Encyclopédie de l’Islam

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al-Marṣafī

(767 words)

Author(s): Delanoue, G.
, al-Ḥusayn, professeur égyptien (1815-90) d’une famille originaire du village de Marsafa, près de Banha; son père était professeur à la mosquée al-Azhar. Al-Ḥusayn devint aveugle à l’âge de trois ans; il parcourut cependant le cycle des études ordinaires des garçons destinés au professorat à al-Azhar et passa au rang de maître dans les années 1840-5. Il se fit remarquer par l’intérêt qu’il portait dans ses cours aux belles-lettres, ce qui était rare chez les maîtres à cette époque en Égypte. En 1872, ʿAlī Pas̲h̲a Mubārak [ q.v.], ministre de 1 ‘ Instruction publique, le nomma pro…

Jamia Millia Islamia

(934 words)

Author(s): Hasan, Mushirul
(al-Ḏj̲āmiʿa al-Milliyya al-Islāmiyya), Université Musulmane, anciennement en Inde Britannique, et actuellement dans l’Union indienne. En septembre 1920, le Congrès National Indien adopta, contre le gouvernement britannique, la résolution de non coopération. La Jamia Millia Islamia (Université Nationale Musulmane) était le «vigoureux enfant de l’époque de la non coopération», selon Jawaharl…

al-Zarnūd̲j̲ī

(582 words)

Author(s): , M. Plessner-[J.P. Berkey]
Burhān al-dīn, érudit musulman et traditionniste, probablement originaire de Perse orientale, qui rédigea à la fin du VIe/XIIe s. ou au début du VIIe/XIIIe s. un traité populaire sur les convenances et l’éthique dans l’enseignement. On a très peu de certitudes à son sujet; on ne connaît même pas son ism, et on ne peut indiquer son époque qu’approximativement. W. Ahlwardt estimait, dans le Catalogue de Berlin sous le n° 111, qu’il vécut vers 620/1223, mais la date exacte pourrait être légèrement antérieure. Les différentes autorités citées par al-Zarnūd̲j̲ī dans son traité Taʿlīm al-mutaʿallim laissent à penser qu’il vécut et écrivit…

Taḳīzāda

(735 words)

Author(s): Afshar, Iradj
, Sayyid Ḥasan (né à Tabrīz, 27 Septembre 1878, m. à Téhéran, 28 Janvier 1970), homme politique persan et universitaire dans le domaine des études iraniennes. ¶ 1. Sa vie. Fils de Sayyid Taḳī Urdūbādī, il reçut à la fois une éducation traditionnelle islamique et une éducation moderne, notamment en sciences naturelles et en langue française et, dans une certaine mesure, en anglais. A Tabrīz, il fonda, avec trois amis proches par l’esprit, une revue éphémère, Grand̲j̲inayi funūn (1903-4), et puis il partit en voyage pendant une année, dans le Caucase, à Istanbul, à Beyrout…

Dayṣāniyya

(912 words)

Author(s): Abel, A.
, daysanites ou disanites, disciples de Bar Dīṣān, Bardesane, Ibn Dayṣān, le réputé hérésiarque syncrétiste d’Edesse (154 ou 134-201 de J.-C.), condisciple et contemporain d’Abgar le Grand. Les auteurs arabes, traitant des dualistes, lui font une place parmi les faux prophètes, entre Zoroastre (Zarādus̲h̲t) et Marcion (Marḳiyūn), après Manès (Mānī). L’image qu’ils en donnent est très schématique et peu sûre. On peut se demander s’ils ont connu des Disanites autrement que par un chap…

Yoruba

(819 words)

Author(s): Reichmuth, S.
, peuple de l’Afrique de l’Ouest. Cet article traite du rôle de l’Islam chez les Yoruba. La plus ancienne trace de l’Islam dans la population de l’actuelle Nigeria semblerait remonter à l’empire Ancien Ọyọ du XVIe s. Le rôle des commerçants musulmans parlant songhay, au début de l’expansion de l’Islam, se reflète dans un certain nombre de mots d’emprunt songhay en yoruba. Le terme le plus ancien pour désigner les Musulmans, imalé «Gens du Mali», se réfère probablement à ces marchands. L’Islam semble ¶ s’être implanté avant tout chez les…

Res̲h̲ād Nūrī

(923 words)

Author(s): Balim, Çİğdem
(Reşad Nuri Güntekin), auteur ottoman tardif et turc moderne né en 1889 à Istanbul, mort en 1956 à Londres. Il était le fils d’un médecin militaire et de Luffiyye, fille de Yawer Pas̲h̲a, gouverneur d’Erzurum. Il fréquenta le Lycée de Galata Saray à Istanbul, puis l’Ecole Supérieure des Frères d’Izmir. Après avoir acquis ses diplômes à la Faculté des Lettres de l’Université d’Istanbul en 1912, il enseigna le français, la littérature turque et la ph…

Sierra Leone

(688 words)

Author(s): Fyfe, C.
, pays de la côte africaine de l’Ouest, république indépendante en 1961, situé dans la zone forestière de cette région, et séparé géographiquement du cœur de la région islamique de l’Afrique occidentale par une chaîne de montagnes intérieure et protégé de ce fait dans le passé de l’invasion musulmane. Cependant, des Musulmans, commerçants ou hommes pieux s’y rendirent régulièrement, au moins à partir du XVe siècle et s’y installèrent progressivement après le d̲j̲ihād du début du XVIIIe siècle au Fūta Ḏj̲allon [ q.v.]. Les peuples indigènes n’étaient pas attir…

Āzād

(911 words)

Author(s): Guimbretière, A.
, Abū l-Kalām, ré…

Institut Des Hautes Études De Tunis

(664 words)

Author(s): Marthelot, P.
, établissement d’enseignement supérieur fondé en 1945, par la réunion du « Centre d’études juridiques » dépendant de l’Université d’Alger, et de l’« Ecole supérieure de langue et littérature arabes ». Cet Institut a bénéficié dès l’origine du régime d’un établissement mis sous le patronage de l’Université de Paris et rattaché à la direction de l’Instruction publique de la Tunisie sous protectorat, puis du ministère ou secrétariat d’État à l’Éducation nationale du gouvernement tunisien. Ce régime n’a pas été modifié par la Convention culturelle francotunisienne du 1er septembre 1955; celle-ci a, en particulier, maintenu le patronage de l’Université de Paris. L’Institut a donc continué à préparer des grades et diplômes d’Etat français et, conjointement, a délivré des diplômes tunisiens.…

S̲h̲en-si

(810 words)

Author(s): Lin, Chang-Kuan
, Shaanxi province de la Chine du Nord-ouest, bordée au Nord par la province du Sui-yüan, au Sud par les provinces du Ssu-ch’uan et du Hu-pei, à l’Ouest par les provinces du Kan-su et du Ning-hsia, et à l’Est par les provinces du Shan-si et du Hênan. Le Shen-si a eu une certaine importance géographique et politique, beaucoup de dynasties (des Cho au XIIe siècle avant notre ère aux Tang, au Xe siècle de J.-C.) ayant installé leur régime dans cette région, appelée jadis Kuan-chung. La capitale du Shen-si est Hsi-an (ex-Ch’ang-an), qui fut dans le passé une cité cosmopolite. Ce fut un centre musulman aux époques Tang (618-907 J.-C), Sung (960-1279) et mongole Yuan (1206-1368). A l’époque Tang, les Musulmans se voyaient assigner un quartier autonome de la ville, et l’on y trouve encore l’une des plus anciennes mosquées chinoises, appelée Hua-chüehhsian Ta-shi (ou encore Tang-ta Shi), édifiée vers 742 de J.-C. Après la conquête mongole …

Ibn Dārust

(637 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, Tād̲j̲ al-Mulk Abū l-G̲h̲anāʾim Marzubān b. Ḵh̲usraw-Fīrūz S̲h̲īrāzī (438-86/1046-93), haut fonctionnaire dans l’administration des Grands Sald̲j̲ūḳides sous le sultan Malik S̲h̲āh [ q.v.], et dernier vizir de ce souverain. Né au Fārs dans une famille de secrétaires, il commença sa carrière administrative au service de l’officier esclave Sāwtigin qui finit par le recommander au sultan en le présentant comme un fonctionnaire d’avenir. Malik S̲h̲āh fit de lui l’intendant des études et des possessions de certains de ses enfan…

Ṣag̲h̲īr

(7,716 words)

Author(s): Giladi, A.
(a.), nouveau-né, enfant, mineur (opp. bālig̲h̲ [ q.v.]), quelqu’un qui n’a pas atteint la puberté (opp. kabīr). La minorité prend fin au commencement de la maturité physique et de la capacité de contrôler les propres affaires (voir al-Wans̲h̲arīsī, II, 269). En l’absence de signes de la maturité physique, l’âge de quinze ans était en général considéré comme la limite entre minorité et majorité aussi bien pour les mâles que pour les femmes [voir Bālig̲h̲ et Goldziher, Muh. Studien, II, 17]. Confier à un garçon ou à une fille leurs fonctions respectives d’adulte était la méthode acceptée pour examiner leur maturité mentale ( rus̲h̲d) (voir Ibn Ḳudāma, IV, 523). Pour les sociétés musulmanes contemporaines, la maturité physique est également signalée comme coïncidant avec le terme de l’éducation…

Tanzanie

(4,009 words)

Author(s): Sicard, S. von
, Musulmans en 1. Période pré-coloniale. Les restes archéologiques ainsi que les plus anciens textes écrits conservés ont montré que les Musulmans sont arrivés et se sont établis, au premier siècle de l’Hégire, sur les îles : au large de la côte et sur le littoral de ce qui s’appelle aujourd’hui la Tanzanie [voir Dar es Salaam; Kilwa; Pemba; Swahili; Zanzibar]. La plus ancienne source africaine existante sur l’histoire de la Tanzanie est la Kilwa Chronicle datée d’en…

Tewfīḳ Fikret

(1,272 words)

Author(s): Balim, Çiǧdem
(préalablement nommé Meḥmed Tewfīḳ, Fikret étant le nom de plume qu’il adopta), poète turc de la fin de l’ère ottomane, né en 1867, mort en 1915 à Istanbul. Il était le fils et second enfant de Ḥüseyin Efendi, issu d’une famille de notables Čerkes originaires de Çankiri, et gouverneur de ʿAkkā et de Ḵh̲adīd̲j̲e Refīʿa sur l’île de Chios. Son éducation élémentaire débuta dans le Rüs̲h̲diyyesi Wālide Maḥmūdiyye d’Aksaray puis il alla au Lycée de Galatasaray à l’âge de neuf ans. Sa mère mourut en 1…

Ḳābādū

(1,502 words)

Author(s): Ferjani, M.Ch.
, Maḥmūd b. Muḥammad b. Muḥammad b. ʿUmar, (1230-88/1815-71), poète, homme de lettres et de religion, un des précurseurs du réformisme en Tunisie. Après avoir appris le Ḳurʿān, la langue arabe et des rudiments fiḳh, il quitta le kuttāb (école coranique de base) pour se plonger dans des lectures solitaires d’écrits mystiques, en particulier ceux d’Ibn ʿArabī. Influencé par ses lectures, il mena, tout jeune, une vie de derviche. A dix huit ans, son errance l’amena jusqu’en Libye où il rencontra à Musrāṭa, un maître ṣūfī renommé, le s̲h̲ayk̲h̲ Muḥammad Ẓāfir al-Madanī (m. 1854). Il retrouva auprès de ce s̲h̲ayk̲h̲ l’équilibre et le goût des études. Il le quitta, trois ans plus tard, avec la licence ( id̲j̲āza) de dispenser son enseignement. De retour à Tunis vers 1836 il fréquenta l’enseignement de plusieurs s̲h̲ayk̲h̲s, de la Zaytūna dont Muḥammad Bayram al-T̲h̲ālit̲h̲, Aḥmad b. Ṭāhir al-Luṭayyif, Muḥammad b. Mulūka. Parallèlement, il enseigna aux étudiants de la Zaytūna les abrégés de grammaire, de logique et de rhétorique. Il fut recommandé par l’un de ses martres …

Sezāʾī

(538 words)

Author(s): Burrill, Kathleen
, Ḥasan Dede (ou Efendi) (1080-1151/1669-1738), appelé aussi S̲h̲eyk̲h̲. Ḥasan Efendi ou Ḥasan b. ʿAlī Gühs̲h̲enī, poète ottoman, fondateur de la ṭarīḳa sezāʾiyya, rameau de la Guls̲h̲aniyya [voir Guls̲h̲anī, Ibrāhīm], elle-même branche de la Ḵh̲alwatiyya [ q.v.]. Il naquit e…

S̲h̲īnā

(586 words)

Author(s): Moreh, S.
, Salmān (1898-1978), journaliste irakien, avocat et membre du Parlement irakien. Né dans le quartier juif de Bag̲h̲dād, il reçut une éducation religieuse traditionnelle dans un Ḥeder (l’équivalent du kuttāb islamique). Il poursuivit ses études primaires et secondaires à l’école laïque juive de l’Alliance Française Israélite de Bag̲h̲dād, où il se distingua dans les langues. Par la suite, il rejoignit l’Ecole Secondaire Ottomane de Bag̲h̲dād et fut recruté comme officier de réserve dans l’armée ottomane au cours de la Premi…

al-Tallaʿfarī

(533 words)

Author(s): Rosenthal, F.
, S̲h̲ihāb al-dīn Muḥammad b. Yūsuf b. Masʿūd b. Sālim, poète mineur, mais apprécié, de l’époque ayyūbide, né à Mawṣil le 25 d̲j̲umādā II 593/15 mai 1197 et mort à Ḥamāt le mercredi, 10 s̲h̲awwāl 675/17 mars 1277. Il se disait d’origine arabe, ayant pour ancêtres les Banū S̲h̲aybān [ q.v.]. Son père, connu sous le nom ¶ d’Ibn ʿUrrād̲j̲, né à Tallaʿfar (Tallyaʿfar) près de Mawṣil en 560/1165, et mort à Naṣībīn le mardi 3 muḥarram 615/(dimanche!) 1er avril 1218, avait une bonne éducation, c’était un poète et un érudit en histoire ancienne d’Arabie et de Perse avec de fortes sympathies pour le S̲h̲īʿisme. Il faisait partie des intimes du dirigeant ayyūbide al-Malik al-As̲h̲raf Mūsā de Mayyāfāriḳīn (plus tard de Damas). Son fils vécut à la cour des dirigeants ayyūbides de Mayyāfāriḳīn, d’Alep, de Damas, et…

Abū S̲h̲āma

(452 words)

Author(s): Hilmy Ahmad
S̲h̲ihāb al-Dīn Abū l-Kāsim ʿAbd al-Raḥmān b. Ismāʿīl al-Maḳdisī, historien arabe, né à Damas le 23 rabiʿ II 599/10 janvier 1203. Toute sa vie se passa à Damas, sauf un séjour d’un an qu’il fit en Égypte pour ses études, une visite de quinze jours à Jérusalem et deux pèlerinages au Ḥid̲j̲āz. Il devint professeur à Damas, dans les madrasas al-Rukniyya et al-As̲h̲rafiyya, cinq ans seulement avant sa mort, qui survint le 19 ramaḍān 665/13 juin 1268. Comme beaucoup de savants de son temps, il reçut une éduc…
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