Encyclopédie de l’Islam

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Tadrīs

(1,125 words)

Author(s): Berkey, J. P.
(a.), maṣdar de la deuxième forme du verbe arabe darrasa «enseigner». Celui qui enseigne porte le nom be mudarris. Avec l’usage contemporain, le terme a évolué et se réfère à différentes sortes d’enseignement. Le terme mudarris indique donc «l’enseignant» dans son sens le plus général bien qu’il puisse avoir également un sens plus spécifique; dans la hiérarchie des universités arabes modernes d’Egypte, par exemple, un mudarris est un enseignant titulaire d’un doctorat, de rang inférieur cependant à ustād̲h̲ et ustād̲h̲ musāʿid — pratiquement semblable au professeur assistan…

Wālihī

(869 words)

Author(s): Edith G. Ambros
, nom de plume ( mak̲h̲laṣ) porté par plusieurs poètes ottomans du Xe/XVIe s., dont deux sont importants. 1. Ḳurd-zāde d’Edirne/Andrinople. Après l’éducation de medrese, il quitta la ʿilmiyye [ q.v.], se rendit au Caire et devint mürīd de seyyid Aḥmed Ḵh̲ayālī, fils d’Ibrāhīm Güls̲h̲enī, qui avait fondé l’ordre de la Güls̲h̲eniyye. Après son retour à Edirne, il devint un prédicateur réputé, exerçant une fascination exceptionnelle sur le public par l’éloquence de ses sermons ( waʿẓ). Quand la mosquée Selīmiyye d’Edirne fut achevée en 982/1574, Wālihī en devint le premie…

Nīma Yūs̲h̲īd̲j̲

(1,062 words)

Author(s): Rahman, Munibur
, poète persan contemporain né le 11 novembre 1897 à Yūs̲h̲, village de la commune d’Āmul au Māzandarān, mort en 1960. Il s’appelait ʿAlī Isfandiyārī, mais son nom a été remplacé, dans l’usage courant, par son pseudonyme, tiré de son lieu de naissance, car Yūs̲h̲īd̲j̲ signifie, dans le parler local, «natif de Yūs̲h̲». Le père du poète, Ibrāhīm Nūrī, était un agriculteur et éleveur. Nīmā Yūs̲h̲īd̲j̲ passa son enfance dans l’ambiance tribale qui distinguait la vie de cette région. Il fit ses premi…

Nadwat al-ʿUlamāʾ

(861 words)

Author(s): Ḵh̲ān, Ẓafarul-Islām
, société éducative et réformiste créée à Rānpūr (Cawnpore), dans l’Inde du Nord, en 1310/1893 (transférée à Lucknow en 1316/1898), pour promouvoir un nouveau système d’enseignement en amalgamant l’«ancien», et le «nouveau» programmes et pour éliminer les différends sectaires parmi les Musulmans. Comme la Nadwa ne réussit pas à convaincre d’autres madrasas d’adopter ses programmes, elle créa en 1898, à Lucknow, son propre établissement d’enseignement, le Dār al-ʿUlūm, qui est aujourd’hui plus connu que la société elle-même. ¶ Dans la première moitié du XIXe siècle, les écoles …

Ebüzzi̇ya Tevfi̇k

(997 words)

Author(s): Abdullah, Fevziye
(Abū l-Ḍiyāʾ Tawfīḳ) 1848-1913, célèbre journaliste ottoman. Né à Istanbul, il ne bénéficia que d’une instruction sommaire et fut surtout un autodidacte. A l’âge de seize ou dix-sept ans, il rencontra Nāmi̊ḳ Kemāl et, par son intermédiaire, S̲h̲ināsī; il devint alors un habitué des bureaux du journal Taṣwīr-i efkār, où l’avant-garde littéraire avait coutume de se réunir; il prétendait avoir été le sixième à s’inscrire comme membre de l’Association des Jeunes Turcs ( Yeni ʿOt̲h̲mānli̊lar Ḏj̲emʿiyyeti). fondée en 1865, mais cette prétention est sujette à caution. Tawfīḳ commença sa…

Indian National Congress

(1,027 words)

Author(s): Argov, D.
La première session du Congrès national indien se tint à Bombay en décembre 1885; elle rassemblait des Indiens de classe moyenne et d’éducation anglaise — Hindous, Parsīs et Musulmans — qui se constituèrent en organisation politique totalement indienne. Dans l’idée de devenir l’Assemblée nationale de l’Inde et le noyau d’un parlement indien, le Congrès entreprit de réaliser l’unité nationale et de demander à être représenté dans le gouvernement britannique de l’Inde. Il affirmait que son organisation était purement laïque et qu’elle…

Mad̲j̲maʿ ʿIlmī

(10,583 words)

Author(s): Waardenburg, J.D.J. | Jazayery, M.A. | J. M. Landau | Réd.
(A.), Académie. I. — Pays arabes. Mad̲j̲maʿ pl. mad̲j̲āmiʿ(A.), «lieu de réunion, de rassemblement», a pris, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un sens technique dans les expressions mad̲j̲maʿʿilmī «Académie des sciences» et mad̲j̲maʿ al-lug̲h̲a «Académie de langue [arabe]». Il y a un rapport étroit entre les deux sortes de mad̲j̲maʿ, car la recherche de la science s’effectue dans une langue arabe rendue propre à l’exprimer. Alors que mad̲j̲lis [ q.v.] était le terme courant dans la civilisation arabe pour désigner (le lieu où se tenait) une réunion littéraire …

Mappila

(9,332 words)

Author(s): Miller, R. E.
(forme occidentale courante du malayalam Māppiĺa), nom de la communauté islamique dominante du Sud-ouest de l’Inde qui demeure principalement dans la partie septentrionale de l’État de Kerala appelée Malabar. On trouve également un nombre important de Māppila dans le Karnataka méridional et le Tamil du Nord-ouest, ainsi que des groupes dispersés dans toute l’Inde, dans les Laquedives, au Pakistan, dans les États du Golfe et en Malaysia. En 1971, il y avait au Kerala 4 162 718 Musulmans, presque …

Aḥmad Ḏj̲ewdet Pas̲h̲a

(2,599 words)

Author(s): Bowen, H.
, éminent écrivain et homme d’État ottoman, né le 28 d̲j̲umādā II 1237/22 mars 1822, à Lofča (Lovec) dans le Nord de la Bulgarie, où son père, Ḥad̲jd̲jī Ismāʿīl Ag̲h̲a, était membre du conseil administratif, et où son plus ancien ancêtre connu, né à Ḳiʾrḳlareli (Ḳiʾrḳ Kilīse), s’était installé après avoir pris part à la campagne du Pruth en 1711. Aḥmad fit très tôt preuve de rares dispositions et d’application, et en 1839, à dixsept ans, il fut envoyé pour continuer son éducation dans une medrese à Istanbul. Tout en y suivant les cours traditionnels de la medrese, il étudia non seulement le…

Pārsīs

(2,928 words)

Author(s): Hinnells, J.R.
(pahlavi pārsīk, np pārsī, lut. «habitants du Fārs», «Persans»), nom donné aux descendants des Zoroastriens émigrés en Inde, le plus souvent au Gud̲j̲arāt [ q.v.], à partir du Xe siècle J.-C [voir Mad̲j̲ūs]. Cette migration est décrite dans la Ḳiṣṣa- yi Sand̲j̲an, rédigée en 1600, mais exploitant une tradition orale antérieure. Dans le détail, ce récit ne paraît pas historiquement vraisemblable, mais reflète sans doute un état de choses globalement exact. Il exprime la conviction des Pārsīs que leur transfert en Inde a été d’inspiratio…

Mīzānd̲j̲i̊ Meḥmed Murād

(2,005 words)

Author(s): Ursinus, M.O.H.
, politicien, fonctionnaire et journaliste ottoman; éditeur de l’hebdomadaire — devenu quotidien — Mīzān [ q.v.] et un temps chef de l’ Ittiḥād ve Teraḳḳī Ḏj̲emʿiyyeti [ q.v.]; maître de conférences en histoire au Mekteb-i Mülkiyye et au Dār al-Muʿallimīn, commissaire à l’administration de la Dette Publique et membre du S̲h̲ūrāyi Dewlet [ q.v.]; essayiste politique, auteur de plusieurs ouvrages historiques, romancier et dramaturge (1854-1917). Murād est l’une des figures les plus hautes en couleur et les plus contestées de l’époque ḥamīdienne, idé…

Tanẓīm al-Nasl/tanẓīm al-Usra

(4,368 words)

Author(s): Badry, Roswitha
(a.), planning familial indiquant la planification volontaire de la survenue d’une grossesse, y compris les décisions prises dans l’intervalle séparant deux grossesses. ¶ Aspects sociaux. Le planning familial est devenu un thème majeur de controverse politico-religieuse au cours des dernières décennies, particulièrement depuis la fin des années 1950 et le début des années 1960, depuis que plusieurs pays islamiques (avant tout l’Egypte, le Pakistan et la Tunisie) ont commencé à vouloir répondre aux dangers d’un accroisse…

Wallāda

(1,556 words)

Author(s): Abdesselem, A. Ben
bt. Muḥammad III b. ʿAbd al-Raḥmān, fille de l’avant dernier calife umayyade d’Espagne, elle mourut en ṣafar 480/1087-8 ou en 484/1091-2. Cet arrière-petit-fils du calife al-Nāṣir fut placé sur le trône, avec le surnom d’al-Mustakfī, le 3 d̲h̲ū l-kaʿda 414/17 janvier 1024. Mais, «faible, paresseux, débauché», il ne parvint à se maintenir qu’un peu plus d’une année au milieu du plus grand désordre avant de céder à la panique et de prendre la fuite, le 25 rabīʿ I 416/26 mai 1025. Quelques semaines plus…

Swahili

(1,607 words)

Author(s): Topan, Farouk
, langue de grande diffusion en usage dans les régions côtières de l’Afrique Orientale (< ar. sawāḥil, «pays de la côte»). 1. La langue. Le swahili, également appelé kiswahili, appartient à la famille des langues bantoues parlées dans le tiers méridional de l’Afrique, du Cameroun et du Kenya à l’Afrique du Sud. Ces langues partagent des traits grammaticaux frappants — ainsi, tous les noms appartiennent à une classe de concordance donnée, avec des préfixes et des accords caractéristiques — et un important lexique commun. Le swahili est parlé en tant que langue maternelle sur la …

al-Maḳrīzī

(1,217 words)

Author(s): Rosenthal, F.
, Taḳī l-dīn Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. ʿAlī b. ʿAbd al-Ḳādir (766-845/1364-1442), historien égyptien. Son père (m. 779/1378) ayant, à l’âge de 50 ans, épousé une fille du riche philologue et juriste Ibn al-Ṣāʾig̲h̲ (m. 776/1375), il naquit au Caire, sans doute en 765/1363-4. Sa nisba provient d’un quartier de Baʿlabakk d’où la famille de son père était originaire. Son grand-père paternel, ʿAbd al-Ḳādir b. Muḥammad (vers 677-733/1278-1322; voir Ibn Ḥad̲j̲ar, Durar, II, 391-2) était ḥanbalite, son grand-père maternel, qui exerça une certaine influence sur sa première édu…

al-Salṭ

(1,337 words)

Author(s): Bakhīit, M.A. Al-
, ou al-Salt, ville de la Jordanie actuelle, à environ 28 km à l’Ouest de ‘Amman (30° 03′ N., 35° 42′ E., ait. env. 840 m). C’est le siège du gouvemorat de la Balḳāʾ [ q.v.]. En 1993, la population était estimée à 60 740 habitants. Elle est située dans une région assez montagneuse, couverte de chênes, avec plusieurs sources qui permettent la mise en culture des terrasses de la vallée, notamment en figues et en grenades. Les géographes arabes et les voyageurs européens du XIXe siècle signalent l’exportation de raisin, de blé et de lentilles vers la Palestine. La ville s’appelait Gadara à l’épo…

K̲h̲alwa

(1,152 words)

Author(s): Landolt, H.
, terme technique de la mystique signifiant «retraite, réclusion» (du verbe k̲h̲alā «être seul») et, plus spécifiquement, «isolement en un lieu solitaire ou une cellule» ( zāwiya, [ bayt al-] k̲h̲alwa) impliquant des exercices spirituels. La «réclusion» ou «solitude» en général (syn. ʿuzla, waḥda, infirād, inḳiṭāʿ) est l’un des principes fondamentaux de l’ascétisme ( zuhd), et la prédilection des premiers ascètes musulmans pour une existence solitaire est un trait dominant de la littérature hagiographique des Ṣūfis. Il est vraisemblable que l’exemp…

Kasrawī Tabrīzī

(1,411 words)

Author(s): Jazayery, M. A.
, Sayyid Aḥmad, historien, linguiste, juriste et idéologue iranien. Né le 29 septembre 1890 à Tabrīz où il fit ses études, il entra dans la carrière religieuse en 1910 mais l’abandonna aussitôt à cause de ses idées libérales et de ses tendances modernistes. En 1919, il fut engagé au ministère de la justice, qu’il quitta en 1929 pour pratiquer le droit, aussitôt après avoir rendu contre la cour de Riḍā S̲h̲āh un jugement en faveur d’un groupe de paysans; il enseigna également l’histoire à l’Univers…

Prēm Čand

(1,233 words)

Author(s): Haywood, J.A.
(1880-1936), auteur indien de fiction en ourdou/hindī, très connu pour ses nouvelles, qui lui valurent une large audience comme pionnier du genre. De son vivant, et déjà un siècle auparavant, l’anglais mis à part, la langue officielle du Gouvernement Britannique de l’Inde était souvent appelée l’hindūstānī. Elle était habituellement rédigée dans l’écriture de style persan par et pour les Musulmans, et en dēvanāgarī par et pour les Hindous. Le premier type, lorsqu’il était employé comme langue littéraire, était également appelé l’ourdou («la langue du camp militaire», urdû [voir Ord…

Sayyid Ḳuṭb

(1,310 words)

Author(s): Jansen, J.J.G.
, écrivain égyptien, membre éminent des Frères Musulmans, principal idéologue du fondamentalisme musulman sunnite moderne, né le 9 octobre 1906 à Mūs̲h̲a près d’Asyūṭ, exécuté le 29 août 1966 au Caire. Sa vie. En 1920, Sayyid ḳuṭb quitta son village natal pour aller à l’école secondaire au Caire. De 1929 à 1933, il étudia à Dār al-ʿUlūm. Il enseigna pendant environ six ans, devint fonctionnaire au Ministère de l’Education ( Wizārat al-Maʿārif), et fut envoyé en mission aux Etats Unis où il passa deux ans. Il regagna l’Egypte en août 1950. Sayyid Ḳuṭb rejoignit probablement les Frères …
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