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Your search for 'dc_creator:( "Fahd, T." ) OR dc_contributor:( "Fahd, T." )' returned 163 results. Modify search

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Ḳurʿa

(1,455 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), désigne, au sens technique, la rhapsodomancie. C’est un procédé divinatoire islamique, analogue à la bibliomancie. Mais, dans l’usage courant, ce terme désigne le «tirage au sort», sous quelque forme qu’il soit, et cela depuis la condamnation par le Ḳurʾān de l’ istịksām [ q.v.] et du maysir [ q.v.], les deux principaux procédés cléromantiques de l’Arabie paīenne. I. Dans le sens usuel de «tirage au sort», le terme ḳurʿa qui désignait primitivement une «outre au fond large et au goulot étroit» ( TA, V, 453, 1. 23), laquelle devait probablement servir d’ustensile pour sec…

Riyāfa

(737 words)

Author(s): Fahd, T.
, de l’arabe rīf, «région cultivée et fertile», désignant généralement les terres bordant un fleuve ou la mer et les plaines fertiles faisant suite à un désert (plur. aryāf)[voir Rīf]. Le substantif riyāfa, de formation récente sur le modèle de ḳiyāfa (à noter qu’al-Ḏj̲āḥiẓ, K. al-Tarbīʿ wa-l-tadwīr, éd. Pellat, 91 sq., paragr. 176, donne à ḳiyāfa [ q.v.] le sens de détection de la paternité, de l’eau, des phénomènes atmosphériques et du sol), désigne l’art du sourcier qui apprécie la profondeur de l’eau sous terre, grâce à l’odeur du sol, à sa végéta…

Ḥurūf

(1,523 words)

Author(s): Fahd, T.
(ʿilm al-) «la science des lettres», est une branche du d̲j̲afr [ q.v.] qui concernait initialement l’onomatomancie proprement dite; mais, dans certaines sectes ésotériques, elle devint comme une pratique magique, à tel point qu’Ibn Ḵh̲aldūn ( Muḳaddima, III, 137-61; trad. fr., 188-200; trad. angl., 171-82) lui donna le nom de sīmiyāʾ (σημεῖα) réservé habituellement à la magie blanche. Elle se fonde sur les propriétés occultes des lettres de l’alphabet et des noms divins et angéliques qu’elles servent à former. Trois éléments fondamentaux entre…

Talbiya

(1,743 words)

Author(s): Fahd, T.
, désigne une invocation que le pèlerin récite à haute voix et à plusieurs reprises au moment où il entre dans l’état de sacralisation ( iḥrām) et au cours du rituel. Elle est nécessaire à l’accomplissement du pèlerinage à la Mekke (voir ḥad̲j̲d̲j̲). Ce moment commence à l’entrée du territoire sacré ( ḥaram), aux points de ralliement des pèlerins ( mawāḳīt), situés sur le grand circuit qui délimite ce territoire. La sacralisation est marquée par les temps sacrés (les 11e, 12e et 1er mois du comput lunaire), l’espace sacré (le ḥaram) et une conduite appropriée. Parmi les pratiques à a…

Istiḳsām

(1,155 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), Xe forme de la racine ḳ s m qui recouvre deux groupes de significations, dont l’un est de caractère magique et l’autre de caractère divinatoire. Le premier s’applique aux formules et procédés de conjuration des démons, d’adjuration et d’exorcisme, sens pris, particulièrement dans l’arabe chrétien, par les IIe et IVe formes ḳassama et aḳsama, vraisemblablement sous l’influence de l’hébreu ḳēsēm (p. ex. Deut. XXIII, 23), ayant cette même portée. Cet usage est tardif, populaire et plus fréquent dans l’arabe chrétien où sont également employés ḳisām «adjuration, formule d’exor…

Ibn Sīrīn

(947 words)

Author(s): Fahd, T.
, Abū Bakr Muḥammad , the first renowned Muslim interpreter of dreams, was also, according to Ibn Saʿd (vii/1, 140), a traditionist “of great trustworthiness, who inspired confidence, great and worthy, well-versed in jurisprudence. He was an imām of great scholarship and piety”. Born two years before the end of the caliphate of ʿUt̲h̲mān, i.e., in 34/654, he was the contemporary and friend of al-Ḥasan al-Baṣrī [ q.v.] and died in the same year as he, in 110/728. His father, a tinker from Ḏj̲ard̲j̲arāyā. had been taken prisoner in ʿIrāḳ (at Maysān or at ʿAyn al-…

Saḥbān Wāʾil

(244 words)

Author(s): Fahd, T.
, the name given to an orator and poet of the tribe of Wāʾil, “whose seductive eloquence has passed into a proverb and who, it is said, whilst addressing an assembly for half-a-day, never used the same word twice” (Kazimirski, Dictionnaire , i, 1057; see LʿA and the other lexica). Speaking of the random effects of chance, whereby some person became a household word whereas others, equally meritorious, do not, al-D̲j̲āḥiẓ ( Ḥayawān , ii, 104), cites Saḥbān Wāʾil, who was eclipsed by his contemporary Ibn al-Ḳirriyya, murdered by al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ in 84/703 ( loc. cit., n. 5). In his eulogy o…

Ruʾyā

(4,775 words)

Author(s): Fahd, T. | Daiber, H.
(a.), derived from the Semitic root r-ʾ-y which gives rise to formations expressing “sight” ( ruʾya ( t)) and “vision” ( ruʾyā ), one of the aspects of vision being nocturnal vision, the dream. 1. In the meaning of dream. On relations between “seer” ( rōʾe - Aram, ḥōzē = Ar. ḥāzī ), “soothsayer” ( kāhin , ʿarrāf , etc.) and “prophet” ( nabī ), see the articles kāhin, kihāna , nubuwwa. The Semitic terminology of the dream and of the vision evolves in two fundamentally different semantic zones: (1)The first is situated in the space extending between sleep and waking and is consequentl…

Zāʾird̲j̲a

(1,374 words)

Author(s): Fahd, T. | Regourd, Anne
(a.) or Zāʾirad̲j̲a , a divinatory technique which, in the same manner as geomancy [see k̲h̲aṭṭ ] and d̲j̲afr [ q.v.], and under various outside influences, had a wide diffusion in the mediaeval Islamic lands. It involved a mechanical means of calculating portents, strongly imbued with magic and astrology, in which were strongly mingled the talismanic sciences, based on the ʿilm al-k̲h̲awāṣṣ “knowledge of secret properties”, the ʿilm al-awfāḳ “knowledge of conjunctions”, ʿilm al-ṭilasmāt “knowledge of talismans” and ʿilm al-ḥurūf “knowledge of letters” [see ḥurūf ]. D̲j̲afr and ḥur…

Ḳaws Ḳuzaḥ

(2,053 words)

Author(s): Fahd, T. | Wiedemann, E.
, the Arabic term for the rainbow, formed from ḳaws “bow” ( Ḳws in the inscriptions of Jordan; Ḳaws̲h̲ in the inscriptions of Tiglath-Pileser, Esarhaddon and Assurbanipal; Ḳūsu in Babylonian inscriptions of the time of Darius and Artaxerxes I; Ḳūsu, Ḳūs̲h̲u , Ḳīs̲h̲i , Ḳūs̲h̲i , in the Old Testament; Kos / Kōs /Κοξε, amongst the Nabataeans; Ḳaws , Ḳays , in Arabia), an Edomite deity known during the first millennium and later venerated by the Nabataeans (cf. Vriezen, The Edomitic deity Qaus , 330 ff.). He was a war-god, symbolised by the bow, just as Adad…

Ibn S̲h̲āhīn al-Ẓāhirī

(394 words)

Author(s): Gaulmier, J. | Fahd, T.
, G̲h̲ars al-Dīn K̲h̲alīl , born in Cairo (or Jerusalem) in 813/1410, son of a mamlūk of the Burd̲j̲ī sultan Sayf al-Dīn Tatar, studied in Cairo and achieved a brilliant administrative career under Barsbay and Čaḳmaḳ (cf. Ziriklī, Aʿlām 2, iii, 367). In about 857/1453 he composed a major work, Kas̲h̲f al-mamālik wa-bayān al-uruḳ , wa ’l-masālik , of which only an abridged version, Zubdat Kas̲h̲f al-mamālik ... has survived. This vivid and exact picture of Egypt under the Mamlūks, the interest of which was first emphasized by Volney in the appendix to the Voyage en Egypte et en Syrie 3, ed. Dug…

S̲h̲ayṭān

(3,072 words)

Author(s): Fahd, T. | Rippin, A.
(a.), evil spirit, demon, devil. 1. In pre-Islamic Arabia. According to the lexicographers, s̲h̲ayṭān is derived from the verb s̲h̲aṭana “to detain somebody in order to divert him from his intention and his destination”, s̲h̲aṭan being “a cord” and s̲h̲āṭin “an evil man”. The verbs s̲h̲ayṭana and tas̲h̲ayṭana signify “to behave like the shayṭan ”. The s̲h̲ayṭān is an evil, rebellious spirit, inhabiting Hell-Fire; he cannot be seen, but he is imagined as a being of great ugliness (al-D̲j̲āḥiẓ, Ḥayawān , vi, 213). Proverbs underline his wickedness, his c…

Ruʾyā

(4,636 words)

Author(s): Fahd, T. | Daiber, H.
(a.), dérivé de la racine sémitique r ʾy donnant lieu à des formations exprimant la «vue» ( ruʾ yat) et la vision ( ruʾyā). Cet article concerne l’un des aspects de la vision, à savoir la vision nocturne, le songe, le rêve. 1. Dans le sens de «rêve». Sur les rapports entre «voyant» (rō ʾe = aram. ḥōzē= arabe ḥāzī), «devin» ( kāhin, ʿarrāf etc.) et «prophète» ( nabī), voir les art. Kāhin, Kihāna, Nubuwwa. La terminologie sémitique du rêve et de la vision évolue dans deux zones sémantiques foncièrement différentes: 1)La première se situe dans l’espace s’étendant entre le sommeil et le r…

S̲h̲ayṭān

(2,927 words)

Author(s): Fahd, T. | Rippin, A.
(a.), mauvais esprit, démon,diable. 1. En Arabie préislamique. Les lexicographes font dériver s̲h̲ayṭān du verbe s̲h̲aṭana, «retenir quelqu’un pour le détourner de son intention et de sa destination», le s̲h̲aṭan étant «une corde», et le s̲h̲āṭin, «un homme mauvais». Les verbes s̲h̲ayṭana et tas̲h̲ayṭana signifient «agir comme le s̲h̲ayṭān». Le s̲h̲ayṭān est un esprit mauvais, rebelle, habitant le Feu; on ne le voit pas, mais on le conçoit comme un être d’une grande laideur (Ḏj̲āḥiz, Ḥayawān, VI, 213). Des proverbes en soulignent la méchanceté, la ruse, l’inimitié. Il …

Ibn S̲h̲āhīn al-Ẓāhirī

(369 words)

Author(s): Gaulmier, J. | Fahd, T.
, G̲h̲ars al-dīn Ḵh̲alīl, né au Caire (ou à Jérusalem) en 813/1410, fils d’un mamlūk du sultan burd̲j̲ite Sayf al-dīn Tatar, étudia au Caire et fit une carrière administrative brillante sous Barsbay et Čaḳmak (cf. al-Ziriklī, Aʿlām 2, III, 367). Vers 857/1453, il composa un grand ouvrage, Kas̲h̲f al-mamālik wa-bayān al-ṭuruḳ wa-l-masālik, dont seul l’abrégé, Zubdat kas̲h̲f al-mamālik , est parvenu jusqu’à nous. Ce tableau vivant et précis de l’Égypte sous les Mamlūks, dont Volney le premier a souligné l’intérêt dans l’appendice du Voyage en Égypte et en Syrie 3, éd. Dugour et Durand…

Ṣūra

(3,324 words)

Author(s): Wensinck, J. | Fahd, T.
(a.), image, forme, silhouette, ainsi ṣūrat al-arḍ «l’image du globe», ṣūrat ḥimār «la forme d’un âne» (Muslim, Ṣalāt, trad., 115) ou visage, figure [cf. plus bas]. Taṣāwir signifie plutôt reproductions. Les mots ṣūra et taṣāwir sont entre eux comme les mots hébreux demūt et şelem. L’idée biblique d’après laquelle l’homme aurait été créé au ṣelem de Dieu ( Gin., I, 27) est très vraisemblablement passée dans le ḥadīt̲h̲. Elle apparaît dans trois passages du ḥadīt̲h̲ classique; l’exégèse est hésitante, et d’une façon générale très peu favorable à des conceptions analogu…

Ḳaws Ḳuzaḥ

(2,018 words)

Author(s): Fahd, T. | E. Wiedemann
, nom arabe de l’arc-en-ciel, formé sur Ḳaws ( Ḳws dans les inscriptions de Jordanie; Ḳaws̲h̲ dans les inscriptions de Tiglath-Pilesser, d’Esarhaddon et d’Assurpanipal; Ḳûsu, dans les inscriptions babyloniennes de l’époque de Darius et d’Artaxerxès Ier; Ḳûsu, Ḳûs̲h̲u, Ḳîs̲h̲i, Ḳūs̲h̲i, dans l’Ancien Testament; Kos/Kōs/ Kοξε, chez les Nabatéens; Ḳaws, Ḳays, en Arabie), divinité édomite largement connue au cours du Ier millénaire avant notre ère et vénérée ensuite par les Nabaṭéens (cf. Vriezen, The Edomitic deity Qaus, 330 sqq.). C’est un dieu de la guerre, symbolisé pa…

Zāʾird̲j̲a

(1,496 words)

Author(s): Fahd, T. | Regourd, Anne
(a.) ou Zāʾirad̲j̲a, Zāyird̲j̲a, technique divinatoire qui, à l’instar de la géomancie [voir Ḵh̲āṭṭ], du Ḏj̲afr [ q.v.] et d’influences étrangères hétéroclites a connu, au Moyen Âge, une large audience en terre d’Islam. C’est une machine à calculer les présages, fortement imprégnée de magie et d’astrologie, à grand renfort de sciences talismaniques fondées sur ʿilm al-k̲h̲awāṣṣ, «connaissance des propriétés secrètes», ʿilm al-awfāḳ, «connaissance des conjonctions», ʿilm al-ṭilasmāt, «connaissance des talismans», ʿilm al-ḥurūf «connaissance des lettres» [voir Ḥurūf]. Ḏj̲a…

Rad̲j̲m

(2,838 words)

Author(s): Gaudefroy-Demombynes, M. | Fahd, T.
(a.), the casting of stones. R-d̲j̲-m is a Semitic root, derivatives from which are found in the Old Testament with the meaning of “to stone, to drive away or kill by throwing stones” an abominable creature; rad̲j̲ma is “a heap of stones, an assembly of men, cries, tumult”. In Arabic, the root means “to stone, to curse”; rad̲j̲m , “heap of stones”, also means simply the stones placed upon tombs either as flagstones or in a heap, a custom which ḥadīt̲h̲ condemns, recommending rather that a grave should be level with the surface of the ground. On the ḥadīt̲h̲ of ʿAbd Allāh b. Mug̲h̲fal, it is …

Istisḳāʾ

(1,794 words)

Author(s): Fahd, T. | P. N. Boratav
, a rogatory rite still practised at the present day (notably in Jordan and Morocco) and dating back to the earliest Arab times (ʿĀdite according ¶ to Ibn al-At̲h̲īr, i, 61; Abrahaniic according to Ibn Saʿd, i/1, 22) which is a supplication for rain during periods of great drought. The rite must have been both astral and magical in nature. Obliged to retain it because of its great popularity, primitive Islam tried to remove these features. A precise ritual was established—as in the case of istik̲h̲āra [ q.v.], another custom deriving from pagan cultic practices —so that the faithf…
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