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Nūr Ḳuṭb al-ʿĀlam

(113 words)

Author(s): Réd.
, Sayyid, saint ṣūfī de Pānd́uʾā [ q.v.], au Bengale et écrivain pionnier en bengali dialectal (m. 819/1416). Membre de la confrérie čis̲h̲tie, il fit beaucoup, comme ses descendants après lui, pour la répandre au Bengale et au Bihār et pour créer une atmosphère favorable au développement du mouvement bhakti dans le pays. Dans le domaine littéraire, il introduisit l’usage du rīk̲h̲ta, poésie moitié en persan et moitié en bengali. Sur le plan politique, il obtint le patronage des S̲h̲arkis de Ḏj̲awnpur [ q.vv.], et il paraît avoir poussé le sultan Ibrāhīm S̲h̲arḳī [ q.v.] à attaquer la li…

K̲h̲ātam

(3,917 words)

Author(s): J. Allan | D. Sourdel | Réd.
, Ḵh̲ātim (a.; P. muhr), sceau cachet, bague servant de cachet, désigne aussi l’empreinte (également k̲h̲atm), ainsi que la matrice du cachet; ce mot s’applique non seulement aux sceaux proprement dits sur lesquels les caractères sont gravés en creux et les inscriptions à l’envers, mais aussi à des objets communs employés en guise de cachet, avec des inscriptions régulières d’un caractère pieux ou propitiatoire (sur ces derniers qui sont des amulettes, et qu’on distingue, en outre, sans hésiter des cachets, à cause de l’absence d’un nom de personne, voir Ṭilsam); à la vérité, tout o…

Nabaṭ

(4,218 words)

Author(s): Réd | Graf, D.F. | T. Fahd
, ou Nabīṭ (collectif), Nabaṭī (singulatif), Anbāṭ (pluriel), nom donné par les Arabes aux Nabatéens, parmi lesquels ils distinguent les Nabaṭ al-S̲h̲ām (de Syrie), installés à Pétra à la fin de l’ère impériale hellénistique et au début de la période romaine, et les Nabaṭ al-ʿIrāk. [La rédaction de l’ EI 2 a décidé de conserver sans changement les deux notices suivantes, en dépit des chevauchements inévitables dans le cas présent]. (Réd) — I. Les Nabaṭ al-S̲h̲ām. Le terme arabe nbṭ/nbṭw relevé dans des inscriptions araméennes figure très souvent dans la titulature royale d…

Harīr

(13,959 words)

Author(s): Réd. | N. Steensgaard | İnalcik, H. | Gharaibeh, A.K | H. J. Schmidt
, soie; l’étymologie de ce terme est obscure; ses synonymes ibrīsam et ḳazz, ainsi que dībād̲j̲ qui désigne plus particulièrement le brocart de soie, sont des emprunts au persan; k̲h̲azz, à proprement parler mélange de soie et de laine, mais également employé parfois pour la soie, est étymologiquement isolé en arabe et peut-être à mettre en rapport avec ḳazz. Ḥarīr apparaît dans le Ḳurʾān (XXII, 23 = XXXV, 33 et LXXVI, 12) où il est dit que les élus du paradis seront vêtus de soie. Un groupe de traditions qui, avec d’autres, expriment une tendance ascét…

Naw Bahār

(131 words)

Author(s): Réd.
, site sacré et monastère préislamique de Balk̲h̲ [ q.v.], dans ce qui est aujourd’hui le Nord de l’Afg̲h̲ānistān. Il a été détruit par les envahisseurs arabes, mais il est célèbre dans l’histoire de l’Islam primitif comme lieu d’origine de la famille de fonctionnaires et de vizirs barmakides des premiers temps des ʿAbbāsides, l’éponyme, Barmak ayant été le chef ou supérieur ( pramuk̲h̲ā) du Naw Bahār. Sur le tombeau presque certainement bouddhiste, voir al-Barāmika. 1. Origines; à la Bibl. qui y est citée, ajouter, Le Strange, Lands, 421-2; Barthold, An historical geography of Iran, Pr…

Ḏj̲āhiliyya

(682 words)

Author(s): Réd.
, terme qui s’oppose, dans presque toutes ses acceptions, au mot islām et désigne l’état de choses qui régnait en Arabie avant la mission du Prophète, le paganisme (parfois même celui’ des nations non-arabes), la période antéislamique et les hommes qui y vivaient. Du point de vue morphologique, d̲j̲āhiliyya paraît bien être formé, par addition du suffixe -iyya, à valeur abstraite, au participe actif d̲j̲āhil dont le sens est difficile à préciser. I. Goldziher ( Muh. St., I, 219 sqq.; analyse dans Arabica, VII/3 (1960), 246-9), rappelant que d̲j̲āhil s’oppose à ḥalīm «policé, etc.» [voir Ḥ…

Idrīs b. al-Ḥusayn

(182 words)

Author(s): Réd.
b. Abī Numayy, Abū ʿAwn, s̲h̲arīf de La Mekke au début du XIe/XVIIe siècle. Né en 974/1565, il devint s̲h̲arīf et gouverneur du Ḥid̲j̲āz en 1011/1602-3 après son frère Abū Ṭālib et conjointement avec son neveu Muḥsin. Cette division du pouvoir se termina cependant par une dispute acharnée entre les membres de la famille, à propos, semble-t-il, de la suite et des serviteurs ( k̲h̲uddām) d’Idrīs, et, en 1034/1624-5, celui-ci fut dépossédé du gouvernorat du Ḥid̲j̲āz au profit de Muḥsin. Le conflit fut résolu par une trêve, durant laquelle Idrīs promit de quitte…

al-K̲h̲aṭṭābī

(410 words)

Author(s): Réd.
, Ḥamd (> Aḥmad) b. Muḥammad b. Ibrāhīm b. al-Ḵh̲aṭṭāb. Abū Sulaymān al-Ḵh̲aṭṭābī al-Bustī, traditionniste de tendance s̲h̲āfiʿite et poète qui passe pour descendre de Zayd b. al-Ḵh̲aṭṭāb, frère de ʿUmar, mais cette généalogie est contestée. Né à Bust en 319/931, il parcourut le monde musulman du Ḵh̲urāsān et de la Transoxiane jusqu’au ʿIrāḳ et au Ḥid̲j̲āz, «à la recherche de la ¶ science» et aussi pour faire du commerce; il fréquenta, surtout à Bag̲h̲dād, des maîtres réputés et eut à son tour un certain nombre d’élèves. Il mourut à Bust, soit en 386/996, …

Būḳāla

(114 words)

Author(s): Réd.
, terme employé en arabe algérien (comp. βαύκαλιΣ) pour désigner un vase de poterie à deux anses dont se servent les femmes au cours des pratiques divinatoires auxquelles il a donné son nom. L’opération consiste essentiellement, pour l’officiante, à improviser, après une invocation, un court poème qui est également appelé būḳāla et dont sont tirés les présages. Ces pratiques, qui paraissent avoir connu une certaine vogue à l’époque où sévissait la piraterie (les femmes désirent avoir des nouvelles des hommes en mer), se sont muées en jeu de soc…

Ḍamān

(448 words)

Author(s): Réd.
(ar.), en droit musulman, responsabi- lité civile dans le sens le plus large du terme, qu’elle provienne du non-accomplissement d’un contrat, d’un acte dommageable ou d’une négligence ( taʿaddī, littéralement «transgression»). D’importants cas particuliers sont représentés par la responsabilité pour perte d’un objet vendu avant prise de possession par l’acheteur ( ḍamān al-mabīʿ), éviction ( ḍamān al-darak), perte d’un gage en possession du nanti ( ḍamān al-rahn), perte d’un objet pris par usurpation ( ḍamān al-g̲h̲aṣb), perte ou dommage causé par des artisans ( ḍamān al-ad̲j̲ī…

Ibn Hindū

(201 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Farad̲j̲ ʿAlī b. al-Ḥusayn al-Kātib, secrétaire de chancellerie, homme de lettres, poète et médecin, originaire de Rayy, mais élevé à Nīs̲h̲āpūr, où il s’était initié à la science grecque. Il appartint d’abord au dīwān de ʿAḍud al-dawla, pour qui il écrivit un certain nombre de correspondances; on le trouve à Arrad̲j̲ān en 354/965, au moment de la visite d’al-Mutanabbī, et il semble ¶ être resté au service des Buwayhides jusqu’à sa mort, survenue sans doute plutôt en 410/1019 qu’en 420/1029. En plus d’un Dīwān en partie conservé dans des anthologies postérieures, il est …

Lālezarī

(167 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲aykh Meḥmed Ṭāhir, ḳādī ottoman, auteur de plusieurs ouvrages de théologie et souvent désigné sous le nom de Ḳādī Meḥmed. La date de sa naissance est inconnue, mais on sait qu’il naquit à Istanbul, et sa nisba renvoie probablement au quartier de Lālezār, près de la mosquée de Fātiḥ. Mollā et müderris, il était ḳādī d’Eyyūb en 1201/1786-7; il mourut le 30 muḥarram 1204/20 octobre 1789, dans sa maison de Rumeli Ḥiṣār. Aucun de ses ouvrages n’a été publié, mais ils existent tous en manuscrit dans des bibliothèques d’Istanbul. Ils comprennent une …

Pand̲j̲hīr

(269 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une rivière et de sa vallée dans le Nord-est de l’Afg̲h̲ānistān. La rivière, venant de l’Hindū Kūs̲h̲, coule vers le Sud et se jette dans le Kābul à Sarobi; près du confluent, a été construit, dans les années 1950, un barrage pour alimenter Kābul en eau. La vallée a toujours été un important lieu de passage pour les nomades qui passent l’hiver dans la région de Lāmg̲h̲ānāt-Ḏj̲alālābād [ q.vv.], puis se rendent aux pâturages d’été dans le Badak̲h̲s̲h̲ān [ q.v.]. La localité qui porte le même nom est dominée par une montagne qu’une riche mine d’argent a rendue célèbre e…

Sufyānides

(106 words)

Author(s): Réd.
, la branche de la famille umayyade qui, dans l’Islam primitif, constitua la première et la plus courte lignée de la dynastie, précédant les Marwānides [ q.v.]. Elle tire son nom d’Abū Sufyān b. Ḥarb [ q.v.], dont le fils Muʿāwiya devint calife en 41/661, bientôt suivi par son fils Yazīd I, et le jeune fils de ce dernier Muʿāwiya II, mort en 64/683. C’est alors que la succession fut reprise par la branche parallèle de Marwān b. al-Ḥakam [ q.v.]. Pour l’histoire des Sufyānides, voir Umayyades et les articles sur les souverains de la dynastie; sur le personnage eschatologique du Sufyānī, voir al-Su…

ʿOt̲h̲mānli̊

(48,745 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Kramers, J.H. | Faroqhi, Suraiya | Alpay Tekin, Gönül | Köprülü, M. Fuad | Et al.
, nom d’une dynastie turque, d’origine og̲h̲uze [voir G̲h̲uzz], qui figure dans les sources européennes sous les formes Ottomans (angl. et fr.), Osmanlis (fr.), Osmanen (all.), etc. ¶ I. L’histoire politique et dynastique. II. L’histoire sociale et économique. III. La littérature. IV. La vie religieuse. V. L’architecture. VI. Les tapis et étoffes. VII. La céramique, le travail des métaux et les arts mineurs. VIII. La peinture. IX. La numismatique. I. L’histoire politique et dynastique, —1. Vue générale et chronologie de la dynastie. L’empire ottoman a été l’État islamique le …

(al-)Murtaḍā b. al-ʿAfīf

(220 words)

Author(s): Réd.
(=ʿAfīf al-dīn?) b. Ḥātim b. Muslim al-Maḳdisī al-S̲h̲āfiʿī, auteur d’un ouvrage en arabe sur l’Égypte antique dont la Bibliothèque Mazarine de Paris possédait un ms. du Xe/XVIe siècle aujourd’hui perdu, mais dont subsiste une version française due au traducteur de Makīn [ q.v.], Pierre Vattier (m. 1667) et publiée à Paris, en 1666, sous le titre L’Égypte de Murtadi ftls du Gaphiphe, où il est traité des Pyramides, du débordement du Nil et des autres merveilles de cette Province, selon les opinions et traditions des Arabes. Cette version, traduite à son tour en anglais dès 1672,…

al-Ḥasā

(1,483 words)

Author(s): Vidal, F.S. | Réd.
(ou al-Aḥsāʾ et aussi al-Ḥasāʾ), oasis, ou plus exactement groupe d’oasis en Arabie Séoudite orientale (environ 25° 20’ à 25 40’ N. et 49 30’ à 49 50’ E.). Ce nom a également été employé pour désigner toute la région d’Arabie orientale. La capitale est al-Hufūf [ q.v.], à environ 65 km. du golfe Persique à l’intérieur des terres. Le nom tire son origine de ḥisy, excavation dans un ¶ sol sablonneux qui, ayant un substrat rocheux, retient pendant longtemps les eaux de pluie que l’on peut facilement atteindre en creusant légèrement. L’altitude moyenne de l’oasis est…

al-Dānī

(249 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAmr ʿUt̲h̲mān b. Saʿīd b. ʿUmar al-Umawī, jurisconsulte mālikite et surtout «lecteur», né à Cordoue en 371/981-2; après avoir accompli, de 397 à 399/1006-8, le pèlerinage à la Mekke et séjourné au Caire, il rentra dans sa ville natale, mais dut bientôt la fuir pour se rendre à Alméria et enfin à Dénia (Dāniya, d’où sa nisba), où il se fixa et mourut en 444/1053. Parmi plus de 120 ouvrages qu’il a composés et qu’il a énumérés lui-même dans une urd̲j̲ūza, on n’en possède plus qu’une dizaine (voir Brockelmann, I, 407, S I, 719), dont deux traitent de questions de grammair…

Ibn Zūlāḳ

(251 words)

Author(s): Réd.
(ou Zawlāḳ), Abū Muḥammad al-Ḥasan b. Ibrāhīm al-Layt̲h̲ī, né en 306/919, mort en 386/996, historien égyptien, auteur de nombreux ouvrages biographiques, historiques et topographiques sur l’Égypte à l’époque des Ik̲h̲s̲h̲īdides et des premiers Fāṭimides. Ces ouvrages, quoique en majorité perdus, servent de base à une grande partie de l’historiographie postérieure se rapportant à cette période. Il aurait continué les travaux d’al-Kindī [ q.v.] sur les gouverneurs et juges d’Égypte et écrit un livre sur une famille de fonctionnaires, les Mād̲h̲arāʾī [ q.v.], et d’autres sur le…

Rukn

(1,064 words)

Author(s): Réd. | Haq, S. Nomanul
(a.), pl. arkān, littéralement «angle (comme dans al-rukn al-yamānī, l’angle Sud-est de la Kaʿba), support, pilier». Le singulier rukn apparaît deux fois dans le Ḳurʾān, XI, 82/80, lorsque Loth cherche l’appui d’un puissant rukn, pilier, c’est à dire d’un chef, ou leader, et LI, 39, où Pharaon et son rukn, c’est-à-dire sa cour, repoussent Moïse. 1. Dans l’usage religieux et juridique. Dans la terminologie juridico-religieuse de l’Islam, on trouve régulièrement le mot dans l’expression arkān al-dīn, ou arkān al-ʿibāda, désignant les «piliers», ou «fondements» de la religio…
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