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Müteferriḳa

(316 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(t.), nom d’un corps de gardes, qui fut spécialement affecté à la personne du sultan ottoman. Ce nom est également appliqué à un membre de cette garde. Leurs services étaient pareils à ceux des čawus̲h̲ [ q.v.]; dépourvus de caractère militaire, ils n’étaient pas seulement employés au service de la cour, mais pouvaient être chargés de plus ou moins importantes missions publiques ou politiques. Comme les čawus̲h̲, les müteferriḳa étaient une garde à cheval. Leur nom apparaît de bonne heure; dans une waḳfiyya de 847/1443, un nommé Ibrāhīm b. Isḥāḳ est cité comme en faisant part…

ʿOt̲h̲mān Iii

(389 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-cinquième sultan de l’empire ottoman. Fils de Muṣṭafā II, il succéda à son frère Maḥmūd Ier, le 28 ṣafar 1168/14 décembre 1754. Il était né le 29 d̲j̲umādā II 1110/2 janvier 1699 ( Sid̲j̲ill-i ʿOt̲h̲mānī, I, 56) et se trouvait donc dans un âge assez avancé lorsqu’il fut appelé au trône. Son règne n’est pas rempli d’importants événements politiques. La période de paix, qui avait commencé avec la paix de Belgrade en 1152/1739, continuait; à l’intérieur seulement une série de séditions dans les régions frontières indiquaient…

Sart

(589 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom turc ottoman d’un petit village de Lydie en Asie Mineure, l’ancien Sardes (αί ΣαρδεῖΣ des auteurs classiques; de là la forme Sard chez Sāmī Bey), capitale du royaume de Lydie, situé sur la rive gauche du Sart Çay (Pactole) un peu au Sud de son embouchure dans le Gediz Çay (Hermus). Dès la basse époque byzantine Sardes avait perdu beaucoup de son importance (comme siège d’un métropolite); elle avait été surpassée par Magnésie (turc Mag̲h̲nīsa) et Philadelphie (Ala S̲h̲ehir [ q.v.]); c’était toutefois encore une viile importante quand, au Ve/XIe siècle, les Turcs Sald̲j̲ūḳides fir…

Muṣṭafā Ii

(911 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-deuxième sultan ottoman, fils de Meḥemmed IV [ q.v.]. Né en 1664, il succéda à son oncle Aḥmed II le 21 d̲j̲umādā II 1106/6 février 1695, à une époque où l’empire était en guerre avec l’Autriche, la Pologne, la Russie et Venise. Le nouveau sultan fit, dans un remarquable k̲h̲aṭṭ-i s̲h̲erīf un appel à la guerre sainte et donna suite, malgré la décision du dīwān, à son désir de prendre part à la campagne contre l’Autriche. Après son départ, une révolte des Janissaires coûta la vie au grand-vizir, le defterdār ʿAlī Pas̲h̲a (24 avril 1695), et la campagne fut dirigée par le nouve…

Muṣṭafā Iv

(621 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-neuvième sultan ottoman, fils de ʿAbd al-Ḥamīd Ier, né le 26 s̲h̲aʿbān 1193/19 septembre 1778 (Meḥmed T̲h̲üreyyā, Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, I, 81). Le parti anti-réformiste, dirigé par le ḳāʾim-maḳām Mūsā Pas̲h̲a et le muftī et soutenu par les Janissaires et les troupes auxiliaires des Yamaḳs, ayant détrôné Selīm III [ q.v.] le 21 rabīʿ I 1222/29 mai 1807, Muṣṭafā fut proclamé sultan. Immédiatement après, le corps dit niẓām-i d̲j̲edīd [ q.v.] fut dissous, et Ḳabaḳd̲j̲i Og̲h̲lu, le chef des Yamaḳs, fut fait commandant des forteresses du Bosphore. La Turquie é…

Ṣārliyya

(564 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom d’une communauté de Kākāʾīn ou Ahl-i Ḥaḳḳ [ q.v.] vivant au Nord du ʿIrāḳ dans un ensemble de six villages, quatre sur la rive droite du Grand Zab, et deux sur la rive gauche, non loin de son confluent avec le Tigre et à 45 km au Sud-sud-est de Mawṣil. Le principal village, où résidait le chef, s’appelait Wardak et se trouvait sur la rive droite; sur la rive gauche le plus grand village est Sufayya. Les Ṣārlīs, comme les autres sectes qu’on trouve en Mésopotamie (Yazīdis, S̲h̲abaks, Bād̲j̲ūrān), étaient très peu communicatifs quant à leurs croyances et à leurs prati…

Köy

(186 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, mot employé en turc occidental (par. ex. en ottoman et en tatar de Crimée; cf. Radloff, Versuch eines Wörterbuches der Türk-Dialecte, II, 1216) pour désigner un village. C’est la forme sous laquelle le turc a emprunté le mot persan guy (voir Bittner, Der Einfluss des Arabischen und Persischen auf das Türkische, dans 5 B. Ak. Wien, CXLII/3, 103) ou peut-être plus correctement kūy (Vullers, Lexicon; Burhān-i ḳāṭiʿ, 759), signifiant à l’origine «allée, rue». Dans la toponymie de l’empire ottoman, on trouve beaucoup de noms de localités composés avec köy, comme Bog̲h̲āz Köy, Ermeni Kö…

Mudīr

(256 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(a.), titre porté par les gouverneurs des provinces d’Égypte dites mudīriyya. L’emploi du mot mudīr dans ce sens est sans aucun doute d’origine turque. La fonction a été créée par Muḥammad ʿAlī quand, peu après 1813, il a réorganisé la structure administrative de l’Égypte et institué sept mudīriyyas, nombre qui a été modifié à plusieurs reprises. La principale attribution du mudīr consiste à contrōler l’administration industrielle et agricole et l’irrigation, tâche qui est exécutée par ses subordonnés, le maʾmūr, à la tête d’un markaz, et le nāẓir, chef du ḳism qui est aussi une sub…

Murād Ier

(2,139 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, d’après la tradition courante, troisième souverain de l’État ottoman, était le fils d’Ork̲h̲ān et de la noble Byzantine Nīlūfar. Bien que certaines sources ottomanes prétendent connaître l’année de sa naissance (le Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, I, 74, donne l’année 726/1326), cette date, comme toutes celles que donnent des sources turques se rapportant à cette période, est loin d’être certaine. Le nom de Murād (les sources grecques telles que Phrantzes ont ‘ΑμουράτηΣ, d’où les sources latines récentes ont Amurat̲h̲, tandis que les sources latines d’Italie contemporaines portent Mora…

Telk̲h̲īṣd̲j̲ī

(127 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, ou dans le style officiel, Telk̲h̲īṣī désignait le personnage chargé de composer le résumé, telk̲h̲īs, [ q.v.] et de le porter au palais où il était reçu par le chef des eunuques. Ainsi le telk̲h̲īṣd̲j̲ī était un des fonctionnaires du département du Grand Vizir; outre sa fonction de préparer les telk̲h̲īṣ il figurait encore dans plusieurs cérémonies officielles. Le telk̲h̲īṣd̲j̲ī du S̲h̲ayk̲h̲ al-islām, au moins à la dernière période, n’entrait plus en rapport direct avec le grand palais; les documents qu’il avait à présenter devaient passer tout d’abord …

Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲

(506 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, petite ville du ʿIrāḳ méridional, sur la rive droite de l’Euphrate (lat. 30° 53′ N., long. 46° 28′ E.), à quelque 40 km au Sud-est d’al-Nāṣiriyya [ q.v.] et à l’extrémité occidentale de la région de lacs et de marécages du Ḵh̲awr al-Ḥammār, à environ 160 km à vol d’oiseau de Baṣra. La ville est située au milieu de plantations de dattiers qui s’étendent le long du fleuve; la contrée marécageuse qui entoure la ville et qui s’étend jusqu’à Baṣra rend l’air très insalubre. Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲ fut fondée dans la première moitié du XVIIIe siècle comme marché ( sūḳ) de la confédération des Arabes M…

Ṣolaḳ

(213 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, nom d’un des corps de la garde personnelle du sultan dans l’ancienne organisation miitaire ottomane. Il comprenait quatre compagnies d’infanterie, ou ortas des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. C’étaient à l’origine des archers ( ṣolaḳ = «gaucher», sans doute parce qu’ils portaient leur arc de la main ¶ gauche); il s’agissait des ortas 60 à 63. Chaque orta comptait cent hommes et était commandé par un ṣolaḳ bas̲h̲i̊ assisté de deux lieutenants ( rikāb ṣolag̲h̲i̊). Les ṣolaḳs étaient employés exclusivement comme gardes du corps, en même temps que l’odjak des peyks (messagers), comptant …

Sögüd

(505 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, en turc moderne Sögüt, petite ville d’Anatolie du Nord-ouest, dans l’ancienne Bithynie, actuellement dans l’ il (province) turque de Bilecik [voir Biled̲j̲ik] (lat. 40° 02′ N., long. 30° 10′ E., altitude 650 m). A l’époque ottomane, elle faisait partie du wilāyet de Ḵh̲udāwendigār, ou Bursa [ q.vv.]. Elle est située au Sud de la rivière Saḳarya entre Lefke et Eskişehir et séparée de chacun de ces deux endroits par une journée de marche ( Ḏj̲ihān-nümā). Sögüd se situe à l’entrée d’une gorge de montagne fort profonde et très étroite et s’élève en amphithéâtre; les envi…

al-Ubulla

(750 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, ville en ʿIrāḳ médiéval située dans la région du delta du Tigre et de l’Euphrate, au Nord du Golfe Persique, et renommée comme tête de pont du commerce avec l’Inde et l’Orient. Elle se trouvait à l’Est d’al-Baṣra [ q.v.], sur la rive droite du Tigre et sur le flanc Nord du grand canal appelé Nahr al-Ubulla, qui était la principale artère fluviale d’al-Baṣra vers le Sud-est en direction du Tigre, et puis vers ʿAbbādān et la mer. La longueur qui est généralement donnée pour ce canal est de quatre farsak̲h̲s ou deux barīds (al-Muḳaddasī). On peut identifier al-Ubulla avec la ʿΑπολόγον ‘Εμ…

al-Ṭaff

(263 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, région du désert qui s’étend à l’ouest de Kūfa, le long de la plaine alluviale de l’Euphrate. Elle est plus élevée que les plaines riveraines du fleuve et forme la transition vers le plateau central de l’Arabie. Al-Ṭaff signifie, d’après les autorités citées par Yāḳūt Buldān III, 359, un terrain qui s’élève au dessus de son entourage, une bordure, une terrasse; le nom ne se trouve plus après le XIIIe siècle. Le terrain contient un certain nombre de sources dont l’eau coulait vers le Sud-ouest (v. par ex. Ibn al-Faḳīh, 187); la plus connue de ces sources était al…

Meḥemmed Iv

(1,164 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, dix-neuvième sultan de la dynastie ottomane, qui régna de 1058 à 1099/1648-87. Sa passion excessive pour la chasse l’avait fait surnommer Awd̲j̲i̊ «le chasseur». Né le 30 ramaḍān 1051/2 janvier 1642, il était le fils du sultan Ibrāhīm [ q.v.] et de Ḵh̲adīd̲j̲a Turk̲h̲ān Sulṭān. Il fut mis sur le trône à Istanbul, à l’âge de sept ans, après la déposition, le 18 rad̲j̲ab 1058/8 août 1648, du sensuel et peut-être mentalement dérangé «Deli» Ibrāhīm, à un moment où ce dernier était le seul mâle adulte survivant de la maison de ʿOt̲h̲mān,…

Saḳārya

(804 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(forme ottomane Ṣaḳārya ou Saḳārya; turc mod. Sakarya), fleuve d’Asie Mineure, actuellement en Turquie. Il prend sa source près de Bayāt au Nord-est d’Afyūn Ḳara Hiṣār. Se dirigeant à l’Est, il entre dans le wilāyet ou il d’Ankara, où il poursuit son cours jusqu’au-dessus de Čaḳmaḳ après avoir reçu sur sa rive gauche le Sayyid G̲h̲āzī Ṣū et quelques autres affluents. Ensuite il se redresse vers le Nord en décrivant un arc autour de Siwri Hiṣār. Dans ce nouveau cours il reçoit sur la rive droite l’Engürü Sūyu venant d’Ankara et, pr…

Ḳūhistān

(2,519 words)

Author(s): Kramers, J.H.
ou Ḳuhistān est la forme arabisée de l’appellation persane Kūhistān, signifiant «contrée montagneuse» (de kūh «montagne», avec le suffixe - istān), et équivalant à la désignation arabe al-Ḏj̲ibāl. Comme le plateau iranien est riche en montagnes, on y trouve beaucoup d’endroits plus ou moins étendus auxquels on a donné le nom géographique de Ḳūhistān, ainsi que le fait déjà remarquer Yāḳūt (IV, 204). Beaucoup de ces désignations ont disparu par la suite. Ainsi al-Ḳazwīnī (éd. Wüstenfeld, 228) dit que le terme Ḳūhist…

al-Maḥalla al-Kubrā

(574 words)

Author(s): Kramers, J. H.
ou Maḥalla Kabīr est la désignation actuelle d’une ville importante du delta du Nil, à quelque distance à l’Ouest du bras de Damiette, au Nord-est de Ṭanṭa. Elle est située sur le canal Turʿat al-Milāḥ, embranchement du Baḥr S̲h̲ībīn. Vu le grand nombre de noms géographiques égyptiens composés avec Maḥalla (voir la liste dans Muḥ. Ramzī, al-Ḳāmūs al-d̲j̲u…

Usrūs̲h̲ana

(711 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom d’une région s’étendant à l’Est du Farg̲h̲āna [ q.v.] dans le Mā warāʾ al-Nahr (Transoxiane) médiéval et située à présent sur la zone de contact entre l’Est de l’Ouzbekistan, le Nord-est du Tadjikistan et le Sud-ouest du Kirghizstan. L’ortographe Ūsrūs̲h̲ana est la plus répandue, bien que Yāḳūt (I, 245) dise que Us̲h̲rūshana est préférable. Dans les versions persanes du texte d’al-Iṣṭak̲h̲rī et dans le texte persan Ḥudūd al-ʿālam (éd. Barthold), on trouve le plus souvent Surūs̲h̲ana, tandis qu’Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih a quelquefois S̲h̲urūs̲h̲ana; la forme originelle pourrait avoir été Srōs̲h̲ana. Cette région est située au nord-est de Samarḳand, entre cette ville et Ḵh̲ud̲j̲and, au sud du Si̊r Darya (Sayḥūn), formant ainsi l’entrée de la vallée de Farg̲h̲āna: du côté nordouest elle touchait la steppe. La partie sud est occupée par les montag…
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