Encyclopédie de l’Islam

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Éducation

(6 words)

[Voir Tadrīs, Tarbiya ].

Tarbiyya

(77 words)

(a.), terme général en arabe contemporain servant à désigner l’éducation, la pédagogie (Pers. āmūzis̲h̲ wa parwaris̲h̲; maarif et talim ve tarbiye en ottoman tardif et en turc républicain jusque vers le début des années 1980 et eğitim plus récemment). Ce thème, pour ce qui est des niveaux élémentaire et pré-universitaire ou collège, est traité avec Kuttāb; Madrasa. I. 1; Pesantren; Ṣag̲h̲īr, et pour ce qui est de l’université avec Ḏj̲āmiʿa; Kulliya; Madrasa, I, 2, 6.

Kuttāb

(3,559 words)

Author(s): Landau, J.M.
(A. pl. katātīb, mais lui-même probablement pi. de kātib «scribe»), type d’école élémentaire. Ce terme est employé concurrem- ment avec mahtab en arabe et en persan, mektep en turc. Sous les Ottomans, cette école était également appelée mekteb-k̲h̲āne ou mekteb-i ṣi̊byān ou encore ṣi̊byān mektebi «école d’enfants»; par la suite, à l’époque des Tanẓīmāt, elle était plus généralement désignée par l’expression ibtidāʾī mektep «école élémentaire», puis ilk mektep «école primaire»; les auteurs européens parlent souvent d’«école cora- nique». Le kuttāb était autrefois répandu da…

Tonguç

(419 words)

Author(s): Özman, Ayli̇n
, İsmail Hakki̇ (1893-1960), spécialiste turc de l’éducation. Né dans une famille de paysans dans le village de Tataratmaca en Silistrie, il suivit une formation pédagogique à l’école normale de Kastamonu, puis à l’école normale supérieure d’Istanbul, dont il sortit diplômé en 1918. Il continua sa formation pédagogique en Allemagne en 19189 et 1921-2 à l’Académie d’État d’arts graphiques à Karlsruhe, puis à l’école normale d’Ettlingen. Après son retour en Turquie, İsmail Hakki travailla dans plusi…

Muḥammad ʿAbd Allāh

(1,172 words)

Author(s): Ansari, Ghaus
, S̲h̲ayk̲h̲ (m. en 1965), pionnier de l’enseignement des femmes musulmanes dans le sous-continent indien. Il naquit le 21 juin 1874 dans une famille de brahmanes sāsans (hindous) au Kas̲h̲mīr, dans le village de Bhān Tani (district de Punch dans la vallée du Kas̲h̲mīr), Hindou de naissance, on lui donna le nom de Thākur Dās. Son père, Mehta Gormuk̲h̲ Singh, était un propriétaire terrien local. Suivant les traditions de sa famille brahmane kas̲h̲mirie, il commença son éducation en persan auprès d’un précepteur, Ḳāḍī Ḳuṭb al-dīn Kas̲h̲mīrī. Par la suite, il fut admis au maktab de Miyān N…

Yücel, Ḥasan ʿAlī

(435 words)

Author(s): Özman, Aylİn
(1897-1961), homme d’État turc, enseignant et écrivain. Fils de ʿAlī Riḍā, inspecteur des postes et télégraphes, et de Neyyire, la fille d’un colonel de l’armée ottomane, il naquit à Istanbul le 17 décembre 1897. Ḥasan ʿAlī suivit l’enseignement du Wefaʾ Iʿdādīsi de 1911 à 1915 et après avoir accompli son service militaire durant la première guerre mondiale, il sortit diplômé de l’Université d’Istanbul en 1921. Jusqu’en 1927, il enseigna dans divers lycées d’Izmir (Erkek Muallim Mektabi) et d’Istanbul (Kuleli, Istanbul Erkek, Galatasa…

Maʿārif

(18,503 words)

Author(s): Winter, M. | Elayed, A. | Hadj-Salah, A. | Salmi, J. | Sanaʾi, Mahmud
(a.) «éducation, instruction publique», pl. de maʿrifa [ q.v.], déjà employé au moyen âge pour désigner les connaissances profanes ou la culture générale (par ex. dans le titre du Kitāb al-Maʿārif d’Ibn Ḳutayba),par opposition aux sciences religieuses ( ʿulūm, pl. de ʿīlm). I. — Empire ottoman et pays arabes du Proche-Orient. Ce terme paraît être entré dans l’usage officiel de l’empire ottoman, avec le sens de «connaissances modernes», en 1838, lorsque fut créée à Istanbul une ¶ école destinée à la formation des fonctionnaires, le Mekteb-i Maʿārif-i ʿadliyya. Par la suite, ce term…

ʿAlī Pas̲h̲a Mubārak

(489 words)

Author(s): Vollers, K.
homme d’État et homme de lettres égyptien. Né en 1239/1823 à Birinbāl (province de Daḳahliyya), il fut admis dans les écoles du gouvernement récemment fondées de Ḳaṣr al-ʿAynī et d’Abū Zaʿbal et poursuivit ses études à l’école polytechnique ( muhandis k̲h̲āne) de Būlāk. En 1260/1844, il fut envoyé en France comme membre de la «Mission égyptienne» [voir Ḵh̲edīw] et reçut une formation d’officier et d’ingénieur militaire. A son retour en Égypte, en 1266/1849-50, il obtint la faveur de ʿAbbās Ier et commença une brillante carrière d’abord au département topographique du Minis…

Maysūn

(149 words)

Author(s): Lammens, H.
, fille du chef kalbite Bahdal b. Unayf [ q.v.] et mère du calife Yazīd Ier. Après son mariage avec Muʿāwiya, on ignore si elle conserva le Christianisme, religion de sa famille et de sa tribu. Des vers lui sont attribués, où elle soupire après le désert et témoigne d’un médiocre attachement pour son époux (voir Nöldeke, Delectus, 25). Mais l’attribution ¶ à Maysūn de ce fragment poétique, par ailleurs ancien, a été justement contestée. Elle s’occupa activement de l’éducation de son fils Yazīd et l’accompagna au désert des Kalb, où le prince passa une par…

Menemenli-zāde Meḥmed Ṭāhir

(260 words)

Author(s): İz, Fahīr
, poète turc mineur (1862-1902) de la période de la T̲h̲erwet-i Fünūn [ q.v.]. Né à Adana dans une famille notable, il était le fils de Hās̲h̲im Ḥabīb, directeur du département télégraphique du grand-vizirat. Il fit ses études à Istanbul et sortit diplômé de l’École des Sciences Politiques en 1883. Après avoir occupé les fonctions de directeur de l’Education à Adana, Izmir et Salonique, où il enseigna aussi la littérature turque dans les Lycées de ces villes, il devint, à Istanbul, chef du secrétariat du min…

Sāṭiʿ al-Ḥuṣrī

(811 words)

Author(s): Choueiri, Youssef M.
, fonctionnaire ottoman, éducateur, ministre arabe et théoricien du nationalisme arabe, mort en 1968. Il naquit à Sanʿāʾ au Yémen, en 1880, dans une famille arabe d’Alep. Ses deux parents appartenaient à d’importantes familles de marchands alépins. Après sa licence à l’Université al-Azhar, son père, Muḥammad Hilāl al-Ḥuṣrī (né en 1840), servit comme juge ottoman. Au moment de la naissance de son fils, il devint directeur de la Cour d’Appel Criminelle dans la capitale du Yémen. Par suite de changements décidés…

Münīf Pas̲h̲a

(646 words)

Author(s): Mango, A.J.
, Meḥmed Ṭāhir, éminent homme d’État ottoman et réformateur pédagogique de l’époque des Tanẓīmāt [ q.v.]. Il naquit dans une famille de ʿulāmaʾ de ʿAyntāb (Gaziantep, Turquie du Sud-est) en 1828 ou 29 (1830 selon İbrāhīm Alâettin Gövsa), et reçut l’éducation traditionnelle de la medrese dans sa ville natale, au Caire et à Damas. Entré comme secrétaire dans la fonction publique ottomane au Conseil Provincial de Damas, Münīf vint à Istanbul en 1852 et fut employé comme traducteur de l’arabe et du persan au Bureau de Traduction ( Terd̲j̲üme Odasi̊) de la Sublime Porte, pépinière d’homm…

Malak Ḥifnī Nāṣif

(480 words)

Author(s): Philipp, T.
(1886-1918), fille de Hifnī Nāṣif qui était un partisan de Muḥammad ʿAbduh [ q.v.] s’est faite, sous le pseudonyme de Bāḥit̲h̲at al-Bādiya, la première avocate des droits de la femme en Égypte. Elle fut, en 1903, l’une des premières Égyptiennes à obtenir le diplôme d’institutrice et elle commença à enseigner à l’école de filles officielle. Son mariage avec ʿAbd al-Sattār al-Bāsil la conduisit au Fayyūm, où elle put observer la vie des femmes dans une société nomade et rurale. Elle eut elle-même à affronter le problème de la polygamie car son mari avait pris une seconde épouse. L’influence i…

Ṭabaḳa

(530 words)

Author(s): Levanoni, Amalia
(a.), pl. ṭibāḳ ou aṭbāḳ, fait partie du vocabulaire de l’organisation militaire mamlūke. Les ṭibāḳ étaient les casernes de la Citadelle du Caire, Ḳalʿat al-Ḏj̲abal, où les sultans mamlūks (648-922/ 1250-1517) entretenaient les quartiers des Mamlūks Royaux, ainsi que les académies militaires où étaient formés les mamlūks récemment achetés. La première ¶ mention des ṭibāḳ remonte au règne d’al-Ẓāhir Baybars qui «installa...pour les mamlūks des casernes surplombant la grande porte d’al-Birka; à l’intérieur de la porte d’al-Ḳarāfa, il construisit. . . un grand…

S̲h̲ükrü (c.-à.-d. S̲h̲ükrī) Bey

(472 words)

Author(s): Zürcher, E.J.
, Aḥmed (18751926), fils d’Ibrāhīm, politicien Jeune Turc né à Kastamonu, près de la mer Noire, dans une famille modeste. S̲h̲ükrü prit ses diplômes au Collège de formation des maîtres à Istanbul et entreprit une carrière dans l’éducation, à la fois comme enseignant et comme directeur. Il rejoignit le mouvement clandestin du Comité Union et Progrès ( Ittiḥād we Teraḳḳī Ḏj̲emʿiyyeti [ q.v.]) avant la révolution constitutionnelle de juillet 1908. Par la suite, il fut gouverneur du district de Siroz [ q.v.] et passa quelque temps au Ministère de l’Intérieur, mais gagna le devan…

S̲h̲eref, ʿAbd al-Raḥmān

(521 words)

Author(s): Zürcher, E.J.
(1853-1925), historien et homme d’Etat ottoman des derniers temps. Il naquit à Istanbul d’un secrétaire en chef à l’Arsenal impérial ( ṭopk̲h̲āne-yi ʿāmire) dont la famille provenait de Safranbolu, en Anatolie du Nord-ouest. ʿAbd al-Raḥmān prit ses diplômes au célèbre lycée de Galatasaray en 1873. Il enseigna ensuite dans plusieurs établissements, du Mak̲h̲red̲j̲-i Aḳlām (collège de fonctionnaires civils qui exista de 1864 à 1876) au Dār al-Fünūn (Université) qui fut rouvert en 1900 après avoir été fermé en 1880. Pendant tout le règne de ʿAbd al-Ḥamīd II (1876-1909) [ q.v.]) il fut …

al-Bihārī

(391 words)

Author(s): Bazmee Ansari, A.S.
, Muḥibb Allāh b. ʿAbd al-S̲h̲akūr al-ʿUt̲h̲mānī al-Şiddīḳī al-Hanafī, naquit à Karā, village proche de Muḥibb ʿAlīpūr dans la province de Bihār [ q.v]. Il appartenait à la communauté mālikite, et était d’une origine exotique non encore identifiée. Il reçut sa première éducation auprès de Ḳuṭb al-dīn al-Anṣārī al-Sihālwī et étudia quelques livres sous la direction de Ḳuṭb al-dīn al-Ḥusaynī al-S̲h̲amsābādī. Après avoir achevé son éducation, il se rendit au Deccan où Awrangzīb était à l’époque engagé dans des opérations…

al-ʿAṭṭār

(196 words)

Author(s): Gibb, H.A.R.
, Ḥasan b. Muḥammad, savant égyptien d’origine mag̲h̲ribine, né au Caire après 1180/1766. Il fit ses études à al-Azhar, et fut l’un des rares ʿulamāʾ qui, après l’occupation de l’Égypte par Bonaparte, entrèrent en relations avec les savants français et prirent un vif intérêt à la science moderne. Il passa alors plusieurs années en Syrie et en Turquie, et, à son retour en Égypte, fut employé comme directeur du nouveau journal officiel ( al-Waḳāʾiʿ al-miṣriyya), fondé par Muḥammad ʿAlī (1244/1828). En 1245/1830, il fut nommé S̲h̲ayk̲h̲ al-Azhar par Muḥammad ʿAlī, avec l…

Yag̲h̲māʾī

(609 words)

Author(s): Gheissari, Ali
, Ḥabīb (né à Ḵh̲ūr, 17 décembre 1898, m. à Téhéran, 14 mai 1984), poète persan et éditeur d’ceuvres littéraires. Descendant du poète ancien ḳād̲j̲ār Yag̲h̲mā Ḏj̲andaḳī [ q.v.], Ḥabīb Yag̲h̲māʾī naquit dans la petite ville de Ḵh̲ūr près de Ḏj̲andaḳ et de Bīyābānak dans le désert central de la Perse. Il étudia d’abord avec son père, Ḥād̲j̲d̲j̲ Asad Allāh Muntak̲h̲āb al-Sādāt Ḵh̲ūrī, et quitta ensuite Ḵh̲ūr en 1916-17 pour les villes voisines de Dāmg̲h̲ān et de S̲h̲āhrūd afin de poursuivre ses études. A Dāmg̲h̲ān, il étudia …

Pesantren

(3,528 words)

Author(s): Denny, F.M.
, en javanais «établissement des santris», institution d’éducation de l’Indonésie, où les étudiants ( santris) se forment aux disciplines islamiques classiques et mènent une existence communautaire commandée par l’orthodoxie. Pondok («cabane, cottage»; cf. ar. funduk) est un terme alternatif, signifiant «logement» et par extension «pensionnat religieux islamique». Pesantren est employé plus souvent en Indonésie (notamment à Java), tandis que pondok est le terme prévalent en Malaysia et dans la province du Patani au Sud de la Thaïlande. Les deux mots son…
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