Search

Your search for 'dc_creator:( "Boyle, J. A." ) OR dc_contributor:( "Boyle, J. A." )' returned 32 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Ḳaydu

(256 words)

Author(s): Boyle, J.A.
, fils de Ḳas̲h̲i, le cinquième fils du grand-k̲h̲ān Ögedey, naquit vers 633/1235-6 selon Ḏj̲amāl al-Ḳars̲h̲ī. On répète encore parfois qu’il prit part à la campagne de 637-8/1240-1 en Europe orientale, mais il s’agit d’une confusion avec son oncle Ḳadan. A l’avènement du grand-k̲h̲ān Möngke, il ¶ reçut Tordre de résider dans la région de Ḳayali̊ḳ [ q.v.], mais, lorsque Ḳubilay [ q.v.] fut élu au k̲h̲ānat. il prit le parti du frère de ce dernier, Ari̊g̲h̲ Böke, dans la guerre civile qui suivit: après que Ari̊g̲h̲ Böke se fut rendu au grand-k̲h̲ān, il pours…

Das̲h̲t-i Ḳi̊pčaḳ

(284 words)

Author(s): Boyle, J. A.
, la steppe des Ḳi̊pčaḳ, était le nom donné par les Musulmans à la Comanie des auteurs chrétiens, c’est-à-dire aux. vastes plaines qui s’étendent dans la Russie méridionale et le Kazakhstan occidental. Les deux noms furent donnés à la région alors qu’elle était dominée par les Ḳi̊pčaḳ ou Comans (le Das̲h̲t-i Ḳi̊pčaḳ est cité dans le Dīwān de Nāṣir-i Ḵh̲usraw, m. entre 465 et 470/1072-7); ils furent conservés lorqu’elle passa sous l’autorité de la Horde d’Or [voir Batūʾides] qui soumit et absorba les Ḳi̊pčaḳ, tout en adoptant leur langue à la place de leur idiome mongol. …

Ḳūrīltāy

(162 words)

Author(s): Boyle, J.A.
(mongol ḳurilta, de ḳuri — «réunir, recueillir»), assemblée de princes mongols convoqués pour étudier une affaire importante, telle que l’élection d’un nouveau k̲h̲ān. Ḏj̲uwavnī décrit les ḳūrīltāys qui précédèrent l’avènement d’Ögedey, de Guyuk et de Möngke. Jean de Piano Carpini assista à celui qui, tenu dans les montagnes de Ḵh̲angay, aboutit à l’élection et à l’intronisation de Güyük. L’institution existait encore à l’époque de Timīr, mais elle n’était plus guère qu’un rassemblement. Le terme a disparu de la langue m…

Kumi̊s

(143 words)

Author(s): Boyle, J.A.
, forme russe du turc ḳi̊mi̊z «lait de jument fermenté», «koumiss», boisson principale des peuples des steppes d’Eurasie depuis les temps les plus reculés. Hérodote parle de sa fabrication par les Scythes, et les sources chinoises font état de sa consommation chez les anciens Turcs et les Ḵh̲itan. Guillaume de Rubruck, qui l’appelle cosmos, décrit en détail la préparation de cette boisson par les Mongols du XIIIe siècle, et l’on peut lire dans l’ Histoire secrète des Mongols comment le jeune Čingiz Ḵh̲ān, fuyant les Tayičiʾut, se réfugia dans une tente «où du koumiss éta…

Ḏj̲uči

(868 words)

Author(s): Boyle, J.A.
ou plutôt Ḏj̲oči (vers 580-624/1184-1227), fils aîné de Čingiz-Ḵh̲ān [ q.v.] et ancêtre des Ḵh̲āns de la Horde d’Or, Ḳri̊m, Tiumen, Buk̲h̲ārā et Ḵh̲īwa. Une forme dépalatalisée, peut-être turque, de son nom, Tos̲h̲i̊ ou Dos̲h̲i̊, est représentée par le Tūs̲h̲ī de Ḏj̲uwaynī et de Ḏj̲ūzd̲j̲ānī, le Tosucchan (c-à-d. Tos̲h̲i̊ Ḵh̲ān) de Plan Carpin et le Dūs̲h̲ī de Nasawī. Les renseignements historiques que l’on possède suī cet ancêtre de tant de dynasties sont rares et con tradictoires. Sa filiation paternelle même est incertaine. D’après l’Histoire secrète des Mongols, son véritable…

Kansu

(2,010 words)

Author(s): Boyle, J.A. | Saguchi, T.
, province du Nord-ouest de la Chine, bordée au Sud et à l’Est par les provinces du Se-Tchouen et du Chan-si, à l’Ouest et au Nord par la province de Tchinghay et les Régions autonomes du Sinkiang uyghur et de la Mongolie intérieure. La province, qui fut créée à l’origine sous le Grand-Ḵh̲ān Ḳūbīlāy en 1282 de J.-C, doit son nom à deux villes situées à l’extrême Nord-ouest, Kantchou (Tchangyeh) et Soutchou (Kiutchuan); toutes deux sont déjà mentionnées dans les Ḥudūd al-ʿālam et dans Gardīzī, la première sous la forme Ḵh̲āmd̲j̲ū (dans la période mongole Kamd̲j̲ū) et la secon…

Burāḳ (ou plutôt Baraḳ) K̲h̲ān

(708 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
, souverain du Ḵh̲ānat de Čag̲h̲atay. Petit-fils de Möʾetüken qui tomba devant Bāmiyān et fils de Yesün-Toʾa qui avait été exilé de Chine pour sa participation à la conspiration contre le grand-k̲h̲ān Möngke. Burāḳ lui-même commença sa carrière à la cour du successeur de Möngke, Ḳubilay Ḵh̲ān (685-93/1286-94). En d̲j̲umādā II 664/mars 1266, quand Mubārak-S̲h̲āh, fils de Kara-Hülegü, fut élu au k̲h̲ānat de Čag̲h̲atay, Ḳubilay envoya Burāḳ dans le Mā-warāʾ al-nahr avec un yarli̊g̲h̲ ou rescrit le nommant co-régent avec son cousin. Au début, Burāḳ dissimula le yarli̊g̲h̲, puis, s’éta…

Ḏj̲uwaynī

(1,539 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
, ʿAlāʾ al-dīn ʿAṭā-Malik b. Muḥammad (623-81/1226-83), gouverneur et historien persan, auteur du Taʾrīk̲h̲-i d̲j̲ahān- gus̲h̲āy qui est presque notre seule source pour les détails de sa biographie. Sa famille appartenait à Āzādwār, alors principale ville du Ḏj̲uwayn [ q.v., n° 2]; d’après Ibn al-Ṭiḳtaḳā ( Fak̲h̲rī, éd. Ahlwardt, 209), elle prétendait descendre d’al-Faḍl b. al-Rabīʿ, vizir de Hārūn al-Ras̲h̲īd. L’arrière-grand-père de ʿAlāʾ al-dīn, Bahāʾ al-dīn Muḥ. b. ʿAlī, avait servi le Ḵh̲wārazm-S̲h̲āh Tekis̲h̲ [ q.v.] lors de son passage par Āzādwār, en 588/1192, …

Gand̲j̲a

(980 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
, ar. Ḏj̲anza, autrefois Elizavetpol, actuellement Kirovabad, deuxième ville de la R.S.S. d’Azerbaijan. Fondée sous la domination arabe, en 245/859, selon le Ta’rīk̲h̲ Bāb al-Abwāb (V. Minorsky, A History of S̲h̲arvān and Darband, Cambridge 1958, 25. 57)i elle n’est pas mentionnée par les plus anciens géographes arabes comme Ibn Ḵh̲urradādhbih et al-Yaʿkūbī; elle paraît avoir tiré son nom de celui de la capitale anté-islamique de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān (les ruines actuelles de Tak̲h̲t-i Sulaymān). Al-Iṣtak̲h̲rī (187, 193) ne cite …

Ḏj̲alāl al-Dīn K̲h̲wārizm-s̲h̲āh

(895 words)

Author(s): Boyle, J.A.
, fils aîné du sultan Muḥammad Ḵh̲wārizm-s̲h̲āh [ q.v.] et dernier souverain de la dynastie. L’orthographe et la prononciation de son nom (Mnkbrny) sont encore incertaines. Les formes telles que Mangoubirti, Mankobirti. etc. sont basées sur une étymologie proposée peur la première fois par d’Ohsson et les faisant venir du turc mengü dans le sens de «[Dieu] éternel» et birti (pour birdi) «[il] donna»; mais cette étymologie n’est plus prise en considération. Muḥammad avait d’abord désigné le plus jeune de ses fils, Ḳuṭb al-dīn Uzlag̲h̲-s̲h̲āh, pour lui succ…

Hūlāgū

(695 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
(Hülegü ou plutôt Hüleʾü, le g intervocalique étant purement graphique), conquérant mongol et fondateur de la dynastie des Īl-k̲h̲āns [ q.v.] de Perse. Né vers 614/1217, il était le petit-fils de Čingiz-Ḵh̲ān [ q.v.] par son plus jeune fils, Toluy [ q.v.]. Envoyé par son frère, le Grand Ḵh̲ān Möngke, à la tête d’une armée contre les Ismā-ʿīliens et le calife, il quitta la Mongolie dans l’automne de 651/1253, avança par petites étapes sur un itinéraire soigneusement préparé, les routes ayant été spécialement dégagées et nivelées et des …

K̲h̲ātūn

(89 words)

Author(s): Boyle, J.A.
, titre d’origine soghdienne porté par les épouses et les parentes des souverains tʿu-tchüch puis turcs. Employé par les Sald̲j̲ūḳides et les Ḵh̲wārazm-s̲h̲āhs. et même par les diverses dynasties čingizides, il fut remplacé en Asie Centrale, à l’époque tīmūride, par begüm, qui a passé dans l’Inde et est encore en usage au Pakistan pour désigner une dame de haut rang [voir Begum]. (J.A. Boyle) Bibliography Doerfer, Turkische und mongolische Elemente im Neupersischen, III, 132-41 (n° 1159) G. Clauson, An Etymological Dictionary of pre-thirteenth Century Turkish, Oxford 1972, 602-3.
▲   Back to top   ▲