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Ibn S̲h̲āhīn al-Ẓāhirī

(369 words)

Author(s): Gaulmier, J. | Fahd, T.
, G̲h̲ars al-dīn Ḵh̲alīl, né au Caire (ou à Jérusalem) en 813/1410, fils d’un mamlūk du sultan burd̲j̲ite Sayf al-dīn Tatar, étudia au Caire et fit une carrière administrative brillante sous Barsbay et Čaḳmak (cf. al-Ziriklī, Aʿlām 2, III, 367). Vers 857/1453, il composa un grand ouvrage, Kas̲h̲f al-mamālik wa-bayān al-ṭuruḳ wa-l-masālik, dont seul l’abrégé, Zubdat kas̲h̲f al-mamālik , est parvenu jusqu’à nous. Ce tableau vivant et précis de l’Égypte sous les Mamlūks, dont Volney le premier a souligné l’intérêt dans l’appendice du Voyage en Égypte et en Syrie 3, éd. Dugour et Durand…

Katif

(661 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), «épaule»; ʿilm al-katif ou al-aktāf désigne l’omoplatoscopie ou scapulomancie. Cet art fait partie des procédés physiognomoniques et il a une portée universelle, en ce sens qu’il permet de prévoir ce qui va se produire dans les diverses régions de la terre vers lesquelles sont dirigés les quatre côtés de l’omoplate, d’après les signes révélés par celle-ci. De ce point de vue, le ʿilm al-aktāf est à rapprocher des procédés cléromantiques du d̲j̲afr [ q.v.] et des malāḥim (cf. T. Fahd, La divination arabe, 219 sqq.). En quoi cet art consiste-t-il? Trois méthodes nous sont con…

Rad̲j̲m

(2,594 words)

Author(s): Gaudefroy-Demombynes, M. | Fahd, T.
(a.), lapidation. R-d̲j̲-m est une racine sémitique dont on trouve des dérivés dans l’Ancien Testament avec le sens de «lapider, chasser ou tuer à coups de pierres» un être abominable; rad̲j̲ma est «tas de pierres, réunion d’hommes, cris, tumulte». En arabe, la racine signifie «lapider, maudire»; rad̲j̲amun «tas de pierres» désigne aussi simplement les pierres posées sur le tombeau en dalles ou en monceaux, que le ḥadīt̲h̲ réprouve, pour conseiller la tombe au ras du sol. Sur le ḥadīt̲h̲ de ʿAbd Allāh b. Mug̲h̲fal, on discute si lā turad̲j̲d̲j̲imū ḳabrī signifie «ne construisez pas …

Ṣūra

(3,324 words)

Author(s): Wensinck, J. | Fahd, T.
(a.), image, forme, silhouette, ainsi ṣūrat al-arḍ «l’image du globe», ṣūrat ḥimār «la forme d’un âne» (Muslim, Ṣalāt, trad., 115) ou visage, figure [cf. plus bas]. Taṣāwir signifie plutôt reproductions. Les mots ṣūra et taṣāwir sont entre eux comme les mots hébreux demūt et şelem. L’idée biblique d’après laquelle l’homme aurait été créé au ṣelem de Dieu ( Gin., I, 27) est très vraisemblablement passée dans le ḥadīt̲h̲. Elle apparaît dans trois passages du ḥadīt̲h̲ classique; l’exégèse est hésitante, et d’une façon générale très peu favorable à des conceptions analogu…

al-Dīnawarī

(234 words)

Author(s): Fahd, T.
, Abū Saʿīd (Saʿd) Naṣr b. Yaʿḳūb, écrivain surtout connu comme auteur d’ al-Ḳādirī fī l-taʿbīr (composé en 397/1006 et dédié à al-Ḳādir bi-llāh [381-422/991-1020]), qui est le plus ancien traité onirocritique arabe authentique et une excellente synthèse de tout ce qui était connu, sur ce sujet, à l’époque de l’auteur. Ses sources sont, pour les Arabes, Ibn Sīrīn [ q.v.], au nom duquel d’innombrables interprétations sont attachées; pour les Grecs, Artémidore d’Ephèse, dont l’ Oneirocritica, traduite en arabe par Ḥunayn b. Isḥāḳ (m. 260/873; cf. Fihrist. 255, ms. A 4726 de la Bibl…

Kihāna

(1,917 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.) divination en général. Lā kihānata baʿd al-nubuwwa «plus de divination après le prophétat»: s’il fallait s’en tenir strictement à ce dicton fréquemment répété dans la tradition, un tel ¶ article serait mal à propos dans une Encyclopédie de l’Islam. Mais une fois établi le sens précis de ce terme et délimité le concept qu’il recouvre, le lecteur constatera qu’il est, au contraire, loin d’être superflu. Le terme en lui-même, qu’il s’agisse de l’aspect conceptuel ( kihāna) ou de l’aspect pragmatique ( kahāna), est un héritage, du moins par sa racine, de l’antiquité sémitiqu…

Hātif

(531 words)

Author(s): Fahd, T.
, être invisible dont le cri déchirant la nuit transmet le message, voix prophétique qui annonce, dans un style oraculaire, un événement futur. Déjà dans la Bible, cette voix se confond avec celle du prophète (Ez. XXI, 2, 7; Amos, VII, 16). A la veille de la vocation du fondateur de l’Islam, des voix mystérieuses annonçaient son avènement. C’étaient les voix de «quelqu’un qui appelait» ( munādī) ou «qui criait» ( ṣāʾiḥ; Ag̲h̲ānī 1, XV, 76; dans la légende de Mad̲j̲nūn, ḥātif est l’équivalent de munādī et de ṣāʾiḥ, ibid., I, 169, II, 4, I, 174; un troisième équivalent, tālī, se trouve chez al-…

Saṭīḥ b. Rabīʿa

(1,242 words)

Author(s): Levi Della Vida, G. | Fahd, T.
, devin ( kāhin) légendaire de l’Arabie antéislamique, que la tradition met en rapport avec l’avènement de l’Islam; en réalité il s’agit d’un personnage exclusivement mythique, tel que l’autre kāhin en compagnie duquel il paraît dans la plupart des récits, S̲h̲iḳḳ al-Ṣaʿbī, qui n’est autre chose que l’humanisation d’un monstre démoniaque à l’aspect d’un homme coupé par moitié ( s̲h̲iḳḳ al-insān voir Van Vloten, WZKM, VII (1893), 180-1). Saṭīḥ, dont le nom signifie «aplati par terre et incapable de se lever à cause de la faiblesse de ses membres» ( Lisān, III, 312), est décrit comme u…

S̲h̲ayʿ al-Ḳawm

(458 words)

Author(s): Fahd, T.
, divinité safaϊtique, connue également dans les inscriptions nabaṭéennes et palmyréniennes (G. Ryckmans, Les religions arabes préislamiques, 2e éd., Louvain 1953/ Bibliothèque du Muséon, 26 = Quillet, Histoire Générale des Religions, 2e éd., Paris 1960, II, 199-228), inconnue dans le panthéon de l’Arabie Centrale. Mais le théophore arabe de S̲h̲ayʿ-Allāh, probablement une dépaganisation de ce nom divin, qu’on trouve dans les lexiques (cf. TA, V, 398, 1. 29) pourrait l’expliquer. En effet, s̲h̲ayʿ désigne le lionceau ou même le lion; d’où S̲h̲ayʿ-Allāh est comparabl…

al-Lāt

(1,200 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom de l’une des trois divinités les plus vénérées du panthéon arabe pré-islamique, les deux autres étant Manāt [ q.v.] et al-ʿUzzā [ q.v.]. L’attachement profond qu’avaient les T̲h̲aḳīf pour al-Lāt, les Aws et Ḵh̲azrad̲j̲ pour Manāt et les Ḳurays̲h̲ pour al-ʿUzzā constitua l’obstacle majeur à l’implantation pacifique de l’Islam dans les régions du Ḥid̲j̲āz. Cet obstacle était si difficile à vaincre que le Prophète semble avoir, pour un bref moment, consenti à laisser subsister le culte de ces trois divinités appelées al-g̲h̲arānīḳ al-ʿulā (voir T. Fahd, Panthéon, 88-90, mais cf. al-…

Taʿbīr al-Ruʾya

(1,839 words)

Author(s): Fahd, T.
, (a.), interprétation des songes, également nommée tafsīr al-aḥlām. Taʿbīr, maṣdar de ʿabbara, «exprimer, éclaircir», dérive de la racine ʿ- b-r commune à l’akkadien, l’araméen, l’hébreu et l’arabe. Elle exprime le passage d’un endroit à l’autre, d’un sens à l’autre, alors que tafsīr, maṣdar de fassara, équivalent de awwala (restituer son sens premier à un mot, une phrase ou un rêve), et qui signifie «commenter, expliciter», dérive de l’akkadien pašāru, de l’araméen pašar et du syriaque fšar «expliquer, interpréter, résoudre». Les deux racines se retrouvent dans le Ḳur…

Faʾl

(2,531 words)

Author(s): Fahd, T.
, ṭīra et zad̲j̲r se confondent pour se compléter et exprimer adéquatement la notion de l’ omen et de l’οìωνóΣ. Le faʾl, terme propre à l’arabe et équivalent de l’hébreu neḥas̲h̲īm et du syriaque neḥs̲h̲ē, désignait, à l’origine, l’ omen naturel, le clédonisme. Il revêt des formes très variées, allant du simple éternûment (al-Ibs̲h̲īhī, Mustaṭraf, trad. Rat, II, 182), de certaines particularités des personnes et des choses que l’on rencontre (al-Nuwayrī, Nihāya, 133 sqq., trad. dans Arabica, VIII/1 (1961), 34-7) jusqu’à l’interprétation des noms des personnes et des cho…

Saʿy

(567 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), de la racine s-ʿ-y utilisée 30 fois dans le Ḳurʾān dans diverses acceptions, notamment : travailler, s’appliquer, dénoncer, chercher à gagner sa subsistance, courir après quelque chose, etc. Ce qui nous intéresse ici c’est la course que fait le pèlerin entre al-Ṣafā et al-Marwa, deux collines situées au Sud et au Nord-ouest de la Kaʿba, reliées par un masʿā (parcours) qu’emprunte le pèlerin, après avoir accompli la septuple déambulation autour de la Kaʿba, à l’arrivée et au départ. Cette course, appelée saʿy, est aussi septuple : on part vers Marwa qui se trouve à une d…

Ik̲h̲tilād̲j̲

(805 words)

Author(s): Fahd, T.
pulsations spontanées, tressaillements ou convulsions qui se produisent dans toutes les parties du corps, en particulier dans les membres, les paupières, les sourcils et qui fournissent ¶ des omens dont l’interprétation divinatoire forme le ʿilm al-ik̲h̲tilād̲j̲ ou palmomancie. La palmomancie appartient aux procédés physiognomoniques et, comme ces derniers, elle intervenait dans le diagnostic médical chez les médecins de l’antiquité classique dont Galien, lequel établit une distinction entre « palpitation » et « tremblement, frission, convulsion ». En tant que pratique …

al-Ṭāliʿ

(1,336 words)

Author(s): King, D.A. | Fahd, T.
(a.), lit. «l’ascendant». 1. En astronomie. Al-ṭāliʿ est le point de l’écliptique qui s’élève au-dessus de l’horizon à un moment donné, appelé l’ascendant (et. quelquefois, par erreur, horoscope); ¶ voir le diagramme dans Maṭāliʿ. La détermination de l’ascendant est nécessaire en astrologie mathématique [voir Nud̲j̲um, Ahkam al-] afin de pouvoir calculer les positions instantanées des 12 maisons astrologiques ( al-buyūt); une fois celles-ci déterminées, on peut chercher dans quelles maisons sont situés le soleil, la lune et les cinq planètes visibles à …

S̲h̲iḳḳ

(321 words)

Author(s): Carra de Vaux, B. | Fahd, T.
1. S̲h̲iḳḳ est le nom de deux devins ayant vécu un peu avant les origines de l’Islām. D’après l’Abrégé des Merveilles S̲h̲iḳḳ l’ancien est le premier devin chez les Arabes ʿĀriba. C’est un personnage très fabuleux. Comme le Cyclope, il n’avait qu’un œil au milieu du front, ou un feu qui lui fendait le front en deux ( s̲h̲aḳḳa, fendre). Il est confondu aussi avec le Dad̲j̲d̲j̲āl, l’Antéchrist, ou tout au moins le Dad̲j̲d̲j̲āl est de sa famille. Il aurait vécu enchaîné sur un roc, dans une île où se produisaient des phénomènes volcaniques. — Le second S̲…

Ḳaws Ḳuzaḥ

(2,018 words)

Author(s): Fahd, T. | E. Wiedemann
, nom arabe de l’arc-en-ciel, formé sur Ḳaws ( Ḳws dans les inscriptions de Jordanie; Ḳaws̲h̲ dans les inscriptions de Tiglath-Pilesser, d’Esarhaddon et d’Assurpanipal; Ḳûsu, dans les inscriptions babyloniennes de l’époque de Darius et d’Artaxerxès Ier; Ḳûsu, Ḳûs̲h̲u, Ḳîs̲h̲i, Ḳūs̲h̲i, dans l’Ancien Testament; Kos/Kōs/ Kοξε, chez les Nabatéens; Ḳaws, Ḳays, en Arabie), divinité édomite largement connue au cours du Ier millénaire avant notre ère et vénérée ensuite par les Nabaṭéens (cf. Vriezen, The Edomitic deity Qaus, 330 sqq.). C’est un dieu de la guerre, symbolisé pa…

al-Maysir

(1,128 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.) nom dérivé de y s r «être facile, aisé», racine dont dérive, par antiphrase, un qualificatif de la main gauche, al-yusrā, avec laquelle le ḥurḍa (comp. l’héb. ḥ r ṣ et l’accadien ḫarāšu «décider, fixer, déterminer»), l’équivalent du sādin dans l’ istiḳsām [ q.v.], tirait les flèches une à une. D’où l’on pourrait rendre le terme maysir par «le jeu du gaucher», sans qu’il soit possible d’en expliquer le présent état morphologique. Le jeu consistait à partager une bête égorgée en dix parts sur lesquelles on jouait: ce sont les deux gigots, les deux cuisses, les deu…

Hubal

(569 words)

Author(s): Fahd, T.
, divinité arabe dont le culte fut développé à la Mekke par le Ḵh̲uzāʿite ʿAmr b. Luḥayy [ q.v.], dans la première moitié du IIIe siècle. Représentée d’abord par un béyle comme la plupart des autres divinités arabes, elle fut ensuite personnifiée, sous des traits humains, par une statue de cornaline, amputée du bras droit (comp. Juges III, 15, XX, 16) que les Ḳurays̲h̲ites auraient remplacé par un bras en or (al-Azraḳī, Ak̲h̲bār Mak̲ka, éd. Wüstenfeld, Leipzig 1858, 74). C’est d’une ville d’eaux thermales ( ḥamma) qu’elle aurait été apportée au Ḥid̲j̲āz. Guéri d’une maladie grav…

S̲h̲ams

(3,994 words)

Author(s): Fahd, T. | Dalen, B. van | Milstein, Rachel
, le soleil. 1. Chez les Arabes préislamiques. Divinité adorée dans le monde sémitique, particulièrement en Assyro-Babylonie (cf. ses attributs dans Knut Tallqvist, Akkadische Götterepitheta, Helsinki 1938, 453 sqq.) et en Arabie du Sud, où les pluriels syncopés s̲h̲ums (pour s̲h̲umūs, donné par Yāqūt éd. Dār Ṣādir, III, 362), ʾshms et le duel shmsy (G. Ryckmans, Les noms propres sud-sémitiques, I-III, Louvain 1934-5, ¶ I, 33; A. Jamme, Le panthéon sud-arabe préislamique d’après les sources épigraphiques, dans Le Muséon 60/1947, 101 sqq.) désignent les divinités titulaire…
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