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S̲h̲ammāk̲h̲a

(80 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲ammāk̲h̲ī, S̲h̲ammāk̲h̲iyya. nom islamique médiéval d’une ville de l’ancienne région de S̲h̲īrwān, dans le Caucase oriental, capitale, à partir du IVe/Xe siècle environ, de la dynastie locale yazīdie, des S̲h̲irwān S̲h̲āhs, qui lui valut un temps d’être renommée Yazīdiyya. Sur son rôle prémoderne, puis celui qu’elle joua après 1917, d’abord au sein de la République d’Azerbaïd̲j̲an de l’ex-Union Soviétique, et actuellement dans la République d’Azerbaïd̲j̲an indépendante sous le nom de S̲h̲emak̲h̲a, voir S̲h̲īrwān et S̲h̲īrwān S̲h̲āhs. (Réd.)

K̲h̲aṭṭ

(16,707 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J. | Alparslan, Ali | Ali̇ Alparslan | M. Abdullah Chaghatai | Réd.
, écriture. I. — Dans le monde arabe L’écriture arabe utilisée, selon la tradition, pour noter, du vivant même de Muḥammad, le texte sacré du Ḳurʾān, connut ensuite une diffusion répondant à l’expansion de la foi islamique en même temps qu’au développement de la civilisation islamique elle-même avec laquelle son essor se confondit. Écriture de type alphabétique et phonologique, relevant du vaste groupe des écritures sémitiques, elle présente à ce titre les caractéristiques d’une écriture consonantique, à signes vocaliques ajoutés sous forme d’acce…

Taḳrīẓ

(229 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. ‘louange’, genre mineur de la littérature arabe médiévale consistant en déclarations louant les vertus d’un certain ouvrage, louange parfois composée après la mort de l’auteur de cet ouvrage, mais probablement, le plus souvent, lors de sa publication dans le but de faire du battage en sa faveur et ainsi de le promouvoir auprès du public. L’auteur peut avoir sollicité ces déclarations auprès d’amis obligeants ou de collègues, plus éminents de préférence. Avec bonheur, F. Rosenthal (vo…

Nāẓir

(151 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «contrôleur», «surintendant», titre employé sous les Mamlûks pour divers fonctionnaires chargés de fonctions d’administration et d’inspection. Il y avait le nāẓir al-d̲j̲ays̲h̲ pour l’armée, le nāẓir k̲h̲izānat al-k̲h̲āṣṣ pour l’administration des revenus personnels du sultan, le nāẓir al-amlāk pour l’intendance des domaines privés du sultan, le nāẓir k̲h̲azāʾin al-silāḥ pour la fabrication des armes et des armements et leur dépôt dans la citadelle du Caire, le nāẓir al-aḥbās al-maḥrūra ou nāẓir al-awḳāf pour les fondations charitables et les terres const…

al-Ḳāhira

(23,210 words)

Author(s): Réd. | J. M. Rogers | J. Jomier
, capitale de l’Égypte et un des principaux centres de la vie religieuse, culturelle et politique du monde musulman. La ville est bâtie sur les deux rives du Nil (30o 6’ de lat. N. et 31o 26’ de long. E.) à l’endroit où la montagne Muḳaṭṭam descend presque jusqu’au fleuve. Ce lieu stratégique dominant l’accès à la Basse Égypte fut habité dès l’antiquité, mais gagna une importance primordiale lors de l’invasion arabe en 22/643, quand ‘Amr b. al-ʿĀṣ jeta les bases d’un campement stable à al-Fusṭāt. Le nom actuel est dérivé de Miṣr al-Ḳāhira, ville construite en 359/970 par le calife fāṭim…

al-Fallūd̲j̲a

(97 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une ancienne localité du ʿIrāḳ qui existe toujours; elle est située sur l’Euphrate, en aval d’al-Anbār [ q.v.] et à proximité de Dimmimā d’où se détachait, pour se diriger vers Bag̲h̲dād, le nahr ʿĪsā. Aujourd’hui, c’est à al-Fallūd̲j̲a que la grand’route venant de Bagdad traverse l’Euphrate. (Réd.) Bibliography Muḳaddasī, 115 Suhrāb, 123 Iṣṭak̲h̲rī, 84 Ibn Ḥawḳal, 165 Musil, The Middle Euphrates, 269-71 Le Strange, 66, 68 (distingue deux villages du même nom, le second étant situé au point de départ du nahr al-Malik, mais il semble y avoir là une confusion) M. Canard, H’amdânides…

ʿArabiyya

(47,087 words)

Author(s): Rabin, C. | Khalafallah, M. | Fück, J.W. | Wehr, H. | Réd. | Et al.
Langue et littérature arabes. A. —La langue arabe (ʿ Arabiyya). I. — L’arabe pré-classique. 1. — Place de l’arabe parmi les langues sémitiques. 2. — L’arabe primitif («proto-arabique»). 3. — L’arabe ancien (IIIe-VIe siècles de J.-C.). II. — La langue littéraire. 1. — L’arabe classique. 2. — Le moyen arabe ancien. 3. — Le moyen arabe. 4. — L’arabe moderne.¶ III. — Les dialectes arabes. 1. — Vue générale. 2. — Les dialectes orientaux. 3. — Les dialectes occidentaux. B. — Littérature arabe. Al-ʿarabiyya, autrement dit lug̲h̲a ou lisān al-ʿArab désigne: — 1. La langue arabe sous toutes …

ʿUtayba

(89 words)

Author(s): Réd.
, Buḥayrat (ou Baḥr) al-, lac lenticulaire, aujourd’hui intermittent, couvert de roseaux et de joncs, déversoir endoréique du Baradā [ q.v.], situé à 30 kms de Damas, dans le Mard̲j̲, à l’est et en contrebas de l’oasis de la G̲h̲uṭa [ q.v.], à proximité de l’ancien lac Hid̲j̲āna, déversoir de l’Aʿwad̲j̲. (Réd.) Bibliography V. Lortet, La Syrie d’aujourd’hui, dans Le Tour du Monde, 360 Admiralty handbooks, Syria, Londres 1943, 28-9 description détaillée dans N. Elisséeff, Nūr al-dīn, Damas 1967, I, 99, 251 S̲h̲. al-S̲h̲aʿbī, Muḥāfazat rīf Dimas̲h̲ḳ, Damas 1992, 319.

Raʾs (al-) Tannūra

(156 words)

Author(s): Réd.
, cap d’Arabie Saoudite orientale sur le Golfe Persique, lat. 26°40’ N., Long. 50°13’ E., au Nord d’al-Ḳaṭīf [ q.v.]. Le mot tannūr existe dans Ḳurʾān, XI, 42 et XXIII, 27, dans l’histoire de Noé, avec le sens de «four». Il désigne aussi toute source d’eau (Lane, Lexicon, s.v.). En juillet 1933, le roi ʿAbd al-ʿAzīz accorda à la Standard Oil Company ofCalifomia une concession pour chercher du pétrole dans la partie orientale de l’Arabie Saoudite. La première expédition de pétrole saoudien eut lieu à partir de Raʾs Tannūra en 1939. La raffine…

Ḥayātī-zāde

(215 words)

Author(s): Réd.
, famille ottomane de médecins et ʿulamāʾ, dont les principaux membres sont: 1. Muṣṭafā Feyḍī, qui serait un Juif converti (né Moshe ben Raphael Abravanel) et aurait servi d’interprète durant l’interrogatoire du «Messie» S̲h̲abbětay Sebi ([ q.v.]; voir aussi Dönme), devint reʾīs al-aṭibbāʾ [voir Ḥekīm-Bas̲h̲i̊] en 1080/1669-70 et mourut en 1103/1691-2. Il est l’auteur d’une «k̲h̲amsa» intitulée al-Rasāʾil al-mus̲h̲fiya fī l-amrāḍ al-mus̲h̲kila, sur la nature, les symptômes et le traitement de diverses maladies, d’après des ouvrages en latin de différents …

Daydaban

(115 words)

Author(s): Réd.
, du persan dīdebān, terme désignant, à différentes époques, une certaine catégorie de sentinelles, de gardiens, d’inspecteurs, etc. Il apparaît déjà comme nom de métier dans les Rasāʾil Ik̲h̲wān al- Ṣafāʾ (huitième risāla de la première série, éd. Caire, I, 210; cf. IC, 1943, 147), en même temps que nāṭūr. Dans l’usage ottoman classique, le terme, prononcé dīdebān, était appliqué aux gardiens de la douane, dont le chef était le dīdebān bas̲h̲i̊. Il désignait également des gardiens des tours d’incendie à Istanbul, ainsi que des vigies de la flotte et de l’armée. (Réd.) Bibliography Dozy,…

Rayda

(295 words)

Author(s): Réd.
(Rīḍā, Rēda) est le nom d’un certain nombre de lieux en ʿAsīr, au Yémen et au Ḥaḍramawt. Le mot rayd (pl. aryād/ruyūd) désigne une falaise montagneuse ressemblant à un mur, ou une corniche située sur des falaises (Lane, Lexicon, s.v.). Au moins en Ḥaḍramawt, il désigne le centre du territoire d’une tribu bédouine, généralement une dépression dans un plateau rocheux (D. van der Meulen et H. von Wissmann, Hadramawt, some of its mysteries unveiled, Leyde 1932, 22, n. 1). Il existe plusieurs endroits de ce nom ( Rēda) au Ḥaḍramawt: Raydat al-Sayʿar, Raydat Arḍayn, Raydat al-ʿIbād, Ray…

Ulu Dāgh

(122 words)

Author(s): Réd,
, en turc moderne, Ulu dag, une chaîne de montagnes, de dimensions réduites mais imposante, au Nord-ouest de l’Anatolie, au Sud-est de Bursa [ q.v.], se trouvant aujourd’hui dans l’ il ou province de Bursa. Elle couvre 32 km sur 13 km, ses pentes boisées s’élevant jusqu’à un sommet de 2493 m. (lat 46° 05’ N., long. 28° 58’ E.), point culminant de l’Anatolie occidentale. C’est l’Olympe mysien classique mais plus renommé, à l’époque contemporaine, comme station de ski durant l’hiver. (Réd.) Bibliography Sir Wm. Ramsay, The historical geography of Asia Minor, Londres 1890 Naval Intelligence…

Kaṣab

(464 words)

Author(s): Réd.
(A., nom d’unité ḳaṣaba), toute plante à la tige longue et creuse comme celle du roseau ( arundo donax), auquel le terme s’applique plus particulièrement (voir Muk̲h̲aṣṣaṣ, XI, 46); le bambou est nommé k̲h̲ayzurān mais ḳaṣab entre dans la composition d’un certain nombre d’expressions désignant notamment la canne à sucre ( ḳaṣab al-sukkar, etc. [voir art. suivant]) et l’acore (ou roseau odorant, ḳaṣab al-d̲h̲arīra; voir H. P. J. Renaud et G. S. Colin, Tuḥfat al-aḥbāb, Paris 1934, 152; M. Levey, The médical formulary . .. of al-Kindī, Madison-Londres 1966, 316), ou encore le papyrus ( ḳaṣab…

ʿAmmār

(182 words)

Author(s): Réd.
, Banū (ou Banū Ṯh̲ābit), dynastie qui régna à Tripoli (de l’Ouest) de 727/1327 à 803/1400. Son fondateur, Ṯẖābit b. ʿAmmār, un berbère Huwwāra, mourut après un règne de quelques mois, et son fils Muḥammad lui succéda. Pendant le règne du fils de Muḥammad, Ṯẖābit, les Génois surprirent Tripoli et la pillèrent (756/1355); Ṯẖābit fut tué par les chefs arabes voisins auprès desquels il cherchait refuge en 771/1370 ou 772/1371. Abū Bakr b. Muḥammad expulsa de Tripoli le gouverneur des Banū Makkῑ de Ḳābi…

Ibn Ẓāfir

(282 words)

Author(s): Réd.
, Ḏj̲amāl al-dīn Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Abī Manṣūr Ẓāfir b. al-Ḥusayn al-Azdī, secrétaire de chancellerie et homme de lettres égyptien, né au Caire en 567/1171. Il fut l’élève de son père qui était professeur à la madrasa mālikite al-Ḳumḥiyya et lui succéda. Il fut ensuite employé à la chancellerie d’al-ʿAzīz (589-95/1193-8), puis à celle d’al-ʿĀdil (596-615/1200-18) et enfin du fils de ce dernier, al-As̲h̲raf (m. 635/1237), à Damas. ¶ En 612/1215, il abandonna ses fonctions et retourna au Caire, où il mourut, selon Yāḳūt, le 15 s̲h̲aʿbān 613/27 novembre 1216, ou, s…

Rōhtāsgaŕh

(131 words)

Author(s): Réd.
, forteresse et agglomération dans les collines du District de S̲h̲āhābād, au Nordest de l’Etat de Bihār, dans l’Union Indienne (lat. 24° 37’ N., long. 83° 55’ E.), à environ 50 km au Sud de la ville de Sahsāram [ q.v.]. Il doit y avoir eu préalablement un fort ou un établissement hindou au même endroit, mais les fortifications actuelles datent de l’occupation du lieu par S̲h̲īr S̲h̲āh Sūr [ q.v.] en 946/1539. Elles furent agrandies par le général d’Akbar Mān Sing̲h̲ [ q.v.] lorsqu’il fut nommé gouverneur du Bihār et du Bengale. Il fut remis à l’armée britannique peu après la …

Ibn Nād̲j̲ī

(170 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḳāsim/Abū l-Faḍl ibn ʿĪsā b. Nād̲j̲ī al-Tanūk̲h̲ī, ḳāḍī, prédicateur et biographe né et mort à Kairouan (vers 762-837 ou 39/vers 1361-1433 ou 35). Il fit ses études dans sa ville natale et à Tunis, puis occupa plusieurs postes de ḳāḍī et de k̲h̲aṭīb (à Djarba, Béja, Lorbeus, Sousse, Gabès, Tébessa et Kairouan) et rédigea des commentaires d’ouvrages de fiḳh, notamment de la Risāla d’Ibn Abī Zayd al-Ḳayrawānī (ce s̲h̲arḥ a été imprimé au Caire en 1914, 2 vol.). Sa renommée repose cependant sur un recueil de biographies des savants religieux de sa ville natale des origines au IXe/XVe siè…

Niẓām

(120 words)

Author(s): Réd.
(a.), titre honorifique devenu caractéristique des souverains de l’État indo-islamique de Ḥaydarābād [ q.v.] (Deccan); il dérive d’un titre plus ¶ complet, Niẓām al-Mulk, porté par le noble mug̲h̲al Ḳamar al-dīn Čīn Ḳilič Ḵh̲ān [voir Niẓām al-Mulk], nommé gouverneur du Deccan en 1132/1720 et revêtu également du titre d’Āṣaf Ḏj̲āh. Le processus d’identification du titre de Niẓām avec la qualité de maître de Ḥaydarābād a été renforcé par le long rèjrne (1175-1217/1762-1802) du quatrième fils d’Āṣaf Ḏj̲āh, Niẓām ʿAlī Ḵh̲ān, et, à par…

Muʾnis Dede Derwīs̲h̲

(124 words)

Author(s): Réd.
, poète ṣūfī ottoman d’Edirne, au début du XIIe/XVIIIe siècle. Sa date de naissance est inconnue, mais il était murīd au couvent Murādiyye des Mewlewis, où il fut instruit par le célèbre s̲h̲ayk̲h̲ Enīs Red̲j̲eb Dede (m. 1147/1734-5). Muʾnis mourut de la peste à Édirne en 1145/1732-3 et fut inhumé dans l’enceinte du couvent. Son dīwān de poésie était très estimé des autorités les plus anciennes, mais il ne nous est pas parvenu. (Réd.) Bibliography Fatīn, Ted̲h̲kere, Istanbul 1271/1855-6, 385 Esrār Dede, Ted̲h̲kere, Bibl. Univ. d’Istanbul, ms. T. 89, p.281 S̲h̲ekīb Dede, Sefīne-yi Mewle…

Ṣawm

(2,165 words)

Author(s): C. C. Berg-[Réd.]
(a.), à côté de Ṣiyām, maṣdar de la racine s-w-m; les deux termes sont employés indistinctement. Le sens primitif du mot en arabe est «être immobile» (Th. Nöldeke, Neue Beiträge zur sem. Sprachw., Strasbourg 1910, 36, n. 3; cf. déjà S. Fränkel, De vocab. ... in Corano peregrinis, Leyde 1880, 20 : «quiescere»). Le sens de jeûne a pu provenir de l’usage judéoaraméen et syriaque, lorsque Muḥammad fit à Médine plus ample connaissance avec cette pratique. C’est le sens qu’il a dans les sourates médinoises. Origine du rite. On ne saurait affirmer que le jeûne ait été une pratique inco…

Müstet̲h̲na Eyāletler

(133 words)

Author(s): Réd.
(t.), litt. «provinces exceptées, séparées», expression désignant les provinces de l’empire ottoman séparées de celles qui, au cœur de l’Anatolie et de la Roumélie, étaient administrées normalement. Dans la période brillante de l’empire (Xe-XIIe/XVIe-XVIIIe siècles), elles comprenaient d’ordinaire des provinces telles que Ṣaydā, Alep, Bag̲h̲dād, Baṣra, Mawṣil, Tripoli de Barbarie, Beng̲h̲āzi, le Ḥid̲j̲āz et le Yémen, c’est-à-dire les plus récemment conquises dans les pays arabophones. Comme le système féodal des timārs et des ziʿāmets n’y existait guère, les impôts y…

Ṣābir

(181 words)

Author(s): Réd.
, Mīrzā ʿAlī Akbar (1862, S̲h̲enāk̲h̲a-1911, Bākū), poète satirique et journaliste ād̲h̲arbayd̲j̲ānī. Après la première révolution russe de 1905, une littérature humoristique et satirique se fit jour dans l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān russe, notamment dans l’hebdomadaire Mollā Naṣreddīn, fondé à Tiflis en 1906 par Ḏj̲elāl Meḥmed Ḳulīzāde [voir Ḏj̲arīda. IV]. Elle s’attaquait aux anciennes formes littéraires, à l’obscurantisme et au fanatisme religieux, et circulait aussi en Turquie et en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān persan. L’un des auteurs était Ṣābir (qui usai…

Ḥabas̲h̲, Ḥabas̲h̲a

(6,280 words)

Author(s): Réd | Ullendorff, E. | Trimingham, J. S. | Beckingham, C. F. | W. Montgomery Watt
, nom peut-être d’origine sud-arabique [mais voir Ḥabas̲h̲at], appliqué dans la pratique arabe au territoire et aux peuples de l’Éthiopie et parfois aux régions limitrophes de la Corne d’Afrique. Bien qu’elle soit demeurée en grande majorité chrétienne, l’Éthiopie compte une importante population musulmane; elle a de plus, depuis le temps du Prophète, entretenu des relations avec le monde islamique. Ces relations seront étudiées sous les titres suivants: — 1. histoire, — 2. expansion de l’Islam, — 3. a…

Tōlā

(100 words)

Author(s): Réd.,
, poids en usage en Inde (sanskrit tulā, hindi tōlā «balance, instrument de pesée») à la fois pour l’or et l’argent. Autrefois, un tōlā = 96 rattīs, le rattī étant l’ancienne unité indienne de poids, selon E. Thomas égale à 1,75 grain. Dans l’Inde Britannique, par un décret de 1833, le tōlā de 180 grains, également poids de la roupie [voir Rūpiyya], devint l’unité du système des poids, 3.200 tōlās étant équivalent à l mān ou maund. (Réd.) Bibliography Yule-Burnell, Hobson-Jobson, a glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases, 2Londres 1903, 928. Voir également Makāyil. 2 et sa …

Yeñi Ḳalʿe

(120 words)

Author(s): Réd,
, en turc, «la nouvelle forteresse», forteresse dans le Sud-ouest de la Crimée. Elle fut fondée en 1114/1702 par le sultan ottoman Muṣṭafā II [ q.v.] pour protéger le port proche de Kerč [ q.v.] et constituer un contrepoids à Azov, conquise par Pierre le Grand en 1696 (la ville fut conservée par la Russie pendant dix-sept ans) [voir Azaḳ]. Quand les armées de la grande Catherine marchèrent sur la Crimée en 1771, Yeñi Ḳalʿe et Kerč tombèrent aux mains des Russes sans opposer de résistance. Au traité de Küčük Ḳaynard̲j̲a [ q.v.] en 1774, la Porte céda ses droits à la Russie, lui donnant …

Orta

(229 words)

Author(s): Réd.
(t.), littéralement «centre»; dans la terminologie ¶ militaire en turc ottoman, équivalent d’une compagnie de combattants dans les trois groupes ( Segmen, Ḏj̲emāʿal et Bölük) dont le corps des Janissaires était en fin de compte constitué [voir Od̲j̲aḳ et Yen̄i Čeriler]. Le nombre des ortas au sein du corps a varié au cours des temps, mais il se situait finalement autour de 200. D’Ohsson signalait un total de 229. L’effectif de chaque orta était également variable; à l’époque de Meḥemmed II Fātiḥ [ q.v.], il aurait été de 50 hommes, mais beaucoup plus élevé par la suite. Le commandant d’une ort…

Bāriḥ

(107 words)

Author(s): Réd.
(a.) se dit d’un animal sauvage ou d’un oiseau qui passe de droite à gauche devant un voyageur ou un chasseur; bien que les opinions diffèrent sur ce point, on en tire généralement un mauvais augure, parce que, dit-on, il présente son côté gauche au chasseur qui n’a pas le temps de le viser; l’animal qui passe de gauche à ¶ droite ( sāniḥ) est au contraire de bon augure. Le nāṭiḥ vient de face, et le ḳaʿīd par derrière. (Réd.) Bibliography Freytag, Einleitung, 163 Wellhausen, Reste 2, 202 Doutté, Magie et religion, 359 Ḏj̲āḥiẓ, Tarbīʿ, éd. Pellat, index L.A. s.v. Maydānī, sous man lī bi-l-sāniḥ b…

al-Musabbiḥãt

(67 words)

Author(s): Rèd.
(a.), «les glorificatrices», nom donné à un groupe de sourates du Ḳurʾān datant du milieu de la période médinoise (LVII, LIX, LXI, ¶ LXII, LXIV) parce qu’elles commencent par sabbaḥa ou yusabbiḥu li-llāh. Cette appellation paraît ancienne; cf. Muslim, Zakāt. trad. 119. Voir aussi Nöldeke-Schwally, G.d.Q., I, 186, 245, II, 45; Blachère, Le Coran, note sur la sourate LXIV; et Ḳurʾān, VII, vers la fin. (Rèd.)

Saʿīda

(182 words)

Author(s): Réd.
(forme française: Saīda), ville d’Algérie, chef lieu du département ( wilāya) du même nom, à 175 km d’Oran (Wahrān [ q. v.]) et à 95 km de Mascara (al-Muʿaskar [ q.v. ]), à 900 m d’altitude, sur le wadi Saʿīda, au contact du Causse oranais (monts de Saīda) et des Hautes Plaines, plateaux calcaires appartenant à l’ensemble de l’Atlas Tellien, à l’Est des monts de l’Ouarsenis (Wans̲h̲arīs). La ville comptait environ 30 000 habitants et le département environ 200 000 en 1987. La région est propice à la culture des céréales, et à l’élevage des moutons. L’intérêt stratégique récurrent que le si…

Selāmli̊ḳ

(108 words)

Author(s): Réd.
(t.), mot turc ottoman désignant les salles extérieures, plus ouvertes au public, d’une maison de style traditionnel, à usage par exemple de réception pour des hôtes non-membres de la famille. Elles s’opposent aux salles intérieures qui constituent le ḥaram, ou harem, réservé aux femmes de la maison. On trouve aussi l’expression selāmli̊ḳ dāʾiresi. Un autre emploi du mot selāmli̊ḳ existe aussi dans l’expression selāmli̊ḳ ālāyi̊ désignant le cortège solennel du sultan du palais à la mosquée pour le culte du vendredi, pratique en usage chez les Ottomans jusque…

Parendā

(127 words)

Author(s): Réd.
, petite ville et forteresse, autrefois dans l’État indigène de Ḥaydarābād, ajourd’hui dans le district de S̲h̲olapur de l’État de Mahāras̲h̲tra, dans l’Union Indienne (18°16´N., 75°27´E.). La forteresse est attribuée, comme beaucoup d’autres au Deccan, au ministre bahmanide Maḥmūd Gāwān [ q. v. ] c’est-à-dire au troisième quart du IXe/XVe siècle, mais elle peut fort bien être plus ancienne [voir Burd̲j̲ III, dans I, 1363b]. Parendā fut pendant quelque temps la capitale des Niẓām S̲h̲āhides [ q.v] après la prise d’Aḥmadnagar [ q. v. ] par les troupes d’Akbar en 1014/1605, mais…

Sulaymān b. Yaḥyā

(392 words)

Author(s): Réd.
, surnommé Ibn Abī al-Zawāʾid est un poète médinois mineur à cheval sur les deux dynasties, umayyade et ʿabbāside. Il était d’origine arabe des Saʿd b. Bakr (Hawāzin) et semble devoir son surnom à une malformation dans les jambes (des excroissances charnues qui se montrent sur les jambes) : dans al-Ag̲h̲ānī (XV, 34), le poète est surnommé d̲h̲ū al-zawāʾid (celui qui a des excroissances charnues). Les sources anciennes, à une exception près, ne soufflent mot sur lui; très simplement, K. al-Waraḳa et les Ṭabaḳāt d’Ibn al-Muʿtazz, qui ont retenu de nombreux artisans bag̲h̲dādiens…

Imroz

(493 words)

Author(s): Réd.
, nom ottoman de l’île d’Imbros qui, située dans la mer Egée, à environ 15 km. au large de la côte Sud de la presqu’île de Gallipoli (Chersonèse de Thrace), présente une certaine importance stratégique puisqu’elle commande l’entrée du détroit des Dardanelles (Čanaḳ-ḳalʿe Bog̲h̲azi̊ [ q.v.]). En 1444, lorsque Cyriaque d’Ancone la visita, elle appartenait encore à Byzance (bien que les îles avoisinantes de Thasos et Samothrace fussent aux mains de la famille des Gattilusio). Lorsque la nouvelle de la chute de Constantinople (857/1453) arriva…

Silsila

(171 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «chaīne», est employé dans la terminologie du Ṣūfisme et des confréries ṣufies ( ṭuruḳ) pour désigner une chaīne continue d’ascendance spirituelle, sorte d’ isnād [ q.v.] mystique. Elle relie le chef d’une confrérie, le s̲h̲ayk̲h̲, ou pīr, à un personnage considéré comme le fondateur de l’ordre, voire au Prophète. Ces personnages peuvent appartenir à l’Islam primitif, comme le Yéménite contemporain du Prophète Uways al-Ḳaranī, ou les Califes orthodoxes, notamment Abū Bakr, ʿUmar et ʿAlī .Que ces revendications d’…

Ibn al-Sāʾig̲h̲

(170 words)

Author(s): Réd.
al-ʿArūḍī, Abū ʿAbd Allāh S̲h̲ams al-dīn Muḥammad b. al-Ḥasan b. Sibāʿ al-Ḏjud̲h̲amī, connu également sous le nom d’Ibn S̲h̲ayk̲h̲ al-Salāmiya, poète, grammairien et lexicographe né à Damas en 645/1247, m. dans la même ville vers 722/1322. Ibn al-Ṣāʾig̲h̲, qui enseignait la grammaire, la métrique et les belleslettres dans une boutique du quartier des bijoutiers, est l’auteur d’un certain nombre de gloses et d’abrégés d’ouvrages célèbres (com. de la Maḳṣūra d’Ibn Durayd, abrégé du Ṣaḥāḥ d’al-Ḏj̲awharī, abrégé du com. d’Ibn Ḵh̲arūf et d’al-Sirāfi sur le Kitāb de Sībawayh [ms. à l…

Maḥalle

(506 words)

Author(s): Réd.
, terme couramment usité dans le langage administratif des Ottomans, pour désigner un quartier de ville. Telles qu’elles sont énumérées dans les registres ottomans [voir Daftar-i Ḵh̲āḳānī]. les maḥalles, sont de diverses sortes, mais, d’une façon caractéristique, elles étaient constituées par une communauté religieuse groupée autour de sa mosquée (de son église ou de sa synagogue) et conduite par son chef religieux. En plus de son lieu de culte, la maḥalle possédait normalement son propre marché, son école et sa fontaine, le tout entretenu par des legs pieux. Dans…

al-Suwaynī

(76 words)

Author(s): Réd.
, Saʿd b. ʿĀlī Bā Mad̲h̲ḥid̲j̲ (m. 857/1453), sayyid ʿalide du Ḥaḍramawt. Il fut l’étudiant de ʿAbd al-Raḥmān Bā ʿAlawī de Tarīm, de la branche Saḳḳāf des sayyids [voir Bā ʿAlawī], et devint à son tour le s̲h̲ayk̲h̲ d’Abū Bakr b. ʿAbd Allāh al-ʿAydarūs, le saint patron d’Aden [voir ʿAdan], m. 914/1508 [voir ʿAydarūs]. C’était ce dernier qui allait composer les manāḳib d’al-Suwaynī. (Réd.) Bibliography Voir R. B. Serjeant, The Saiyids of Hadramawt. Londres 1957.

Sidhpūr

(91 words)

Author(s): Réd.
, localité dans la région Nord-est de la province indienne médiévale du Gud̲j̲arāt [ q.v.], à l’Est de l’actuel Patan. Elle est citée ¶ dans l’histoire des sultans musulmans du Gud̲j̲arāt comme lieu de pèlerinage très vénéré des Hindūs de l’endroit, mais mis au pillage vers 816/1414 par le sultan Aḥmad I b. Tātār Ḵh̲ān, qui y détruisit les temples et imposa la capitation ( ad̲j̲izya) à ses habitants. (Réd.) Bibliography M. Habib et K. A. Nizami (éd.), A comprehensive history of India. V. The Delhi Sultanate (A.D. 1206-1526), Delhi etc. 1970, 853-4.

Muḳaṭṭaʿāt

(116 words)

Author(s): Réd.
(a.) est l’un des noms donnés aux lettres mystérieuses qui sont placées au début de 26 sourates. Sur cette question, voir al-Ḳurʾān, D d. Sous ḳiṭʿa, on a renvoyé à Muḳaṭṭaʿa en songeant aux fragments ou aux extraits d’une œuvre en prose ou en vers effectués par un compilateur ou un anthologue, mais le lecteur trouvera sur ce sujet un ¶ développement très circonstancié sous la rubrique Muk̲h̲tārāt. Enfin, on n’a pas jugé utile de reprendre l’article Ḳiṭʿa de l’ EI1 , parce qu’il concerne essentiellement l’emploi de ce terme dans les sciences mathématiques. A cet égard, le le…

Nad̲j̲ībābād

(164 words)

Author(s): Réd.
, ville de la partie occidentale de la région du Rohilk̲h̲and qui fait partie de l’Etat indien actuel d’Uttar Pradesh; elle est le chef-lieu (29° 37ʹ N., 78° 19ʹ E.) d’un taḥṣīl du même nom dans le district de Bijnor. La ville a été fondée par le général et wazīr afg̲h̲ān des empereurs mug̲h̲als, Nad̲j̲īb al-dawla [ q.v.], qui construisit, en 1168/1755, un fort, Patthagaŕh, à 1 km ½ à l’Est. Mise à sac par les Marāt́hās [ q.v.] en 1186/1772, elle passa deux ans plus tard aux nawwābs d’Awadh [ q.v.] (Oudh). L’arrière petit-fils de Nad̲j̲īb al-dawla, Maḥmūd, participa à la grande révolt…

al-Marwazī

(96 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Faḍl Aḥmad b. Muḥammad al-Sukkarī, poète de Marw qui écrivait en arabe à la fin du IVe/Xe siècle ou au début du Ve/XIe. Al-T̲h̲aʿālibī cite des spécimens de sa poésie allègre et spirituelle, ainsi que d’une intéressante muzdawad̲j̲a dans laquelle des proverbes persans sont rendus en distiques arabes, procédé qui aurait été une de ses activités favorites. (Réd.) Bibliography T̲h̲aʿālibī. Yatīma, Damas 1304/1886-7, IV, 22-5 Caire 1375-7/1956-8, IV, 87-90 C. Barbier de Meynard, Tableau littéraire du Khorassan et de la Transoxiane au IVe siècle de l’hégire, dans JA, 5e série, I (…

Ibn Kīrān

(302 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad al-Ṭayyib b. ʿAbd al-Mad̲j̲īd b. ʿAbd al-Salām b. Kīrān (1172-1227/1758-1812), faḳīh et lettré de Fās qui reçut une éducation traditionnelle auprès des savants de la ville et enseigna notamment la rhétorique à de nombreux élèves parmi lesquels figurent Ibn al-Ḥād̲j̲d̲j̲ [ q.v.], (Ḥamdūn), Ibn ʿAd̲j̲ība, al-Kūhin [ q.vv] et le sultan Mawlāy Sulaymān (1205-38/17921823) qui ne cessa de lui marquer son estime en le consultant et en le chargeant, avec d’autres fuḳahāʾ, d’appliquer ses prescriptions. Son œuvre, en grande partie conservée, consiste en…

Tutak

(48 words)

Author(s): Rēd.
, plaine d’Anatolie orientale où coule le Murad Su, le plus méridional des deux bras supérieurs de l’Euphrate, sur une partie de son cours entre Malazgird et Mu§, aujourd’hui dans l’ il ou province de Mu§, de la Turquie moderne; pour plus ample information, voir al-Furāt. (Rēd.)

Léon L’africain

(958 words)

Author(s): Réd.
(Leo Africanus), nom sous lequel est généralement désigné l’auteur de la Descrittione dell’Africa, qui s’appelait à l’origine al-Ḥasan b. Muḥammad al-Wazzān al-Zayyātī (ou al-Fāsī). Né à Grenade entre 894 et 901/1489-95, dans une famille qui dut émigrer au Maroc après la chute de la ville [voir G̲h̲arnāṭa], il fut élevé à Fās, où il reçut une bonne instruction et entra de bonne heure au service du gouvernement. Encore étudiant, il fut employé pendant deux ans à l’hôpital des fous qu’il décrit en détail ( Description, trad. Épaulard, I, 188 [voir Bīmāristān, II]), puis il accompagna à…

Nas̲h̲īṭ

(111 words)

Author(s): Réd.
, chanteur d’origine persane, acquis comme esclave par ʿAbd Allah b. Ḏj̲aʿfar b. Abī Ṭālib [ q. v. ] et actif à Médine dans la deuxième moitié du Ier siècle de l’hégire. Son style persan y eut un grand succès et poussa d’autres chanteurs à l’imiter. Nas̲h̲īṭ lui-même, d’autre part, devait se familiariser avec le style et avec les chansons arabes afin d’élargir son répertoire. Il fut un des maîtres de la ḳayna [ q.v.] ʿAzza al-Maylāʾ et du chanteur renommé Maʿbad b. Wahb [ q.v.]. (Réd.) Bibliography Ag̲h̲ānī 1, IV, 61, 63 VII, 188 XVI, 13 H. G. Farmer, A hislory of Arabian music to the XIIIth century, …

al-G̲h̲azzāl

(372 words)

Author(s): Réd.
, Abu l-ʿAbbās Aḥmad b. al-Mahdī al-G̲h̲azzāl al-Andalusī al-Mālaḳī, secrétaire du sultan du Maroc Sīdī Muḥammad b. ʿAbd Allāh (1171-1204/1757-89) qui lui confia des missions diplomatiques. En 1179/1766, il dirigea en effet une ambassade chargée de négocier avec Charles III d’Espagne un échange de captifs; reçu en grande pompe à Madrid, il put rentrer au Maroc avec une mission espagnole qui conclut avec le sultan un traité de paix et un accord sur l’échange souhaité. En 1182/1768, il fut envoyé à Alger …

Demi̊rbas̲h̲

(108 words)

Author(s): Réd.
, littéralement «tête-de-fer», mot turc désignant les biens meubles et l’équipement appartenant à un bureau, une boutique, une ferme, etc. Dans l’usage ottoman, ce terme était communément appliqué aux articles appartenant à l’État et, plus spécialement, aux meubles, à l’équipement et aux installations des bureaux du gouvernement faisant partie de leur établissement permanent. Le mot demirbas̲h̲ signifie aussi opiniâtre ou entêté, et l’on suppose habituellement que c’était avec ce sens qu’il fut donné par les Turcs au roi Charles XII de Suède. Il est…

Ibn Ḥamādu

(325 words)

Author(s): Réd.
(Ibn ḥammād), Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿAlī b. Ḥammād b. ʿĪsā b. ʿAbī Bakr al-Ṣanhīād̲j̲ī, ḳāḍī et historien berbère apparenté aux Banū Ḥammād [ q.v.] et originaire d’une bourgade proche de leur Ḳalʿa [ q.v.]. Après avoir fait ses études à la Ḳalʿa et à Bougie, il fut ḳāḍī d’Algeciras et de Salé; sauf confusion de la part de l’auteur des Mafāk̲h̲ir al-Barbar (65) qui lui donne la kunya d’Abū l-Ḥasan, il fut aussi ḳāḍī d’Azammūr en 616/ 1219, et mourut en 628/1231. Son Kitāb al-Nubad̲h̲ al-muḥtād̲j̲a fī ak̲h̲bār mulūk Ṣanhād̲j̲a bi-lfrīḳiya wa-Bid̲j̲āya, qui a été utilisé par plusieurs…

Ag̲h̲labides

(3,359 words)

Author(s): Marçais, G. | Schacht, J. | Réd
ou Banū l-Ag̲h̲lab, dynastie musulmane qui, durant tout le IIIe/IXe siècle tint l’Ifrīḳiya au nom des ʿAbbāsides et régna dans Kairouan. I. Vue générale; II. Vie religieuse; III. Aperçu chronologiquə de la dynastie ag̲h̲labide. I. — Vue Générale. En 184/800, le fondateur de cette dynastie, Ibrāhīm b. al-Ag̲h̲lab qui, comme gouverneur, avait fait preuve d’habileté et d’énergie en rétablissant l’ordre et le calme dans sa province, fut investi du pouvoir par Hārūn al-Ras̲h̲īd, moyennant un arrangement avantageux pour le calife. Son vas…

Telingāna

(157 words)

Author(s): Réd.
ou Tilang, région du Deccan médiéval, au sud de l’Inde. Le nom provient de telingā, trilingā, faisant référence aux trois lingams de Sīva, région qui fut remarquable pour trois célèbres temples dédiés aux Dieux dans l’Inde ancienne. Cette région s’étend dans la partie Nord-est de ce qui sera plus tard l’État d’Ḥaydarābād et la partie adjacente de Madras, allant jusqu’aux ports de la baie du Bengale et étant limitée au Nord-ouest par le fleuve Godivari au-delà duquel s’étendaient les autres royaumes hindous de Kalinga et d’Orissa. Telingāna est fréquemment cité dans les récits des…

Tahlīl

(111 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom d’action de hallala, seconde forme verbale dénominative, avec deux étymologies et deux acceptions très différentes. 1. De hilāl, la nouvelle lune, «la jubilation ¶ exprimée à la vue de la nouvelle lune» [voir Hilāl. I; Talbiya]. 2. De la formule lā ilāha illā llāh, élément premier et principal de la profession de foi islamique ( s̲h̲āhāda [ q.v.]). La forme verbale est ici obtenue par le procédé dit du naḥt («découpage»). Le tahlīl désigne alors renonciation à haute et intelligible voix de la formule en question, qui implique la reconnaissance formelle et ba…

al-Muʾallafa Ḳulūbuhum

(201 words)

Author(s): Réd.
(a), litt. «ceux dont on a gagné les cœurs», expression appliquée aux anciens adversaires du Prophète qui auraient été ralliés à la cause de l’Islam par des dons de 100 ou 50 chameaux pris sur la part revenant à Muḥammad (le cinquième ou k̲h̲ums [ q.v. au Suppl.]) du butin fait à la bataille de Ḥunayn [ q.v.] après la victoire des Musulmans sur la confédération des Hawāzin [ q.v.] et réparti à al-Ḏj̲iʿrāna/al-Ḏj̲aʿirrāna. La liste (donnée par Ibn His̲h̲ām, 880-1, trad. Guillaume, 594-5; al-Wāḳidī, éd. J. M. B. Jones, 939 sqq., trad. Wellhausen, 373 sqq.; cf. al-Ṭ…

Fatā

(211 words)

Author(s): Réd.
, pl. fityān, proprement «jeune homme», a pris en arabe un certain nombre d’acceptions [voir Futuwwa] parmi lesquelles on ne relèvera ici qu’un usage exclusivement andalou. En Espagne musulmane, en effet, les esclaves, eunuques ou non, affectés au service du prince et de sa maison, puis du ḥād̲j̲ib [ q.v.] au moment où ce dernier prend pratiquement les rênes du pouvoir, sont appelés g̲h̲ilmān (sg. g̲h̲ulām [ q.v.]), tandis que ceux d’entre eux qui occupent un rang élevé dans la hiérarchie du palais portent le titre de fatā et que la domesticité tout entière est placée sous les ord…

Ṣād

(913 words)

Author(s): Réd.
, 14e lettre de l’alphabet arabe, transcrit / /; valeur numérique 90, selon l’ordre oriental [voir Abd̲j̲ad]. Définition: dans l’articulation, c’est une sifflante dentale, sourde, vélaire («emphatique»). Comme phonème, le / / est défini par les oppositions / ṣ-s/, / ṣ-ṭ/; ainsi, il est vélarisé et sifflant. Dans la récitation du ḳurʾān, et en général dans une récitation de style élevé, le / / qui se trouve à la fin d’un mot est assimilé au / z/ initial du mot suivant ( -ṣ z > ẓ ẓ), mais la vélarisation peut être retenue ( -ṣ z > -ẓ ẓ-). A l’intérieur d’un mot, le / / est assimilé partiellement à / z/…

Yamīn

(238 words)

Author(s): Réd,
(a.), plur. aymān, aymun, signifie «la main droite», fréquemment utilisé en arabe au sens dérivé de «serment». Dans la vie et les activités des hommes, la main droite est souvent le symbole du pouvoir et de la capacité à accomplir une action. Le mot arabe yamīn a les connotations de fortune et de prospérité alors que le terme plus général de yad «main» occupe un champ sémantique très vaste, puissance, assistance, santé, efficacité, capacité à mener à bien tel acte. La main droite peut être un élément culturel, ainsi la main de bronze, provenant sans doute…

Zamzama

(128 words)

Author(s): Réd,
(a.) en arabe ancien, «le bruit confus d’un tonnerre lointain ou d’un essaim de mouches» (Kazimirski, I, 1011; Lane 1249b), largement utilisé dans l’histoire des premiers temps de l’Islam pour décrire la récitation par les mages des prières et des écrits zoroastriens et leur intonation, produisant aux oreilles des Arabes un ronronnement indistinct et incompréhensible. Ainsi, dans Ṭabarī, I, on trouve mentionné en 1042 le zamzama des Herbadhs, en 2874 le muzamzim ou adepte du zoroastrisme, et en 2880 zamzama pour désigner les rites zoroastriens et zamāzima pour les mages en général. Le …

Ismāʿīl Ḥaḳḳī b. Ibrāhīm b. ʿAbd al-Wahhāb, Manāsti̊rli̊

(356 words)

Author(s): Réd.
(1846-1912), prédicateur et savant religieux ottoman. Né et élevé à Manāsti̊r dans l’actuelle Macédoine, il vint tout jeune homme à Istanbul, suivit des cours en medrese et enseigna à la Mosquée Fatih. En 1874, il devint prédicateur ( wāʿiẓ) à la Mosquée Dolmabahçe, puis à Aya Sofia, où il attirait les foules. Il commença sa carrière d’enseignant comme professeur d’arabe au ʿAskerī Rüs̲h̲diyye à Eyüb, puis en 1884, il devint professeur de jurisprudence au Ḥüḳūk Mektebi; il y demeura jusqu’au moment où il devint sénateur [ aʿyān aʿḍāsi̊) après la révolution de 1908. Il donna des co…

al-Muʿawwid̲h̲atani

(181 words)

Author(s): Réd.
«les deux préservatrices», nom donné aux deux dernières (CXIII et CXIV) sourates du Ḳurʾān, parce qu’elles commencent toutes deux par ḳul: aʿūd̲h̲u bi rabbi [...] min [...] «Dis: Je me réfugie auprès du Seigneur de [... ] contre [...]» et sont prononcées comme des prières destinées à conjurer les maux qu’engendrent le démon, les mauvais esprits, la pratique de la magie, etc. Le pluriel, al-muʿawwid̲h̲āt, qui se rencontre également, s’applique à ces deux sourates et à la précédente, présentée sous forme de credo; ce pluriel figure notamment chez al-Buk̲h̲ārī ( daʿawāt, bāb 12) à propos du ¶…

Safīna

(4,183 words)

Author(s): Kindermann, H. | Bosworth, C.E. | Réd. | G. Oman
(a., pl. sufun, safāʾin, safīn), désigne en arabe depuis les temps préislamiques un bateau. La marine et la navigation en général sont traitées dans Milāḥa. Le présent article abordera la question de la connaissance de la mer et des bateaux en Arabie à l’apparition de l’Islam, non traitée dans Mīlāḥa, puis les activités maritimes et fluviales. 1. L’époque pré-moderne. a) Aspects préislamiques et islamiques primitifs. Le mot le plus général pour «bateau» dans l’usage arabe ancien était markab, «transport», employé toutefois avant tout pour le voyage par terre, avec des ac…

al-T̲h̲aʾlabiyya

(188 words)

Author(s): Réd.
étape sur la route du Pèlerinage de Kūfa à la Mecque, appelée Darb Zubayda [ q.v. in Suppl.]. Elle est située dans le Nad̲j̲d, dans ce qui est aujourd’hui le coin nord-est de l’Arabie Saʾūdite, du côté de la frontière avec l’ʿIrāḳ, à environ 28° 50΄ de latitude Nord et 43° 20΄ de ‘longitude Est, à quelques 180 km/112 miles au nord-nord-est de Fayd [ q.v. in Suppl.]. Elle est mentionnée par des géographes tels qu’Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, Ibn Rusta, Ḳudāma, al-Muḳaddasī, Yākūt ( Buldān, Leipzig 1870, nombreuses références, VI, 53) et des pèlerins tels qu’Ibn Ḏj̲ubayr et Ibn Baṭṭūṭa…

Baḥr

(172 words)

Author(s): Réd.
(a.) mer et aussi grand fleulve pérenne. — Les articles suivants sont consacrés aux principales mers connues des Arabes, mais il convient de signaler que dans la cosmologie islamique, d’après une conception généralement rapportée sous l’autorité de ¶ Kaʿb al-Aḥbār [ q. v.], la montagne Ḳāf [ q.v.] qui entoure le disque terrestre, est elle-même entourée de sept mers concentriques qui communiquent entre elles; ces mers portent respectivement les noms suivants: Nīṭas (var. Bayṭas̲h̲), Ḳaynas (var. Ḳubays), al-Aṣamm, al-Sākin, al-Mug̲h̲allib (va…

Filasṭīn

(3,834 words)

Author(s): Réd | D. Sourdel | P. Minganti
, vulg. aussi Falasṭīn, adaptation arabe du terme classique (grec παλαιστίνη, latin Palaestina) désignant le pays des Philistins (Palestine). Ce nom est employé par Hérodote (I, 105, II, 106, III, 91, IV, 39) et d’autres auteurs grecs et latins pour désigner les régions côtières des Philistins et parfois aussi le territoire situé à l’Est jusqu’au désert d’Arabie. Après la répression des révoltes des Juifs en 70 et 132-5 de J.-C. et la réduction de la population juive qui en résulta, le nom de Syria Palaestina, puis Palaestina, fut adopté par les Romains à la place de Judaea. La province ro…

K̲h̲amsa

(484 words)

Author(s): Réd.
(a.), «cinq», possède encore dans nombre de pays musulmans, comme chez les peuples antiques, une valeur magique en rapport avec l’emploi des doigts de la main comme organes de défense contre la jettature [voir ʿAyn]. Un moyen efficace de se protéger du mauvais œil, en Afrique du Nord spécialement, mais aussi dans certaines régions du Proche-Orient, consiste en effet à étendre la main droite, les cinq doigts écartés, vers la personne dont le regard pourrait nuire, et à prononcer une formule dans laquelle entre le mot k̲h̲amsa, par exemple k̲h̲amsa fī ʿayni-k «cinq dans ton œil». Ce ges…

al-Ṣaliḥiyya

(181 words)

Author(s): Réd.
, nom de divers lieux au Proche Orient, notamment. 1. Un établissement du Diyār Muḍar en Ḏj̲azira, situé par Yāḳūt dans le district d’al-Ruhā [ q.v.] ou Edesse, et réputé avoir été mis en valeur par le gouverneur ʿabbāside de Syrie ʿAbd al-Malik b. Ṣāliḥ. L’auteur tire aussi d’une histoire de Mawṣil par les Ḵh̲ālidiyyān [ q.v.] — maintenant perdue — que le calife al-Mahdī y entreprit des travaux de fortification. Bibliography Yāḳūt, Buldān, éd. Beyrouth, III, 389-90. 2.Un établissement au Nord de la vieille ville de Damas, sur les pentes du mont Ḳāsiyūn [ q.v.]. Yāḳūt le décrit comme un g…

Hās̲h̲im b. ʿUtba

(84 words)

Author(s): Réd.
b. Abī Waḳḳās al-Zuhrī. Abū ʿUmar, Compagnon du Prophète et neveu du célèbre Saʿd b. Abī Waḳḳās [ q.v.]. Converti à l’Islam le jour de la prise de la Mekke, il se distingua à la bataille du Yarmūk, où il perdit un œil. Il exerça d’importants commandements sous les ordres de son oncle à Ḳādisiyya et à Ḏj̲alūlā, où il commandait les troupes arabes. Il fut tué en combattant aux côtés de ʿAlī à Ṣiffīn. (Réd.) Bibliography Caetani, Annali, index Ṭabarī, index.

Ibn Nāṣir

(721 words)

Author(s): Réd.
, appellatif, aujourd’hui remplacé par al-Nāṣirī, d’une famille marocaine qui ¶ fonda la branche des S̲h̲ād̲h̲iliyya [ q.v.] connue sous le nom de Nāṣiriyya et en établit le siège à la zāwiya de Tamgrūt [ q.v.], dans le Sud du Maroc. Les nombreuses sources biographiques publiées ou inédites, ainsi qu’une monographie de la famille, la Ṭalʿat al-mus̲h̲tarī (Fās 1309) d’Aḥmad al-Nāṣirī al-Salāwī, permettent d’en retracer aisément l’histoire et d’en dresser l’arbre généalogique; le lecteur trouvera ces renseignements dans l’art. al-Nāṣiriyya, et l’on se bornera ici à quelques …

Rad̲j̲ʿiyya

(49 words)

Author(s): Réd.
(a.), également Irtid̲j̲āʿ, néologisme de l’arabe moderne pour «réaction» au sens politique (de r-d̲j̲-ʿ, «revenir»), A la même extrémité de l’éventail politique apparaissent aussi les mots muḥāfiẓ «conservateur» et muḥāfaẓa « conservatisme»; cf. A. Ayalon, Language and change in the Arab Middle East, New York-Oxford 1987, 125. (Réd.)

Ḳaml

(1,049 words)

Author(s): RÉd.
(A.), poux (nom d’unité ḳamla; pour certains, ḳaml serait réservé aux femelles, et ṣuʾāb, pl. siʾbān, aux mâles, bien que ce dernier terme désigne plutôt les lentes). Cet insecte hémiptère de la famille des pédicules comprend de nombreuses espèces qui, en arabe, ne semblent pas avoir été distinguées puisque même le pou de la tête ( pediculus capitis) et le pou du corps ( p. vestimenti) ne sont pas traités séparément. Bien que l’existence des lentes, qui se collent à la peau, soit connue, le pou est considéré comme naissant spontanément de la sueur et de la crasse d…

Berberi

(47 words)

Author(s): Réd.
, nom donné aux Hazāra orientaux habitant la partie montagneuse de l’Afg̲h̲ānistān central entre Kābul et Herāt; en Iran dans la région de Mas̲h̲had, au Balūčistān (près de Quetta) et dans la R.S.S. de Türkmenistān dans l’oasis de Kus̲h̲ka (région de Mazi̊) [voir Hazāra], (Réd.)

Bā Ḥmād

(346 words)

Author(s): Réd.
, grand-vizir marocain dont le nom réel était Aḥmad b. Mūsā b. Aḥmad al-Buk̲h̲ārī. Son grand-père était un esclave noir appartenant au sultan Mawlāy Sulaymān (1206-38/1792-1823) dont il était devenu le ḥād̲j̲ib; son père, également ḥād̲j̲ib de Sayyidī Muḥammad b. ʿAbd al-Raḥmān (1276-90/1859-73), avait accédé aux fonctions de grand-vizir sous le règne de Mawlāy al-Ḥasan (1290-1311/1873-94); il jouissait d’une piètre réputation, mais son immense fortune lui permit, en particulier, d’attacher son nom au palais de la Bāhiya de Marra…

al-Anbārī, Abū Muḥammad

(94 words)

Author(s): Réd.
al-Ḳāsim b. Muh. b. Bas̲h̲s̲h̲ār, traditionniste et philologue arabe, m. en 304/916 ou 305/917. Il écrivit un commentaire des Mufaḍḍaliyyāt qui fut revu par son fils Muḥammad: The Mufaḍḍalīyāt ... according to the recension and with the commentary of Abū M. al-Q. b.M. al-Anbārī, éd. Ch. J. Lyall, Oxford 1918-21. (Réd.) Bibliography Fihrist, 75 Zubaydi̊, Ṭabaḳāt, 144 al-Ḵh̲aṭīb al-Bag̲h̲dādī, Taʾrīk̲h̲ Bag̲h̲dād, XII, 440-1 Yāḳūt, Irs̲h̲ād, VI, 196-8 Ibn al-Ḳifṭī, Inbāh al-ruwāt, III, 28 A. Haffner, dans WZKM, XIII, 344 sqq. F. Kern, dans MSOS, XI/2, 262 sqq. Brockelmann, S I, 37.

Sadrāta

(114 words)

Author(s): Réd.
, localité d’Algérie fondée en 296/909 à 8 km au Sud-ouest de Ward̲j̲ilān (Ouargla) sur le territoire de la confédération de ḳṣūr des Isedrāten par le dernier imām rustamide, après la destruction par les Fāṭimides de la principauté de Ṭāhart. Sa notoriété est liée à l’histoire des communautés ibāḍites du Mag̲h̲rib. Un savant ibāḍite, Abu Yaʿḳūb Yūsuf b. Ibrāhīm al-Sadrātī al-Ward̲j̲ilānī(m. 570/1174-5) y compila le musnad’al-Rabīʿ b. Ḥabīb, basé essentiellement sur la tradition d’Abū ʿUbayda (éd. à Masḳaṭ 1325/1908 s.l.t. al-Ḏj̲āmiʿ al-ṣaḥīḥ). La ville fut rasée en 467/1074, …

Hāmarz

(98 words)

Author(s): Réd.
, officier persan qui, à la bataille de Ḏh̲u Ḳār [ q.v.], commandait les troupes persanes repoussées par les Bakr b. Wāʾil [ q.v.] et périt en combattant. Al-Masʿūdī ( Murūd̲j̲, II, 228 = éd. Pellat, I, § 648) l’appelle, par confusion, al-Hurmuzān, mais il ne doit pas être confondu avec le général persan de ce nom [ q.v.] qui fut assassiné par ʿUbayd Allāh b. ʿUmar. (Réd.) Bibliography Ṭabarī, I, 1030, 1032, 1034 sq. (trad. Nöldeke, Geschichte der Perser, Leyde 1879, 335, 338, 340, 342) Ibn al-Wardī, Taʾrīk̲h̲, Caire 1285, I, 117 voir aussi la Bibl. de l’art. Ḏh̲ū ḳār.

Tunisie

(29,440 words)

Author(s): Brunschwig, R. | Sethom Hafedh | Mahjoubi, Ammar | Daghfous, Mounira Chapoutot-Remadi et Radhi | Chérif, Mohamed-Hédi | Et al.
, la région située au Nord-ouest du Mag̲h̲rib. Au Moyen-Âge, les Musulmans la désignaient en général comme province d’Ifrīḳiya [ q.v.]. Sous les Ottomans, une régence de Tunis fut instituée à la fin du Xe/XVe siècle et se poursuivit sous des Beys locaux jouissant d’une grande autonomie à l’égard d’Istanbul jusqu’à l’établissement du protectorat français en 1881, qui, à son tour, disparut en 1957, laissant place à l’actuel gouvernement indépendant. I. Géographie, démographie et économie (a) Géographie (b) Démographie et économie II. Histoire (a) La Tunisie antique (b) La période is…

Īsāg̲h̲ūd̲j̲ī

(122 words)

Author(s): Réd.
, l’Isagogue de Porphyre [voir Furfūriyūs]. D’après Ṣāʿid al-Andalusī ( Ṭabaḳāt al-umam, éd. Cheikho, Beyrouth 1912,49; trad. Blachère, Paris 1935, 101), Ibn al-Muḳaffaʿ [ q.v.] serait le premier traducteur en arabe de cette introduction à la logique, alors que le Fihrist (I, 244) cite Ayyūb b. al-Ḳāsim al-Raḳḳī qui se serait fondé sur une traduction en syriaque. Parmi les adaptations en arabe de l’ Isagogue, nous possédons celle d’Abū l-Ḥasan Ibrāhīm b. ʿUmar al-Biḳāʿī al-S̲h̲āfiʿī (v. Brockelmann, S II, 177) avec un commentaire d’al-Sanūsī (ms. Alger n° 13…

Ḳalam

(47 words)

Author(s): Réd.
Dans la pratique ottomane, ḳalam prononcé ḳalem, était employé métaphoriquement pour désigner le secrétariat d’un ministère ou d’un service public, et il devint par la suite l’appellation normale d’un bureau de l’administration. Cet usage, conservé dans le turc moderne, est également courant en arabe. (Réd.)

Gümüs̲h̲tegin

(29 words)

Author(s): Réd.
, nom de nombreux chefs turcs, en particulier du prince dānis̲h̲mendide connu également sous le nom d’Amīr G̲h̲āzī [voir Dānis̲h̲mendides] et de l’ atabeg d’Alep [voir Zangides]. (Réd.)

Mīrg̲h̲aniyya

(1,053 words)

Author(s): Réd.
ou Ḵh̲atmiyya, confrérie de derviches ( ṭarīḳa) fondée par Muḥammad ʿUt̲h̲mān al-Mīrg̲h̲ānī et plus communément appelée Ḵh̲atmiyya ¶ en raison de la prétention de son fondateur à être le sceau ( k̲h̲atm) de toutes les ṭarīḳas. La nisba du fondateur n’apparaît pas dans des ouvrages comme le Kitāb al-Ansāb d’al-Samʿānī ou le Lubb al-albāb d’al-Suyūṭī, mais il pourrait dériver du nom de lieu Marg̲h̲an, dans le G̲h̲ūr, car les traditions familiales témoignent d’une longue période de résidence en Asie Centrale. Le préfixe A est une forme occidentale (Amīrg̲h̲aniyya) due à une déri…

Yazdad̲j̲ird Iii

(101 words)

Author(s): Réd.
, en persan Yazdagird, fils de S̲h̲āhriyār, fils de Ḵh̲usraw Aparwīz, le dernier empereur sāsānide; il régna de la fin de 632, ou début 633, jusqu’à sa mise à mort à Marw en 31/651. Ce fut au début de son règne que les Arabes commencèrent à lancer des expéditions en ʿIrāḳ, défaisant l’armée sāsānide à al-Ḳādisiyya [ q.v.], puis lors d’autres batailles, s’emparant de la capitale Ctésiphon-al-Madāʾin en mars 637 et étendant peu à peu leur domination sur le plateau iranien pour finir par occuper toute la Perse. Pour plus de détails, voir Sāsānides, vol. IX, 83a, 84b. (Réd.)

Penče

(136 words)

Author(s): Réd.
(t., du persan pand̲j̲a «paume de la main»), terme de la diplomatique ottomane. C’était une marque ressemblant quelque peu à une main ouverte, les doigts étendus, apposée (dans la marge de droite ou de gauche ou en bas du rouleau) sur des documents tels que des firmans [voir Farmān] et des buyuruldus [ q.v.] émis à la chancellerie ottomane par de hautes personnalités, vizirs, beglerbegs et sand̲j̲aḳ begs. (Réd.) Bibliography F. Kraelitz-Greifenhorst, Studien zur osmanischen Urkundenlehre. I. Die Handfeste ( Penče) der osmanischen Wezire, dans MOG, II (1923-6), 257 sqq. İ. H. Uzunçarş…

al-Ḳummī

(157 words)

Author(s): Réd.
, Ḥasan b. Muḥammad b. Ḥasan, auteur au IVe/Xe s. d’une histoire locale de la ville de Ḳum [ q.v.]. en Perse septentrionale. On dit qu’il avait d’abord composé en arabe les éléments de son histoire à l’instigation de son frère Abū l-Ḳāsim ʿAlī, gouverneur de Ḳum pour les Būyides. Il voulait rassembler et consigner toutes les traditions concernant l’arrivée des Arabes à Ḳum ainsi que l’histoire postérieure de la cité. Il dédicaça son ouvrage au célèbre vizir, le Ṣāḥib b. ʿAbbād [voir Ibn ʿAbbàd], Le texte arabe original n’a pas été conservé mais une traduction en persan fut effe…

Abū l-Ḥasan al-Battī

(294 words)

Author(s): Réd.
, Aḥmad b. ʿAlī, poète et lettré originaire d’al-Batt, au ʿIrāḳ ¶ (Yāḳūt, I, 488), qui fit partie du personnel de la chancellerie d’al-Ḳādir (381-422/992-1031). Lorsque ce futur calife dut prendre la fuite pour échapper à al-Ṭāʾiʿ (381/991), al-Battī avait déjà été à son service, et c’est chez lui qu’il trouva refuge; aussi, dès son avènement, le nomma-t-il à son dīwān, où il fut chargé de la poste et du renseignement. Muʿtazilite en théologie et ḥanafite en fiḳh, il s’était auparavant spécialisé dans l’étude du Ḳurʾān et du ḥadīt̲h̲, mais, avec ses nouvelles fonctions, il ne tarda…

Tindūf

(134 words)

Author(s): Réd.
, forme usuelle Tindouf, petite ville de la partie Sud-ouest de l’Algérie moderne, dans le gouvernorat ( wilāya) de Saoura et à l’extrémité Sud-ouest de la Hamada du Dra près de l’endroit où se rejoignent les frontières actuelles de l’Algérie, du Maroc, de l’ex-Sahara espagnol et de la Mauritanie (27° 42’ de lat. N, 80° 10’ de long. O.). Elle se trouve actuellement sur la route reliant l’Algérie occidentale à la Mauritanie, avec un terrain d’atterrissage; elle a acquis récemment une importance économique et poli…

Sarāparda

(91 words)

Author(s): Réd.
(p., litt. «rideau de palais»), terme appliqué dans les sources relatives aux Grands Sald̲j̲ūḳs et aux Sald̲j̲ūḳs de Rūm à la grande tente emportée par les sultans, considérée avec le čatr ou miẓalla [ q.v.] comme un des emblèmes de la souveraineté. Des sources comme Rāwandī, Ras̲h̲īd al-dīn et Ibn Bībī la disent rouge — la couleur royale — et divisée grâce à des rideaux en compartiments constituant des salles. (Réd.) Bibliography İ. H. Uzunçarşili, Osmanli devleti teşkilâtina medhal, Istanbul 1941, 31, 37, 121 Sukumar Ray, Bairam Khan, Karachi 1992, 232.

Palamāw

(102 words)

Author(s): Réd.
(«lieu de refuge»), nom de ce qui est maintenant un district de l’Etat de Bihār, dans ¶ l’Union Indienne, à cheval sur le plateau de Čhota Nāgpur. C’était aussi le nom de deux forteresses construites par les rād̲j̲ās Rād̲j̲pūts Čero de Palamāw qui ont été attaquées au milieu du XIe/XVIIe siècle par le général mughal Dāwūd Ḵh̲ān Ḳurays̲h̲ī; ce dernier a soumis les rād̲j̲ās au tribut et bâti plusieurs beaux édifices islamiques à Palamāw. Dans les premières années du XXe siècle, les Musulmans représentaient 8% de la population du district. (Réd.) Bibliography Imperial gazetteer of India 2, XI…

Ahl al-Naẓar

(79 words)

Author(s): Réd
, «ceux qui appliquent le raisonnement». Cette expression désigne à l’origine les Muʿtazilites [ q.v.], et il est probable qu’ils en sont eux-mêmes les inventeurs. On la trouve chez Ibn Ḳutayba, Taʾwīl muk̲h̲talif al-ḥadīt̲h̲, passim; Masʿūdī parle des ahl al-baḥt̲h̲ wa-l-naẓar; on trouve des synonymes: ahl al-kalām (chez S̲h̲āfiʿī) et al-mutakallimūn (chez As̲h̲ʿarī). Plus tard, ahl (ou aṣḥāb) al-naẓar finit par désigner les savants consciencieux qui professaient des opinions sensées et raisonnables sur une question donnée. (Réd)

al-K̲h̲ūrī

(541 words)

Author(s): Réd.
, Fāris (1875?-1962) homme politique syrien de confession chrétienne qui joua un rôle très important pendant près d’un demi-siècle. Né dans un village libanais situé sur les pentes de l’Hermon, il poursuivit ses études à Ṣaydā puis à l’école de Beyrouth qui devait devenir l’Université Américaine, non sans exercer entre-temps des fonctions d’instituteur. Des affaires familiales l’ayant conduit à Damas en 1899, il s’établit dans la capitale syrienne, apprit le turc et le français et fut notamment e…

Sonḳor

(130 words)

Author(s): Réd.
, Sunḳur (t.), l’un des nombreux mots désignant en turc les oiseaux de proie. Dans les langues turques modernes, et probablement à toutes les époques, il désigne le gerfaut, hierofalco, falco gyrfalco (Sir Gérard Clauson, An etymological dict. of pre-thirteenth century Turkish, Oxford 1972, 838a). Maḥmūd al-Kās̲h̲g̲h̲arī déclare qu’il s’agit d’un rapace plus petit que le ṭog̲h̲ri̊l ( Dīwān lug̲h̲āt al-Turk, trad. Atalay, III, 381). Le mot a souvent été employé comme nom propre au moyen âge islamique, soit seul, soit dans des associations comme Aḳ/Ḳara Sonḳor …

Miskawayh

(1,572 words)

Author(s): Réd. | M. Arkoun
, philosophe et historien de langue arabe, né à Rayy vers 320/932. Son nom complet est Abū ʿAlī Aḥmad b. Muḥammad b. Yaʿḳūb, ce qui paraît donner tort à Yāḳūt, qui le qualifie de «Mazdéen converti à l’Islam», alors que c’est probablement un de ses ancêtres qui s’est converti. Miskawayh (Miskōye/Mus̲h̲kōye), et non Ibn Miskawayh comme on le désigne d’ordinaire, occupa des fonctions de secrétaire et de bibliothécaire auprès des vizirs al-Muhallabī (340-52/950-63 [ q.v.]), Abū l-Faḍl (353-60/954-71) et Abū l-Fatḥ (360-6/971-7) [voir Ibn al-ʿAmīd] et enfin du Būyide ʿAḍud al-dawla …

Meḥmed Pas̲h̲a, Lālā

(30 words)

Author(s): Réd.
, Melek-Nihād, grand-vizir ottoman au service du sultan Meḥemmed III [ q.v.] pendant dix jours seulement avant de mourir le 19 rabīʿ I 1004/22 novembre 1595. (Réd.)

al-Iskāfī

(193 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Faḍl Ḏjaʿfar b. Maḥmūd, fonctionnaire de l’administration ʿabbāside qui fut le premier vizir d’al-Muʿtazz (251/866); il ne conserva ses fonctions que peu de temps, mais le calife dut céder à la pression des Turcs et lui rendre, en 255/869, son poste, qu’il conserva au début du califat d’al-Muhtadī; cependant, le pouvoir réel était entre les mains de Ṣāʿid b. Mak̲h̲lad [ q.v.]. Alors qu’al-Ḥuṣrī ( Zahr, 873) laisse entendre qu’il était lié avec al-Muʿtazz avant l’accession de ce dernier au califat, G̲h̲ars al-Niʿma ( Hafawāt, 273) affirme qu’il fut imposé au calife par les…

Ḏj̲arīda

(16,265 words)

Author(s): B. Lewis et Ch. Pellat | Réd. | P. M. Holt | Réd | Ph. K. Hitti | Et al.
, littéralement «feuille», terme dont l’adoption est attribuée à Fāris al-S̲h̲idyāḳ [ q.v.], et qui est devenu usuel en arabe moderne pour désigner un journal. Son synonyme, ṣaḥīfa, est moins employé au sing., mais le pluriel ṣuḥuf est plus fréquent que d̲j̲arāʾid. Dès le XVIIIe s., les Ottomans manifestèrent quelque intérêt pour la presse européenne, et il semble bien que des extraits de journaux d’Europe aient été traduits pour l’information du dīwān (dépêche prussienne de Constantinople (1780), citée par J. W. Zinkeisen, Gesch. des osm. Reiches, VI, Gotha 1859, 290-1); cet em…

Congo

(1,810 words)

Author(s): Réd.; article fondé sur une documentation fournie par A. Abel et R. A. Oliver.
, fleuve et territoires africains. Le fleuve forme le seul exutoire de la grande cuvette centrale de l’Afrique, appuyée à l’Est sur les hauteurs occidentales du Grand «Groben», au Nord sur les monts de Monga, à l’Ouest sur les monts de Cristal et au Sud sur le plateau de Lunda. Ce fleuve, dont les affluents sont situés au Nord et au Sud de l’équateur, conserve un débit relativement constant. Son cours est coupé çà et là de cataractes, surtout entre Stanley Pool et la mer, mais elles laissent de …

Muḥammad b. Zayd

(484 words)

Author(s): Réd.
b. Muḥammad b. Ismāʿīl... b. ʿAlī b. Abī Ṭālib, Zaydite qui régna sur le Ṭabaristān [ q.v.] et le Ḏj̲urd̲j̲ān [voir Gurgān] pendant quelques années dans la seconde moitié du IIIe/IXe siècle. Frère d’al-Ḥasan b. Zayd [ q.v.], al-dāʿī al-kabīr, il lui succéda en 270/884 et reçut le titre d’ al-dāʿī al-ṣag̲h̲īr et le laḳab honorifique d’al-Ḳāʾim bi-l-ḥaḳḳ. C’est surtout à partir de ce moment-là qu’on entend parler de lui, car, avant son arrivée au pouvoir, il paraît avoir vécu dans l’ombre de son frère, qui le chargea cependant de ramener à la raison …

ʿArabistān

(86 words)

Author(s): Réd.
, «le pays des Arabes», terme très employé jusqu’à une époque récente pour désigner la province persane de Ḵh̲ūzistān: ce dernier nom fut remisn usage pendant le règne de Riḍā S̲h̲āh Pahlawī. Pour Plus de détails voir Ḵh̲ūzistān. Suivant l’usage persan, ʿArabistān désigne parfois la péninsule arabique. Dans l’usage ottoman, le mot est parfois employé pour la Syrie et le ʿIrāḳ. Dans les documents administratifs ottomans du XVIe s., il est quelquefois appliqué aux provinces arabophones de l’Empire, plus spécialement à la Syrie. (Réd.)

Liwāṭ

(3,705 words)

Author(s): Réd.,
(a.), sodomie. Il existe bien en arabe un verbe lāṭa signifiant «s’attacher, se joindre à», mais liwāṭ paraît être plutôt un maṣdar de lāta ou lāwaṭa, dénominatif de Lût [ q.v.], Loth; en arabe moderne, on rencontre également liwāṭa, mulāwaṭa, talawwuṭ, etc., à côté d’une foule d’euphémismes et de termes dialectaux ou argotiques. L’homosexuel est dit lūṭī ou lāʾiṭ (pi. lāṭa), ou encore mulāwiṭ, quand il est principalement actif, bien que la distinction soit souvent difficile à établir; le passif est maʾbūn, et sa déviance, une ubna; parmi les équivalents, le plus courant est muk̲h̲annat̲…

al-Ṣiddīḳī

(41 words)

Author(s): Réd.
, nisba portée par les membres de la célèbre famille égyptienne de s̲h̲ayk̲h̲s de l’ordre ṣūfī des Bakriyya [voir al-Bakri b. Abi l-Surūr et Bakriyya]; elle renvoie à leur prétendue descendance du premier calife, Abū Bakr al-Ṣiddīḳ [ q.v] (Réd.)

Murīd

(258 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «celui qui veut, qui cherche», désigne, dans le langage mystique, le novice, le postulant ou celui qui recherche des lumières spirituelles en parcourant ( sulūk) la voie ṣūfie dans l’obéissance due à un directeur spirituel ( murs̲h̲id, pīr, s̲h̲ayk̲h̲ [ q.vv.]). L’équivalent persan est s̲h̲āgird, litt. «élève, apprenti». Les étapes de l’initiation spirituelle du novice sont détaillées dans de nombreux manuels ṣūfis ou des ouvrages touchant au Ṣūfisme, comme l’ Iḥyāʾ d’al-G̲h̲azālī, et le mot murīd figure dans beaucoup de titres d’ouvrages de ce genre. L’un de…

Rābig̲h̲

(374 words)

Author(s): Réd.
(Bandar Rābig̲h̲, Rāug̲h̲), port dans la province du Ḥid̲j̲āz en Arabie Saoudite, lat. 22° 48’ N, long. 39° 1’ E., à mi-chemin entre Ḏj̲udda [ q.v.] et Yanbuʿ. Il est peut-être identique à l” Αργα χώμη de Ptolémée (Sprenger, Die alte Geographie, n° 38). Au Nord de Rābig̲h̲ se trouve al-Abwāʾ [ q.v.], où est inhumée Āmina [ q.v.], la mère du Prophète. Dans le passé, le port ne disposait pas d’un mouillage propre. Les bateaux s’ancraient à S̲h̲arm Rābig̲h̲, une crique d’environ 3 km de longueur, qui offrait un excellent mouillage (Hogarth, Hejaz, 29). De là, les cargaisons étaient transfé…
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