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Your search for 'dc_creator:( "Spuler, B." ) OR dc_contributor:( "Spuler, B." )' returned 81 results. Modify search

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Bāk̲h̲arz

(173 words)

Author(s): Spuler, B.
(également connu sous le nom de Guwāk̲h̲arz), région du Ḵh̲urāsān située entre Harāt et Nīs̲h̲āpūr (au Sud de Ḏj̲ām sur la rivière Harāt); elle est considérée comme particulièrement fertile, et était réputée au IVe/Xe siècle pour l’exportation de ses céréales et de ses raisins et aussi, au VIIIe/XIVe siècle, pour ses excellentes pastèques. Mālīn (variantes: Mālīn et Mālān), capitale de la région, avait, au IVe/Xe siècle, une population fort importante. D’après les descriptions de l’époque, elle était située sur l’emplacement de l’actuelle S̲h̲ahr-i Naw. La r…

Gayk̲h̲ātū

(337 words)

Author(s): Spuler, B.
, Ilk̲h̲ān [ q.v.] de 1291 à 1295, fils cadet d’Abaḳa, fut appelé à assumer le pouvoir par les grands de son pays, après la mort de son frère Arg̲h̲ūn [ q.v.]. Il monta sur le trône le 23 rad̲j̲ab 690/ 22 juillet 1291, et dès lors adopta aussi le nom bouddhiste (tibétain) de Rin-čen rDo-rje «joyau précieux»; toutefois, il ne fut nullement hostile aux Musulmans, et se présente comme le seul Īlk̲h̲ān qui n’admettait pas les exécutions capitales. Déjà antérieurement, en qualité de gouverneur en Asie Mineure, il s’était distingué…

Dehās

(263 words)

Author(s): Spuler, B.
, rivière de l’Afg̲h̲ānistān du Nord dont le nom est expliqué par Ibn Ḥawkal, 326, par dah-ās « (ce qui fait tourner) dix moulins ». Elle prend sa source dans le massif de Band-i Amīr des montagnes de Ḳūh-i Bābā (district de Bāmiyān), et coule dans la direction générale du Nord à travers plusieurs lacs naturels, traversant Mad(a)r et Ribāṭ-i Karwān, pour atteindre finalement la région de Balk̲h̲ [ q.v.]. Cette contrée, et particulièrement dans sa partie méridionale, doit au Dehâs son irrigation et, par conséquent, sa fertilité (surtout Siyāhgird sur la route de T…

Čag̲h̲āniyān

(1,047 words)

Author(s): Spuler, B.
(en arabe Ṣag̲h̲āniyān) était le nom donné, au moyen âge, à la région englobant la vallée du Čag̲h̲ān-Rūd [ q.v.], dernier affluent septentrional de l’Āmū-Daryā [ q.v.], au Nord de la ville de Tirmid̲h̲ [ q.v.] dont le territoire (jusqu’à Čamangān inclus) ne faisait pas partie du Čag̲h̲āniyān et n’en fit presque jamais partie politiquement ou administrativement (Ibn k̲h̲urradād̲h̲bih. 39). C’est Wē/ais̲h̲agirt (= Fayḍābāḍ) qui jouait le rôle de frontière avec le district de k̲h̲uttalān [ q.v.], entre les rivières Pandj et Wak̲h̲s̲h̲. Par ailleurs, le territoire situé au…

Gīlān

(1,408 words)

Author(s): Spuler, B.
, région historique autour du delta du Safīd-rūd [ q.v.] qui, dans l’antiquité, était la patrie des Gēls (Gelae, .Γῆλαι =Kαδoύσιoι). Les habitants persans actuels, qui parlent un dialecte particulier (cf. G. Melgunoff, . Essai sur les dialectes ... du Ghîlân . .., dans ZDMG, XVII (1868), 195-224, et l’article Īrān, Langues), portent le nom de Gīlak (auparavant aussi celui de Gīl). La dérivation du nom de gil «argile», à cause des marécages dans la région, est un exemple d’étymologie populaire. Au moyen âge, le Gīlān s’étendait tout d’abord jusqu’au Čālūs au Sud-est; plus tar…

Aḳ Ṣu

(28 words)

Author(s): Spuler, B.
(Ak̲h̲-ṣu), village près de S̲h̲emāk̲h̲ī (en russe Shemakhā) en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān soviétique, avec une mosquée, un bazar et les ruines du «Nouveau S̲h̲emāk̲h̲ī» [ q.v.]. ¶ (B. Spuler)

Būs̲h̲and̲j̲

(510 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, appelée aussi Fūs̲h̲and̲j̲, en moyen persan probablement Pūs̲h̲ang, ancienne ville ¶ d’Iran, au Sud de la rivière Harīrūd, et à 10 parasanges (= une journée de voyage) à l’O.-S.-O. de Harāt (Yāḳūt, I, 758) qui se trouve au Nord de la rivière. La ville existait déjà à l’époque préislamique, et, selon la légende, aurait été fondée soit (à cause de son nom) par le héros Pas̲h̲ang (fils d’Afrāsiyāb, mais que la poésie épique considère comme son père), soit par le souverain sāsānide S̲h̲āpūr 1er (242-271) (J. Marquart, Ērānšahr, 49). La ville est mentionnée en l’an 588 comme le siège …

Ḳawwās

(298 words)

Author(s): Huart, Cl. | Spuler, B.
(a.), parfois également ḳawwāṣ (notamment dans les Mille et une nuits), kavas en turc moderne, terme qui, à l’origine, signifiait «archer» (de ḳaws, arc) et se rapporta par la suite au mousquetaire en général pour désigner finalement le policier militaire et plus spécialement celui qui est placé au service de fonctionnaires turcs de rang élevé ou d’ambassadeurs étrangers; de là sont dérivés cavas/cawas en français et Kawasse en allemand. En Turquie, les ḳawwās furent choisis, jusqu’en 1826, parmi les Janissaires (Yeñi Çeri [ q.v.]) et appelés en turc yasaḳči̊; ils devaient protéger…

Abū l-G̲h̲āzī

(795 words)

Author(s): Spuler, B.
Bahādur Ḵh̲ān, souverain de Ḵh̲īwa et historien de langue čag̲h̲atāy, né probablement le 16 rabīʿ I 1012/24 août 1603, fils de ʿArab Muḥammad Ḵh̲ān, de la famille princière özbeg des S̲h̲aybānides, [ q.v.] et d’une princesse de la même famille. Il passa sa jeunesse en Ürgänč, dans une région devenue dès cette époque presque entièrement déserte en raison du déplacement du cours de l’Oxus — dans l’entourage de son père, k̲h̲ān de l’endroit. En 1029/1619 il devint gouverneur de Kāt̲h̲ pour le compte de ce dernier, mais bientôt, à…

Ḏj̲adīd

(604 words)

Author(s): Spuler, B.
(arabe «nouveau», «moderne»; prononciation turque d̲j̲edīd), partisans des uṣūl- i d̲j̲edīd(e) «nouvelles méthodes», parmi les Musulmans de Russie. Le mouvement apparut vers 1880, d’abord parmi les Tātars de Kazan [ q.v.] qui lui fournirent aussi ses premiers chefs. Pe là, il s’étendit sur d’autres peuples turcs de Russie. Les Ḏj̲edīds se tournèrent contre toute «régression religieuse et culturelle» et préconisèrent surtout des méthodes d’enseignement modernes dans les écoles, l’unification culturelle de tous les peuples tur…

Aḳ Ṣu

(592 words)

Author(s): Spuler, B.
, ville du Turkestan oriental (Sin-kiang), à environ 6 km. au Nord de la rivière Aḳ Ṣu (voir précédent article), sensiblement en face de son confluent avec le Taws̲h̲ḳan Daryā; altitude: 1006 m.; position 41° 17’7" N., 80° E.; elle est située sur la route caravanière du Nord, entre Maralbas̲h̲iʾ et Kučā. Un peu en amont de la ville moderne se trouve une autre localité du même nom, ¶ et au Nord-Est de ces deux agglomérations, la «Vieille Ville»; ces deux dernières villes correspondent peut-être à des localités plus anciennes portant des noms chinois (voir plus bas).C’est seulement au VIIIe/XIV…

Hazārasp

(287 words)

Author(s): Spuler, B.
(persan: «mille chevaux»), ville du Ḵh̲wārizm proche de la rive gauche de l’Oxus [voir Āmū Daryā], à l’embouchure d’un canal navigable, à une journée de voyage de Ḵh̲īwa et dix farsak̲h̲s de Gurgand̲j̲ (Ḥamd Allāh Mustawfī, Nuzha, -79 sqq.). La ville avait des portes de bois et était entourée d’un fossé (al-Muḳaddasī, 289), qui la fermait presque entièrement, de sorte qu’en 616/ 1219, il n’y avait qu’une seule voie d’accès. Hazārasp était une solide forteresse et en même temps un centre commercial important avec de vastes bazars, sur la route commerciale allant d’Āmul sur l’Oxus au Ḵh̲wāri…

Āmū Daryā

(3,601 words)

Author(s): Spuler, B.
, le fleuve Oxus. Noms. Ce fleuve était connu dans l’Antiquité sous le nom de ʼʹOξοΣ, moins fréquemment ɤΩξοΣ (lat. Oxus); longueur 2494 km. ou 2540. Le nom iranien actuel doit être rattaché à celui de la ville d’Āmul [ q.v.] (plus tard Āmū) où, dès les débuts de la période islamique, la route qui menait du Ḵh̲urāsān en Transoxiane traversait le fleuve. Le nom grec dérive, d’après W. Geiger et J. Markwart ( Wehrot. 3, 89), de la racine iranienne wak̲h̲s̲h̲ «augmenter». Il est cependant possible que le mot remonte à une racine homonyme qui signifie «répandre de l’eau» (cf. le…

ʿAs̲h̲ḳābād

(459 words)

Author(s): Spuler, B.
(exactement ʿIs̲h̲ḳābād, d’après la prononciation turque du mot arabe ʿis̲h̲ḳ = amour; chez les Russes, depuis 1924, «Ašchabad», auparavant, jusqu’en 1921, «Asḥābad»; de 1921 à 1924 Poltorack); capitale, depuis 1924, de la République de Turkménistan, elle se trouve dans une oasis au sud du désert de Ḳara Ḳum et s’est développée à partir d’un village turkmène de 500 tentes (en 1881, au moment de la conquête russe). En 1897, elle était la capitale du district transcaspien (Zakaspijskaya Oblast’), et compta…

Āk̲h̲āl Tekke

(298 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
était, entre 1882 et 1890, le nom d’un arrondissement ( učzd) dans le territoire ( oblastʾ) de la Transcaspie, que les Russes avaient conquis en 1881 et qui comprenait les districts d’Atek [ q.v.] (avec le village de Kaak̲h̲ka comme centre) et de Durun [ q.v.] (Darun; avec Bakharden comme centre). A partir de 1890, cet arrondissement a été désigné sous le nom de ʿAs̲h̲kābād [ q.v.]. Le nom (moderne) d’Āk̲h̲āl s’applique aux oasis situées sur le versant nord du Kopet Dag̲h̲ et du Küren Dag̲h̲; Tekke indique les Turkmènes Tekke ou Teke [ q.v.] habitants actuels de la région. Au moyeu âge, …

Aymaḳ

(79 words)

Author(s): Spuler, B.
, terme mongol et turc oriental désignant la tribu ou la confédération de tribus (= turc, il); en mongol moderne, «province», en URSS, «rayon». En Afg̲h̲ānistān, on désigne sous le nom de «quatre Aymaḳs» ( Čār [ Čāhār] Aymaḳ) [voir Čahār Avmaḳ] les quatre tribus nomades d’origine partiellement mongole: Ḏj̲ams̲h̲īdī, Häzarä, Fērōzkōhl, Taymanī. (B. Spuler) Bibliography Sur la division administrative de la République Populaire de Mongolie (avec tableau et carte): E. M. Murzaev, Mongol’skaya Narodnaya Respublika, Moscou 1948, surtout 18-36.

Fīrūzānides

(154 words)

Author(s): Spuler, B.
, Banū Fīrūzān (Pērōzān), tribu persane qui, au IVe/Xe s., exerçait une influence considérable dans le district de S̲h̲ukūr (Ṭabaristān). Le seul personnage véritablement important de cette tribu fut Mākān b. Kālī (Kākī?) qui, au début de sa carrière, fut fonctionnaire au service des ʿAlides du Ṭabaristān et détint ensuite différentes fonctions officielles. En 329/940, il tomba sur le champ de bataille [pour des détails, voir Mākān]. Après sa mort, un de ses parents (son cousin, d’après Miskawayh, II, 3-7; son oncle, d’après Zambaur), al-Ḥasan b. Fīrūzān, réus…

Ḳars̲h̲ī

(160 words)

Author(s): Spuler, B.
, «château»; ce terme est déjà attesté en ancien turc et en ouïgour (Turfan, Ḳutadg̲h̲u Bilig) et se rapporte peut-être à «Kerd̲j̲iye» en tok̲h̲arien. Plus tard, les Mongols ont repris ce mot avec le même sens. La ville de Nak̲h̲s̲h̲ab ou Nasaf [ q.v.], reçut le nom de Ḳars̲h̲ī d’après un château que le prince čag̲h̲atay Kebek Ḵh̲ān (1318-26) avait construit à une distance de deux parasanges. Le ruisseau qui coule à travers les steppes fut appelé Ḳars̲h̲ī-daryā. La ville est mentionnée dans les mémoires de Bābur [ q.v.], et il existe une étymologie populaire de ce nom. Autrefois, l…

Almali̊g̲h̲

(696 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B. | Pritsak, O.
, capitale d’un royaume musulman de la haute vallée de l’Ili [ q.v.] fondée au VIIe/XIIIe siècle par Ūzār (Ḏj̲uwaynī, I, 57) ou ¶ Būzār (Ḏj̲amāl Ḳars̲h̲ī, dans W. Barthold, Turkestan, éd. russe, I, 135 sq.), dont on dit qu’il commença par être brigand et voleur de chevaux. Selon Ḏj̲amāl, il prit pour régner le titre de Tog̲h̲rul Ḵh̲ān. Almali̊g̲h̲ est d’abord citée comme capitale de ce royaume, et, plus tard, comme uni grande et riche ville de commerce. Nous devons nos informations sur son site principalement aux Chinois (Bretschneider, Med. Researches, I, 69 sq., II, 33 sqq. et index…

Ḳaraḳorum

(837 words)

Author(s): Visser, Ph.C. | Spuler, B.
(Ḳaraḳoram), chaîne de montagnes du centre de l’Asie située au Nord de l’Himalaya et presque parallèle à cette dernière chaîne; elle s’étend à l’Ouest jusqu’au 73e degré de longitude, mais sa limite orientale n’est pas encore établie avec certitude; on avait pensé d’abord que cette dernière était constituée par le défilé du Ḳaraḳorum, le plateau de Depsong et la partie supérieure du S̲h̲aysk, mais selon l’opinion de plusieurs géographes éminents, la chaîne qui s’enfonce bien plus loin dans le Tibet et le Tang-la (au Nor…

Bis̲h̲bali̊ḳ

(985 words)

Author(s): Spuler, B.
, Bes̲h̲bali̊k, le Pand̲j̲ikat̲h̲ soghdien (?) (ces termes signifient tous deux Pentapole), ville du Turkestan oriental fréquemment mentionnée entre le IIe/VIIIe s. et le VIIe/XIIIe s. (au sujet du nom, cf. Minorsky, dans Ḥudūd al-ʿālam, 271 sq. et 271 n° 5). Elle fut redécouverte en 1908 par des explorateurs russes grâce à des renseignements trouvés dans des sources chinoises. Elle est située à 47 km. à l’Ouest de Kūs̲h̲ang (chinois, Ku-čʿöng) qui fut fondée au XVIIIe siècle et à 10 km. au Nord de Tsi-mu-sa, près du village de Hu-pao-tse. Ses ruines (connues sous le n…

Bātūʾides

(1,823 words)

Author(s): Spuler, B.
, descendants de Bātū, petit-fils de Čingiz Ḵh̲ān [ q.v.], famille régnante de la Horde d’Or de 1236-40 à 1502 [cf. Čingizides]. Après une poussée sans lendemain des troupes mongoles en 1223-24 dans la région qui est aujourd’hui l’Ukraine (défaite russe sur la Kalka cette année-là), Bātū, second fils du fils aîné de Čingiz Ḵh̲ān. Ḏj̲ūčī (qui mourut jeune en 1227), réussit à soumettre de grandes parties de la Russie dans les années 1236-1241. Le Nord-ouest seul (avec Novgorod comme capitale) fut épargné; il dut payer …

Astrak̲h̲ān

(1,003 words)

Author(s): Spuler, B.
, ville et district; la ville est située sur la rive gauche de la Volga, à environ 100 km. de son embouchure dans la mer Caspienne; 46° 21ʹ de lat. Nord, 48° 2ʹ de long. Est; à 20,70 m. au-dessous du niveau de la mer, à 7,60 m. au-dessus du niveau de la Caspienne. Pour la première fois, Ibn Baṭṭūṭa (C. Defrémery et B. R. Sanguinetti, II, 410-12), qui passait par là en 1333, mentionne une colonie fondée par un pèlerin de la Mekke don’t le prestige religieux aurait entraîné l’exonération des impôt…

Bak̲h̲s̲h̲ī

(317 words)

Author(s): Spuler, B.
, mot figurant à partir de l’époque mongole (VIIe/XIIIe siècle) dans la littérature iranienne et turque, particulièrement dans les textes historiques; comme le vocable original oulgour, il commence par désigner le prêtre bouddhiste ou un moine (= thibétain: lama). A l’époque où les Ilk̲h̲āns [ q.v.] étaient favorablement disposés envers le bouddhisme, ou étaient même déjà bouddhistes, le nombre et l’influence des bak̲h̲s̲h̲īs en Iran étaient considérables. En Iran, en Asie centrale, dans l’Inde et en Crimée — après la suppression du bouddhisme en Iran (694/1295) — bak̲h̲s̲h̲ī dési…

Ḳaratigin

(1,100 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
(Ḳarātakīn), région traversée par le cours moyen du Wak̲h̲s̲h̲ ou Surk̲h̲āb (en turc Ḳi̊zi̊l Ṣu, une des rivières qui forment l’Amū Daryā), que les géographes arabes appellent Ras̲h̲t (Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, 34, 211 sq.; Ibn Rusta, 92 sqq., ¶ 290; al-Yaʿḳūbī, Buldān, 260). La ville principale (ou «la forteresse», al-Ḳalʿa, al-Iṣṭak̲h̲rī, 340) du Ras̲h̲t correspond parfaitement à la position de la Garm (également Harm) moderne, seule ville du Ḳarategin; le Ras̲h̲t fermait alors une des régions frontières de l’Islam, et il était défendu à l’Est …

Gök Tepe

(188 words)

Author(s): Spuler, B.
(en turc «colline bleue»; transcription russe «Geok Tepe»), forteresse dans une oasis des Turkmènes Ak̲h̲al-Teke [ q.v.], sur le Sasi̊k Su (Sasi̊k Āb), à environ 45 km. à l’Ouest de ʿAs̲h̲ḳābād, aujourd’hui dans la République Soviétique de Turkmenistān. Elle comprend une série d’installations isolées, dont Dengil Tepe (4 1/2 km. de circonférence) fut défendu du Ier au 24 janvier 1881 (N.S.) par environ 12 000 Turkmènes Ak̲h̲al-Teke [cf. Teke] contre les Russes commandés par le général Mik̲h̲aïl Dmitrievič Skobelev (environ 8 000 Caucasiens et Turkestanais). Les …

Ḏj̲uwaynī

(678 words)

Author(s): Spuler, B.
, S̲h̲ams al-dīn MuḤammad b. Mu-Ḥammad, homme d’État persan connu sous le nom de Ṣāḥib Dīwān. Frère de l’historien ʿAlāʾ al-dīn Ḏj̲uwaynī (différence d’âge inconnue), il fut nommé premier ministre en 661/1262-3 par l’Īlk̲h̲ān Hülegü [ q.v.], selon Ras̲h̲īd al-dīn, éd. Quatremère, I, 302 sqq., 402. On ne sait rien de sa jeunesse, et son frère ne le mentionne pas dans son ouvrage historique.Il devint ṣāḥib(- i) dīwān (fonction équivalente à ¶ celle d’un ministre des finances) et conserva ce poste sous Abaḳa (664-81/1265-82); grâce à l’aide des fonctionnaires qui lui …

Faḍlawayh

(442 words)

Author(s): Spuler, B.
(Banū-), dynastie kurde qui exerça le pouvoir à S̲h̲abānkāra [ q.v.] de 448/1056 à 718/1318-9. Nous ne sommes guère renseignés que sur son fondateur (Faḍlūn dans Ibn al-At̲h̲īr, X, 48) et les membres de la famille pendant la période des Īlk̲h̲āns [ q.v.]. Faḍlawayh, fils de ʿAlī b. al-Ḥasan b. Ayyūb, chef de la tribu kurde Rāmānī à S̲h̲abānkāra, était au début de sa carrière général ( Sipāh-sālār) au service des Buwayhides [ q.v.] et intimement associé à leur vizir Ṣāḥib ʿĀdil. Lorsque ce dernier fut exécuté à la faveur d’un changement de gouvernement, Faḍlawayh élim…

Hazāraspides

(1,042 words)

Author(s): Spuler, B.
, une des dynasties locales caractéristiques du moyen âge persan qui, après la chute de l’empire sald̲j̲ūḳide, réussirent à demeurer dans les régions chaudes, humides et montagneuses de l’Iran durant toute la période mongole et en partie sous les Tīmūrides, ce qui contribua au maintien d’une certaine individualité même sous des dynasties étrangères. De leur capitale Īd̲h̲ad̲j̲ [ q.v.], les Hazāraspides gouvernèrent le Luristān [ q.v.] oriental et méridional de 550 environ à 827/1155-1424, bien que l’étendue de leurs possessions ait beaucoup varié. Ils descend…

Bayram ʿAlī K̲h̲ān

(125 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, prince de Marw (1197-1200/1783-6), membre de la branche régnante de la maison des Ḳād̲j̲ār, qui y régna depuis l’époque de ʿAbbās Ier [ q.v.]. Il fut réputé de son temps comme vaillant guerrier. Durant une guerre contre Murād-Bī (S̲h̲āh Maʿṣūm) de Buk̲h̲ārā, il fut pris dans une embuscade et tué. Son second fils, Muḥammad Karīm, lui succéda à Marw; son fils aîné, Muḥammad Ḥusayn, consacra sa vie à l’étude à Mas̲h̲had. et fut considéré comme le «Platon de son époque» ( Aflāṭūn-i waḳt). (W. Barthold- [B. Spuler]) Bibliography Mīr ʿAbd al-Karīm Buk̲h̲ārī, Histoire de lAsie Centrale (éd. Sc…

Čapar

(372 words)

Author(s): Spuler, B.
(Čäpär), fils aîné de Ḳaydū [ q.v.] et arrière petit-fils du grand-k̲h̲ān mongol Ögedey (Uk/gatāi, 1229-41 [ q.v.]); après la mort de son père en 1301 et son accession au trône d’Imil au printemps de 1303 (Ḏj̲amāl Ḳars̲h̲ī, apud W. Barthold, Turkestan Russ., I, 1900, 138), il ne cessa de combattre les prétentions des successeurs de Ḳubilay [ q.v.] sur le grand-k̲h̲ānat: cela appartiendrait précisément aux ¶ défenseurs de la tradition proprement mongole, issus d’Asie Centrale. Dès août 1303, il se soumit en même temps que Duwa, k̲h̲ān de l’ ulus Čag̲h̲atay, au grand-k̲h̲ān (= l’empere…

Ḥaydar b. ʿAlī

(223 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
Ḥusaynī Rāzī, historien persan, né vers 993/1585; la date de sa mort n’est pas connue. Il est l’auteur d’une grande histoire du monde qui, dans les manuscrits, est parfois appelée Mad̲j̲maʿ et parfois Zubdat al-tawārīk̲h̲; elle est généralement connue sous le nom de Taʾrīk̲h̲-i Ḥaydarī. L’ouvrage est présenté, selon les divisions ¶ géographiques, en cinq bābs dans lesquels les faits sont exposés chronologiquement:—1. le monde arabe;—2. la Perse;—3. l’Asie centrale et l’Extrême-Orient;—4. l’Occident;—5. l’Inde. Ces bābs traitent de l’histoire politique et sont fréquemme…

Kālif

(186 words)

Author(s): Spuler, B.
, ou Kaylif, ville qui s’étendait sur les deux rives de l’Amū-Daryā (appelé par al-Masʿūdī, VIII, 64 «rivière de Kālif»), à l’Ouest-Nord-ouest de Tirmid̲h̲. La partie principale de la ville, avec la citadelle Ribāṭ Ḏh̲ī -l-Ḳarnayn. était située au Sud du fleuve; à proximité, se trouvait un château. Au Nord, dans le faubourg de la rive droite, s’élevait la forteresse Ribāṭ Ḏh̲ī l-Kifl [voir Dhū l-Kifl], En 1220, le Ḵh̲wārizms̲h̲āh Muḥammad II marcha sur Kàlif pour empêcher les Mongols de traverser l’Amū-Daryā. D’après Mustawfī ( Nuzhat al-ḳulūb, 156; traduction, 153), la ville éta…

Čingizides

(2,648 words)

Author(s): Spuler, B.
, les quatre fils de Čingiz Ḵh̲ān [ q.v.], nés de son mariage avec son épouse favorite Börte, et leurs descendants. Au contraire de ceux-ci, les frères de Čingiz Ḵh̲ān et leurs fils, ainsi que les ¶ descendants des autres unions de Čingiz Ḵh̲ān, ne jouèrent un rôle qu’au début du premier siècle de l’empire mongol; ils rentrèrent ensuite complètement dans l’ombre. Conformément à la volonté de Čingiz Ḵh̲ān, l’empire qu’il avait conquis (y compris les provinces dont l’acquisition n’était pas encore réalisée et ne s’acheva que dans les années 1236-42 ou 1255-5…

Kas̲h̲

(659 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, l’actuelle S̲h̲ahr-i sabz («ville verte», à cause de la fertilité de ses environs), ville d’Özbekistān située sur ce qui était autrefois la grande route commerciale reliant Samarḳand à Balk̲h̲. D’après les sources chinoises, Kas̲h̲ (transcription chinoise: K’ia-s̲h̲a, ou Kié-s̲h̲uang-na ainsi que K’ius̲h̲a et, pour la ville, Ki-s̲h̲e) fut fondée au début du VIIe siècle de l’ère chrétienne (cf. J. Marquart, Chronologie der alttürkischen Inschriften, Leipzig 1898, 57; le même, Ērānšahr, Berlin 1901, 304; E. Chavannes, Documents sur les Toukiue (Turcs) occidentaux, St.-Péters…

Gūrk̲h̲ān

(254 words)

Author(s): Spuler, B.
, titre porté par les Ḳarak̲h̲itāy [ q.v.] (chinois Hsi Liao = Liao de l’Ouest) qui gouvernèrent l’Asie centrale entre 522-5/128-31 et 608/1212 (ou — avec Güčlük — jusqu’en 615/1218). Le premier fut Yeh-lü Tas̲h̲ih (m. 537/1143), prince de la dynastie des Liao du Nord de la Chine qui appartenait aux Kʿi-tan (Ḵh̲itāy); il renversa le régime des Ḳarak̲h̲ānides [ q.v.] ou Ilig-Ḵh̲āns et, en 535/1141, infligea une défaite décisive au sultan sald̲j̲ūḳide Sand̲j̲ar [ q.v.] dans la plaine de Ḳaṭwān, au Nord de Samarḳand: la victoire d’un prince non-musulman venu d’Orient sur …

Atrek

(321 words)

Author(s): Spuler, B.
, fleuve du Ḵh̲urāsān septentrional, prenant sa source au mont Häzār Masd̲j̲id, au Gulistān, dans la dorsale du Kopet Dag̲h̲; 37° 10’ de lat. N., env. 59° de long. E (Greenwich); au N.-E. de Kočan (Kūčān), à 1225 m. au-dessus du niveau de la mer. Le cours de l’Atrek, orienté en gros d’Est en Ouest, mesure environ 500 km (Mustawfī: 120 parasanges); à son embouchure dans la baie de Ḥasan Ḳulī, au S.-E. de la Mer Caspienne, c’est un cours d’eau d’une dizaine de mètres de largeur, et de 60 à 90 cm. de profondeur. Son cours supérieur arrose les districts fertiles de Kočan et de Bud̲j̲nurd ¶ (au moyen âge …

Balyos

(382 words)

Author(s): Spuler, B.
, Balyoz (à l’origine Baylos), nom turc donné à l’ambassadeur vénitien auprès de la Sublime Porte, en italien, bailo (les ambassadeurs vénitiens portaient ce titre à Byzance depuis 1082; il y avait d’autres baili à Tyr et à Lajazzo/Payas près d’Alexandrette). Tout de suite après la prise de Constantinople, les Vénitiens envoyèrent comme bailo Bartolommeo Marcello, qui, le 18 avril 1454, conclut avec la Porte un traité de commerce qui renouvelait l’accord déjà conclu avec les Ottomans depuis 1408. D’après ce nouveau traité, Venise avait le droit de maintenir auprès de la Sublime Porte un b…

Ḥasanak

(518 words)

Author(s): Spuler, B.
, de son vrai nom Abū ʿAlī Ḥasan b. Muḥammad b. ʿAbbās (m. 423/1032), dernier wazīr de Maḥmūd [ q.v.] de G̲h̲azna. Devenu très jeune gouverneur du Ḵh̲urāsān, Ḥasanak alla en pèlerinage en 414/1023 et se laissa persuader (Bayhaḳī, 209) de rentrer en passant par le Caire et d’y accepter une robe d’honneur ( k̲h̲ilʿa) du calife fāṭimide al-Ẓāhir, ce qui eut pour résultat de le faire suspecter par le calife ʿabbāside al-Ḳādir d’être un partisan du califat fāṭimide. Aussi, lorsqu’il fut rentré à G̲h̲azna, le calife ʿabbāside demanda à Maḥmūd de le faire exécuter «comme Ḳarmaṭe» [ q.v.], ce qui pr…

AltaÏ

(225 words)

Author(s): Spuler, B.
, puissant système montagneux à l’Est de l’Asie centrale, d’environ 1.600 km. de long, s’étendant du lac du Saïsan, au Sud-Ouest de la Haute Selenga et de l’Ork̲h̲on supérieur, avec les sources de l’Ob’ de l’Irtis̲h̲ et du Yenissei. Là et dans le pays contigu au Nord-Est, englobant la Mongolie actuelle, se trouvait le berceau des Turcs, des Mongols et de leurs ancêtres. Les Turcs eurent là, pour longtemps, leur «refuge», dans les monts Ötüken [ q.v.]. La plus ancienne appellation turque pour l’Altaī méridional telle qu’elle apparaît dans les inscriptions de l’Ork̲h̲on e…

Čag̲h̲ān-rūd

(209 words)

Author(s): Spuler, B.
(Čag̲h̲ān-Rōd̲h̲), septième et dernier affluent de la rive droite de l’Āmū-Daryā [ q.v.]» qui prend sa source dans les monts Buttam au Nord de Čag̲h̲āniyān [ q.v.], arrose cette ville et plusieurs localités de moindre importance et se jette dans l’Amū-Daryā un peu en amont de Tirmid̲h̲. La rivière ne porte ce nom que dans les Ḥudūd al-ʿālam (71, n° 11, 363) et chez S̲h̲araf al-dīn ʿAlī Yazdī, Ẓafar-nāma, éd. Iláhdád, 1885, I, 196 (= trad. F. Pétis de la Croix, I, 183). Al-Muḳaddasī, 22, l’appelle «la rivière de Čag̲h̲āniyān» et la distingue du sixième affluent (…

Banākat

(331 words)

Author(s): Spuler, B.
, ou plus correctement B/Pinākath (ainsi dans al-Muḳaddasī, 277, l. 1; en sogdien: Bi/unēkat̲h̲, «ville principale», «capitale»), mais dans Ḏj̲uwaynī, I, 47, Fanāka(n)t, petite ville au confluent de l’Ilak (aujourd’hui l’Āhangarān/Angren), affluent de droite, et du Iaxartes (en iranien Ḵh̲as̲h̲ant, cf. Ḥudūd al-ʿālam, 118, 210 sq. et aussi ibid., 72, où il est appelé Ūzgand). Elle est située au Sud-est de Tachkent (Čāč/S̲h̲ās̲h̲); elle fut un temps une ville florissante ( Ḥudūd al-ʿālam, 118), qui cependant n’était pas protégée par des murs et avait sa mosquée dans …

Kās̲h̲g̲h̲ar

(1,001 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, ville du Turkestān chinois (Sin-Kiang), et ce nom est toujours en usage dans les documents officiels chinois. L’appellation de Kās̲h̲g̲h̲ar apparaît pour la première fois en transcription chinoise (Kʾiu-cha) dans le T’ang-s̲h̲u (cf. E. Chavannes, Documents sur les Tou-Kiue (Turcs) occidentaux, St. Pétersbourg 1903, 121 sq.). Sur la ville préislamique et sur les ruines des monuments bouddhistes des alentours, voir A. Stein, Ancient Khotan, Oxford 1907, I, 52 sq.; le même, Serindia, Oxford 1921, 80 sq. Les armées arabes ne parvinrent pas jusqu’à Kās̲h̲g̲h̲ar, et il …

Balaklava

(445 words)

Author(s): Spuler, B.
, en tatar Bali̊klava (qui, selon l’étymologie populaire, signifie pêcherie, port de pêche), petit port de Crimée sur une anse profonde de la mer Noire. Balaklava, invisible de la haute mer, se trouve à 16 km. au Sud de Sébastopol. La ville était connue des géographes grecs (Strabon, etc.) sous le nom de Palakion sur l’anse appelée Eυμβόλѡν λιμήν et était habitée par les Tauriens qui l’utilisaient également comme lieu de refuge. Elle tomba par la suite aux mains des Romains puis des Byzantins, et, du IXe au XIIIe siècle, fut le centre d’un modeste commerce de troc avec les Russes. …

Itil

(1,880 words)

Author(s): Spuler, B.
(Etil, Idil), la Volga, appelée Itil par Kās̲h̲g̲h̲arī, I, 30, l. 17 et 70, l. 6 (= Brockelmann 244), Atil par les Bulgares de la Volga, Idel par les Tatars de la Volga, Rau par les Mordves, lui par les Čeremiss et Adel par les Čuwas̲h̲ (la nomenclature des formes turques du nom est donnée par Ibn Faḍlān, éd. Z. V. Togan, § 50 d, et par D. M. Dunlop, The history of the Jewish Ḵh̲azars, Princeton (N.J.) 1954, 91, l. 8). Fleuve le plus long d’Europe, la Volga a une longueur de 3694 km., mais une pente totale de 229,5 mètres; elle prend sa source au village de Volgino Verk̲h̲o…

Dābūya

(309 words)

Author(s): Spuler, B.
(Dābōē), fondateur de la dynastie des Dābūyides au Gīlān [ q.v.]. La famille prétendait être d’origine sāsānide par le père de Dābūya, Gīl Gāubāra, et avait pour résidence la ville de Fūman [ q.v.]. La dynastie tint longtemps au Zoroastrisme et défendit à plusieurs reprises le pays contre les Arabes jusqu’au moment où le dernier souverain, Ḵh̲ūrs̲h̲īd̲h̲ II (141 ou 142/758-60), dut s’enfuir devant la supériorité des ʿAbbāsides et se suicida au Daylam (al-Ṭabarī, III, 139 sq.). L’une de ses filles, dont le nom est inconnu, devint l’épouse du calife al-Manṣūr. Les noms des membres de ce…

Firabr

(301 words)

Author(s): Spuler, B.
, appelée ainsi de bonne heure (p. ex. Ḥudūd al-ʿālam, 113) et aussi Firab (Farab) dans Ḳudāma ( BGA, VI, 203) et dans Yāḳūt (III, 867), et encore Ḳaryat ʿAlī ou Ribāṭ Ṭāhir b. ʿAlī, est une ville située en face d’Āmul [ q.v., 2]. Elle se trouvait à une parasange au Nord de l’Oxus (Āmū Daryā [ q.v.]) sur la route de Buk̲h̲ārā, et était le centre d’une région fertile peuplée de nombreux villages, en même temps que le siège d’une inspection de l’irrigation ( Mīr-i rūd̲h̲; Ḥudūd, voir ci-dessus). La ville était protégée par une forteresse; elle possédait une grande-mosquée et un oratoire en plein air ( mu…

Aḳ Ṣu

(159 words)

Author(s): Spuler, B.
(t.), «eau blanche», 1) terme technique désignant le lit principal d’une rivière (également aḳ daryā) dont dérive un canal ( ḳara ṣu ou ḳara daryā); 2) nom de plusieurs rivières en pays turcophone; elles sont parfois mieux connues sous d’autres noms. Voici quelques-unes des rivières qui portent en turc le nom d’Aḳ Ṣu: I— l’un des cours d’eau constituant la source de l’Amū Daryā [ q.v.], appelé aussi Murg̲h̲āb [ q.v.] ou la «rivière de Kūlāb»; II.— le Bug «méridional» (en ukrainien Boh), en Ukraine (il porte constamment ce nom chez les historiens ottomans), dont l’…

Čopan-ata

(282 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
(turc «père-berger»), nom d’une chaîne de collines d’un demi-mille de longueur sur la rive Sud du Zarafs̲h̲ān [ q.v.], juste devant les murs de Samarḳand [ q.v.]. Le nom n’est mentionné que depuis le XIXe siècle; jusqu’au XVIIIe, la chaîne de hauteurs s’appelait dans les sources écrites (persan) Kūhak (petite montagne); le Zarafs̲h̲ān a porté lui aussi ce nom à l’occasion (il en fut ainsi dans la langue écrite, seulement à partir du XVIIIe siècle). Cette chaîne montagneuse est également mentionnée sous le nom de Kūhak chez al-Iṣṭak̲h̲rī ( BGA, I, 318); il s’y trouvait des carrières …

G̲h̲aznawides

(4,711 words)

Author(s): Spuler, B. | Sourdel-Thomine, J.
nom donné à la dynastie d’origine turque fondée par Sebüktigin, général et gouverneur des Sāmānides [ q.v.]. Avec, pendant longtemps, G̲h̲azna [ q.v.] pour capitale, la dynastie dura plus de 200 ans, de 367/977-8 à 583/1187, dans l’Est de l’Īrān et l’Afg̲h̲ānistān actuel et, à la fin, dans quelques parties du Pand̲j̲āb seulement (avec Lahāwur/Lahore comme centre). Pendant longtemps, les souverains portèrent le titre officiel d’ amīr, bien que les historiens leur donnent celui de sulṭān depuis ¶ le début; sur les monnaies, Ibrāhīm (n° XII ci-dessous) est le premier à port…
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