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Your search for 'dc_creator:( "Haywood, J.A." ) OR dc_contributor:( "Haywood, J.A." )' returned 28 results. Modify search

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Muʾmin

(1,240 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(Mōmin), Ḥakīm Muḥammad Ḵh̲ān (1215-68/1800-51) poète en ourdou né dans une famille noble du Kas̲h̲mīr renommée pour les médecins distingués qu’elle comptait. A ce titre, son père, Ḥākim G̲h̲ulām Nabī était persona grata à la cour mug̲h̲ale. La famille avait reçu un d̲j̲āgīr [ q.v.] que s’appropria par la suite la Compagnie des Indes Orientales moyennant une pension substantielle. En temps voulu, le poète en eut une part et n’eut jamais besoin de travailler pour gagner sa vie. Il ne faut pas perdre de vue cette indépendance matérielle et …

Surūr

(601 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Mīrzā Rad̲j̲ab ʿAlī Bēg (vers 1787-1867), auteur de fiction en urdu né à Lucknow, ville pour laquelle il conserva toute sa vie un grand attachement. Il reçut une bonne formation, se distingua par sa maîtrise de l’arabe et du persan aussi bien que de l’urdu, et excellait en calligraphie. C’était aussi un musicien de talent. Il apprit la poésie avec un disciple de Sūz [ q.v.], Nawāzis̲h̲. C’était un ami du poète G̲h̲ālib [ q.v.], qui le regardait comme le meilleur prosateur en urdu de son temps. Il semble que Surūr se soit brouillé avec le Nawwāb de Lucknow, G̲h̲āzī al…

Maẓhar

(415 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Mīrzā Ḏj̲ānd̲j̲ānān (1111-95/170081), poète en ourdou et éminent Ṣūfī né à Tālābāg̲h̲ (Mālwā). Il fut reçu dans la confrérie naḳs̲h̲abandite par Sayyid Mīr Muḥammad Badāʾūnī, et dans la kadirite par Muḥammad ʿĀbid Sumāmī. Il fut assassiné à Dilhī par un S̲h̲īʿite fanatique, pour avoir critiqué les cérémonies de muḥarram. Bien qu’il ait survécu trois jours, il refusa de voir derrière son meurtrier la main de l’empereur. Il fut — et reste — un chef religieux célèbre. Il eut de nombreux disciples, …

Mīr Muḥammad Taḳi

(1,825 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(1125-1223/1713-1810), célèbre poète de g̲h̲iazals en ourdou. Il était né à Akbarābād (Agrà), d’un darwīs̲h̲ sūfī qui lui inculqua l’importance de l’amour divin et la fragilité de ce monde, idées qu’il devait illustrer plus tard dans sa poésie. Les données biographiques sont difficiles à dater, mais il devait avoir une quinzaine d’années lorsqu’il vint à Dihlī pour gagner sa vie, à la suite de la mort précoce de son père. Il y trouva un patron qui ne tarda d’ailleurs pas à mourir, et il revint à Akbarābād. On…

Nusratī

(205 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Muḥammad Nuṣrat, poète ourdou deccani du XIe/XVIIe siècle, dont l’œuvre marque une étape dans l’histoire de la langue et de la littérature ourdoues. Né en Carnatic et apparenté à la famille régnante de l’endroit, il vécut d’abord en derviche, puis se rendit à Bīd̲j̲āpūr [ q.v.] où il devint fonctionnaire ¶ et poète-lauréat du ʿĀdil-S̲h̲āhī ʿAlī II b. Muḥammad (1066-83/1656-72 [voir ʿĀdil-S̲hāhs]). Il écrivit un grand nombre de pièces, notamment des ḳaṣīdas et des g̲h̲azals, mais surtout un certain nombre de mat̲h̲nawīs de quelque longueur. Le plus important de ces derniers est son ʿAlī…

Muṣḥafī

(1,451 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, S̲h̲ayk̲h̲ G̲h̲ulām Hamdānī(1164-1240/1750-1824), grand poète en ourdou, né à Amrōha, à une centaine de km à l’Est de Dihlī. Fils d’un homme hautement respecté, mais de situation modeste, il se montra fier, indépendant et honnête et acquit rapidement la maîtrise de l’ourdou et du persan tant en poésie qu’en prose. Son ambition de devenir un poète en ourdou le conduisit à Dihlī afin d’y achever ses études, mais il ne réussit pas à trouver de mécène, et la pauvreté l’amena, dit-on, à chercher un maigre gagne-pain d…

Muḥsin ʿAlī Muḥsin

(515 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, poète mineur du XIXe siècle en ourdou; les dates exactes de sa naissance et de sa mort ne semblent pas avoir été notées. Il était le fils d’un autre poète, S̲h̲āh Ḥusayn Ḥaḳīḳat, et il acquit la notoriété grâce à une remarquable tad̲h̲kira [ q.v.] de poètes en ourdou, Sarāpā suk̲h̲an, achevée en 1269/1852-3 après dix ans de travail et publiée pour la première fois à Lucknow en 1277/1860-1. Elle contient les g̲h̲azals de plus de 700 poètes. C’est son classement qui rend cet ouvrage unique. Les poèmes sont en effet groupés en une cinquantaine de chapitres, dont chacu…

Sawdā

(776 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Mirzā Muḥammad Rafīʿ (1125-1195/1713-1781), poète ourdou de grand renom, né à Dihlī. Son père était d’une famille de militaires de Kābul, et s’installa à Dihlī, où il devint un marchand prospère. Le futur poète était dans sa jeunesse un panier percé, et après la mort de son père dilapida l’héritage au cours d’une vie tapageuse. Après un essai de vie militaire, il se tourna vers une carrière poétique, adoptant le tak̲h̲alluṣ de Sawdā (en arabe : mélancolie, folie), nom bien choisi à une époque où les poètes se concentraient sur le g̲h̲azal. Peut-être y avait-il là également un clin d’…

Nad̲h̲īr Aḥmad Dihlawī

(942 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(18361912), prosateur en ourdou, souvent qualifié de «premier réel romancier» dans cette langue. Mais cette qualification suppose que, par «romans», on désigne des ouvrages de fiction traitant de thèmes sociaux contemporains suivant plus ou moins des modèles occidentaux (sur la fiction avant Nad̲h̲īr Aḥmad, voir Ḳiṣṣa, V, en ourdou; on trouvera dans ce dernier article des renseignements sur cinq romans de cet auteur). Il naquit dans un village du district de Bid̲j̲nawr, non loin de Dihlī, d’un père pauvre et prodigue, qui allait essayer de l’empêcher d’étud…

Ḥasan

(822 words)

Author(s): Haywood, J. A.
, Mīr G̲h̲ulām (1140-1201/1727-86), poète en ourdou renommé pour ses mat̲h̲nawīs. Fils de Mīr Ḍāḥik, poète de talent modeste qui fut satirisé par Sawdā, il naquit à Dihlī, reçut une éducation libérale qui comprenait le persan, mais pas l’arabe, semble-t-il. L’art poétique lui fut enseigné par son père et par Mīr Dard. Après le sac de Dihlī par Nādir S̲h̲āh (1739), il émigra avec son père à Fayḍābād, capitale de l’Awadh; en cours de route, tous deux séjournèrent à Dig, près de Bharatpur, et se joignirent a…

Nāsik̲h̲

(661 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, S̲h̲ayk̲h̲ Imām Bakhs̲h̲ (m. 1838), grand poète en ourdou de l’école de Lucknow, mais considéré souvent comme plus important en tant qu’arbitre de la langue, par opposition à l’ourdou littéraire de Dihlī. Telle est sans aucun doute la raison de son tak̲h̲alluṣ de Nāsik̲h̲ «celui qui abroge». Il était né à Fayḍābād (Fayzabad) et avait été adopté comme fils et héritier par un fabricant de tentes, Ḵh̲udā Bak̲h̲s̲h̲, Après des études en persan et en ourdou, il prit Sawda [ q, v. ] comme modèle en poésie. Il passa ses années de formation à la cour d’un noble, Mīrzā Ḥād̲j̲d̲j̲ī, …

Anīs

(536 words)

Author(s): Haywood, J. A.
, Mīr Babar ʿAlī (1217-91/1802-74) poète en ourdou né à Fayḍābād, dans une famille qui avait produit cinq générations de poètes, dont certains, notamment son père Ḵh̲āliḳ, avaient cultivé le; type indien caractéristique de mart̲h̲iya qui était en honneur dans les récitals publics à Lucknow, capitale des nawwābs, s̲h̲īʿites de l’Oudh. Ce type, qui peut provenir du Deccan, était consacré au martyre de Ḥusayn [ q.v.]. Anīs se rendit encore tout jeune à Lucknow et passa son existence à faire de la poésie, surtout des marāt̲h̲ī, dont il devint le principal spécialiste; des milliers d…

Āg̲h̲ā Ḥas̲h̲ar Kas̲h̲mīrī

(564 words)

Author(s): Haywood, J. A.
(1879-1935), est le dramaturge en ourdou le plus connu. Il s’appelait en réalité Āg̲h̲ā Muḥammad S̲h̲āh (Ḥas̲h̲ar est son tak̲h̲alluṣ), et sa nisba se rapporte au pays d’origine de son père. Ce dernier, venu du Kas̲h̲mīr, s’était fixé à Bénarès comme commerçant, et c’est la qu’Āg̲h̲ā Ḥas̲h̲ar naquit et fit ses études, mais, en 1897, il s’enfuit à Bombay, car il redoutait la colère paternelle pour avoir fait un mauvais usage de l’argent qui lui avait été confié. Son goût pour la nouvelle forme du théâtre en ourdou, qu…

Āzād

(928 words)

Author(s): Haywood, J. A.
, Muḥammad Ḥusayn (1830-1910), pionnier de la réaction contre la tradition persane dans le domaine de la poésie en ourdou (surtout en ce qui a trait au g̲h̲azal et au langage recherché), et important partisan de la «nouvelle» prose ourdoue. Né à Delhi, il était le fils de l’un des premiers grands journalistes de l’Inde du Nord. Il fit ses études au Delhi College, acquit la maîtrise de l’arabe et du persan et se trouva, en 1854, rédacteur en chef du journal de son père, l’ Urdū Ak̲h̲bār de Delhi. L’amour de la poésie lui fut inspiré par le poète Ḏh̲awḳ (1789-1854) qui était un ami …

S̲h̲iblī Nuʿmānī

(685 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(1857-1914), écrivain ourdou du mouvement de ʿAlīgārh de tout premier plan, né dans une famille aisée à Bindūl, dans le district d’Aʿẓamgārh [ q.v.] des Provinces Unies. Tôt dans sa vie, il se préoccupa du droit ḥanafite puis acquit des compétences dans le domaine des langues et des littératures arabe, persane et ourdoue. Ses centres d’intérêt furent l’histoire islamique, la biographie et la critique littéraire en persan et en général, et il composa des poèmes en persan aussi bien qu’en ourdou; mais, bien qu’il ait tenté de se comparer à un autre polygraphe de ʿAlīgaŕh, Alṭāf Ḥusayn Ḥālī [ q.…

Malik Muḥammad Ḏj̲āyasī

(736 words)

Author(s): Haywood, J. A.
(Ḏj̲āysī/Ḏj̲aysī). Ṣufī et poète indien (900-49?/ 1493-1542?) né à Ḏj̲āyas (Ḏj̲ays) dans l’Awadh [ q.v.] et mort dans la localité voisine d’Amēt̲h̲ī. Il fit ses études sur place, fut un disciple du s̲h̲ayk̲h̲ čis̲h̲tī Muḥyī l-dīn et eut des maîtres tant hindous que musulmans. Il manifesta une certaine tolérance religieuse que l’on attribue à l’influence de Kabīr. Il composa des poèmes en awad̲h̲ī qui est une forme du hindī oriental, et notamment deux pièces religieuses assez brèves dont l’une, Āk̲h̲irī kalām porte sur le Jour du Jugement. Mais il est surtout célèbre grâce à son Padumāvatī…

Prēm Čand

(1,233 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(1880-1936), auteur indien de fiction en ourdou/hindī, très connu pour ses nouvelles, qui lui valurent une large audience comme pionnier du genre. De son vivant, et déjà un siècle auparavant, l’anglais mis à part, la langue officielle du Gouvernement Britannique de l’Inde était souvent appelée l’hindūstānī. Elle était habituellement rédigée dans l’écriture de style persan par et pour les Musulmans, et en dēvanāgarī par et pour les Hindous. Le premier type, lorsqu’il était employé comme langue littéraire, était également appelé l’ourdou («la langue du camp militaire», urdû [voir Ord…

Sūz

(486 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Sayyid Muḥammad Mīr (1133-1213/1720-98), poète urdu, né à Dihli. Son père descendait d’un saint gud̲j̲arātī, mais la famille était originaire de Buk̲h̲ārā. Le poète avait la solide éducation et la formation propre aux classes aristocratiques. C’était un excellent archer et un habile cavalier, adepte des arts martiaux en général, et d’une remarquable force physique. C’était un calligraphe expert, habile dans tous les styles d’écriture ornementaux. Après une jeunesse tumultueuse, il se fit derviche. En tant qu’auteur, si un certain nombre d’auteurs de tad̲h̲kiras parlent de lu…

S̲h̲awḳ

(538 words)

Author(s): Haywood, J.A.
Taṣadduḳ Ḥusayn (Nawwāb Mīrzā), poète ourdou (?-1871). Il était originaire d’une famille de médecins, et son oncle paternel Mīrzā ʿAlī Ḵh̲ān était un éminent médecin officiel de la cour des Nawwābs d’Oudh (Awadh) à Lucknow. S̲h̲awḳ fut lui-même bien formé, non seulement en médecine, mais aussi dans les arts et dans les sciences. Il devait son talent poétique à son maître Ātis̲h̲ [ q.v.]. Ses mat̲h̲nawīs lui valurent une grande réputation de son vivant, notamment à Lucknow, et même des critiques difficiles comme Alṭāf Ḥusayn Ḥālī reconnaissaient ses mérites (voir sa Muḳaddima-yi s̲h̲iʿ…

Mart̲h̲iya

(12,439 words)

Author(s): Pellat, Ch. | Hanaway, W.L. | Flemming, B. | Haywood, J.A. | Knappert, J.
ou mart̲h̲āt (A., pl. marāt̲h̲ī) «thrène», poème composé en arabe (ou dans une langue islamique suivant la tradition arabe) pour déplorer la disparition d’un être cher et glorifier ses mérites; rit̲h̲ā ʾ, de la même racine, désigne à la fois la déploration et le genre littéraire correspondant. I. — Littérature arabe. On peut voir l’origine de la mart̲h̲iya dans les lamentations rythmées et rimées accompagnant les gestes rituels qu’accomplissaient autour du brancard funèbre des femmes proches du défunt, avant que ce rôle fût dévolu à des pleureuses pro…
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