et prit part aux guerres ¶ de conquête; c’est en vers qu’il apprit à ʿUmar la prise de Ras̲h̲ahr; il serait mort en 57/676. Ses poèmes, dont quelques-uns nous sont parve…

Anas b. Mālik

(388 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Robson, J.
, Abū Ḥamza, un des plus féconds traditionnistes. Après l’hégire, sa mère l’offrit au Prophète comme serviteur, alors que, selon son propre témoignage, il était âgé de dix ans. Il était présent à Badr, mais ne prit pas part à la bataille, et c’est pourquoi il n’est pas compté au nombre des combattants. Jusqu’à la mort de Muḥammad, il resta à son service, puis il participa aux guerres de conquête. En 65/684, il dirigea la ṣalāt à Baṣra en faveur de l’anti-calife ʿAbd Allāh b. al-Zubayr. Pendant la révolte de ʿAbd al-Raḥmān b. al-As̲h̲ʿat̲h̲, al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ lui repro…

Iḥrām

(899 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Jomier, J.
, maṣdar du verbe aḥrama, désigne le fait de déclarer (ou rendre) sacré ou interdit. Le contraire est ihlāl «fait de déclarer permis». Le mot iḥrām est devenu un terme technique pour désigner l’état de consécration temporaire de qui accomplit le ḥad̲j̲d̲j̲ ou la ʿumra; celui qui se trouve dans cet état se nomme muḥrim. L’entrée dans cet état sacré (entrée que l’on nomme aussi ihlāl) s’effectue, pour tous, par la formulation d’intention, accompagnée de certains rites et, en outre, ¶ pour les hommes, par la prise du vêtement rituel. Dans l’intention, le sujet précise le type j…

Lawḥ

(1,066 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Bosworth, C. E.
(a.), planche; tablette, table. Les deux séries de sens se trouvent dans d’autres langues sémitiques, araméen, hébreu, syriaque et éthiopien, et Jeffery pense que si le sens de «planche» peut être original en arabe, la seconde acception provient presque certainement du milieu culturel et religieux judéo-chrétien ( The foreign vocabulary of the Qurʾān, Baroda 1938, 253-4). Ce mot figure cinq fois dans le Ḳurʾān. Le premier sens apparaīt dans la sourate LIV, 3, où l’arche de Noé est appelée dhāt alwāfy. Le deuxième sens fait de lawḥ une matière sur laquelle on écrit, par ex. les ta…
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