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Your search for 'dc_creator:( "Lewis, B." ) OR dc_contributor:( "Lewis, B." )' returned 80 results. Modify search

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Ḍābiṭ

(270 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc zabit, nom donné par les Ottomans à certains fonctionnaires et officiers, et qui se spécialisa par la suite pour désigner les officiers des forces armées. Il semble que, dans son emploi ancien chez les Ottomans, ḍābiṭ ait indiqué une personne chargée d’une affaire ou de sa direction ou (? des finances) d’une localité (par ex. ewḳāf ḍābiṭi, wilāyet ḍābiṭi, etc.; exemples, certains avec des toponymes, dans Halit Ongan, Ankara’nin 1 numarali şer’iye Sicili, Ankara 1958, index, et L. Fekete, Die Siyāqat-Schrift, I, Budapest 1955, 493 sqq.; cf. l’emploi du mot en persan d…

Ḍabṭiyya

(189 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc zabtiyye, nom donné par les Ottomans, à une époque assez tardive, à la police et à la gendarmerie. Les fonctions policières, qui étaient auparavant sous la surveillance de différents officiers de janissaires, furent placées sous la juridiction du serʿasker [ q.v.; voir aussi Bāb-i Serʿaskerī] en 1241/1826, et, en 1262/1846, devinrent une administration autonome, la Ḍabṭiyye mus̲h̲īriyyeti (Luṭfī, VIII, 27-8). Vers le même temps, on créa un conseil de la police ( med̲j̲lis- i ḍabṭiyye) qui fut supprimé par la suite et remplacé par deux corps quasi judiciaires, le dīwān- i ḍabṭi…

K̲h̲ādim al-Ḥaramayn

(956 words)

Author(s): Lewis, B.
«Serviteur des deux Lieux Saints» (La Mekke et Médine), titre employé par un certain nombre de monarques musulmans. Adopté par le sultan ottoman Selīm Ier après la conquête de l’Égypte en 922/1517 et utilisé par plusieurs de ses successeurs, il était considéré, à la fin de l’époque ottomane, comme un titre califal, et l’on disait que Selīm l’avait pris à la suite du dernier calife ʿabbāside du Caire. Cette croyance, qui ne correspond pas à la réalité, paraît bien faire partie de la mythologie du califat ottoman. Autant…

Ḥātim b. Hart̲h̲ama

(371 words)

Author(s): Lewis, B.
, fils de Hart̲h̲ama b. Aʿyan [ q.v.], occupa un certain nombre de fonctions au service des califes. Dans une lettre d’al-Amīn à Ṣāliḥ datée de s̲h̲awwāl 192/juillet-août 808, un an environ avant la mort de Hārūn al-Ras̲h̲īd, l’héritier présomptif conseille à son frère de confirmer dans son poste Ḥātim b. Hart̲h̲ama, homme, comme son père, d’un loyalisme éprouvé, et de lui confier la garde des palais du calife (al-Ṭabarī, III, 769; cf. F. Gabrieli, Documenti relativi al califfato di al-Amīn in aṭ-Ṭabarī, dans Rend. Lin., sér. VI, vol. III (1927), 203). Al-Amīn le nomma par la su…

ʿAzīz Miṣr

(252 words)

Author(s): Lewis, B.
, «le puissant d’Égypte». Dans le Ḳurʾān (XII, 30, 51), le titre al-ʿAzīz est donné à l’Égyptien anonyme qui achète Yūsuf, et qui, dans la légende et l’exégèse postérieures, est appelé Ḳifṭīr [ q.v.], d’après le Putiphar biblique. Ce titre paraît s’appliquer à la fonction de premier ministre sous Pharaon, car il est attribué à Yūsuf lui-même quand il parvient à cette dignité (Ḳurʾān, XII, 78, 88). Dans certains dictionnaires arabes, le terme est défini comme désignant le souverain d’Égypte (Miṣr) et d’Alexandrie (Lane, s.v.). D…

Baraḳ Baba

(464 words)

Author(s): Lewis, B.
, derviche turc qui acquit quelque célébrité à l’époque des Il-Ḵh̲āns. Il aurait été un disciple du célèbre Sari̊ Saltuk [ q.v.], et il est cité à propos des mouvements bābāʾī, bektās̲h̲ī et mewlewī. Ses partisans étaient appelés Baraḳīs; son k̲h̲alīfa était Ḥayrān Emird̲j̲i. Une histoire conservée par Yazi̊d̲j̲i̊og̲h̲lu ʿAlī en fait un prince sald̲j̲ūḳide converti au Christianisme par le patriarche grec, puis ramené à l’Islam par Sari̊ Saltuk, qui lui transmit son pouvoir surnaturel et lui donna le nom de Baraḳ. Les sources arabes le décrivent comme originaire de Tokat ( Būḳāt du text…

Hās̲h̲imiyya

(814 words)

Author(s): Lewis, B.
, terme employé couramment aux IIe-IIIe/VIIIe-IXe siècles pour désigner les membres de la famille des ʿAbbāsides et parfois leurs partisans et défenseurs. Dès les débuts de l’époque ʿabbāside, il aurait désigné les descendants de Hās̲h̲im b. ʿAbd Manāf [ q.v.], l’ancêtre commun du Prophète, de ʿAlī et d’al-ʿAbbās; l’usage qu’en faisaient ainsi les ʿAbbāsides était interprété comme exprimant une prétention au califat fondée sur la parenté par les mâles avec le Prophète. Van Vloten, suivi par d’autres savants, prouva que le nom avait, …

Ḥasan Fehmī

(193 words)

Author(s): Lewis, B.
, journaliste turc qui acquit une célébrité éphémère, en 1909, comme rédacteur en chef du journal Serbestī dans lequel il se livra à de violentes attaques contre le Comité Union et Progrès [voir Ittiḥād we-Teraḳḳī], La responsabilité de son assassinat par un inconnu, sur le pont de Galata, dans la nuit du 6 au 7 avril 1909 (n.s.), fut rejetée sur le Comité à la fois par les libéraux et par l’Union Mahométane [voir Ittiḥād-i Muḥammedī], et ses funérailles provoquèrent des manifestations et des discours hostiles. Une période de tension croissante suivit, pour aboutir à l…

Biñbas̲h̲i̊

(306 words)

Author(s): Lewis, B.
«chef de mille», grade militaire turc. Le terme apparaît très tôt chez les Turcs occidentaux, et est déjà utilisé à propos de la réorganisation militaire qu’aurait opérée Ork̲h̲ān en 729/1328-9 (par ex. Saʿd al-dīn, Tād̲j̲ al-tawārīk̲h̲, I, 40: « onbas̲h̲i̊s, yüzbas̲h̲i̊s et biñbas̲h̲is y furent nommés ...»). Sous la forme miñbas̲h̲i̊, le terme se rencontre aussi chez les Turcs orientaux, et est utilisé, par exemple, pour désigner un grade dans les armées ṣafawides en Perse (v. Minorsky, Tad̲h̲kirat al-mulūk, Londres 1943, 36, 74, 155). Le titre miñbegi, avec un sens similaire, a…

Bīrūn

(105 words)

Author(s): Lewis, B.
, en persan «extérieur», nom donné aux départements et services extérieurs de la Maison impériale ottomane, par opposition avec les départe-ments intérieurs, connus sous le nom d’ Enderūn [ q.v.]. Le bīrūn était donc le point de rencontre de la cour et de l’État, et, outre les fonctionnaires du palais, il comprenait un certain nombre de hauts fonctionnaires et de dignitaires, chargés des affaires administratives, militaires et religieuses de l’empire. (B. Lewis) Bibliography D’Ohsson, Tableau général de lEmpire ottoman, VII, Paris 1824, 1-33 Ismail Hakki Uzunçarşilι, Osmanlι dev…

Elči

(668 words)

Author(s): Lewis, B.
, mot turc signifiant envoyé, de el ou il, pays, peuple ou État, auquel est ajouté le suffixe či (= d̲j̲i) marquant la profession. Dans certains textes turcs orientaux, le mot apparaît pour désigner le maître d’une terre ou d’un peuple; mais sa signification normale a été très tôt celle d’envoyé ou messager, généralement au sens diplomatique, mais quelquefois, dans la littérature mystique, avec un sens religieux figuré. En turc ottoman, il devint le terme courant pour désigner un ambassadeur, en même temps que le terme arabe plus officiel de sefīr. Les sultans ottomans commencèrent d…

Aḥmed Ḥilmī

(376 words)

Author(s): Lewis, B.
Efendi, traducteur turc du XIXe siècle. Né à Üsküdar, il fut formé à la «chambre» des langues [voir Terd̲j̲üme Odasi̊] du ministère des Affaires Étrangères, et occupa par la suite un certain nombre de postes officiels. Il est mentionné comme ayant été consul de Turquie à Tabrīz, puis membre de l’ambassade à Téhéran; en 1876, il fut élu député au premier parlement turc. Il mourut en 1878 du typhus qu’il avait contracté alors qu’il s’occupait de réfugiés de la guerre russo-turque et fut enterré à Üskudar, au cimetière Karacaahmet. Aḥmed Ḥilmi joua un rôle de pionnier comme traducteur …

Ayyūb Ṣabrī Pas̲h̲a

(99 words)

Author(s): Lewis, B.
, officier de marine et écrivain ottoman. A sa sortie de l’école navale, il reçut diverses affectations et servit pendant un certain temps au Ḥid̲j̲āz et au Yémen. Il mourut à Istanbul en 1308/1890. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages historiques et descriptifs sur l’Arabie, notamment une description de la Mekke et Médine ( Mirʾāt at-Ḥaramayn, 3 vol., Istanbul 1301-6) et une histoire des Wahhābites ( Taʾrīk̲h̲-i Wahhābiyyān, Istanbul 1296). Il a écrit en outre une biographie du Prophète intitulée Maḥmūd al-Siyar (Edirne 1287). (B. Lewis) Bibliography Babinger, 372-3 Sid̲j̲…

ʿAskarī

(577 words)

Author(s): Lewis, B.
de ʿaskar «soldat», désignait, dans l’usage technique ottoman, un membre de la classe militaire dominante, qui se distinguait des reʿāyā — sujets paysans et habitants des villes ( reʿāyā désigne tantôt les sujets en général, tantôt les paysans seulement) —. Le terme ʿaskarī désigne plutôt une classe qu’une fonction; il s’appliquait à des ʿaskarīs retraités ou disponibles, aux épouses et aux enfants des ʿaskarīs, à des esclaves affranchis du sultan ou des ʿaskarīs et aussi aux familles des titulaires de charges religieuses publiques en service ( mulāzemet) auprès du sultan. La classe …

Bilād-i T̲h̲alāt̲h̲a

(148 words)

Author(s): Lewis, B.
, les trois villes, terme employé dans la pratique judiciaire et administrative ottomane pour désigner Eyyūb, Galata et Üsküdar, c’est-à-dire les trois zones urbaines rattachées à Istanbul. Chacune avait son propre ḳādī, indépendant du ḳādī d’Istanbul, bien que de rang moins élevé. Chaque mercredi, les ḳāḍīs des «trois villes» se joignaient au ḳāḍī d’Istanbul pour se rendre auprès du grand-vizir. Cette autonomie judiciaire des trois villes remontait aux débuts de l’époque ottomane, probablement même à la conquête. Les trois villes jouissaient éga…

Bāb-i Mas̲h̲īk̲h̲at

(433 words)

Author(s): Lewis, B.
, (aussi S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām Kapi̊si̊, Bāb-i Fetwā et Fetwāk̲h̲āne), nom qui fut donné communément dans l’Empire Ottoman, durant le XIXe siècle, à la charge ou au service du S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām [ q.v.], le grand muftī d’Istanbul. Jusqu’en 1241/1826, les grands muftīs avaient occupé leur fonction et rendu leurs ordonnances de leurs propres résidences, ou, si celles-ci étaient trop éloignées, de locaux loués en ville. Cette année-là, après la destruction des Janissaires, le sultan Maḥmūd II donna l’ancienne résidence de l’Ag̲h̲a des jan…

Bard̲j̲awān

(964 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū l-Futūḥ, esclave qui fut quelque temps maître de l’Égypte sous le règne d’al-Ḥāḳim. Il avait été élevé à la cour d’al-ʿAzīz, où il parvint à occuper le poste d’intendant ( Ḵh̲iṭaṭ, II, 3; ¶ Ibn Tag̲h̲rībirdī, Caire IV, 48; Ibn Ḵh̲allikān, II, 201). Il était eunuque et était connu sous le titre d’ustād̲h̲ [ q.v.]. Son origine ethnique est incertaine — Ibn Ḵh̲allikān en fait un Noir, Ibn al-Ḳalānisī simplement un Blanc ( abyaḍ al-lawn), al-Maḳrīzī un Slave ou un Sicilien, les lectures Ṣaḳlabī et Ṣiḳillī apparaissant toutes deux dans les mss des Ḵh̲iṭaṭ (cf. S. de Sacy, Chrestomathie, I, 13…

Bahāʾī Meḥmed Efendi

(574 words)

Author(s): Lewis, B.
, juriste et théologien ottoman. Né à Istanbul en 1004/1595-6, il était le fils de ʿAbd al-ʿAzīz Efendi, ḳāḍī-ʿasker de Roumélie, et le petit-fils de l’historien Saʿd al-dīn. Il entra dans la carrière religieuse, devint mudarris et mulla et fut nommé ḳāḍī, d’abord à Salonique, puis, en 1043/1633-4, à Alep. Grand fumeur, il fut dénoncé par le beylerbey Aḥmad Pas̲h̲a, avec qui il était en mauvais termes, et, en 1044/1634-5, révoqué et exilé à Chypre pour le punir de ce que l’on considérait alors comme une grave faute. Vers la fin de 1045/début 1636, il …

Babadag̲h̲i̊

(806 words)

Author(s): Lewis, B.
, ville de la Dobroudja, faisant maintenant partie de la Roumanie. Son nom turc rappelle le derviche semi-légendaire (Baba) Sari̊ Salti̊ḳ, qui aurait conduit un certain nombre de Turcomans anatoliens en Dobroudja au milieu du ¶ VIIe/XIIIe siècle et se serait établi avec eux dans le voisinage de Babadag̲h̲i̊. (Sur cette installation, voir Paul Wittek, Yazijioghlu ʿAlī on the Christian Turks of the Dobruja, dans BSOAS, 1952, XIV, 639 sqq.). Il existe plusieurs tombeaux de Sari̊ Salti̊ḳ dans diverses villes, mais le plus communément admis comme authentique est c…

Ibn ʿAttās̲h̲

(517 words)

Author(s): Lewis, B.
, ʿAbd al-Malik, dāʿī ismāʿīlien qui, au milieu du Ve/XIe siècle, fut chargé de la da ʿwa au ʿIrāḳ et en Perse occidentale; d’après l’autobiographie de Ḥasan-i Ṣabbāḥ [ q.v.], il vint à Rayy en ramaḍan 464/mai-juin 1072 et enrôla Ḥasan dans la da ʿwa; on dit aussi qu’il gagna la bienveillance de Raʾīs Muẓaffar de Girdkūh, qui devint par la suite un des chefs les plus actifs des Nizāris. Ẓahīr al-dīn et Rāwandī font également allusion à ses relations avec Ḥasan-i Ṣabbāḥ; selon cette version, ʿAbd al-Malik, qui résidait à Iṣfahān, fut accus…
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