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Your search for 'dc_creator:( "Lewis, B." ) OR dc_contributor:( "Lewis, B." )' returned 164 results. Modify search

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Čes̲h̲mizāde

(200 words)

Author(s): Lewis, B.
, Muṣṭafā Ras̲h̲īd, historien et poète ottoman, membre d’une famille de ʿulamāʾ fondée par le ḳāḍī ʿasker de Roumélie Čes̲h̲mī Meḥmed efendi. Petit-fils du s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām Meḥmed Ṣāliḥ efendi, fils d’un ḳāḍī du Ḥid̲j̲āz, il embrassa la carrière de la ʿilmiyye et occupa divers ¶ postes dans la magistrature et l’enseignement. Après la démission de l’historiographe impérial Meḥmeḍ Ḥākim efendi [ q.v.], il fut nommé à cet emploi qu’il occupa pendant un an et demi. Il retourna ensuite à sa carrière d’enseignement qui le conduisit aux hautes fonctions de müderris à la Dār al-ḥadīt̲h̲ de la Süleym…

Ḥas̲h̲īs̲h̲iyya

(1,067 words)

Author(s): Lewis, B.
, nom donné au moyen âge aux adeptes de la branche nizārite de la secte des Ismāʿīliens en Syrie. Ce nom fut apporté de Syrie en Europe par les Croisés, et on le trouve sous des formes variées dans la littérature occidentale des Croisades aussi bien que dans des textes grecs et hébreux. Sous la forme «Assassin», il a définitivement trouvé sa place en français et en anglais, avec des formes correspondantes en italien, espagnol et autres langues. A l’origine, le mot semble avoir été employé au sens de «dévot» ou «zélateur» correspondant à

Beratli̊

(314 words)

Author(s): Lewis, B
, c’est-à-dire titulaire d’un berāt, nom donné à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe à certains sujets non-musulmans de l’empire ottoman qui détenaient des berāts leur accordant d’importants privilèges commerciaux et fiscaux. Ces berāts étaient distribués par les missions diplomatiques européennes par suite d’une extension abusive de leurs droits sous les Capitulations. Destinés à l’origine à des fonctionnaires et agents consulaires recrutés sur place, ils furent vendus ou octroyés à un nombre croissant de marchands locaux,…

al-Ḥaramayn

(787 words)

Author(s): Lewis, B.
«les deux Lieux Saints»,expression désignant habituellement la Mekke et Médine, et parfois dans l’usage mamlūk et ottoman, Jérusalem et Hébron [voir al-Ḥaram al-S̲h̲arīf, al-K̲h̲alīl, al-Ḳuds, al-Madīna, Makka. Sur le titre «Serviteur (ou Protecteur) des deux lieux saints», voir K̲h̲ādīm al-Ḥaramay]. L’article suivant traite de l’administration des waḳfs ottomans au profit des Lieux Saints. Ces waḳfs furent constitués très tôt par les sultans ottomans et par des membres de leur maison et de leur cour et, dès le IXe/XVe siècle, ils furent administrés par des services spéciaux. Le plus ancien semble être l’ Ewḳāf-i ḥaremeyn muḳāṭaʿad̲j̲i̊li̊ǧi̊, dont les registres conservés aux arch…

Duyūn-iʿ UmȖmiyye

(727 words)

Author(s): Lewis, B.
, la dette publique ottomane, plus particulièrement l’administration de la dette créée en 1881. Le gouvernement ottoman avait fait ses premières tentatives en vue de redresser la monnaie au moyen d’emprunts intérieurs à la fin du XVIIIe et au début du XIXe s. ¶ [voir Ashām et Ḳāʾime], mais les besoins et les occasions de la guerre de Crimée amenèrent un nouveau type d’emprunt lancé sur les marchés monétaires d’Europe. Le premier emprunt de ce genre fut émis à Londres en 1854, le second l’année suivante; ils se montaient respectivement à trois millions de livres sterling à 6%, et à cinq millions à 4%. Entre 1854 et 1874, des emprunts étrangers furent émis presque chaque année, atteignant un total nominal d’environ 200 millions de livres sterling. Habituellement, la Turquie …

Daryā-begi

(243 words)

Author(s): Lewis, B.
, Derya-Beyi, seigneur de la mer, titre donné dans l’empire ottoman à quelques officiers de la flotte. Au IXe/XVe siècle, le nom de deryā-beyi ou deñiz-beyi est parfois employé pour désigner le commandant de Gallipoli [voir Gelibolu], qui avait le rang de sand̲j̲aḳ-beyi

Deved̲j̲i̇

(200 words)

Author(s): Lewis, B.
mot turc signifiant chamelier et appliqué à certains régiments du corps de janissaires [voir Yeni čeri] faisant partie de la d̲j̲emāʿat et chargés d’escorter les colonnes de ravitaillement. Ils étaient …

Ḏj̲umhūriyya

(1,632 words)

Author(s): Lewis, B.
(en turc d̲j̲ümhūriyyet, cümhuriyet), république et aussi républicanisme, terme forgé en Turquie à la fin du XVIIIe s., sur l’arabe d̲j̲umhūr «foule, masse ou généralité du peuple», et employé d’abord en relation avec la première République Française. En arabe classique, comme par exemple dans les traductions et les discussions d’écrits politiques grecs, l’équivalent usuel du grec πολιτεια ou du latin res publica, c’est-à-dire constitution politique ou chose publique, était madīna; ainsi, la «politique démocratique» de la classification de Platon est appelée, par…

Dindān

(478 words)

Author(s): Lewis, B.
, laḳab d’Abū Ḏj̲aʿfar Aḥmad b. Ḥusayn, traditionniste s̲h̲īʿite du IIIe/IXe s. Son père, originaire de Kūfa, mais qui habita pendant un certain temps al-Ahwāz, où Dindān naquit, était une autorité digne de foi qui transmit des traditions de ʿAlī al-Riḍā, Muḥammad al-Ḏj̲awād et ʿAlī al-Hādī; Dindān transmit également des traditions sur l’autorité des maîtres de son père, mais il fut considéré comme un g̲h̲ālī, un extrémiste, et sa crédibilité en tant que transmetteur fut contestée. Il écrivit plusieurs ouvrages, notamment Kitāb al-Iḥtid̲j̲ād̲j̲, K. al-Anbiyāʾ, K. al-Mat̲h̲ālib et K…

Dīwān-ī Humāyūn

(2,243 words)

Author(s): Lewis, B.
, nom donné au conseil impérial ottoman qui fut, jusqu’au milieu du XIe/XVIIe s., l’organisme central du gouvernement de l’empire; on n’a guère de preuves de l’existence du dīwān sous les premiers sultans. D’après ʿĀs̲h̲i̊ḳpas̲h̲azāde (ch. xxxi, éd. N. Atsiz, Osmanli Tarihleri, Istanbul 1949, 118; trad. ail. R. Kreutel, Vom Hirtenzeit zur hohen Pforte, Gratz 1959, 66), l’usage de porter un turban roulé ( burma dülbend) pour ¶ assister au dīwān fut introduit sous le règne d’Ork̲h̲ān, mais il s’agit probablement d’une sorte d’audience publique. Le médecin égyptien S…

Emīn

(603 words)

Author(s): Lewis, B.
, de l’arabe amīn [ q.v.], fidèle, digne de confiance, titre administratif ottoman qu’on traduit généralement par intendant ou commis. La fonction ou le poste portait le nom d’ emānet. Le sens primitif d’ emīn, dans l’usage officiel ottoman, s’appliquait à un fonctionnaire salarié nommé par le sultan ou en son nom, en général par berāt, pour administrer, surveiller ou diriger un service, une charge ou une source de revenus. Il y eut ainsi des emīns chargés de toutes sortes de magasins et d’approvisionnements, de frappes de monnaie, mines, bureaux de douanes et autres s…

Bād-i Hawā

(294 words)

Author(s): Lewis, B.
, littéralement «vent de l’air», dans la pratique fiscale ottomane, terme général pour indiquer des revenus irréguliers et occa- sionnels provenant d’amendes, de taxes, de droits d’enregistrement, et autres sources accidentelles. Le terme n’apparaît pas dans les ḳānūns du IXe/XVe siècle, mais on le trouve dans un ḳānūn-nāme de Gelibolu de 925/1519, où mention est faite de pénalités et d’amendes, de taxe de mariage, de taxes pour la reprise d’esclaves en fuite, «et autres bād-i hawā » (Barkan, 236). On le trouve également, dans des expressions similaires, dans les ḳānūn-nāmes d’Ankar…

Başvekalet Arşivi

(1,705 words)

Author(s): Lewis, B.
, et aussi autrefois Bas̲h̲bakanlik Ars̲h̲ivi, les Archives du Premier ministre, nom que portent maintenant les archives d’État de la Turquie et de l’Empire ottoman. La constitution des archives ottomanes a commencé avec l’État ottoman, mais la collection actuelle, bien qu’on y trouve des documents et des registres plus anciens, ne remonte pas en général au delà de la conquête de Constantinople par les Ottomans en 1453. Les archives ne deviennent réellement complètes qu’à partir du milieu du XVIe siècle, et continuent de l’être jusqu’à la fin de l’Empire. L’organisat…

Başvekil

(157 words)

Author(s): Lewis, B.

Bas̲h̲s̲h̲ār al-S̲h̲aʿīrī

(309 words)

Author(s): Lewis, B.
, hérétique s̲h̲īʿite qui vivait au IIe/VIIIe siècle. Il habitait Kūfa et gagnait sa vie en vendant de l’orge ( s̲h̲aʿīr), d’où son nom. Selon le Minhād̲j̲ et le Muntahā, on l’appela parfois par erreur dans les textes al-As̲h̲ʿarī, au lieu d’al-S̲h̲aʿīrī. D’après des traditions rapportées par al-Kas̲h̲s̲h̲ī, il fut renvoyé et désavoué par l’Imām Ḏj̲aʿfar al-Ṣādiḳ ( Rid̲j̲āl, 252-4; cf. 197, où Abū Bas̲h̲s̲h̲ār al-As̲h̲ʿarī est dénoncé comme menteur, en même temps que des hérétiques notoires tels al-Mug̲h̲īra b. Saʿīd, Bazīg̲h̲, Abū l-Ḵh̲aṭṭāb, Muʿammar…

Čaki̊rd̲j̲i̊-bas̲h̲i̊

(123 words)

Author(s): Lewis, B.
maître fauconnier, haut fonctionnaire de la Cour ottomane. Dans le Ḳānūn-nāme de Meḥemmed II ( TOEM, suppl. 1330/1911,12), il est mentionné parmi les ag̲h̲as de l’étrier, immédiatement avant le

Bāb

(437 words)

Author(s): Lewis, B.
, nom donné dans le S̲h̲īʿisme primitif au disciple de l’Imām de rang le plus élevé. La littérature hagiographique du S̲h̲īʿisme duodécimain donne en général les noms des bābs des Imāms. Chez les Ismāʿīliers [ q.v.], le bāb occupait un rang déterminé dans la hiérarchie. Ce nom était déjà en usage à l’époque pré-fāṭimide, sans qu’on sache exactement ce qu’il signifiait alors (cf. W. Ivanow, The alleged Founder of Ismailism, Bombay 1946, 125, n. 2, citant Kas̲h̲s̲h̲ī, Rid̲j̲āl, 322; le même, Notes sur l’Ummul-kitāb, dans RÉI, 1932, 455; le même, Studies in early Persian Ismailism 2, Bombay…

Čaki̊rd̲j̲i̊-Bas̲h̲i̊

(142 words)

Author(s): Lewis, B.
, chief falconer, a high official of the Ottoman court. In the Ḳānūnnāme

Abu ’l-K̲h̲attāb Muḥammad b. Abī Zaynab Miḳlaṣ al-Ad̲j̲daʿ al-Asadī

(493 words)

Author(s): Lewis, B.
, Muslim heresiarch. According to al-Kas̲h̲s̲h̲ī, his father was Miḳlaṣ b. Abi ’l-Ḵh̲aṭṭāb, and he himself used the kunyas Abū Ismāʿīl and Abu ’l-Ẓubyān. He was a Kūfan and a mawlā of the tribe of Asad. In the Nuṣayrī writings he is also called al-Kāhilī. He was one of the chief dāʿīs of the Imām Ḏj̲aʿfar al-Ṣādik, but fell into error and taught false doctrines, as a result of which he was repudiated and denounced by the Imām. Seventy of his followers, assembled in the mosque of Kūfa, were attacked by order of the governor …

Ḥurriyya

(6,429 words)

Author(s): Rosenthal, F. | Lewis, B.
, “freedom,” an abstract formation derived from ḥurr “free” corresponding to Hebrew ḥōr , Aram. ḥēr ( ḥerūt̲ā ), widely used also in Muslim languages other than Arabic. Already in pre-Islamic times, “free” was known not only as a legal term denoting the opposite of “unfree, slave” ( ʿabd [ q.v.]) but also as an Ethical term denoting those “noble” of character and behavior. The legal concept of “freedom” continued to be used as a matter of course by Muslim jurists, who were inclined to give preference to the presumption of a free status for individuals in doubtful cases [see ʿabd …
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