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Your search for 'dc_creator:( "Lewis, B." ) OR dc_contributor:( "Lewis, B." )' returned 164 results. Modify search

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Di̇rli̇k

(129 words)

Author(s): Lewis, B.
, mot turc signifiant vie ou moyens d’existence. Dans l’empire ottoman, on l’employait pour désigner le revenu fourni par l’État, directement ou indirectement, pour l’entretien de personnes à son service. Ce terme est utilisé surtout pour les fiefs militaires [voir Tīmār], mais s’applique également aux traitements [voir ʿUlūfa], salaires, et dotations de tout genre accordées en guise de traitement aux fonctionnaires des gouvernements central et provinciaux. Il ne s’applique pas normalement aux fermes d’impôt, dont le principe repose sur la n…

Tunali̊ Ḥilmī

(230 words)

Author(s): Lewis, B.
, écrivain et homme politique turc. Né à Eskid̲j̲uma en 1863, il fut mêlé à des activités politiques illégales alors qu’il était étudiant en médecine. Après un court séjour, en prison, il s’enfuit en Europe en 1895, et rallia le groupe des Jeunes Turcs à Genève où, avec quelques autres, il fonda en 1896 le Parti Révolutionnaire Ottoman ( ʿOt̲h̲mānli̊ Ik̲h̲tīlāl Fi̊rḳasi̊); il fut particulièrement efficace comme écrivain et propagandiste en s’adressant au peuple simplement et directement. En 1900, en même temps que ʿAbd Allāh Ḏj̲ewdet et Isḥāḳ Sükūtī [ q.v.], il se réconcilia avec le …

Daftardār

(676 words)

Author(s): Lewis, B.
(turc defterdār), teneur de daftar [ q.v.], terme ottoman désignant le principal fonctionnaire des finances, correspondant au mustawfī [ q.v.] du monde musulman oriental. D’après al-Ḳalḳas̲h̲andī ( Ṣubḥ, II, 485, 494, 525, 526), le titre de ṣāḥib al-daftar existait déjà dans l’administration fāṭimide et désignait l’employé chargé du daftar al-mad̲j̲lis, c’est-à-dire des comptes et vérifications. Le titre de daftark̲h̲wān «lecteur de daftār» apparaît à l’époque de Saladin (B. Lewis, Three Biographies from Kamāl al-Dīn, dans Fuad Köpru̲lü Armağani, Istanbul 1953, 343) et r…

Ḥurriyya

(6,671 words)

Author(s): Rosenthal, F. | Lewis, B.
(a.) «liberté», dérivé abstrait de ḥurr «libre» correspondant à l’hébreu ḥōr et à l’araméen ḥēr (herūṭā) et largement employé aussi dans des langues islamiques autres que l’arabe. Dès l’époque préislamique, ḥurr était connu non seulement comme terme juridique désignant le contraire de «non-libre, esclave» ( ʿabd [ q.v.]), mais aussi comme terme éthique s’appliquant à la noblesse de caractère ou de conduite. Le concept juridique de «liberté» a continué d’être employé naturellement par les juristes musulmans qui, dans les cas douteux, étaient …

Ḥasan Fehmī

(1,074 words)

Author(s): Lewis, B.
Efendi, connu sous le nom d’Aḳs̲h̲ehirli, s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām ottoman. Fils de ʿOt̲h̲mān Efendi d’Ilgin, il naquit en 1210/1795-6, et occupa plusieurs postes dans la branche enseignante de la profession ʿilmiyye [ q.v.]. En 1275/1858-9, à la mort de Yaḥyā Efendi [ q.v.], il fut nommé au poste de ders wekīli et chargé d’enseigner et de prêcher au nom du s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām. Ḏj̲ewdet, qui avait des raisons d’être hostile à Ḥasan Fehmī, précise qu’il fut nommé faute de mieux et ajoute que les étudiants l’avaient surnommé kad̲h̲ūbī — le menteur ( Tezakir 13-20, éd. Cavid Baysun, Ankara 1…

al-ʿAskarī

(617 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Muḥammad, dixième imām des S̲h̲īʿites duodécimains. Il esé communément connu sous le nom d’al-Naḳī -et d’al-Hādī. Fils du neuvième imām Muḥammad b. ʿAlī al-Riḍā [ q.v.], il naquit à Médine. La plupart des autorités s̲h̲iʿites le font naître en rad̲j̲ab 214/septembre 829, mais d’autres en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 212 ou 213/février-mars 828 ou 829. Selon certaines sources, sa mère était Umm al-Faḍl, la fille d’al-Maʾmūn; selon d’autres, elle était uni umm walad mag̲h̲ribine du nom de Sumāna ou Sūsan Cette dernière affirmation semble la plus vraisem blab…

Ḥukūma

(19,027 words)

Author(s): Lewis, B. | Ahmad, F. | Lambton, A. K. S. | Vatikiotis, P. J. | Tourneau, R. Le | Et al.
, en arabe moderne, «gouvernement». Comme beaucoup de néologismes politiques des langues islamiques, le mot semble avoir, dans son sens moderne, été d’abord employé dans la Turquie du XIXe siècle et avoir passé du turc en arabe et dans les autres langues. Ḥukūma vient de la racine arabe h.k.m. avec le sens de «juger, adjuger» (cf. sens connexe, qui domine en hébreu et dans d’autres langues sémitiques, de sagesse [voir Ḥikma]). Dans l’usage classique, le nom verbal ḥukūma signifie l’acte ou la fonction de dispenser, de rendre la justice, que ce soit par un souverain, un j…

ʿAlī al-Riḍā

(842 words)

Author(s): Lewis, B.
Abū l-Ḥasan b. Mūsā b. Ḏj̲aʿfar, huitième imām des S̲h̲īʿites duodécimains, naquit à Médine en 148/765 (al-Ṣafadī) ou, d’après d’autres autorités probablement mieux informées, en 151/768 ou 153/770 (aI-Nawbak̲h̲tī, Ibn Ḵh̲allikān, Mīrk̲h̲wānd). Il mourut à Ṭūs en 203/818; les sources sont d’accord sur l’année, mais diffèrent sur le jour et le mois (fin de ṣafar: al-Ṭabarī, al-Ṣafadī; 21 ramaḍān: al-Ṣafadī; 13 d̲h̲ū l-ḳaʿda ou 5 d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a: Ibn Ḵh̲allikān). Son père était l’imām Mūsā al-Kāẓim, sa mère une umm walad nubienne dont le nom est présenté de diverses mani…

Bostānzāde

(593 words)

Author(s): Lewis, B.
, nom d’une famille de ʿulamāʾ ottomans qui acquirent une certaine importance au XVIe et au début du XVIIe s. Le fondateur de la famille fut (1) Muṣṭafā Efendi, né à Tire, dans la province d’Aydi̊n, en 904/1498-9, et connu sous le nom de Bostān (ou Būstān). Son père était un marchand nommé Meḥmed (ainsi dans le texte de ʿAṭāʾī et sur la pierre tombale conservée au Türk-Islam Eserleri Müzesi à Istanbul; le titre Muṣṭafā b. ʿAlī dans ʿAṭāʾī, 132, est sans doute une erreur due à une confusion avec son homonyme Muṣṭafā, connu sous le nom de Küčük Bostān; cf. Hüseyin Gazi Yurdaydm, dans Bell., XIX (1955…

Dustūr

(44,090 words)

Author(s): Réd. | Lewis, B. | Khadduri, M. | Lambton, A. K. S. | Caldwell, J. A. M. | Et al.
désigne, en arabe moderne, une Constitution. Ce terme d’origine persane semble avoir désigné à l’origine une personne exerçant une autorité, religieuse ou politique, avant d’être spécialement appliqué aux membres du clergé zoroastrien. Il apparaît dans Kalīla wa-Dimna avec le sens de «conseiller» et reparaît avec la même acception, à une date bien postérieure, dans l’expression Dustūr-i mükerrem, l’un des titres honorifiques du grand-vizir de l’empire ottoman. Plus communément, dustūr était employé avec le sens de «règle» ou «règlement» et désignait en particuli…

Had̲j̲d̲j̲

(8,288 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Jomier, J. | Lewis, B.
(A.), pèlerinage à la Mekke, ʿArafāt et Minā, la cinquième des cinq «colonnes» ( arhān) de l’Islam. On l’appelle également le grand pèlerinage par opposition à la ʿumra [ q.v.] ou petit pèlerinage. Cette observance annuelle a marqué et continue de marquer profondément le monde musulman. Ceux qui n’y participent pas suivent les pèlerins par la pensée; les prédicateurs et actuellement la presse, la radio et la télévision les y aident en fournissant doctrine et informations. Pour la communauté musulmane elle-même, cet événemen…

Ashām

(501 words)

Author(s): Lewis, B.
(turc eshām), pi. de l’ar. sahm (turc sehim), part. En Turquie, le mot était employé pour désigner certaines émissions du Trésor, diversement décrites comme étant des bons, des assignats et des rentes. Les eshām sont appelés «rentes» (Leibrenten) par Hammer, ainsi que dans le budget ottoman de 1862-3, où ils sont mentionnés sous le nom de rentes viagères. Le caractère n’est pas absolument sûr, car, bien que les eshām revinssent à l’État à la mort du détenteur, ils pouvaient être vendus, l’État réclamant sur chacun de ces transferts un droit égal à une annuité. D…

Ifrand̲j̲

(3,029 words)

Author(s): Lewis, B. | Hopkins, J.F.P.
ou Firand̲j̲, terme arabe désignant les Francs. Ce mot, transmis probablement aux Musulmans par les Byzantins, s’appliquait à l’origine aux habitants de l’empire de Charlemagne, avant de s’étendre aux Européens en général. Au moyen âge, il ne s’employait pas pour les Chrétiens d’Espagne [voir Andalus, Ḏj̲illīḳiyya], les Slaves [voir Ṣaḳāliba] ou les Vikings [voir Mad̲j̲ūs, II], mais par ailleurs s’appliquait de façon générale à l’Europe continentale et aux îles britanniques. Le territoire des Francs s’appelait Ifrand̲j̲a (en persan et en turc Firangistān). Les notions les plu…

K̲h̲alaf b. Mulāʿib

(267 words)

Author(s): Lewis, B.
al-As̲h̲habī, seigneur, avec le laḳab de Sayf al-dawla, de Ḥimṣ et d’Afâmiya à la fin du Ve/XIe siècle. Il fut accusé de divers méfaits, notamment de brigandage et, au cours d’un siège de Salamiya, il aurait, au moyen d’un mangonneau, ¶ précipité le s̲h̲arīf Ibrāhīm al-Hās̲h̲imī contre la tour. En 483/1090, des plaintes furent adressées au sultan Maliks̲h̲āh, qui ordonna à son frère Tutus̲h̲, maître de Damas, et à d’autres gouverneurs de villes syriennes, de marcher contre lui. Une expédition conjointe s’empara de Ḥimṣ, et Ḵh̲alaf fut en…

Daftar

(4,869 words)

Author(s): Lewis, B.
, cahier cousu ou attaché, registre, plus spécialement livre de comptes ou de correspondances employé dans les services administratifs. Le terme dérive en dernière analyse du grec δıφθέρα «peau» et, de là, peau préparée pour recevoir des caractères écrits. Il était déjà employé en grec ancien dans le sens de parchemin ou, plus généralement, de matériaux pour écrire. Au Ve s. avant J.-C, Hérodote (V, 58) remarque que les Ioniens, comme certains Barbares contemporains, avaient, à une époque ancienne, écrit sur des peaux et appliquaient encore le terme δıφθέρα aux rouleaux de ¶ papyrus; a…

Bazīg̲h̲ b. Mūsā

(185 words)

Author(s): Lewis, B.
, surnommé al-Ḥāʿik, hérétique s̲h̲īʾite. Disciple d’Abū l-Khaṭṭāb [ q.v.], il fut, comme son maître, dénoncé par l’Imām Ḏj̲aʿfar al-Ṣādiḳ comme hérétique et fut même, d’après al-Nawbak̲h̲tī, désavoué par Abū l-Ḵh̲aṭṭāb lui-même. Al-Kas̲h̲s̲h̲ī rapporte une tradition selon laquelle, lorsqu’on apprit à Ḏj̲aʿfar al-Ṣādiḳ que Bazīg̲h̲ avait été tué, celui-ci exprima sa satisfaction. Ce détail placerait la mort de Bazīg̲h̲ avant celle de Ḏj̲aʿfar en 148/765. Comme beaucoup des premiers extrémistes s̲h̲īʿites…

Mas̲h̲wara

(1,984 words)

Author(s): Lewis, B.
(a.), ou Mas̲h̲ūra, terme islamique courant pour désigner une consultation. Il s’emploie en particulier lorsque le souverain consulte ses conseillers (ces derniers étant diversement définis), mais s’applique parfois aussi à une sorte d’assemblée délibérative. L’Arabie préislamique connaissait déjà la pratique consistant à prendre des décisions après consultation [voir Mad̲j̲lis, et Malaʾ au Suppl.]. Deux passages du Ḳurʾān (III, 153/159: wa-s̲h̲āwirhum fī l-amr, et ¶ XLII, 36/38: wa-amruhum s̲h̲ūrā baynahum) sont couramment cités comme imposant aux souverains le…

Di̇lsi̇z

(371 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc «sans langue», nom donné aux sourds-muets employés au service intérieur ( enderūn) du Palais ottoman, et pendant un certain temps aussi à la Sublime Porte. On les désignait également par le mot persan bīzabān, qui a le même sens. Il y en eut au palais de l’époque de Meḥemmed II à la fin du sultanat. Les renseignements qu’on possède sur leur nombre varient. D’après ʿ Aṭāʾ, il y en avait de trois à cinq attachés à chaque chambre ( kog̲h̲us̲h̲); Ricaut parle «d’environ quarante». Un document de l’époque de Muṣṭafā II (m. 1115/1703), cité par Uzunçarṣili, et qui a trait…

al-ʿAyyās̲h̲i̊

(201 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū l-Naṣr Muḥammad b. Masʿūd b. Muḥammad b. ʿAyyās̲h̲, écrivain shīʿite du IIIe/IXe siècle. Il était né à Samarḳand, et l’on prétend que ses ancêtres appartenaient à la tribu de Tamīm. D’abord sunnite, il se convertit encore jeune au S̲h̲īʿisme et étudia sous la direction des disciples de ʿAlī b. al-Ḥasan b. Faḍḍāl (m. 224/ 839; al-Ṭūsī, 93) et de ʿAbd Allāh b. Muḥammad b. Ḵh̲ālid al-Ṭayālisī (al-Astarābādī, 211). Il dépensa un patrimoine de plus de 300 000 dinars pour s’occuper d’érudition et de traditio…

Bahd̲j̲at Muṣṭafā Efendi

(387 words)

Author(s): Lewis, B.
, savant et médecin ottoman, petit-fils du grand-vizir Ḵh̲ayrullāh Efendi et fils de Ḵh̲wād̲j̲a Meḥmed Emīn S̲h̲ukūhī. Né en 1188/1774, il embrassa la carrière religieuse et devint mudarris en 1206/1791-2. Se spécialisant en médecine, il s’éleva rapidement et, en 1218/1803, devint médecin chef du sultan ( ḥekīmbas̲h̲i̊ ou, plus protocolairement, reʾīs-i eṭibbā-i sulṭānī). En 1222/1807, il fut révoqué de cet emploi, mais il fut réintégré en 1232/1817. En 1237/1821, il fut jeté en disgrâce et banni, mais rétabli la même année. En 1241/1826, après la destruction des Janissaires, ¶ il …
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