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Your search for 'dc_creator:( "RÈD" ) OR dc_contributor:( "RÈD" )' returned 496 results. Modify search

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ʿI̊tḳnāme

(134 words)

Author(s): Réd.
, ʿi̊ti̊ḳnāme et aussi ʿi̊tāḳnāme, terme ottoman désignant un certificat remis à un esclave affranchi [voir ʿAbd]. Ce document porte normalement le nom et le signalement, ainsi, souvent, que la religion et l’origine ethnique de l’esclave, la date et les circonstances de son affranchissement; il est daté, signé par le propriétaire et des témoins et enregistré. La délivrance de certificats de ce genre remonte aux débuts de l’Islam (exemples dans A. Grohmann, Arabic papyri in the Egyptian library, I, Caire 1934, 61-4; le même, Arabische Papyri aus den Staatlieben. Museen zu Berlin, dans Is…

Ḥāzim

(902 words)

Author(s): Réd.
b. Muḥammad b. (al-) Ḥasan b. Muḥ. b. Ḵh̲alaf b. Ḥāzim al-Anṣari al-Ḳarṭād̲j̲annī, Abü L-Ḥasan, poète, grammairien et théoricien de la rhétorique, né en 608/1211 à Carthagène, dans une famille d’ascendance awsite. Après avoir reçu de son père, qui était ḳāḍī de la ville, une instruction orientée vers la grammaire, la langue arabe, la tradition et le fiḳh mālikite, il poursuivit ses études à Murcie puis à Séville et à Grenade et subit l’influence d’al-S̲h̲alawbīn [ q.v.] qui le poussa à étudier la philosophie grecque à travers les œuvres des philosophes de langue arabe, …

T́hānesarī

(538 words)

Author(s): Réd. | Alvi, Sajida S.
, nisba de trois érudits indomusulmans liés à la ville de T́hānesar [ q.v.] dans le Pand̲j̲āb oriental. 1. Mawlānā Aḥmad, l’un des nombreux disciples du saint čis̲h̲tī Naṣīr al-dīn Maḥmūd b. Yaḥya, appelé Čirāg̲h̲-i Dihlī (m. 737-1336 [ q.v.]), fut réputé pour sa piété et son savoir; il écrivit une célèbre Ḳaṣīda dāliyya. On dit qu’il s’est engagé dans un débat avec un descendant du grand érudit et juriste ḥanafite, ʿAlī b. Abī Bakr al-Marg̲h̲īnānī Dihlī/Delhi, mais il se serait retiré, par la suite, pour enseigner à Kālpī [ q.v.], où il mourut en 820/1412. Bibliography Voir la Biblio. dans El 1…

Is̲h̲tirākiyya

(3,614 words)

Author(s): Réd | Harris, G. S | P. J. Vatikiotis
, d’ is̲h̲tirāk «participation, fait de participer», terme employé en arabe moderne pour désigner le socialisme. Dans ce sens, c’est en turc et au XIXe siècle que ce mot paraît avoir été employé pour la première fois, dans l’expression is̲h̲tirāk-i emwāl «partage de biens», d’où is̲h̲tirākd̲j̲i «socialiste» (subst.) et is̲h̲tirākī «socialiste» (adj.). Le terme, tombé en désuétude en turc, où il a été remplacé par sosyalist, a été adopté par l’arabe et n’a pas tardé à être universellement employé dans les pays de langue arabe. (Réd) I. — Empire ottoman et Turquie. L’intérêt des Turcs po…

S̲h̲akark̲h̲elda

(111 words)

Author(s): Réd.
, village de la province prémoderne de Berār [ q.v.] sur un affluent de la rivière Pegangā. Son principal titre de notoriété est d’avoir été le site de la bataille de 1137/1724 où Niẓām al-mulk Čīn Ḳilič Ḵh̲an [ q.v.] défīt le gouverneur délégué de Ḥaydarābād Mubāriz Ḵh̲an, établissant ainsi en pratique l’indépendance des Niẓāms de Ḥaydarābād par rapport à l’empire mug̲h̲al. Niẓām al-mulk changea le nom du village en Fatḥk̲h̲eldā, qui est maintenant une petite ville du district de Buldāna dans l’Etat Maharās̲h̲tra de l’Union Indienne (lat. 20° 13′ N, long. 76° 29′). (Réd.) Bibliography Imp…

Ibn Abī l-Zinād

(224 words)

Author(s): Réd.
, Abū Muḥammad ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAbd Allāh b. Ḏh̲akwān. traditionniste et juriste médinois du IIe/VIIIe siècle, qui appartenait à une famille de mawālī. Son père, Abū l-Zinād (m. 130/747-8), avait été nommé au k̲h̲arād̲j̲ du ʿIrāḳ, et lui-même fut chargé d’une fonction semblable à Médine. Il se rendit ensuite à Bag̲h̲dād où il mourut en 174/790-1, à l’âge de 74 ans. Son frère Abū l-Ḳāsim et son fils Muḥammad ont également transmis des ḥadīt̲h̲s. I. Goldziher ( Muh. Studien, I, 24, 32-3) a noté que ʿAbd al-Raḥmān était de ceux qui avaient sinon inventé, du moins propagé, p…

Abū Saʿd al-Mak̲h̲zūmī

(696 words)

Author(s): Réd.
, appellatif courant de ʿĪsā b. Ḵh̲ālid b. al-Walīd, poète mineur de Bag̲h̲dād qui doit sa renommée à ses démêlés avec Diʿbil [ q.v.]. La longue dispute des deux poètes est une conséquence évidente du conflit latent entre partisans des Yéménites et des Nizārites, et il est probable qu’elle a été provoquée par la fameuse ḳaṣīda de Diʿbil à la louange des Arabes du Sud (ʿAbd al-Karīm al-As̲h̲tar, S̲h̲iʿr Diʿbil, Damas 1964, n° 212), à laquelle Abū Saʿd répondit par un poème ¶ en - rā̦ʾ qui était assez célèbre de son temps. A la suite de cet incident, les Banū Mak̲h̲zūm auraient fe…

Rāṇā Sāṇgā

(396 words)

Author(s): Réd.
(régna 915-35/1509-28), souverain rād̲j̲pūt du royaume de Mēwāŕ [ q.v.], aux limites du Rād̲j̲āsthān et de Mālwā, ayant sa capitale à Čitawŕ. Il fut l’adversaire farouche des souverains musulmans de l’Inde septentrionale et occidentale ¶ dans les années qui précédèrent la fondation de l’empire mug̲h̲al par Bābur. Sous son règne, Mēwāŕ devint une des grandes puissances de l’Inde. Au cours des quinze premières années de son règne, il consolida son pouvoir à l’intérieur de Mēwāŕ et renforça sa position vis-à-vis de ses voisins musulmans. La réaction du ma…

Īl

(1,194 words)

Author(s): Réd.
, orthographe arabe du mot turc Il, plus correctement Él, qui a connu une large évolution sémantique (voir Radloff, Versuch ..., I, 803-5, 1471). 1. On le rencontre souvent dans les inscriptions de l’Orkhon, et V. Thomsen en donne la signification suivante: « un peuple ou une réunion de peuples considérés comme formant un tout indépendant et organisé et ayant à sa tête un kagan » ( Inscriptions de l’Orkhon déchiffrées, Helsingfors 1896, 135); il s’agit donc, approximativement, d’un « empire ». Dans ce sens, il se présente souvent avec le mot budun (? lire boδun) «confédération de tribus »…

Ḳubbe Wezīri

(118 words)

Author(s): Réd.
(t.) «vizir de la Coupole», était le nom donné, sous les Ottomans, aux membres du Dīwān impérial ( dīwān-i hümāyūn [ q.v.]) qui se réunissaient plusieurs matinées par semaine autour du grand-vizir, dans la salle du Palais de Topkapi̊ appelée Ḳubbe alti̊ parce qu’elle est surmontée d’une coupole. Les ḳubbe wezīrleri étaient les ḳāḍī-ʿaskers [ q.v.] de Roumélie et d’Anatolie, le ḳāḍī d’Istanbul, le defterdār [voir Daftardār], le nīs̲h̲ānd̲j̲i̊ [ q.v.], les ag̲h̲as des Janissaires, le commandant de la cavalerie et, quand il se trouvait dans la capitale, le ḳapudan pas̲h̲a [ q.v.]. Cette i…

al-Ḏj̲awād al-Iṣfahānī

(320 words)

Author(s): Réd.
, Abū Ḏj̲aʿfar Muḥammad b. ʿAlī (portait en outre le surnom honorifique de Ḏj̲āmal al-dīn), vizir des Zengides; après avoir reçu de son père une éducation soignée, il obtint de très bonne heure une situation officielle dans le dīwān al-ʿarḍ du sultan sald̲j̲ūḳīde Maḥmūd. Par la suite, il devint un des amis les plus intimes de Zengī, qui lui donna le gouvernement de Naṣībīn et d’al-Raḳḳa et lui confia la haute surveillance sur tout son empire. Après l’assassinat de Zengī, il fut bien près de partager le sort de son maître, mais il réu…

Risāla

(14,544 words)

Author(s): Arazi, A. | Ben Shammay, H. | Rahman, Munibur | Tekin-[Réd] Gönül Alpay
(a.). Terme arabe déjà attesté dans les inscriptions anciennes de l’Arabie dans la signification de «message» ou de «mission» (G. Lankester ¶ Harding, An Index and Concordance of Pre-Islamic Names and Inscriptions, Univ. of Toronto Press 1971, 277). Dans la pratique, risāla est multiforme; il a signifié message, missive, lettre, épître, monographie; à partir du Ve/XIe, il a été donné comme équivalent de Maḳāma (voir infra, Risāla et maḳāma). Les synonymes attestés sont kitāb [ q.v.], k̲h̲iṭāb (pour Ibn al-Mudabbir au IIIe/IXe risāla et k̲h̲iṭāb sont synonymes, Ṣafwat, IV, 224; …

al-Siyālkūtī

(180 words)

Author(s): Réd.
, ʿAbd al-Ḥakīm b. S̲h̲ams al-dīn (m. 1067/1657), conseiller de l’empereur mughal S̲h̲āh Ḏj̲ahān (r. 1037-68/1628-58 [ q.v.]), savant polyvalent et célèbre auteur de gloses ( ḥawās̲h̲ī, sg. ḥās̲h̲iya) sur un grand nombre de manuels populaires. Beaucoup existent en imprimé ancien et en lithographie, et un grand nombre a été reproduit récemment. Dans les imprimés non-indiens, son nom apparaît parfois déformé en al-Siyalkūtī ou al-Silkūtī. Les ouvrages sur lesquels il écrivit des ḥawās̲h̲ī sont notamment: 1) le Tafsīr d’al-Bayḍāwī (m. 685/1286 ou plus tard [ q.v.]); 2) le commentai…

Buhlūl

(507 words)

Author(s): Réd.
al-Mad̲j̲nūn al-Kūfī, nom d’un dément d’al-Kūfa dont nous avons la première attestation dans le Bayān (éd. Hārūn, II, 230-1) d’al-Ḏj̲āḥiẓ, qui le présente comme un simple d’esprit en butte aux brimades des passants et précise qu’il était s̲h̲īʿite ( yatas̲h̲ayyaʿ). Peut-être rencontra-t-il Hārūn al-Ras̲h̲īd à al-Kūfa en 188/804 ainsi que le rapporte Ibn al-Ḏj̲awzī ( al-Ad̲h̲kiyaʾ, éd. 1277, 180 sqq.; voir JRAS, 1907, 35) et lui adressa-t-il même des remontrances (al-S̲h̲aʿrānī, Ṭabaḳāt, 58), mais il est certain que la légende, dès le IVe/Xe siècle et peut-être même avant, s’e…

Müfettis̲h̲

(116 words)

Author(s): Réd.
(t.), forme turco-ottomane de l’arabe mufattis̲h̲, litt. «quelqu’un qui cherche, examine». Dans ¶ le système légal ottoman du XIIe/XVIIIe siècle, il y avait, en-dessous des Grands Mollās [voir Mollā], un niveau de cinq juges appelés müfettis̲h̲ dont le devoir était de surveiller et examiner la manière dont les ewḳāf (ou fondations pieuses) impériales étaient dirigées. Trois d’entre eux résidaient à Istanbul, un à Edirne et un à Bursa (voir Gibb et Bowen, II, 92). Au XIXe siècle, et avec l’introduction des réformes des Tanẓīmāt [ q.v.], müfettis̲h̲ désignait les surveillants et in…

al-Hilālī

(272 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. ʿAbd al-ʿAzīz b. Ras̲h̲īd al-Sid̲j̲ilmāssī, savant marocain qui devait sa nisba à Ibrāhīm b. Hilāl (m. 903/1497; voir Brockelmann, S II, 348), ancêtre d’une famille d’intellectuels de Sid̲j̲ilmāssa. Né dans cette ville en 1113/1701, il y fit ses premières études, les poursuivit à Fās, puis retourna au Tāfilālt, où il forma de nombreux élèves. Il obtint en outre des id̲j̲āzas d’érudits orientaux à l’occasion de deux pèlerinages. Il mourut à Madag̲h̲ra (Tāfilālt) le 21 rablʿ I 1175/20 octobre 1761. Al-Hilālī doit sa renommée à la qualité de son enseignemen…

Mutaḳārib

(60 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom du XVe mètre de la métrique arabe [voir ʿArūḍ] comprenant, dans chaque hémistiche, quatre pieds constitués d’une brève et de deux longues ( faʿūlun). Un certain nombre de licences sont prévues, notamment la suppression du quatrième pied, l’abrègement, voire le retranchement de la troisième syllabe d’un pied, etc. (Réd.) Bibliography M. Ben Cheneb, Tuḥfat al-adab 3 Paris 1954,87-93.

ʿAmmāriyya

(79 words)

Author(s): Réd.
, confrérie religieuse algérienne, qui doit son nom à Ammār Bū Senna, né vers 1712; le tombeau de c dernier se trouve à Bū Ḥammām, dans la province de Constantine, où l’ordre possède aussi sa maison-mère ( zāwiya). En réalité, la confrérie ne fut créée qu’en 1822, par al-Ḥād̲j̲d̲j̲ Mubārak (Embārek) al-Mag̲h̲ribῑ al-Buk̲h̲ārī. D’après Depont et Coppolani, Les Confréries religieuses musulmanes, Alger 1897, 356-57, l’ordre comptait, à la fin du XIXe siècle, 26 zā wiyas et 6435 membres. (Réd.)

al-Arrad̲j̲ānī

(166 words)

Author(s): Réd.
, Nāṣiḥ al-dīn Abū Bakr Aḥmad b. Muḥammad al-Anṣārī, poète arabe né à Arrad̲j̲ān en 460/1067, m. en 544/1149-50 à Tustar ou à ʿAskar Mukram. Des études religieuses, faites notamment à la Niẓāmiyya d’Iṣfahān, lui permirent d’être nommé ḳāḍī de Tustar, mais il s’adonna de bonne heure à la poésie qu’il considéra comme un gagne-pain et adressa, en particulier au calife ʿabbāside al-Mustaẓhir, des panégyriques en forme de ḳaṣīda, avec le nasīb traditionnel. Bien que certains critiques apprécient son œuvre, al-Arrad̲j̲ānī doit être considéré comme un versificateur sans envergure. Son dīwān…

Ādarrāḳ

(362 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une famille de « médecins » berbères, dont l’ancêtre, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad (m. 1070/1659-60) quitta le Sous pour s’établir à Fās; ce devait être un pur empirique qui obtenait cependant des résultats appréciables. Ibn S̲h̲aḳrūn [ q.v. au Suppl.] fut l’élève d’un Aḥmad b. Muḥammad Ādarrāḳ qui était probablement le fils du précédent, mais le membre de la famille le plus connu est le fils de cet Aḥmad, Abū Muḥammad ʿAbd al-Wahhāb b. Aḥmad (né vers 1077/1666, m. le 28 ṣafar 1159/22 mars 1746), qui fui attaché à Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1672-1727). ʿAbd al-Wahhāb …
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