Encyclopédie de l’Islam

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S̲h̲awkat ʿAlī

(684 words)

Author(s): Islam Khan-Zafarul.
(1873-1938), dirigeant musulman indien. Aîné des célèbres «Frères ʿAlī», S̲h̲awkat est né à Rāmpūr le 10 mars 1873. Il reçut une éducation «moderne», en l’occurrence anglaise, préconisée par sa mère devenue veuve, ʿAbādī Begum (laquelle joua par la suite un rôle important dans la libération de l’Inde et les mouvements Ḵh̲ilāfat) malgré l’opposition des hommes parmi ses proches. Elle donna ses bijoux personnels en gage pour envoyer S̲h̲awkat dans une école de Barielly, d’où il fut envoyé au collège M.A.O. à ʿAlīgaŕh. Il ne fut pas un élève brillant mais devint un sportif de renom. Une fois…

Mīrk̲h̲wānd

(566 words)

Author(s): Beveridge, A. | Manz, Beatrice Forbes
, Muḥammad b. Ḵh̲wānds̲h̲āh b. Maḥmūd, historien tīmūride qui vécut sous le règne du sultan Ḥusayn Bayḳarā à Harāt. Il naquit en 836-7/1433-4 dans une famille de sayyids de Buk̲h̲ārā; son père, Burhān al-dīn Ḵh̲wānds̲h̲āh, passa la majeure partie de sa carrière à Balk̲h̲, mais il séjourna aussi à Harāt, où il fut en rapport avec l’éminent savant et s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām Bahāʾ al-dīn ʿUmar Ḏj̲ag̲h̲āraʾī. Mīrk̲h̲wānd reçut une large éducation et s’intéressa de bonne heure à l’histoire, mais il ne produisit rien avant de bénéficier du patronage de Mīr ʿAlī S̲h̲īr Nawāʾī [ q.v.], qui lui attr…

Ibn Ṭufayl

(628 words)

Author(s): Carra de Vaux, B.
, célèbre philosophe dont le nom complet est Abū Bakr Muḥammad b. ʿAbd al-Malik b. Muḥammad b. Muḥammad b. Ṭufayl al-Ḳaysī. Il appartenait à l’importante tribu arabe de Ḳays; on lui donne aussi les ethniques d’al-Andalusī, d’al-Ḳurṭubī ou d’al-Is̲h̲bīlī. Les scolastiques chrétiens l’appellent Abubacer, corruption d’Abū Bakr. Ibn Ṭufayl naquit à Wādī Ās̲h̲, aujourd’hui Guadix, ville située à 60 km. au Nord-est de Grenade, probablement dans les dix premières années du VIe/ XIIe siècle. On ne sait rien de sa famille ni de son éducation. Il n’est pas exact de dire, comm…

Saʿīd al-Suʿadāʾ

(756 words)

Author(s): Denoix, Sylvie
, Ḵh̲ānḳāh. établissement pour Ṣūfīs fondé à l’époque ayyūbide dans une ancienne maison fāṭimide, situé dans l’enceinte de Ḳāhira, dans l’actuelle rue al-Gamāliyya ( Index des Monuments historiques n° 480). A l’époque fatimide c’était une demeure sise face au dār al-wizāra qui était alors le ministère de la justice. Un certain nombre de personnalités renommées y habitèrent comme le vizir Ṭalāʾiʿ b. Ruzzīḳ qui fit ¶ creuser un tunnel permettant d’y accéder depuis le Dār al-wizāra. C’est à cette époque qu’elle fut appelée Saʿīd al-Suʿadāʾ (l’heureux parmi les heureux) du nom de l…

al-K̲h̲afād̲j̲ī

(796 words)

Author(s): Krenkow, F.
, Aḥmad b. Muḥammad b. ʿUmar al-Ḵh̲afād̲j̲ī, appelé S̲h̲ihāb al-dīn al-Miṣrī al-Ḥanafī, naquit près du Caire vers 979/1571 et reçut son éducation première auprès de son oncle maternel Abū Bakr al-S̲h̲anawānī, qu’il dénomme lui-même le Sībawayh de son époque; sous sa direction, il étudia à la fois le droit ḥanafite et le droit s̲h̲āfiʿite; avec Ibrāhīm al-ʿAlḳamī, il étudia la biographie du Prophète due au ḳāḍī ʿIyāḍ [ q.v.] et intitulée al-S̲h̲ifāʾ, et s’initia même à la médecine avec Dāwūd al-Baṣīr. Plus tard, en compagnie de son père, il fit le pèlerinage et tira…

Ḥusayn Ḥilmi̊ Pas̲h̲a

(725 words)

Author(s): Ahmad, F.
(Hüseyin Hilmi Paşa), deux fois grand-vizir de l’empire ottoman, naquit à Mytilène (Midilli) en 1855; d’origine modeste, il était le fils de Kiitahyali̊zāde Muṣṭafā Efendi, simple commerçant. Après avoir reçu une instruction traditionnelle, d’abord dans une medrese, puis dans une rüs̲h̲diye (école secondaire), il apprit le fiḳh et le français avec des maîtres privés et entra dans la bureaucratie locale en 1874. Il demeura à Mytilène pendant neuf ans, prit du service à Aydi̊n (1883), en Syrie (1885) et à Bag̲h̲dād (1892), puis devint gouverneur ( wālī) du Yémen en 1898. En 1903, i…

Tawfīḳ Pas̲h̲a, Muḥammad

(916 words)

Author(s): D. Hopwood
, Ḵh̲édive d’Égypte 1879-92. Né en 1852, il était le fils aîné du Ḵh̲édive Ismāʿīl Pas̲h̲a [ q.v.] et, dit-on, le fils d’une des femmes du harem. Malgré les circonstances douteuses de sa naissance, il était toutefois l’héritier présomptif et souffrait plutôt de cette position. Ses demi-frères furent envoyés à l’étranger pour y être éduqués alors que Ṭawfīk devait rester chez lui, recevant une éducation ¶ traditionnelle de professeurs musulmans. Son père ne lui permit de jouer aucun rôle dans les affaires publiques et ne lui témoigna que peu d’affection pendan…

Ibn Ḥayyān

(879 words)

Author(s): Huici Miranda, A.
, Abū Marwān Ḥayyān b. Ḵh̲alaf b. Ḥusayn b. Ḥayyān, indiscutablement le plus grand historien de tout le moyen âge hispanique, tant du côté musulman que du côté chrétien. Sa vie est encore mal connue, et les données transmises par les biographes arabes ne disent presque rien de son extraordinaire personnalité; il naquit en 377/987-8 à Cordoue; son père, qui fut secrétaire du vizir tout puissant al-Manṣūr, dut avoir une grande influence sur son éducation et sur son idéologie si favorable à la dynastie umay…

Mafia

(894 words)

Author(s): Freeman-Greenville, G. S. P.
, nom d’un groupe d’îles situées au large de la côte de Tanzanie (environ 8° S. et 40° E.) et comprenant une île principale communément appelée Mafia, mais dont les habitants sont nommés Choie Shamba (en swahili «Plantation Choie»), un îlot, Choie ou Choie Mjini (en swahili «ville Choie»), et les îles de Juani, Bwejuu et Jibondo. Les seules références en arabe figurent dans les journaux de bord d’Ibn Mād̲j̲id, sous la forme Manafiyya, et dans l’ Histoire de Kilwa anonyme où ce nom apparaît sous les formes Manfasiyya (une fois), Manfiyya (4 fois) et Manfasa (3 fois). En por…

Maktab

(902 words)

Author(s): Landau, J. M.
(a., pl. makātib) était l’une des appellations de l’école islamique traditionnelle, souvent nommée kuttāb [ q. v.; on trouvera sous cette rubrique un bref exposé des emplois de maktab]; il en est de même de maktab en persan et mekteb en turc; en Égypte, les Coptes désignaient également ainsi leurs propres écoles traditionnelles. Par la suite, le même terme en arriva aussi à signifier «école» en général, comme dans le turc ottoman mekteb gemisi «navire-école». En turc ottoman et en arabe, il a été utilisé, surtout au XIXe siècle, pour désigner, dans diverses expressions, quelques-u…

Sawdā

(776 words)

Author(s): Haywood, J.A.
, Mirzā Muḥammad Rafīʿ (1125-1195/1713-1781), poète ourdou de grand renom, né à Dihlī. Son père était d’une famille de militaires de Kābul, et s’installa à Dihlī, où il devint un marchand prospère. Le futur poète était dans sa jeunesse un panier percé, et après la mort de son père dilapida l’héritage au cours d’une vie tapageuse. Après un essai de vie militaire, il se tourna vers une carrière poétique, adoptant le tak̲h̲alluṣ de Sawdā (en arabe : mélancolie, folie), nom bien choisi à une époque où les poètes se concentraient sur le g̲h̲azal. Peut-être y avait-il là également un clin d’…

Muk̲h̲āriḳ

(654 words)

Author(s): Farmer, H.G.
, Abū l-Muhannā Muk̲h̲āriḳ b. Yaḥyā b. Nāwūs, l’un des plus grands chanteurs des premiers ʿAbbāsides. Il était de Médine (certains toutefois disent: de Kūfa), où son père était boucher. ʿĀtika bint S̲h̲ud̲h̲a, fameuse chanteuse et joueuse de luth, dont il était l’esclave, remarqua qu’il avait une belle voix et lui enseigna le chant. Il fut vendu par elle à Ibrāhīm al-Mawṣilī (m. 188/804 [ q.v.]), le doyen des musiciens de cour, qui favorisa son éducation musicale. Ibrāhīm déclara qu’un jeune homme aussi doué était appelé à un avenir brillant, et il le désigna…

Ismāʿīl Ḥaḳḳī

(831 words)

Author(s): Kut, Günay Alpay
, S̲h̲ayk̲h̲ Ismāʿīl Ḥaḳḳī al-Brūsawī ou al-Uskudārī (1063-II37/16521725), savant, mystique et poète turc, né à Aydos près d’Edirne, où sa famille s’était installée après qu’un incendie eut détruit sa maison à Istanbul. Son Kitāb al-Silsila (ms. Bibl. Beyazid n° 3384), qui constitue la source première de toutes les biographies postérieures, indique que son grand-père s’appelait Bayram Čawus̲h̲, fils de S̲h̲āh Ḵh̲udā-bende. et que son père se nommait Muṣṭafā. Encore en bas âge lorsqu’il perdit sa mère, il fut, sur les conseils du s̲h̲ayk̲h̲ ʿOt̲h̲mān Faḍlī, envoyé à Edirne pou…

Ṭihrānī

(829 words)

Author(s): Algar, H.
, Hād̲j̲d̲j̲ī Mīrzā Ḥusayn K̲h̲alīlī (1236-1326/1821-1908), mud̲j̲tahid remarqué pour son rôle dans le soutien du mouvement constitutionnel de 1906-8. Il est né à Nad̲j̲af et y reçut son éducation. Il commença à enseigner à Nad̲j̲af au milieu des années 1860 et atteignit une position importante en 1312/1894 avec la mort de Mīrzā Ḥasan S̲h̲īrāzī. le principal mud̲j̲tahid de l’époque. Dès lors et jusqu’à sa mort en 1908, il dirigea l’ensemble des madrasas qui constituèrent le corps de l’enseignement de Nad̲j̲af et fut accepté en tant que mard̲j̲aʿ al-taḳlīd [ q.v.] par les S̲h̲īʿites …

Ibn Hud̲h̲ayl

(635 words)

Author(s): Viré, F.
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. ʿAbd al-Raḥmān al-Fazārī al-Andalusī, lettré et écrivain grenadin de la seconde moitié du VIIIe/XIVe siècle, qui vécut à la cour des Naṣrides [ q.v.] de Grenade. Sollicité par le sultan Muḥammad (V) b. Yūsuf b. Ismāʿīl dit al-G̲h̲anī (qui régna en 755/1354 et en 763/1362), Ibn Hud̲h̲ayl rédigea son œuvre maîtresse, le K. Tuḥfat al-anfus wa-s̲h̲iʿār suk̲h̲ān al-Andalus (mss B. N. Madrid, n° 5095 et Escurial, Cod. 1652), traité de «guerre sainte» ( d̲j̲ihād) visant à convaincre les Musulmans andalous de l’opportunité de reprendre le métier des armes et…

Yazi̊d̲j̲i̊

(833 words)

Author(s): Aynur, Hatice
, Ṣāliḥ b. Süleymān, auteur, au début de l’époque ottomane, de la S̲h̲emsiyye, l’un des ouvrages les plus anciens sur l’astrologie rédigés en Anatolie. Il fut le père de Yāzi̊d̲j̲i̊oghlu Meḥmed et Aḥmed Bīd̲j̲ān [ q.vv.], deux personnages religieux importants et écrivains du IXe/XVe s. On ne connaît pas avec certitude son lieu et sa date de naissance. Cependant, parce qu’il dédia son ouvrage (la S̲h̲emsiyye) à Iskender b. Ḥād̲j̲ī Pas̲h̲a de la famille Dewlet Ḵh̲ān résidant à Ankara, on suppose qu’il était lui aussi d’Ankara. D’autre part, dans l’introduction ( sebeb-i teʾlīf) de sa S̲h̲em…

Kaarta

(755 words)

Author(s): Cornevin, R.
, région du Mali qui s’éte.ad sur environ 54 000 km2. Il est limité au Nord par le Hodh mauritanien, à l’Est, par le Bakhounou, au Sud, par le Bélédougou et le Fouladougou, à l’Ouest, par le fleuve Sénégal depuis la branche Ouest de la rivière de Koulou jusqu’au confluent du Baoulé. Les rivières de ce vaste plateau schisteux incliné au Sud-est s’écoulent vers le Sénégal. Le climat est celui de la zone sahélienne: une brève saison de pluies peu abondantes et une très longue saison sèche. La végétation est celle de la savane arborée ¶ ou arbustive. Les terres de berges fournissent fréquemme…

Nad̲h̲īr Aḥmad Dihlawī

(942 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(18361912), prosateur en ourdou, souvent qualifié de «premier réel romancier» dans cette langue. Mais cette qualification suppose que, par «romans», on désigne des ouvrages de fiction traitant de thèmes sociaux contemporains suivant plus ou moins des modèles occidentaux (sur la fiction avant Nad̲h̲īr Aḥmad, voir Ḳiṣṣa, V, en ourdou; on trouvera dans ce dernier article des renseignements sur cinq romans de cet auteur). Il naquit dans un village du district de Bid̲j̲nawr, non loin de Dihlī, d’un père pauvre et prodigue, qui allait essayer de l’empêcher d’étud…

Ḥasan

(822 words)

Author(s): Haywood, J. A.
, Mīr G̲h̲ulām (1140-1201/1727-86), poète en ourdou renommé pour ses mat̲h̲nawīs. Fils de Mīr Ḍāḥik, poète de talent modeste qui fut satirisé par Sawdā, il naquit à Dihlī, reçut une éducation libérale qui comprenait le persan, mais pas l’arabe, semble-t-il. L’art poétique lui fut enseigné par son père et par Mīr Dard. Après le sac de Dihlī par Nādir S̲h̲āh (1739), il émigra avec son père à Fayḍābād, capitale de l’Awadh; en cours de route, tous deux séjournèrent à Dig, près de Bharatpur, et se joignirent a…

ʿAbd al-Ḳādir b. ʿUmar al-Bag̲h̲dādī

(708 words)

Author(s): S̲h̲afīʿ, Muḥammad
, philologue célèbre, né à Bag̲h̲dād en 1030/1621, mort au Caire en 1093/1682. Sa première éducation commença à Bag̲h̲dād, qui, dès 941/1534, était le théâtre d’une lutte féroce entre les Ṣafawides et les ʿUt̲h̲mānlis. Lorsqu’en 1048/1638 la ville fut reprise par les Turcs, commandés par Murād IV en personne, ʿAbd al-Ḳādir se rendit à Damas. Il avait déjà acquis une connaissance approfondie de l’arabe, du persan et du turc. A Damas, il étudia l’arabe avec Muḥ. b. Kamāl al-Dīn al-Ḥusaynī, le naḳīb de Syrie, et avec Muḥ. b. Yaḥyā al-Farāʾiḍī. En 1050/1640, il se rendit au Cair…
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