Encyclopédie de l’Islam

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Ibn Ḥazm

(9,788 words)

Author(s): Arnaldez, R.
, Abū Muḥammad ʿAlī b. Aḥmad b. Saʿīd, né à Cordoue en 384/994, mort à Manta Līs̲h̲am en 456/1064, poète, historien, juriste, philosophe et théologien andalou, un des plus grands esprits de la civilisation arabo-musulmane, qui généralisa la doctrine ẓāhirite [voir Ẓāhiriyya] et en appliqua la méthode à l’ensemble des sciences ḳurʾāniques. La vie d’ Ibn Ḥazm et les événements politiques de son temps. E. Garcia Gômez a fait remarquer que la période où vécut Ibn Ḥazm correspond aux «moments les plus tragiques de l’Espagne musulmane» et à «la crise décisive de l…

Sahl b. Hārūn

(1,755 words)

Author(s): Zakeri, Mohsen
b. Rāhawayh (ou Rāhīyūn, Rāhyūn, Rāmnūy), auteur persan, traducteur et poète d’une grande renommée; ses premiers écrits en arabe datent du début de l’époque ʿabbāside. Il est né à Dast-i Maysân ou à Maysān [ q.v.] au Sud-est du ʿIrāḳ. Sa famille, originaire de Nīs̲h̲āpūr, s’était établie dans la région de Maysān puis à Basra, d’où sa nisba d’al-Baṣrī. Il mourut en 215/830. On ne sait rien sur son adolescence et sur les débuts de son éducation. A l’origine, il attira l’attention quand il était secrétaire de Yaḥyā b. Ḵh̲ālid al-Barmakī (170-87/786-803), le vi…

Abū Maḥallī

(971 words)

Author(s): Deverdun, G.
(al-Maḥallī sur les monnaies) al-Filālī al-Sid̲j̲ilmāssī, nom sous lequel est connu Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. ʿAbd allāh, un des principaux ¶ prétendants qui ont participé à la ruine du Maroc pendant l’agonie de la dynastie des Saʿdides [ q.v.] et dont la brève fortune a valeur d’exemple. Nous savons par son autobiographie, qui ouvre son livre encore non publié, le Kitāb Iṣlīt al-k̲h̲irrīt fī l-ḳaṭʿ bi-ʿulūm al-ʿifrīt, mais que rapporte al-Ifrānī dans sa Nuzha, qu’il était né à Sid̲j̲ilmāssa, en 967/1559-60, d’une famille de juristes; elle se disait issue de l’oncle du P…

Deoband

(688 words)

Author(s): Nizami, K. A.
, dans le district de Sahāranpur de l’État d’Uttar Prades̲h̲, est une ville très ancienne, mais les débuts de son histoire se perdent dans le mythe et la fable. Dans l’un des nombreux bois qui entourent presque entièrement le site de la ville, se trouve un ancien temple de Devi. C’est pourquoi on a supposé que son nom est une corruption de Devi-ban «forêt de la déesse». La référence la plus ancienne que l’on en possède se trouve dans l’ Âʾīn-i Akbarī où Abū l-Faḍl parle d’un fort construit «en briques cuites à Deoband». On trouve toutefois à Deoband des monuments plus ancien…

Tewfīḳ Fikret

(1,272 words)

Author(s): Balim, Çiǧdem
(préalablement nommé Meḥmed Tewfīḳ, Fikret étant le nom de plume qu’il adopta), poète turc de la fin de l’ère ottomane, né en 1867, mort en 1915 à Istanbul. Il était le fils et second enfant de Ḥüseyin Efendi, issu d’une famille de notables Čerkes originaires de Çankiri, et gouverneur de ʿAkkā et de Ḵh̲adīd̲j̲e Refīʿa sur l’île de Chios. Son éducation élémentaire débuta dans le Rüs̲h̲diyyesi Wālide Maḥmūdiyye d’Aksaray puis il alla au Lycée de Galatasaray à l’âge de neuf ans. Sa mère mourut en 1…

al-Zubaydī

(1,345 words)

Author(s): R. Sellheim
, Abū Bakr Muḥammad b. al-Ḥasan (Ḥumaydī, 180) b. ʿAbd Allāh b. Mad̲h̲ḥid̲j̲, céièbre philologue, faḳīh et poète arabe, dont l’ancêtre, cinq générations plus haut, Bis̲h̲r al-Dāk̲h̲il (Ibn Ḥazm, 412), était venu de Ḥimṣ [ q.v.] avec l’armée umayyade en al-Andalus (sa généalogie remonte à la Ḏj̲āhiliyya au Yémen). Al-Zubaydī naquit à Séville vers 316/928 d’une famille cultivée. Le ṭalab al-ʿilm le conduisit à ¶ Cordoue, lieu de résidence des califes umayyades, où il fréquenta ses professeurs, surtout Abū ʿAlī al-Ḳālī [ q.v.]. Le jeune savant attira l’attention du calife al-Ḥak…

S̲h̲āʿir

(5,341 words)

Author(s): Bauer, T.
1. B. De l’époque ʿabbāside à la Naḥda. La communication poétique fait partie d’un système plus large de communication sociale régi par une série particulière de règles et mis en œuvre par des participants plus ou moins conscients de la valeur et de la signification de ces règles. Le poète n’occupe qu’un des rôles co-formatifs, pour lesquels la conformité à des règles reconnues est mutuellement exigée. Toute discussion sur l’un de ces rôles sociaux doit forcément prendre en compte les autres rôles. S. …

Samāʿ

(3,067 words)

Author(s): During, J. | Sellheim, R.
, nom d’action de la racine s-m-ʿ (comme samʿ et simʿ) signifiant «audition»; par extension, il désigne souvent «ce que l’on entend», comme par exemple la musique. Il en est de même d’ istimāʿ, «écoute» (Lane, Lexicon, 1427b, 1429b; LʿA, s.v.). 1. En musique et en mystique. On ne le trouve pas dans le Ḳurʾān, mais il existe en arabe ancien, même dans le sens de chanson ou d’exécution musicale (Lane, 1617b, s.v. mus̲h̲ār). En lexicologie et en grammaire, il signifie, avec samāʿī, «ce qui est fondé sur l’autorité», par opposition à ḳiyāsī, «fondé sur l’analogie» (de Sacy, Grammaire, I, 347 et …

Muṣaddiḳ

(2,035 words)

Author(s): Burrell, R.M.
, Muḥammad (Mossadeg̲h̲), homme politique iranien nationaliste, premier ministre de 1951 à 1953. Né à Téhéran en 1882 (la date précise est incertaine), il y mourut le 5 mars 1967. Son père, issu d’une grande famille de propriétaires terriens, les Ās̲h̲tiyānī, occupa divers postes de premier plan dans l’administration financière du pays. Sa mère était l’arrière-petite-fille de Fatḥ ʿAlī S̲h̲āh, l’une de ses sœurs était l’épouse de Muẓaffar al-dīn S̲h̲āh. À la mort de son père en 1894 (?), l’enfant reçut le titre de Muṣaddiḳ al…

S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām

(3,154 words)

Author(s): Kramers, J.H. | Bulliet, R. | Repp, R.C.
(a.), titre honorifique utilisé dans le monde musulman jusqu’au début du XXe siècle, et attribué essentiellement à des dignitaires religieux. 1. Histoire primitive du terme. Le titre apparut tout d’abord dans le Ḵh̲urāsān à la fin du IVe/Xe siècle. Alors que les titres honorifiques composés avec le mot Islām (comme ʿIzz-, Ḏj̲alāl-, et Sayf al-Islām), étaient portés par des personnes détentrices du pouvoir séculier (notamment les vizirs des Fāṭimides, cf. van Berchem dans ZDPV, XVI [1983], 101), le titre de S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām a toujours été réservé aux ʿulamāʾ et aux mystiques, co…

Yoruba

(819 words)

Author(s): Reichmuth, S.
, peuple de l’Afrique de l’Ouest. Cet article traite du rôle de l’Islam chez les Yoruba. La plus ancienne trace de l’Islam dans la population de l’actuelle Nigeria semblerait remonter à l’empire Ancien Ọyọ du XVIe s. Le rôle des commerçants musulmans parlant songhay, au début de l’expansion de l’Islam, se reflète dans un certain nombre de mots d’emprunt songhay en yoruba. Le terme le plus ancien pour désigner les Musulmans, imalé «Gens du Mali», se réfère probablement à ces marchands. L’Islam semble ¶ s’être implanté avant tout chez les commerçants, les artisans (sutout les ti…

Penang

(1,032 words)

Author(s): Proudfoot, I.
(en malais Pulau Pinang), Etat de la Fédération de Malaysia comprenant l’île de Penang (292 km2) dans le Détroit de Malacca et, sur le continent opposé, une bande de terre dénommée Province Wellesley ou Seberang Prai (738 km2); les deux parties sont réunies par un pont routier depuis 1985. La capitale, Georgetown, dispute à Johor Bahru le titre de second centre urbain de Malaysia pour la population (un peu plus de 400 000 habitants chacune en 1980), derrière la capitale fédérale Kuala Lumpur. L’île, alors peu habitée, fut acquise en 1786 par le Sultan de Kedah pour le compte d…

Zūrk̲h̲āna

(1,479 words)

Author(s): H. E. Chehabi
, (p.) litt. "maison de la force", gymnase traditionnel en Iran. La zūrk̲h̲āna traditionnelle consiste en un bâtiment dont l’architecture rappelle celle d’un bain public ( ḥammām [ q.v.]). Sa salle principale est souvent légèrement encaissée en dessous du niveau de la rue pour garantir une température constante et empêcher les courants d’air qui pourraient faire du mal aux athlètes en sueur, et l’accès ne peut se faire que par une porte basse, obligeant tout le monde à se courber en entrant par signe de respect. Traditionnellement, l’accès à la zūrk̲h̲āna était interdit aux femmes, a…

Sezāʾī

(538 words)

Author(s): Burrill, Kathleen
, Ḥasan Dede (ou Efendi) (1080-1151/1669-1738), appelé aussi S̲h̲eyk̲h̲. Ḥasan Efendi ou Ḥasan b. ʿAlī Gühs̲h̲enī, poète ottoman, fondateur de la ṭarīḳa sezāʾiyya, rameau de la Guls̲h̲aniyya [voir Guls̲h̲anī, Ibrāhīm], elle-même branche de la Ḵh̲alwatiyya [ q.v.]. Il naquit en Morée [voir Mora] où son grand-père paternel Ḳurtbey-zāde Ḥasan était un personnage en vue. Tahsin Yazici ( IA, art. Sezâʾī) est en désaccord avec Bjôrkman ( EI 1, art. Sezāʾī) sur le fait qu’il ait été d’origine grecque. Il fut élevé en Morée, et sa carrière dénote une solide éducation. En…

Mūsā b. ʿAzra

(1,052 words)

Author(s): Schippers, A.
, Abū Hārūn Mōs̲h̲ē b. Yaʿḳōb b. ʿEzra, théoricien de la littérature judéoarabe et poète en hébreu de l’Espagne musulmane. Il vécut probablement de 1055 de J.-C. environ à 1135-40. Né à Grenade, il fut un élève de Yisḥaḳ b. G̲h̲ayyāt̲h̲ (G̲h̲iyāt̲h̲) à Lucena. Son éducation doit avoir compris toutes sortes de disciplines et, notamment, les littératures hébraïque et arabe. Son arabe classique était de haute qualité. Il occupa, semble-t-il, d’importantes fonctions administratives à Grenade, parce qu’il portait le titre de ṣāḥib al-s̲h̲urṭa «chef de la police» ou «capitaine de l…

Zayn al-ʿĀbidīn

(245 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom de règne du sultan du Kas̲h̲mīr, S̲h̲āhī Ḵh̲ān b. Iskandar, le plus important de la lignée de S̲h̲āh Mīr Swātī, d’où son nom de Bud S̲h̲āh, «Grand Roi», r. 823-75/1420-70. Il eut le mérite de mettre fin aux persécutions instituées par son père, Sikandar But-S̲h̲ikan [ q.v.], qui avait forcé les Hindous à se convertir et avait détruit leurs temples. Zayn al-ʿĀbidīn, dans les faits, abolit la d̲j̲izya, autorisa la reconstruction des temples, etc. ¶ Le royaume connut la sécurité grâce à une action politique et militaire, très ferme, et la prospérité intérieure fut ré…

S̲h̲īnā

(586 words)

Author(s): Moreh, S.
, Salmān (1898-1978), journaliste irakien, avocat et membre du Parlement irakien. Né dans le quartier juif de Bag̲h̲dād, il reçut une éducation religieuse traditionnelle dans un Ḥeder (l’équivalent du kuttāb islamique). Il poursuivit ses études primaires et secondaires à l’école laïque juive de l’Alliance Française Israélite de Bag̲h̲dād, où il se distingua dans les langues. Par la suite, il rejoignit l’Ecole Secondaire Ottomane de Bag̲h̲dād et fut recruté comme officier de réserve dans l’armée ottomane au cours de la Premi…

Ḥizb

(24,278 words)

Author(s): Kedourie, E. | Rustow, D. A. | Banani, A. | Kazemzadeh, F. | Spuler, B. | Et al.
«parti politique». L’emploi du mot ḥizb dans le sens de parti politique est récent et ne remonte qu’aux environs du début du XXe siècle, mais cette acception est, dans une certaine mesure, une extension naturelle et légitime de son sens traditionnel et classique [voir l’article précédent] que l’on trouve dans les dictionnaires du XIXe siècle. Ainsi, le Dictionnaire de Kazimirski (1860) traduit ḥizb par «troupe d’hommes», le Lexicon de Lane (1863 sqq.) par «groupe ou compagnie d’hommes réunis du fait d’un événement à eux survenu»; le Muḥīṭ de Bustānī le définit par ṭāʾifa; le Supplément d…

Wazīr

(14,763 words)

Author(s): Zaman, Muhammad Qasim | Bainquis, Th | Eddé, Anne-Marie | Carmona, A. | Lambton, Ann K. S. | Et al.
(a.), vizir ou premier ministre. I. Dans le Monde Arabe 1. Les ʿAbbāsides. Etymologie On trouve le terme wazīr dans le Ḳurʾān (XXV, 35; «Nous avons donné à Moïse le livre et nous avons fait de son frère Aaron son wazīr»), où il signifie «assistant», sens qui est bien attesté dans la poésie du début de l’Islam (voir, pour des exemples, Goitein, The origin of the Vizierate, 170-1). Bien que plusieurs érudits aient proposé des origines persanes pour ce terme et pour cette institution, il n’existe pas de raison convaincante pour douter de la provenance arabe du te…

S̲h̲awkat ʿAlī

(684 words)

Author(s): Islam Khan-Zafarul.
(1873-1938), dirigeant musulman indien. Aîné des célèbres «Frères ʿAlī», S̲h̲awkat est né à Rāmpūr le 10 mars 1873. Il reçut une éducation «moderne», en l’occurrence anglaise, préconisée par sa mère devenue veuve, ʿAbādī Begum (laquelle joua par la suite un rôle important dans la libération de l’Inde et les mouvements Ḵh̲ilāfat) malgré l’opposition des hommes parmi ses proches. Elle donna ses bijoux personnels en gage pour envoyer S̲h̲awkat dans une école de Barielly, d’où il fut envoyé au collège M.A.O. à ʿAlīgaŕh. Il ne fut pas un élève brillant mais devint un sportif de renom. Une fois…
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