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Mawlāy al-Ḥasan
(431 words)
, Abū ʿAlī, sultan du Maroc du 12 septembre 1873 au 9 juin 1894, fils de Sayyidī Muḥammad b. ʿAbd al-Raḥmān auquel il succéda sans contestation immédiate. Il avait alors trente-sept ans. Mais, peu après son avènement, des révoltes éclataient en plusieurs points: à Azammūr, contre le gouverneur local, à Meknès où un oncle du souverain se posait en prétendant, à Fās où les tanneurs se soulevaient pour obtenir l’abrogatio…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Beylik
(844 words)
(Beglik), terme formé du suffixe adjectival et relatif
lik ajouté à
bey (bēg, beg), ancien titre turc [voir Beg]. Le vocable
bey correspondrait à l’arabe
amīr, et
beylik à
imāra. Le terme
beylik désigne ainsi à la fois le titre et la fonction d’un
bey, et le territoire soumis à l’autorité d’un
bey. Par la suite, il en vint à désigner aussi par extension un domaine, un gouvernement, et, en même temps, une entité politique et administrative, dotée parfois d’une certaine autonomie. Lors de l’établissement de l’empire ottoman, ʿUt̲h̲mān Bey, fondateu…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Bayt al-Māl
(7,944 words)
, litt. «la Maison du Trésor», de là, le fisc de l’État musulman. I. — Aspect juridique. Doctrine juridique. Bilāl et ses compagnons demandèrent à ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb de partager le butin conquis en ʿIrāḳ et en Syrie. «Partage les terres entre ceux qui les ont conquises, dirent-ils, comme on le fait pour les dépouilles de l’armée». Mais ʿUmar refusa de faire droit à leur requête, disant: «Allāh a donné un droit sur ces terres à ceux qui viendront après vous!» (
Kitāb al-Ḵh̲arād̲j̲. 24,
Le livre de l’
Impôt foncier, 37). Dans cette prétendue décision de ʿUmar, se trouve en germe la n…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
ʿAsas
(1,124 words)
,’la ronde de nuit ou le guet dans les villes musulmanes. Selon al-Maḳrīzī, le premier à occuper cet emploi fut ʿAbd Allāh b. Masʿūd, à qui Abū Bakr donna l’ordre de faire des rondes de nuit dans les rues de Médine. On prétend que ʿUmar en personne ¶ effectua des rondes, accompagné de son
mawlā Aslam et de ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAwf (
Ḵh̲iṭaṭ, II, 223, cf. al-Ṭabarī, I, 5, 2742; R. Levy (éd.),
Maʿālim al-ḳurba, 216; al-G̲h̲azzālī,
Naṣīḥat al-mulūk,…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Beylik
(876 words)
, (beglik), a term formed by joining the adjectival and relative suffix
lik to
bey (
beg ,
beg) which was an old Turkish title [see beg ]. The word
bey is said to correspond to the Arabic
amīr , and
beylik to
imāra
. The term
beylik thus denotes both the title and post (or function) of a
Bey , and the territory (domain) under the rule of a
Bey. Later, by extension, it came tomean also “state, government”, and, at the same time, a political and administrative entity sometimes possessing a certain autonomy. When the Ottoman Empire was established, ʿOt̲h̲mān Bey, the…
ʿAsas
(1,143 words)
, the night patrol or watch in Muslim cities. According to Maḳrīzī the first to carry out this duty was ʿAbdallah b. Masʿūd, who was ordered by Abu Bakr to patrol the streets of Medina by night. ʿUmar is said to have gone on patrol in person, accompanied by his
mawlā Aslam and by ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAwf. (
Ḵh̲iṭaṭ . ii, 223, cf. Ṭabarī, i, 5, 2742; R. Levy, (ed.)
Maʿālim al-Ḳurba , 216; al-G̲h̲azzālī,
Naṣīḥat al-Mulūk (ed. Humāʾī, 13, 58). Later the
ʿasas was commanded by a police officer, known as the
ṣāḥib al-ʿasas (Maḳrīzī, loc. cit.; Ibn Tag̲h̲rībirdī, ii, 73; Nuw…
Bayt al-Māl
(8,636 words)
, in its concrete meaning “the House of wealth”, but particularly, in an abstract sense, the “fiscus” or “treasury” of the Muslim State. I. The Legal Doctrine. ‘Bilāl and his companions asked ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb to distribute the booty acquired in Iraq and Syria. “Divide the lands among those who conquered them”, they said, “just as the spoils of the army are divided”. But ʿUmar refused their request . . . saying: “Allāh has given a share in these lands to those who shall come after you” ’ (
Kitāb al-Ḵh̲arād̲j̲ , 24.
Le Livre de
l’Impot
Foncier , 37). In this alleged decision of ʿUmar lies the germ of the notion of public as distinct from private ownership and the idea of properties and monies designed to serve the interests of the community as a whole. Coupled with the institution of the
dīwān [
q.v.] in 20 A.H. it marks the starting point of the conception of the
bayt al-māl as the State Treasury or fiscus. Previously the term had simply desi…