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, Ṭurk̲h̲ān Ḵh̲ādid̲j̲e Sulṭān (vers 1626-83), mère du Sulṭān ottoman Meḥemmed IV [ q.v.]. Ṭurk̲h̲ān Sulṭān entra dans le harem impérial ottoman comme esclave de la wālide sulṭān Kösem ¶ Sulṭān [ q.v.], mère de Murād IV (1623-40) et d’Ibrāhīm (1640-8) [ q.vv.]. On ne sait rien de ses origines, si ce n’est qu’elle avait un frère, Yūsuf Ag̲h̲a, qui mourut à Istanbul en 1100/1689. Elle donna naissance au fils aîné d’Ibrāhīm, Meḥemmed, en 1641; il y eut peutêtre aussi une fille, Fāṭima Sulṭān, 1642-57. Quand Ibrāhīm fut déposé en 1648, et q…

(906?-968/1500?-1561), Grand Vizir ottoman. Né vers 1500 dans un village proche de Sarajevo, Rüstem Pas̲h̲a était d’une famille d’origine très probablement bosniaque (bien que certaines sources parlent d’ascendances croates, ou peut-être albanaises) dont le nom pré-musulman avait été Opukovič, ou Čigalič (cf. Albèri, Relazioni degli ambasciaiori veneti al senato, sér. III, vol. III, 89; C. Truhelka, Bosnische Post, Sarajevo 1912, n° 80). Un registre du tribunal du ḳāḍī à Sarajevo, daté de 974/1557, relate la vente d’une maison par Ḥād̲j̲d̲j̲ī ʿAlī Beg b. Ḵh̲ayr al-dīn, mütewellī…

(m. probablement après 998/1590), historien ottoman. On ne sait pratiquement rien de Seyfī, sinon qu’il composa un unique ouvrage historico-géographique sur les souverains de l’Asie et de la Chine contemporains de Murād III, et la possibilité qu’il ait été defterdār dans la bureaucratie ottomane. Ni lui, ni son ouvrage ne sont mentionnés dans les sources bio-bibliographiques ottomanes habituelles, L’histoire de Seyfī a été publiée par J. Matuz, L’ouvrage de Seyfī Čelebī, historien ottoman du XVI e siècle; édition critique, traduction et commentaires, Paris 1966. Son titre, a…

(p. - t.), terme ottoman pour désigner le teneur de livre journalier ( rūznāme ou rūznāmče), c’est à dire avant tout le fonctionnaire chargé du registre des rentrées et des sorties quotidiennes au Trésor central, k̲h̲azīne. A partir du diminutif rūznāmče, ce fonctionnaire fut appelé soit rūznāmčed̲j̲i, titre souvent contracté en rūznāmče et se confondant avec le nom du journal lui-même. Le rūznāmed̲j̲i et son équipe faisaient partie de la bureaucratie financière dirigée par le bas̲h̲ defterdār [ q.v.]. Le ḳānūnnāme de Meḥemmed II, à la fin du XVe siècle, assigne un statut officiel …

, titre de l’historien officiel de la fin de l’empire ottoman. Le poste d’historien officiel, weḳāyiʿ-nüwīs, plus tard waḳʿa-nüwīs (“événements/écrivain d’événement”), dans l’empire Ottoman, date du début du XVIIIe siècle. C’était une fonction attachée à l’administration centrale ottomane qui prévoyait qu’un certain nombre d’écrivains désignés en haut lieu devaient rédiger en permanence un récit accepté par le pouvoir de l’histoire ottomane récente qui formerait un document historique officiel qui serait régulièrement impr…

, historien ottoman, m. après 917/1511. On a peu d’informations précises sur cet historien, à part son mak̲h̲laṣ de Rūḥī. A en juger parle nom d’Edrenewī Mewlānā Rūḥī que lui attribue ʿAlī [ q.v.] dans le Künhü l-ak̲h̲bār, il est probable qu’il faisait partie des ʿulamāʾ et avait un lien familial ou professionnel avec Edirne (J. Schmidt, Muṣṭafā ʿĀlī’s Künhü l-aḫbār and ils préface according to the Leiden manuscript, Istanbul 1987, 58). Une quelconque identification avec Rūḥī Fāḍi̊l Efendi (m. 927/1528), fils du s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām Zenbilli ʿAlī Efendi, demeure hypothétique (Ba…

(ou S̲h̲ehnāmed̲j̲i) (t.), désigne un auteur ottoman d’ouvrages historico-littéraires dans un style inspiré du S̲h̲āh-nāma du poète persan Firdawsī [ q.v.]. Il s’agit d’ouvrages en persan, dans ¶ la forme du mat̲h̲nawi, distiques rimes dans le mètre mutaḳārib décrivant en termes excessifs les exploits militaires du sultan régnant. Les premières compositions ottomanes dans le genre s̲h̲ehnāme datent du milieu du IXe/XVe siècle; ce sont des œuvres de circonstance dédiées à Meḥemmed II (1451-81). Un poste officiel et rétribué de s̲h̲ehnāmed̲j̲i «auteur de s̲h̲ehnāmes» fut instau…

, historien ottoman (m. avant 926/1520). L’unique ouvrage historique de Nes̲h̲rī, conservé en partie, le Ḏj̲ihān-nümā, est un pivot autour duquel tournent l’évolution et l’étude de l’historiographie ottomane. Toutefois, on ne sait pas grand-chose de son auteur, sinon son mak̲h̲laṣ de Nes̲h̲rī, qui figure à la fin de l’histoire, dans une ḳaṣīda adressée au sultan régnant, Bāyezīd II [ q.v.]. D’après de rares références, d’ailleurs peu crédibles, que fournissent des auteurs ottomans postérieurs tels que Laṭīfī, ʿĀs̲h̲i̊ḳ Čelebi, ʿĀlī et Kātib Čelebi [ q.vv.], on a longtemps pens…

, historien ottoman, m. après 816/1413. Yak̲h̲s̲h̲i Faḳīh est le plus ancien compilateur de menāḳib [voir Manāḳib], récits légendaires concernant la dynastie ottomane. Cependant, cette compilation n’a pas été conservée comme un ouvrage indépendant; la seule référence en est donnée par ʿAs̲h̲i̊ḳpas̲h̲azāde [ q.v.]. Celui-ci rapporte qu’en 616/1413, alors qu’il accompagnait en campagne l’armée de Meḥemmed Ier, il tomba malade et demeura à l’arrière, à Geyve, dans la demeure de Yak̲h̲s̲h̲i Fāḳih, le fils de l’ imām Orkān Beg, «. . . c’est sous l’autorité du fils de l’ imām que je racon…

, historien ottoman du IXe/XVe siècle. Le peu que l’on sache à propos de Ṭūrsūn Beg découle principalement d’allusions fortuites tirées de son Histoire. Il naquit probablement à Brousse au milieu des années 1420, dans une famille déjà célèbre d’ ümerāʾ. Son oncle Ḏj̲übbe ʿAlī fut gouverneur de Brousse, et son grand-père Fīrūz Beg gouverneur d’Iznik. Ṭūrsūn Beg fut détenteur, alors qu’il était encore relativement jeune, d’un tīmār [ q.v.], hérité probablement de son père Ḥamza Beg (cf. Tursun Bey, Târîh-i Ebü l-feth, éd. M. Tulum, Istanbul 1977, pp. XI-XII; H. Inalcik et R. Murphey, The hi…

, Ibrāhīm b. al-Seyyid ʿAbd ül-Bāḳī (1075-1136/1664-1724), savant et biographe ottoman. Issu d’une éminente famille de ʿulemāʾ: son père fut ḳāḍī de La Mecque, son grand père maternel était naḳīb al-as̲h̲rāf et son jeune frère ʿAbdullāh (m. 1139-1726-7) fut ḳāḍī-ʿasker de Rūmelī. Ibrāhīm suivit une carrière moyenne de müaerris, atteignant plus tard le poste de ḳāḍī de Médine (1119/1707), puis d’Izmir 1125-6/1713-4). Il mourut à Istanbul et fut enterré au cimetière de Keskin Dede près de la Mosquée de Nis̲h̲ānd̲j̲ī Pas̲h̲a (Sālim, Ted̲h̲kere, Istanbul, 1315/1897, 218-20; voir …

(?-922/1517), Grand Vizir ottoman sous Selīm I. Sinān al-dīn Yūsuf Pas̲h̲a était d’origine chrétienne, probablement bosniaque, et fut recruté au service des Ottomans par le système du devs̲h̲irme [ q.v.]. Promu au rang de vizir à partir de la classe des eunuques blancs du Palais, il servit comme beg de Bosnie, puis en 920/1514, au début de la campagne d’Orient contre S̲h̲āh Ismāʿīl, comme beglerbegi [ q.v.] d’Anatolie. Commandant l’aile droite de l’armée de Selīm I à la bataille de Čaldiran [ q.v.] (aoūt 1514), il joua un rôle décisif dans la victoire ottomane et fut immédiat…

, nom d’une famille d’érudits turcs ottomans, originaires du village de Ṭas̲h̲ Köprü («pont de pierre»), près de Ḳasṭamanī [ q.v.] dans le Nord de l’Anatolie: on trouve parmi les membres célèbres de la famille: 1. Muṣliḥ al-dīn Muṣṭafā, précepteur du Sultan Selīm Ier [ q.v.]. Il naquit à Ṭas̲h̲ Köprü en 857/1453, et mourut le 12 s̲h̲awwāl 935/19 juillet 1529 à Istanbul. Il étudia à Bursa (Brousse) et à Istanbul auprès d’érudits célèbres et puis passa par un certain nombre de medreses, de Bursa à Ankara, puis Skopje et Edirne. Bāyezīd II [ q.v.] le nomma précepteur ( k̲h̲od̲j̲a) de son fils Se…

, Meḥmed, biographe ottoman, (1261-1326/1845-1909). Meḥmed T̲h̲üreyyā, né à Istanbul, fils de Meḥmed Ḥüsnü Bey, était fonctionnaire de l’administration ottomane. En 1863, il entra dans le bureau de traduction de Bāb-i ʿAlī, et pendant quelques temps collabora aussi au journal Ḏj̲erīde-i Ḥawādīt̲h̲. Il fut nommé, en 1886, au Conseil de l’Éducation, où il exerça jusqu’à sa mort en 1909. Il fut inhumé dans le cimetière Ḳarad̲j̲a Aḥmed d’Üsküdar (Ö. F. Akün, art. Süreyya, dans IA, IX, 247). Il écrivit ou compila plus de quarante volumes, dont on dit qu’ils comportaient un di…

(1861-1925?), auteur ottoman de biographies et bibliographies. Meḥmed Ṭāhir naquit à Bursa au Nord-ouest de la Turquie, le 22 novembre 1861, d’un père, Rifʿat Bey, fonctionnaire au conseil urbain; son grand père, Üskürdarli̊ Seyyid Meḥmed Ṭāhir Pas̲h̲a, avait été commandant à la garde impériale de ʿAbd ül-Med̲j̲id. À partir de 1875, Meḥmed fut élève à l’académie militaire de Bursa, puis à compter de 1880, il poursuivit sa formation à l’académie d’élite Ḥarbiyye (Guerre) d’Istanbul. Une fois diplômé en 1883, il enseigna, vingt ans durant, la …

, nom de deux dignitaires ottomans. 1. Le vizir, savant et prosateur, (845-91/ 1440-86). Sinān al-dīn Yūsuf Pas̲h̲a naquit probablement en 845/1440 à Bursa de Ḵh̲iḍr Beg b. Ḳāḍī Ḏj̲elāl al-dīn (m. 863/1459 [ q.v.]), premier ḳāḍī ottoman d’Istanbul. Par sa mère, fille de Mollā Yegān (m. 878/1473), il descendait aussi d’une autre famille de ʿulemāʾ qui se distingua au cours de la période ottomane des débuts. Après avoir servi comme müderris à Edirne, il fut désigné par Meḥemmed II à un poste d’enseignement dans le ṣaḥn-i t̲h̲emāniye [ q.v.] d’Istanbul, fonction jumelée avec celle de k̲h̲od̲j…

, historien et poète ottoman (1031?-1071/1620P-1661). Il naquit à Bag̲h̲če Sarāy [ q.v.], capitale du k̲h̲ānat de Crimée, fils d’un certain ʿAbd Allāh ʿĀrif al-Rūmī. D’après les sources ottomanes, son prénom était Ḥasan (pourtant dans certains travaux européens, il est désigné comme Ḥüseyin). On situe sa date de naissance autour de 1031/1620 en se fondant sur un passage de son dīwān de poèmes où il mentionne qu’en 1070/1659, il entrait dans sa quarantième année. En 1624-5, sa famille partit s’installer à Istanbul où il reçut une bonne formation de secrét…

, Ibrāhīm (982-vers 1060/15 74-vers 1649-50), historien ottoman né à Pécs [ q.v.] en Hongrie du Sud-ouest, d’où son nom de Pečewī (ou alternativement de Pečuylu), du croate Sa famille avait une longue tradition de service militaire chez les Ottomans. Son arrière-grand-père Ḳara Dāwūd ainsi que son grand-père Ḏj̲aʿfar Beg servaient comme alay begi en Bosnie; son père (dont le nom est inconnu) prit part à des campagnes en Bosnie et en ʿIrāḳ dans les années 1530 (Pečewī, Taʾrīk̲h̲, I, 87, 102-6, 436-7; II, 433). La mère de Pečewī faisait partie de la famille Ṣoḳollu [ q. v.]. A quatorze ans, a…

(1065-1128/1655-1716), historien ottoman. Muṣṭafā Naʿīm, connu sous le mak̲h̲laṣ de Naʿīmā, naquit à Alep d’un père qui était officier des Janissaires. Il entra vers 1100/1688-9, dans le corps des balṭad̲j̲i̊lar [ q.v.] du Palais, à Istanbul et reçut une formation complète de secrétaire, s’intéressant particulièrement à la littérature, à l’histoire et à l’astrologie. Il peut aussi avoir suivi des cours à la mosquée de Bāyezīd. Diplômé du corps des balṭad̲j̲i̊lar, il fut nommé en apprentissage auprès des kātibs du dīwān-i hümāyūn, puis secrétaire de Ḳalayli̊ḳoz Aḥmed Pas̲h̲a, ¶ éga…

(a.), «date, datation, chronologie, ère», puis aussi «annales, histoire». I. Dates et Ères dans le Monde Islamique 1. Avec le sens de «date, datation» etc. 2. Chronologie des ères dans les manuels astronomiques. II. Ecriture Historique 1. Dans le monde arabe. (a) Des origines jusque vers 950. (b) Pays du centre et de l’Est 950-1500. (c) La période 1500-1800. (d) Les XIXe et XXe siècles. (e) En Afrique du nord. (f) Dans al-Andalus. 2. En persan. 3. En turc ottomane et en turc moderne. 4. En Inde musulmane. 5. En Afrique occidentale et en Afrique centrale. 6. En Afrique orientale. 7. En Indonési…

b. ʿAdil, (fin du XVe siècle/début du XVIe siècle), historien ottoman et auteur de l’une ¶ des premières histoires en turc de la dynastie ottomane. Urud̲j̲ b. ʿĀdil el-Ḳazzāz était le fils d’un marchand de soie; il vécut à Edirne et fut kātib [ q.v.] de profession. Le seul ouvrage que l’on connaisse de lui, Tewārīk̲h̲-i āl-i ʿOt̲h̲mān, a probablement été écrit pendant le règne de Bāyezīd II [ q.v.]. On ne connaît aucun autre détail biographique à son sujet. En ce qui concerne le début de l’histoire ottomane, l’histoire de Urud̲j̲ repose en grande partie sur les calendriers royaux, taḳwīms, et …

, Aḥmed (?-1067/1657), historien ottoman; fils du ʿālim ottoman ʿAbd ül-Ḥalīm (m. 1051/1641-2), il naquit probablement à Amasya et suivit lui aussi une carrière de ʿulemāʾ, faisant son chemin jusqu’à devenir müderris à Istanbul. Comme son père était l’auteur d’un commentaire ottoman sur un ouvrage arabe de jurisprudence, le Manār al-anwār, le fils commença à être connu en général sous le laḳab de S̲h̲āriḥ ül-Menārzāde. Il mourut à Istanbul en s̲h̲aʿbān 1067/mai 1657 (H. J. Kissling (éd.), ʿUsâqîzâde’s Lebensbeschreibungen berühmter Gelehrter und Gottesmänner des Osmanisc…

, onzième Sultan ottoman (r. 974-82/1566-74), troisième fils et quatrième des six enfants de Ḳānūnī Süleymān I et Ḵh̲urrem Sulṭān [ q.v.]. Il naquit à Istanbul le 26 rad̲j̲ab 930/30 mai 1524, au cours des festivités qui accompagnaient le mariage du Grand Vizir de Süleymān Ibrāhīm Pas̲h̲a [ q.v.]. Conjointement avec son demi-frère aîné Musṭafā et son frère aîné Meḥmed, Selīm fut l’un des trois princes en l’honneur desquels s’était tenu le sünnet dügünü (fête de la circoncision) de 1530, l’une des cérémonies dynastiques principales du règne de Süleymān. Il resta à Ista…

(p., t.), titre de princes ottomans. Le terme s̲h̲ehzāde, ou s̲h̲āhzāde, du persan s̲h̲āh «roi» et zāda «fils», «prince», est un des titres ayant désigné es enfants mâles nés d’un sultan ottoman ¶ régnant. Il aurait été inauguré par Meḥemmed I (816-24/1413-21) pour ses propres fils, et au cours des décennies qui suivirent supplanta progressivement le terme ancien čelebi. S̲h̲ehzāde entra dans l’usage vers le même temps que le titre de pādis̲h̲āh [ q.v.], dans la ligne de l’accroissement des prétentions politiques et culturelles des Ottomans après la réunification de …

, Meḥmed S̲h̲āh Beg (970-1039/1562-1630), nis̲h̲ānd̲j̲i̊ ottoman et styliste en prose. Oḳču-zāde Meḥmed S̲h̲ah (ou S̲h̲āhī) Beg naquit en 970/1562 d’un fonctionnaire de longue date de la chancellerie ottomane, puis beglerbegi [ q.v], Oḳčuzāde Meḥmed Pas̲h̲a (m. vers 995/1587). Sa propre carrière à la chancellerie dura 44 ans. Nommé kātib du dīwān-i hümāyūn [ q.v.] (988/1580), il remplit les fonctions de reʾīs ül-küttāb (1005/1596), defter emīni (1006/1597) et nis̲h̲ānd̲j̲i̊ [ q.vv.] (1007-10/1599-1601). Il servit ensuite comme defterdār [ q.v.] d’Égypte avec le rang de sālyāne …

, Nergisī-zāde Meḥmed Efendi (m. 1044/1635), éminent prosateur ottoman. Né à Sarajevo, probablement vers 994/1586, il était le fils du ḳāḍī Nergis Aḥmed Efendi. Il termina ses études à Istanbul et devint un protégé de ḳāf-zāde Fayḍ Allāh Efendi (m. 1020/1611) de qui (et non, comme on le dit parfois, de son fils ḳāf-zāde ʿAbd al-Ḥayy Fāʾiḍī Ef.) il reçut sa mülāzemet [ q.v.]. Il peut avoir exercé quelque temps la fonction de müderris, mais c’est en qualité de ḳāḍī qu’il fut surtout employé dans divers postes de Roumélie, principalement en Bosnie. Après ses premières nominat…

, Meḥmed (? -1148/1735), historien et poète ottoman. Né à Istanbul, il était le fils du ḳāḍī Muṣṭafā Efendi de Malaṭya. A partir de 1116/1704, il occupa successivement plusieurs postes de müderris, culminant dans sa nomination à la Süleymāniyye en 1130/1718; il jumela cette fonction avec celle de ḥaremeyn ¶ müfettis̲h̲i, inspecteur des awḳāf de la Mekke et de Médine. Il fut ensuite, ḳāḍī d’Alep pendant la période 1135-7/1723-4. Par la suite, sa carrière fut relativement irrégulière, et très influencée par des considérations politiques, notamment sa familiar…

, Meḥmed Hemdemī (? - 1068/1658), historien et compositeur de musique ottoman. On sait peu de chose sur sa vie et sa carrière. Qualifié de «vieux» au moment de sa mort, il était peut-être né aux alentours de l’an 1000/1592. Il mourut à Istanbul en (1068/1658). Son père devait être un ṣolaḳ-bas̲h̲i̊ retraité, dont les relations ouvrirent à son fils les portes de la maison impériale ottomane, à laquelle il resta étroitement associé. Le mak̲h̲laṣ de Hemdemī reflète son statut de «compagnon constant» de Murād IV (1623-40), au moins pendant la dernière partie du règne de ce sultan (Ewliyā Čelebi, S…

Meḥmed Ag̲h̲a (1068-1139/1658-1726-7), historien ottoman. Le fonctionnaire du palais Silāḥdār Meḥmed Ag̲h̲a naquit le 12 rabīʿ II 1068/8 décembre 1658 dans le quartier Fi̊ndi̊ḳli̊ d’Istanbul. Protégé du bas̲h̲ muṣāḥib S̲h̲āhīn Ag̲h̲a, il fut élevé au sarāy et entra au corps des bostānd̲j̲i̊s [ q.v.] du palais en 1084/1674. En 1089/1678, il devint zülflü baltad̲j̲i̊ [ q.v.] et en 1090/ 1679 fut promu au seferli odasi̊. En cette qualité, il prit part à la campagne de Vienne de 1683 conduite par Ḳara Muṣṭafā Pas̲h̲a [ q.v.]. En 1099/1688, il entra au k̲h̲āṣṣ oda [ q.v.] et fut successiveme…