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Ṣu Bas̲h̲i̊

(747 words)

Author(s): Kramers, J. H. | Bosworth, C. E.
(t.), dans l’organisation tribale turque, ancien titre désignant le «commandant de l’armée, des troupes». Le premier terme avait d’abord la forme , avec voyelle d’avant. Rien ne confirme que le mot ait été primitivement un emprunt au chinois (voir Sir Gérard Clauson, An etymological dict. of the pre-thirteenth century Turkish, Oxford 1972, 781). apparaît fréquemment dans les inscriptions de l’Ork̲h̲on [ q.v.], et probablement aussi dans celles du Ienisseï. Dans les premières, on trouve l’expression sü sülemek «faire une expédition militaire», et le titre de sü bas̲h̲i̊ existe…

ʿOt̲h̲mānli̊

(48,745 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Kramers, J.H. | Faroqhi, Suraiya | Alpay Tekin, Gönül | Köprülü, M. Fuad | Et al.
, nom d’une dynastie turque, d’origine og̲h̲uze [voir G̲h̲uzz], qui figure dans les sources européennes sous les formes Ottomans (angl. et fr.), Osmanlis (fr.), Osmanen (all.), etc. ¶ I. L’histoire politique et dynastique. II. L’histoire sociale et économique. III. La littérature. IV. La vie religieuse. V. L’architecture. VI. Les tapis et étoffes. VII. La céramique, le travail des métaux et les arts mineurs. VIII. La peinture. IX. La numismatique. I. L’histoire politique et dynastique, —1. Vue générale et chronologie de la dynastie. L’empire ottoman a été l’État islamique le …

S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām

(3,154 words)

Author(s): Kramers, J.H. | Bulliet, R. | Repp, R.C.
(a.), titre honorifique utilisé dans le monde musulman jusqu’au début du XXe siècle, et attribué essentiellement à des dignitaires religieux. 1. Histoire primitive du terme. Le titre apparut tout d’abord dans le Ḵh̲urāsān à la fin du IVe/Xe siècle. Alors que les titres honorifiques composés avec le mot Islām (comme ʿIzz-, Ḏj̲alāl-, et Sayf al-Islām), étaient portés par des personnes détentrices du pouvoir séculier (notamment les vizirs des Fāṭimides, cf. van Berchem dans ZDPV, XVI [1983], 101), le titre de S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām a toujours été réservé aux ʿulamāʾ et aux mystiques, co…

Muṣṭafā Pas̲h̲a, Bayraḳdār

(854 words)

Author(s): Kramers, J.H. | Bosworth, C.E.
ou ʿĀlemdār, grand-vizir turc (1808), né à Rusčuḳ vers 1750. Fils d’un riche Janissaire, il se distingua dans la guerre contre la Russie sous Muṣṭafā III [ q.v.] et acquit à cette époque le surnom de bayraḳdār «porteétendard». Après la guerre, il vécut dans ses propriétés, près de Rusčuḳ et obtint la fonction semiofficielle d’ aʿyān [ q.v.] de Hezārgrād, puis de Rusčuḳ. Avec d’autres aʿyans, il prit part à l’action anti-gouvernementale à Edirne, mais il devint à la fin un appui digne de confiance du gouvernement. Ayant déjà reçu les fonctions honorifiques de ḳapi̊d̲j̲i̊ bas̲h̲i̊ et de mīr ak…

Müteferriḳa

(316 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(t.), nom d’un corps de gardes, qui fut spécialement affecté à la personne du sultan ottoman. Ce nom est également appliqué à un membre de cette garde. Leurs services étaient pareils à ceux des čawus̲h̲ [ q.v.]; dépourvus de caractère militaire, ils n’étaient pas seulement employés au service de la cour, mais pouvaient être chargés de plus ou moins importantes missions publiques ou politiques. Comme les čawus̲h̲, les müteferriḳa étaient une garde à cheval. Leur nom apparaît de bonne heure; dans une waḳfiyya de 847/1443, un nommé Ibrāhīm b. Isḥāḳ est cité comme en faisant part…

Kirkūk

(3,533 words)

Author(s): Kramers, J. H. | Bois, Th.
est la plus grande ville de la région de Mésopotamie (44° 25′ Est, 35° 25′ Nord) limitée par le Petit Zāb au Nord-ouest, le Ḏj̲abal Ḥamrīn au Sud-ouest, le Diyālā au Sud-est et les chaînes du Zagros au Nord-est. Identifiée par certains (par ex. C. J. Gadd, dans Rev. d’Assyr. et d’Archéol. Orient., 1926 et par Sidney Smith) comme le site de l’ancienne cité d’Arrapha, Kirkūk participa à une révolte d’un fils de Salmanasar II (858-824 av. J.-C.) contre son père vieillissant; elle se souleva de nouveau sous le règne d’As̲h̲ur-dan III (771-754 av. J.-…

Sīnūb

(3,066 words)

Author(s): Kramers, J. H. | Faroqhi, Suraiya
, Sinope, en Turc moderne Sinop, ville et port de mer sur la côte septentrionale de l’Asie Mineure, dans la Paphlagonie classique, entre les embouchures du Saḳariya [ q.v.] et du Ḳi̊zi̊l İrmaḳ, et environ à distance égale des ports de Ṣamsūn et d’Ineboli, à 124 km au Nord-est de Ḳasṭamūnī [ q.v.]. C’est la célèbre ville de Σινώπη de l’antiquité, dont elle a gardé le nom; les auteurs musulmans la connaissent sous le nom de Sanūb (Abū l-Fidāʾ, 392 et Ibn Faḍl Allāh al-ʿUmarī, Masālik al-abṣār, éd. Quatre-mère, dans NE, XIII, 361), Ṣanūb (Ibn Baṭṭūṭa, II, 348), Sināb (Anon. Giese, 34; U…

ʿOt̲h̲mān Iii

(389 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-cinquième sultan de l’empire ottoman. Fils de Muṣṭafā II, il succéda à son frère Maḥmūd Ier, le 28 ṣafar 1168/14 décembre 1754. Il était né le 29 d̲j̲umādā II 1110/2 janvier 1699 ( Sid̲j̲ill-i ʿOt̲h̲mānī, I, 56) et se trouvait donc dans un âge assez avancé lorsqu’il fut appelé au trône. Son règne n’est pas rempli d’importants événements politiques. La période de paix, qui avait commencé avec la paix de Belgrade en 1152/1739, continuait; à l’intérieur seulement une série de séditions dans les régions frontières indiquaient…

Ḳarā

(236 words)

Author(s): Kramers, J.H. | RÈD
, mot turc signifiant «noir» et, d’une façon générale, «de couleur foncée». Il a d’ordinaire ce sens lorsqu’il constitue le premier élément d’un toponyme: par exemple Ḳarā Āmid (à cause des basaltes noirs sur lesquels est construite la forteresse), Ḳarā Dāg̲h̲ (Montagne Noire, à cause des épaisses forêts qui la couvrent). A côté de ḳarā, on trouve aussi le diminutif ḳarad̲j̲a. Dans les noms de personnes, ḳarā peut indiquer la couleur noire ou foncée des cheveux ou la teinte sombre de la peau; mais on emploie aussi ce terme pour marquer la puissance, et c’est d…

Sart

(589 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom turc ottoman d’un petit village de Lydie en Asie Mineure, l’ancien Sardes (αί ΣαρδεῖΣ des auteurs classiques; de là la forme Sard chez Sāmī Bey), capitale du royaume de Lydie, situé sur la rive gauche du Sart Çay (Pactole) un peu au Sud de son embouchure dans le Gediz Çay (Hermus). Dès la basse époque byzantine Sardes avait perdu beaucoup de son importance (comme siège d’un métropolite); elle avait été surpassée par Magnésie (turc Mag̲h̲nīsa) et Philadelphie (Ala S̲h̲ehir [ q.v.]); c’était toutefois encore une viile importante quand, au Ve/XIe siècle, les Turcs Sald̲j̲ūḳides fir…

Muṣṭafā Ii

(911 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-deuxième sultan ottoman, fils de Meḥemmed IV [ q.v.]. Né en 1664, il succéda à son oncle Aḥmed II le 21 d̲j̲umādā II 1106/6 février 1695, à une époque où l’empire était en guerre avec l’Autriche, la Pologne, la Russie et Venise. Le nouveau sultan fit, dans un remarquable k̲h̲aṭṭ-i s̲h̲erīf un appel à la guerre sainte et donna suite, malgré la décision du dīwān, à son désir de prendre part à la campagne contre l’Autriche. Après son départ, une révolte des Janissaires coûta la vie au grand-vizir, le defterdār ʿAlī Pas̲h̲a (24 avril 1695), et la campagne fut dirigée par le nouve…

Muṣṭafā Iv

(621 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-neuvième sultan ottoman, fils de ʿAbd al-Ḥamīd Ier, né le 26 s̲h̲aʿbān 1193/19 septembre 1778 (Meḥmed T̲h̲üreyyā, Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, I, 81). Le parti anti-réformiste, dirigé par le ḳāʾim-maḳām Mūsā Pas̲h̲a et le muftī et soutenu par les Janissaires et les troupes auxiliaires des Yamaḳs, ayant détrôné Selīm III [ q.v.] le 21 rabīʿ I 1222/29 mai 1807, Muṣṭafā fut proclamé sultan. Immédiatement après, le corps dit niẓām-i d̲j̲edīd [ q.v.] fut dissous, et Ḳabaḳd̲j̲i Og̲h̲lu, le chef des Yamaḳs, fut fait commandant des forteresses du Bosphore. La Turquie é…

Ṣārliyya

(564 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom d’une communauté de Kākāʾīn ou Ahl-i Ḥaḳḳ [ q.v.] vivant au Nord du ʿIrāḳ dans un ensemble de six villages, quatre sur la rive droite du Grand Zab, et deux sur la rive gauche, non loin de son confluent avec le Tigre et à 45 km au Sud-sud-est de Mawṣil. Le principal village, où résidait le chef, s’appelait Wardak et se trouvait sur la rive droite; sur la rive gauche le plus grand village est Sufayya. Les Ṣārlīs, comme les autres sectes qu’on trouve en Mésopotamie (Yazīdis, S̲h̲abaks, Bād̲j̲ūrān), étaient très peu communicatifs quant à leurs croyances et à leurs prati…

Köy

(186 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, mot employé en turc occidental (par. ex. en ottoman et en tatar de Crimée; cf. Radloff, Versuch eines Wörterbuches der Türk-Dialecte, II, 1216) pour désigner un village. C’est la forme sous laquelle le turc a emprunté le mot persan guy (voir Bittner, Der Einfluss des Arabischen und Persischen auf das Türkische, dans 5 B. Ak. Wien, CXLII/3, 103) ou peut-être plus correctement kūy (Vullers, Lexicon; Burhān-i ḳāṭiʿ, 759), signifiant à l’origine «allée, rue». Dans la toponymie de l’empire ottoman, on trouve beaucoup de noms de localités composés avec köy, comme Bog̲h̲āz Köy, Ermeni Kö…

Mudīr

(256 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(a.), titre porté par les gouverneurs des provinces d’Égypte dites mudīriyya. L’emploi du mot mudīr dans ce sens est sans aucun doute d’origine turque. La fonction a été créée par Muḥammad ʿAlī quand, peu après 1813, il a réorganisé la structure administrative de l’Égypte et institué sept mudīriyyas, nombre qui a été modifié à plusieurs reprises. La principale attribution du mudīr consiste à contrōler l’administration industrielle et agricole et l’irrigation, tâche qui est exécutée par ses subordonnés, le maʾmūr, à la tête d’un markaz, et le nāẓir, chef du ḳism qui est aussi une sub…

Marzban-nama

(1,054 words)

Author(s): Kramers, J.H. | Bruijn, J.T.P. de
(également désigné sous la forme arabisée Marzubān-nāma), ouvrage en prose persane qui contient diverses histoires brèves servant d’exemples moraux; l’une d’entre elles, plus développée, et plusieurs autres moins importantes constituent un cadre qui les relient les unes aux autres. Il existe essentiellement en deux versions écrites dans un persan élégant contenant nombre de vers et d’expressions en arabe. Ces versions ont été établies indépendamment l’une de l’autre, au début du XIIIe siècle de J.-C, sur un original en dialecte du Ṭabaristān, aujourd’hui perdu. La…

Murād Ier

(2,139 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, d’après la tradition courante, troisième souverain de l’État ottoman, était le fils d’Ork̲h̲ān et de la noble Byzantine Nīlūfar. Bien que certaines sources ottomanes prétendent connaître l’année de sa naissance (le Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, I, 74, donne l’année 726/1326), cette date, comme toutes celles que donnent des sources turques se rapportant à cette période, est loin d’être certaine. Le nom de Murād (les sources grecques telles que Phrantzes ont ‘ΑμουράτηΣ, d’où les sources latines récentes ont Amurat̲h̲, tandis que les sources latines d’Italie contemporaines portent Mora…

Telk̲h̲īṣd̲j̲ī

(127 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, ou dans le style officiel, Telk̲h̲īṣī désignait le personnage chargé de composer le résumé, telk̲h̲īs, [ q.v.] et de le porter au palais où il était reçu par le chef des eunuques. Ainsi le telk̲h̲īṣd̲j̲ī était un des fonctionnaires du département du Grand Vizir; outre sa fonction de préparer les telk̲h̲īṣ il figurait encore dans plusieurs cérémonies officielles. Le telk̲h̲īṣd̲j̲ī du S̲h̲ayk̲h̲ al-islām, au moins à la dernière période, n’entrait plus en rapport direct avec le grand palais; les documents qu’il avait à présenter devaient passer tout d’abord …

Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲

(506 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, petite ville du ʿIrāḳ méridional, sur la rive droite de l’Euphrate (lat. 30° 53′ N., long. 46° 28′ E.), à quelque 40 km au Sud-est d’al-Nāṣiriyya [ q.v.] et à l’extrémité occidentale de la région de lacs et de marécages du Ḵh̲awr al-Ḥammār, à environ 160 km à vol d’oiseau de Baṣra. La ville est située au milieu de plantations de dattiers qui s’étendent le long du fleuve; la contrée marécageuse qui entoure la ville et qui s’étend jusqu’à Baṣra rend l’air très insalubre. Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲ fut fondée dans la première moitié du XVIIIe siècle comme marché ( sūḳ) de la confédération des Arabes M…

Ṣolaḳ

(213 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, nom d’un des corps de la garde personnelle du sultan dans l’ancienne organisation miitaire ottomane. Il comprenait quatre compagnies d’infanterie, ou ortas des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. C’étaient à l’origine des archers ( ṣolaḳ = «gaucher», sans doute parce qu’ils portaient leur arc de la main ¶ gauche); il s’agissait des ortas 60 à 63. Chaque orta comptait cent hommes et était commandé par un ṣolaḳ bas̲h̲i̊ assisté de deux lieutenants ( rikāb ṣolag̲h̲i̊). Les ṣolaḳs étaient employés exclusivement comme gardes du corps, en même temps que l’odjak des peyks (messagers), comptant …
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