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Your search for 'dc_creator:( "Minorsky, V." ) OR dc_contributor:( "Minorsky, V." )' returned 89 results. Modify search

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Sāwd̲j̲-bulāḳ

(804 words)

Author(s): Minorsky, V. | Bosworth, C.E.
altération persane de sog̲h̲uḳ bulaḳ «printemps froid», en kurde Sā-blāg̲h̲, nom d’un district en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān du Sud-ouest, au Sud du lac Urmiya, et ancien nom de son chef-lieu, actuellement Mahābād [ q.v.]... Le district comprend essentiellement le Kurdistān mukrī, habité par les tribus mukrī et debok̲h̲ī sédentaires, parlant la forme kurmānd̲j̲ī de la langue kurde (décrite classiquement par O. Mann, Die Mundart der Mukri-Kurden. Kurdischpersische Forschungen, 4e série, vol. III/1-2, Berlin 1906-9. Voir la Bibl. de Minorsky sur le kurde dans EI 1, art. Kurdes). Confession…

Marand

(1,679 words)

Author(s): Minorsky, V. | Bosworth, C. E.
, ville de la province persane de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān. ¶ Situation. Elle est située à 60 km environ au Nord de Tabrīz, à mi-chemin entre cette dernière et l’Araxe (la distance Marand—Ḏj̲ulfā est d’un peu moins de 70 km.) à 38° 25´ 30´´ N. et 45° 46´ E., et à une altitude de 1360 m environ. La route allant de Tabrīz à Ḵh̲oy bifurque également à Marand. Une route plus courte de Tabrīz à Ḵh̲oy suit la rive septentrionale du lac d’Urmiya et franchit la chaîne du Mis̲h̲ow-dag̲h̲ par le col situé entre Tasūd̲j̲ [ q.v.] et Ḍiyā al-dīn. Marand, entouré de nombreux jardins, occupe le coin oriental…

Bahārlū

(356 words)

Author(s): Minorsky, V.
, nom d’une tribu turque de Perse; en particulier, le nom s’applique à la famille régnante de la fédération des tribus turkmènes Ḳarā-ḳoyūnlū (aussi appelée Bārānī). Il est très probable que le nom («ceux de Bahār») est en rapport étroit avec le village de Bahār (Ibn al-Athīr, X, 290: W. hān, lire Vahār) situé à 13 km. au Nord de Hamadān. Selon Ḥamd Allāh Mustawfī, Nuzha, 107 (trad. angl. 106), le château de Bahār servit de résidence à Sulaymān-s̲h̲āh b. Parčam Īvāʾī, qui devint plus tard l’un des trois premiers ministres du calife Mustaʿṣim, et qui fut exécu…

Abū Dulaf

(557 words)

Author(s): Minorsky, V.
Misʿar b. Muhalhil al-K̲h̲azrad̲j̲ī al-Yanbuʿī, poète arabe, voyageur et minéralogiste. La date la plus ancienne de sa biographie concerne son apparition à Buk̲h̲ārā vers la fin du ¶ règne de Naṣr b. Aḥmad (m. 331/943). Ses voyages en Perse réfèrent aux années 331-341/943-952. Abū Ḏj̲aʿfar Muḥammad b. Aḥmad, qu’Abū Dulaf mentionne comme son protecteur au Sīstān (lire: Aḥmad b. Muḥammad), régna de 331/942 à 352/963. L’auteur du Fihrist (achevé en 377/987) le cite comme d̲j̲awwāla, «grand voyageur» et comme connu de lui personnellement. T̲h̲aʿālibī, dans sa Yatīmat al-dahr, Damas, I…

Sulduz

(712 words)

Author(s): Minorsky, V.
, Süldüz, tribu mongole ayant joué un rôle important dans l’histoire des époques mongole et il k̲h̲ānide au moyen âge. Selon Berezin, la forme mongole exacte serait Süldes (pl. de sülde, «bonne fortune»; Vladimirtsov interprète sülde au sens de «génie protecteur habitant le drapeau»). D’après L. Ligeti, Die Herkunft des Volksnamens Kirgis, dans Korösi Csoma Archivum, I (1925), la désinence de Suld-uz représente, comme dans Ḳi̊rḳ-i̊z, le vestige d’un ancien suffixe du pluriel turc (cf. biz «nous», siz «vous» etc.). Comme singulier hypothétique, il évoque le nom d’un clan …

al-Kurd̲j̲, Gurd̲j̲, Gurd̲j̲istān

(12,571 words)

Author(s): Minorsky, V. | Bosworth, C.E.
, nom, dans les sources islamiques, de la province de Géorgie, dans la Caucasie orientale. La Géorgie comprend quatre régions distinctes: la Mingrélie et l’Iméréthie au Nord-ouest; le Samtzk̲h̲é au Sud-ouest (contigu au Lazistān [voir Laz], région côtière de la mer Noire habitée par un peuple étroitement apparenté aux Géorgiens); la Kartalie au Nord, avec pour capitale Tiflis [ q.v.], Tbilissi en géorgien; et la Kakhétie à l’Est. Du point du vue topographique, une grande partie de la Géorgie est constituée par des montagnes, des collines et des plateaux…

Nihāwand

(785 words)

Author(s): Minorsky, V.
, ville des montagnes du Zagros, dans la Perse orientale, qui, au Moyen Age appartenait à la province du Ḏj̲ibāl [ q.v.]. Lat. 34° 13 N., long. 48" 21’ E.; altitude: 1 786 m. Elle est située sur la branche du Gāmāsāb qui vient du Sud-est, des environs de Burūd̲j̲ird; le Gāmāsāb coule ensuite à l’Ouest vers le Bisūtūn. Nihāwand se trouve sur la route méridionale, laquelle venant de Kirmāns̲h̲āh (Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, 198), mène vers la Perse centrale (Ispahan) en évitant le massif d’Alwand (’Ορόντηζ) qui s’élève à l’…

Ṣāʾīn-ḳalʿa

(400 words)

Author(s): Minorsky, V.
, petite ville et district dans l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān méridional sur la rive droite du Ḏj̲ag̲h̲ātū; c’est la ville actuelle de S̲h̲āhīn Diz̲h̲. Au Sud le district dépasse légèrement la rivière de Sāruḳ, affluent droit du Ḏj̲ag̲h̲ātū. Au Nord il confine avec le district Ād̲j̲arī, à l’Est avec la province de Ḵh̲amse. Le nom est dérivé du mongole sain («bon»). Population: la tribu turque Afs̲h̲ar dont une section dut émigrer à Urmiya pour céder la place à la tribu Čārdawrī (Čārdowlī) d’origine loure (le district Čardawr, sur le Saymara), que Fatḥ ʿAlī S̲h̲āh au commencement du XIXe siècle fit …

Nak̲h̲čiwān

(1,037 words)

Author(s): Minorsky, V. | Bosworth, C.E.
, Nak̲h̲čuwān, ville de Transcaucasie (39° 12’ N. et 45° 24’ E.), chef-lieu d’une région du même nom qui formait, jusqu’au début du XIXe siècle, un k̲h̲ānat largement indépendant enclavé dans la République Arménienne. La ville et la région sont situées au Nord-ouest de la grande boucle septentrionale de l’Araxe qui marque, depuis 1834, la frontière entre les territoires persans et russes. La région, les plaines longeant l’Araxe mises à part, est principalement montagneuse, avec des sommets atteignant 3 904 m, dans une…

Nirīz

(345 words)

Author(s): Minorsky, V.
, localité de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān sur la route de Marāg̲h̲a [ q.v.] à Urmiya [ q.v.], passant au Sud du lac d’Urmiya. Les étapes de cette route sont encore obscures. A environ 15 farsak̲h̲s au Sud de Marāg̲h̲a, se trouvait la station de Barza, d’où la route bifurquait: la branche principale continuait au Sud vers Dīnawar, tandis que la branche Nord-ouest allait de Barza à Taflīs (2 farsak̲h̲s), puis à Ḏj̲ābarwān (6 f.), à Nirīz (4 f.), à Urmiya (14 f.), cf. Ibn Ḵh̲urradādhbih, 121 (repris par Ḳudâma avec quelques variantes); al-Muḳaddasī, 383. La distance d’Urmiya indique que Nirīz étai…

Ḳutlug̲h̲-k̲h̲ānides

(1,209 words)

Author(s): Minorsky, V.
, dynastie du Kirmān [ q.v.] au VIIe/XIIIe siècle. Issue des Ḳarā-Ḵh̲itay [ q.v.] de Transoxiane, elle fut successivement vassale des Ḵh̲ wārazm-s̲h̲āhs, des Grands Ḵh̲āns mongols et de la dynastie de Hūlāgū Ḵh̲ān (Īl-k̲h̲āns), dura de 619 (620?) à 706/1223-1306 et n’eut jamais qu’une importance locale. Elle entretenait des relations étroites avec les dynasties voisines des atābaks de Yazd, des Salg̲h̲urides du Fārs et des Muẓaffarides [ q.v.] et eut quelques contacts avec les califes et l’Inde. Le fondateur de la dynastie (depuis 619/20) fut Naṣr al-dunyā wa-l-…

Ṣamṣām al-Salṭanā

(760 words)

Author(s): Minorsky, V. | Cronin, Stephanie
, Nad̲j̲af Ḳulī Ḵh̲ān, chef bak̲h̲tiyārī né vers 1846. Son père était Ḥusayn Ḳulī Ḵh̲ān, plus connu sous le nom d’Ilk̲h̲ānī, premier chef bak̲h̲tiyārī à avoir été nommé officiellement Īlk̲h̲ān de tous les Bak̲h̲tiyārīs par le gouvernement impérial de Téhéran, et qui fut empoisonné sur les ordres du Prince Ẓill al-Sulṭān, célèbre gouverneur général d’Iṣfahān, qui traignait son pouvoir grandissant. Ṣamṣām al-Salṭana était Īlbeg des Bak̲h̲tiyārīs en 1903-5, et parla suite Īlk̲h̲ān. On s’en souvient principalement pour le rôle qu’il joua en tant que l’un des leaders de…

Marāg̲h̲a

(5,464 words)

Author(s): Minorsky, V.
, ancienne capitale de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān. Situation. La ville (37° 23´ N. et 46° 15´ E.) est située à une altitude de 1400 m sur le versant méridional du mont Sahand (3547 m) qui la sépare de Tabrīz [ q.v.]. Cela explique une très considérable différence de climat entre les deux villes distantes en ligne droite de 78 km seulement (par la grand-route 130 km). Le climat de Marāg̲h̲a est doux et assez humide (Ḥamd Allāh et Mecquenem 1904). L’abondance de l’eau contribue à la richesse de la végétation. Les fruits de Marāg̲h̲a sont célè…

Aḥmadīlīs

(1,102 words)

Author(s): Minorsky, V.
, dynastie de princes de Marāg̲h̲a. Il faut distinguer entre l’éponyme Aḥmadīl et ses successeurs. Aḥmadīl b. Ibrāhīm b. Wahsūdān al-Rawwādī al-Kurdī descendait de la branche locale d’une famille d’origine arabe établie à Tabrīz, les Rawwād (de la tribu d’Azd) (v. Rawwādides) Avec le temps, cette famille fut assimilée par les Kurdes et le nom d’Aḥmadīl lui-même est visiblement formé à l’aide d’un suffixe diminutif iranien (kurde) - īl. Aḥmadīl prit part à la contre-Croisade de 505/1111. Pendant le siège de Tall Bās̲h̲ir, Jocelyn conclut un arrangement avec luiet…

Laz

(2,759 words)

Author(s): Minorsky, V. | Lang, D.M.
, peuple de souche sud-caucasienne (ibérique, «géorgienne») habitant actuellement dans l’angle Sud-est du littoral de la mer Noire. I. — Histoire et géographie. L’histoire ancienne des Laz se trouve compliquée par l’incertitude qui règne en général dans la nomenclature ethnique du Caucase, les mêmes noms, au cours des siècles, désignant des unités (ou confédérations) différentes. Le fait que le nom de Phasis s’appliquait au Rion, au Čorok̲h̲ (ancien Akampsis) et même aux sources de l’Araxe n’est pas sans créer non plus des difficultés. Les plus anciens écrivains grecs ne parle…

Lankoran

(693 words)

Author(s): Minorsky, V. | Elwell-Sutton, L. P.
(Lenkoran) chef-lieu du district qui porte le même nom et relève de Bākū. Lenkoran est la prononciation russe du nom qui s’écrivait autrefois Langar-kunān («ancrage»; ou peut-être Langar-kanān «lieu qui arrache les ancres ») et qui se prononce en persan Länkärān et en tālis̲h̲ī, Lankōn. Les bateaux de la ligne Bākū-Enzelī [ q.v.] faisaient escale à Lankoran qui a une rade ouverte, mais à 12 km au Nord-est de la ville, se trouve l’île de Sarā dont l’excellente rade abrite les navires en cas de mauvais temps. Dans le district de Lankoran, de Morgan a trouvé des monuments d’une très …

Lur-i Kūčik

(1,810 words)

Author(s): Minorsky, V.
, dynastie d’ atābaks [ q.v.] qui gouverna le Luristān septentrional et occidental entre 580/1184 et 1006/1597, avec Ḵh̲urramābād comme capitale. Les atābaks étaient issus de la tribu de Ḏj̲angrūʾī (Ḏj̲angardī?) des Lur. Ils sont également connus sous le nom de Ḵh̲urs̲h̲īdī dérivé de celui du premier d’entre eux. (Reste à savoir si ce nom est en rapport avec celui de Muḥammad Ḵh̲urs̲h̲īd, vizir des anciens princes du Luristān avant l’apparition des atābaks du Lur-i Buzurg). Après 730/1330, le pouvoir passa à une autre lignée, qui se réclama ensuite d’une ascendance …

ʿannāzides

(1,788 words)

Author(s): Minorsky, V.
(Banū ʿAnnāz), dynastie (vers 381-511/991-1117) de la région frontière entre le ʿIrāḳ et l’Iran; l’établissement de cette dynastie fut une des manifestations de la période «entre les Arabes et les Turcs», durant laquelle, à la suite de l’expansion des Būyides vers l’Ouest, de nombreuses principautés d’origine iranienne prirent naissance en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān et au Kurdistān. Comme les Banū ʿAnnāz s’appuyèrent dans leur ascension sur les Kurdes S̲h̲ād̲h̲and̲j̲ān, on devrait considérer la dynastie comme kurde, bien que les noms et les titres arabes de …

Urm

(187 words)

Author(s): Minorsky, V.
, district de l’Ād̲h̲arbāyd̲j̲ān. D’après al-Balād̲h̲urī, 328, Saʿīd b. al-ʿĀs [ q.v.], envoyé à la conquête de l’Ād̲h̲arbāyd̲j̲ān, attaqua les habitants du Mūḳān et du Gīlān. Un certain nombre d’habitants de l’Ādharbāyd̲j̲ān et d’Arméniens qui s’étaient réunis dans la nāḥiya d’Urm et à *Balwānkarad̲j̲ furent battus par un des capitaines de Saʿīd. Le chef des insurgés fut pendu sur les murs de la forteresse de Bād̲j̲arwān ( Nuzhat al-ḳulūb, G M S, 181, trad. 173: Bād̲j̲arwān se trouvait à 20 farsak̲h̲s, au Nord d’Ardabīl, voir le mot Mūḳān). Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, 119, mentionne la …

Mas̲h̲had-i Miṣriyān

(646 words)

Author(s): Minorsky, V.
, ruines de Transcaspienne (actuel Turkménistan), au Nord-ouest du confluent de l’Atrak et de son affluent de droite, le Sumbar, ou, plus exactement, sur le chemin qui, de Čat, va perpendiculairement vers la route reliant Čikis̲h̲lār à la station de chemin de fer d’Aydi̊n. Les ruines, entourées d’un mur en brique cuite et d’un fossé, ont une superficie de 130 hectares. L’ancienne ville, située dans la steppe actuellement peuplée de Turcomans, recevait son eau par un canal dérivé de l’Atrak à une soixantaine de km en amont de Čat. Près de …
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