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Dūg̲h̲lāt

(1,044 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, parfois Dūḳlāt, tribu mongole dont Abū l-G̲h̲āzī (éd. Desmaisons, St Pétersbourg 1871, I, 65) fait dériver le nom du pluriel du terme mongol dog̲h̲olong (- lang) «boîteux». La tribu semble n’avoir joué aucun rôle pendant la première période de l’empire mongol, bien qu’on puisse supposer qu’elle a constamment soutenu Čingiz Ḵh̲ān (Ras̲h̲īd al-dīn, éd. Berezin dans Trudi̊ vost. otd. Imp. Russk. Ark̲h̲eol. obs̲h̲čestva, VII 275, XlII/texte 47, 52; trad. L. A. Ḵh̲etaguro v, Moscou-Leningrad 1952, I/1, 193). Il semble qu’à cette époque la tribu presque tout en…

Balāsāg̲h̲ūn

(650 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
ou Balāsakūn, ville située dans la vallée du Ču, dans ce qui est actuellement la Kirghizie. Les géographes médiévaux ne donnent que de vagues indications sur sa position; Barthold, Otčet o poyezdke v Sradniya Aziyu, St Pétersbourg 1897. 39, suggère son identité avec Aḳ-Pes̲h̲in dans la région de Frunze; A. N. Bernchtam, Čuyskaya dolina, dans Materialϊ i issledovaniya arkheologii S.S.S.R., n° 14 (1950), 47-55, s’accorde avec Barthold et donne une description du site. La ville était une fondation soghdienne, et à l’époque de Kās̲h̲g̲h̲arī, c’est-à-dire dans la seconde moitié du Ve/XIe …

Bāmiyān

(1,293 words)

Author(s): Barthold, W. | Allchin, F.R.
(souvent sous la forme al-Bāmiyān dans les sources arabes), ville de l’Hindū-Kus̲h̲, au Nord de la chaîne principale, dans une vallée de montagne située à 2584 m. au-dessus du niveau de la mer, et à travers laquelle passe l’une des plus importantes routes reliant les bassins de l’Oxus et de l’Indus; la ville a donc de l’importance comme centre commercial; au moyen âge, s’y ajoutait son rôle de forteresse. Bien que la vallée, où coule la rivière Kunduz, appartienne en réalité au bassin de l’Oxus, et …

Ḳurama

(790 words)

Author(s): Barthold, W.
, d’après Radloff ( Versuch eines Wörterbuches der Tüirk-Dialecte, II, St. Pétersbourg 1899, 924) «race de Turcs du Turkestan»; dans son ouvrage, le mot kirghiz (c’est-à-dire ḳazaḳ) ḳurama (de ḳura = coudre ensemble des morceaux d’étoffe) est aussi cité avec le sens de «couverture faite de morceaux d’étoffe cousus ensemble». Dans un autre ouvrage ( Aus Sibirien 2, Leipzig 1893,1, 225), Radloff lui-même dit que les Ḳurama sont un peuple formé par «un mélange d’Özbeks et de Kirghiz» et que leur nom vientt d’après ce que disent les Kirghiz eux-mêmes, du fai) qu’ils sont formés ( kura = coudre…

Ḳarapapak̲h̲

(319 words)

Author(s): Barthold, W. | Wixman, R.
(du turc «chapeau noir») peuple turc dont la langue appartient à la catégorie de l’og̲h̲uz occidental et ne diffère guère de l’azéri et du turc. En URSS, elle est souvent considérée comme étant de l’azéri et, en Turquie même, elle n’est plus parlée, ayant été remplacée par le turc. En 1828, les Ḳarapapak̲h̲ émigrèrent de la région qui longe le Debeda ou Borcala en Arménie septentrionale (près de la frontière de la Géorgie) pour se rendre les uns dans la région de Kars, les autres dans celle de Sulduz, en Perse, au Sud du lac Rezayeh. Dans le d…

K̲h̲ānbali̇ḳ

(471 words)

Author(s): Barthold, W.
(écrit ordinairement Ḵh̲ān Bālīḳ) «ville du k̲h̲ān», mot turc oriental adopté plus tard par le reste du monde musulman et même par l’Europe occidentale ( Cambaluc et var., dans Hallberg, l’Extrême Orient dans la littérature et la cartographie de l’Occident, Göteborg 1906, 105-6), pour désigner Pékin, résidence de l’empereur mongol depuis 1264. Selon Ras̲h̲īd al-din (éd. Berezin, Trudi̊ Vost. Otd. Ark̲h̲. Obs̲h̲č.. XV, texte persan, 34), Pékin (chin. d’alors Čūngdū, c’est-à-dire «capitale du milieu» était nommé auparavant Ḵh̲ānbali̊ḳ par les Mongols et con…

Turkistān

(3,060 words)

Author(s): Barthold, W. | Bosworth, C. E. | Poujol, Catherine
, Turkestan, mot persan signifiant «territoire des Turcs». 1. Pour désigner les terres d’Asie Centrale situées au nord de la Perse moderne et de l’Afg̲h̲ānistān. Cela correspond plus ou moins à l’ancienne Transoxiane ou Mā warāʾ al-Nahr [ q.v.] et aux territoires steppiques s’étendant vers le Nord, bien qu’à partir de l’époque mongole (depuis le XIIIe siècle), ceux-ci furent souvent désignés comme Mog̲h̲olistān [ q.v.]. Pour les Persans, naturellement, seule comptait la frontière sud du territoire des Turcs, la frontière face à l’Īrān, et son tracé variait s…

Ḳubilay

(362 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J. A.
, grand - k̲h̲ān mongol de 1260 à 1294, qui était le frère de Möngke [ q.v.] à qui il succéda. Né en 1215, il fut chargé par son frère, en 1251, de l’administration de la Chine septentrionale et prit part à la guerre engagée par Möngke contre les Sung qui régnaient dans le Sud. La conquête de leur royaume ne fut achevée que sous son propre règne (en 1279), et toute la Chine fut alors placée sous l’autorité d’un seul souverain, pour la première fois depuis le Xe siècle. Dès 1260, il avait transféré la capitale de l’empire de Ḳaraḳorum [ q.v.] à Pékin (en mongol: Ḵh̲ān-Balig̲h̲ [ q.v.] = la ville du ḳhān) et,…

Aḳ Masd̲j̲id

(177 words)

Author(s): Barthold, W.
, «Mosquée blanche», nom de deux villes: 1 — Ville de Crimée (prononciation locale: Ak Mecet), fondée au XVIe siècle par les Ḵh̲āns de Crimée pour protéger leur capitale, Bāg̲h̲če Sarāy, des incursions des nomades. Elle fut la résidence du prince héritier ( Kalg̲h̲ay sulṭān) dont le palais se trouvait en dehors de la ville, d’après Ewliyā Čelebi, VII, 638-41. La cité fut détruite par les Russes en 1736, et rebâtie en 1784 sous le nom de Simferopol (mais la population locale continue d’employer le nom turc). 2 — Forteresse sur le Siʾr Daryā, faisant partie du k̲h̲ānat de Ḵh̲ūḳand. …

Ḳazaḳ

(575 words)

Author(s): Barthold, W. | Hazai, G.
, attesté pour la première fois dans les langues turques au VIIIe/XIVe siècle avec le sens d’«indépendant, vagabond», est également conservé, ainsi que d’autres acceptions voisines telles que «homme libre et indépendant, vagabond, aventurier, etc.», dans ces langues à l’époque moderne. Durant les troubles de la période tīmūride, ce terme désignait, par opposition aux souverains réels, les prétendants, et leurs partisans, qui menaient une vie d’aventuriers ou de voleurs à la tête de leurs hommes. A la même époque, ḳazaḳ commença aussi à s’appliquer aux groupes nomades qui s…

Atek

(164 words)

Author(s): Barthold, W.
, district du Turkmenistan soviétique occupant le versant septentrional de la chaînefrontière du Ḵh̲urāsān (Kopet Dag̲h̲), entre les stations de chemin de fer actuelles de Gjaurs et de Dus̲h̲ak. Le nom est en réalité le turc Etek «bord, lisière» (de la chaîne de montagnes), traduction du nom persan de la même région Dāman-i Kūh «pied de la montagne»; cependant les Persans écrivent toujours ce mot Ātak. Il ne semble pas qu’au moyen âge on eût l’habitude de désigner ce territoire par un nom spécial. L’Atek, en qualité de district de la ville d’Abīward [ q.v.], dépendait du Ḵh̲urāsān. Aux Xe/XVI…

B’adak̲h̲s̲h̲an

(3,737 words)

Author(s): Barthold, W. | Bennigsen, A. | Carrère-d'Encausse, H.
, écrit aussi fréquemment Bad̲h̲ak̲h̲s̲h̲ān et parfois dans la langue littéraire (avec la désinence arabe du pluriel) Badak̲h̲s̲h̲ānāt, pays montagneux situé sur la rive gauche du cours supérieur de l’Āmū-Daryā ou plus exactement du Pand̲j̲, source de ce grand fleuve; le qualificatif tiré de ce substantif est Badak̲h̲s̲h̲ānī ou Badak̲h̲s̲h̲ī. J. Marquart ( Ērāns̲h̲ahr, 279) donne à ce nom la signification de «pays du Bad̲h̲ak̲h̲s̲h̲ ou Balak̲h̲s̲h̲, espèce de rubis, qui ne se rencontre, dit-on, que dans le Bad̲h̲ak̲h̲sh̲ān, sur le Kokča». Il est p…

Abū l-K̲̲h̲ayr

(701 words)

Author(s): Barthold, W.
, souverain des Özbegs (voir Uzbeks) et artisan de la puissance de cette nation, descendant de S̲h̲aybān, le plus jeune fils de Ḏj̲uči (voir S̲h̲aybānides), né en l’année du dragon (1412; l’année de l’hégire 816/1413-4 est donnée par erreur). On dit qu’il fut d’abord au service d’un ¶ autre descendant de S̲h̲aybān, Ḏj̲amaduḳ Ḵh̲ān. Ce dernier trouva la mort au cours d’une révolte; Abū l-Ḵh̲ayr fut fait prisonnier, mais fut relâché et peu après, proclamé k̲h̲ān du territoire de Tura (Sibérie) à l’âge de 17 ans (année du singe, 1428; on donne …

Īssi̊k-kul

(1,662 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
(en turc «lac chaud»), le plus important lac de montagne du Turkestaii et l’un des plus grands lacs d’eau douce du monde; il est situé entre 42°n’ et 42°59’ de latitude Nord et entre 76° 15’ et 78°3o’ de longitude Est, à 1 605 mètres au-dessus du niveau de la mer; sa longueur totale est de 185 kilomètres environ, sa largeur de 60 km., sa plus grande profondeur de 702 mètres et sa superficie totale de 6 205 kilomètres carrés. Des deux chaînes du Tʿien-S̲h̲an, le Kungey-Alatau, au Nord, et du Ters…

al-Barāmika

(3,480 words)

Author(s): Barthold, W. | Sourdel, D.
ou Āl Barmak (Barmakides), famille iranienne de secrétaires et vizirs des premiers califes ʿabbāsides. 1. Origines. Le nom Barmak, porté traditionnellement par l’ancêtre de la famille, n’était pas, au dire de certains auteurs arabes, un nom propre, mais un mot désignant la dignité héréditaire de grand-prêtre du temple de Nawbahār, près de Balk̲h̲. Cette interprétation se trouve confirmée par l’étymologie actuellement reçue qui fait dériver le terme du sanscrit parmak «supérieur, chef». Quant au terme Nawbahār, provenant lui aussi du sanscrit ( nōva vihāra «nouveau couvent»), i…

Farg̲h̲āna

(2,972 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, Ferg̲h̲ānā, vallée du moyen Iaxartes (Si̊r-Daryā), d’environ 300 km. de long sur 70 de large, entourée par une partie des montagnes du Tian-s̲h̲an: la chaîne de Čatkal (arabe Ḏj̲adg̲h̲al, jusqu’à 3000 m.) au Nord, les montagnes de Ferg̲h̲āna (jusqu’à 4000 m.) à l’Est, et les monts Alai (jusqu’à 6000 m.) au Sud. Le seul passage (7 km. de large) praticable en toute saison est à l’Ouest, au point où le Iaxartes quitte la vallée et où la route commerciale (et, depuis 1899, le chemin de fer de Samarḳand Ōs̲h̲) y pénètre; la vallée de Farg̲h̲āna a une superficie d’environ 23 000 km2; les terres irri…

Ḳaraḳum

(248 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
(en turc «sable noir»), désert du Turkestan russe, entre l’Arnù Daryā, l’Üst Yurt et la chaîne des hauteurs de la Caspienne, par opposition au Ḳi̊zi̊lḳum «sable rouge», désert situé entre le Si̊r Daryā et l’Āmū Daryā. Le Ḳaraḳum, d’une superficie de 300 000 km2 environ, est d’une désolation encore plus triste que le Ḳi̊zi̊lḳum et possède bien moins de zones cultivables. Les bandes sablonneuses qui s’étendent au Nord du Si̊r jusqu’au lac Čalkar sont appelées «petit Ḳaraḳum» (cf. F. Machatschek, Landeskunde von Russisch-Turkestan, Stuttgart 1921, 15 sq., 285 et index). Une bonn…

Čelebī

(721 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
(turc), «scribe, poète, lecteur, savant, homme à l’intelligence subtile» (par exemple Muḥammad Ḵh̲ōʾī. dans k̲h̲ulāṣa-i ʿAbbāsī, dans P. Melioranskiy, Zapiski Vostočnago Otděleniya, XV (1904), 42; de même Aḥmed Wefīḳ Pas̲h̲a, dans Lehd̲j̲e-i ʿUt̲h̲mānī, I, 1876, 482), terme utilisé en Turquie entre la fin du XIIIe siècle et le début du XVIIIe pour désigner des membres des classes supérieures. Ce sont surtout des poètes, des savants, mais également des princes (par exemple, tous les fils de Bāyazīd Ier, m. 805/1403) qui reçurent ce titre. ¶ Un poète ād̲h̲arbayd̲j̲ānais du XVe siècle…

Fārāb

(465 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, petit district sur les deux côtés du Yaxartes moyen, à l’embouchure de son affluent de droite, l’Aris, qui vient ḍ’Isfīd̲j̲āb. C’est aussi le nom du chef-lieu de ce district. Dans les Ḥudūd al- ʿālam (72, 118 sq., 122), apparaît la forme persane plus ancienne Pārāb; dans al-Iṣṭak̲h̲rī (346) et al-Muḳaddasī (273), ainsi que dans des sources persanes postérieures, figure la forme Bārāb (pourtant al-Muḳaddasī connaît aussi Fārāb). Le district s’étendait en longueur et en largeur sur moins d’un jour de marche (Ibn Ḥawḳal, 390 sqq.). D’après al-Masʿūdī ( Tanbīh, 366), la région était i…

Čag̲h̲atay K̲h̲ān

(866 words)

Author(s): Barthold, W. | Boyle, J.A.
fondateur du k̲h̲ānat de Čag̲h̲atay [voir l’art, suivant], deuxième fils de Čingiz-k̲h̲ān et de sa principale épouse Börte Fud̲j̲in. Du vivant de son père, il était déjà considéré comme la plus grande autorité en matière de Yasa (loi tribale des Mongols codifiée par Čingiz-k̲h̲ān). Comme ses frères, il prit part aux campagnes de son père contre la Chine (1211-16) et le royaume du k̲h̲wārizm-S̲h̲āh (1219-24). Urgānd̲j̲, la capitale de ce dernier, fut assiégée par les trois princes Ḏj̲oči, Čag̲h̲atay et Ögedey, et prise en ṣafar 618/27 mars-24 avril 1221. La …
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