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Your search for 'dc_creator:( "Fahd, T." ) OR dc_contributor:( "Fahd, T." )' returned 163 results. Modify search

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al-Uḳayṣir

(1,012 words)

Author(s): Fahd, T.
, idole des tribus de Ḳuḍāʿa, Lak̲h̲m, Ḏj̲ud̲h̲ām, ʿĀmila et G̲h̲aṭafān. adorée au Nord de l’Arabie, aux abords du désert syrien, où évoluaient ces tribus (Ibn al-Kalbī, 24, 30). On se rendait auprès d’elle en pèlerinage et l’on se rasait la tête; avec toute mèche de cheveux, on lui offrait une poignée de farine. Le tout était jeté dans un large fossé ou un puits desséché ( ḥafr). Les Hawāzin, tribu voisine des Ḳuḍāʿa, venaient recueillir la farine, soit au moment de l’offrande, soit après qu’elle avait été mêlée aux cheveux. La divinité semble avoir été représentée par plusieurs béty…

Sud̲j̲d̲j̲a

(269 words)

Author(s): Fahd, T.
Dans une addition marginale au K. al-aṣnām d’Ibn al-Kalbī (éd. Klinke-Rosenberger, 2), on lit le ḥadīt̲h̲ suivant: «Acquittez-vous de vos aumônes légales; car Allāh vous a débarrassés d’al-Sud̲j̲d̲j̲a et d’al-Bad̲j̲d̲j̲a» (absent de la Concordance). Le commentateur dit qu’al-Sud̲j̲d̲j̲a était une idole; quant à al-Bad̲j̲d̲j̲a, c’est le sang tiré par incision ( faṣīd) de la veine du chameau; les Arabes s’en nourrissaient en temps de disette. Mais, selon TA, 11,6, Bad̲j̲d̲j̲a était aussi une idole. Dans ce cas, la seconde ¶ phrase du ḥadīt̲h̲ prendra la signification suivante: …

Zāʾird̲j̲a

(1,496 words)

Author(s): Fahd, T. | Regourd, Anne
(a.) ou Zāʾirad̲j̲a, Zāyird̲j̲a, technique divinatoire qui, à l’instar de la géomancie [voir Ḵh̲āṭṭ], du Ḏj̲afr [ q.v.] et d’influences étrangères hétéroclites a connu, au Moyen Âge, une large audience en terre d’Islam. C’est une machine à calculer les présages, fortement imprégnée de magie et d’astrologie, à grand renfort de sciences talismaniques fondées sur ʿilm al-k̲h̲awāṣṣ, «connaissance des propriétés secrètes», ʿilm al-awfāḳ, «connaissance des conjonctions», ʿilm al-ṭilasmāt, «connaissance des talismans», ʿilm al-ḥurūf «connaissance des lettres» [voir Ḥurūf]. Ḏj̲a…

al-Kaff

(1,071 words)

Author(s): Fahd, T.
(ʿilm), procédé de divination qui appartient à la physiognomonie [voir Firāsa] et désigne plus particulièrement la chirognomie ou l’art de connaître le caractère des personnes d’après la forme et l’aspect de leurs mains, alors que la chiromancie à proprement parler est désignée par ʿilm al-asārīr (lignes de la main) ou k̲h̲uṭūṭ al-yad. On parle aussi de naẓar fī l-yad, firāsat al-kaff, ʿalāmāt asārīr al-kaff (cf. T. Fahd, Divination arabe, 393 sqq.). Mais le nom de ʿilm al-kaff a prévalu dans l’usage et survécu aux autres dénominations. Il désigne à la fois la chirognom…

S̲h̲iʿār

(621 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.). La racine s̲h̲-ʿ-r est riche de significations; elle indique, entre autres : connaître quelque chose, s’apercevoir de quelque chose; être poète; être velu; avertir de quelque chose; marquer etc. S̲h̲ʿār relève de la dernière zone sémantique. Il désigne : — a) le signal de ralliement à la guerre comme au voyage, le cri de guerre, l’étendard, la marque indiquant le lieu de stationnement ( wuḳūf) des soldats à la guerre et des pèlerins au Pèlerinage (ʿArafa : «reconnaître» cette marque). Le cri de guerre des Compagnons du Prophète était: Amit amit! «O victorieux! Va de l’avant! Va …

Munad̲j̲d̲j̲im

(915 words)

Author(s): Fahd, T.
, (a.), participe actif de la IIe forme, nad̲j̲d̲j̲ama «observer les étoiles et en déduire l’état du monde». Le munad̲j̲d̲j̲im prétend connaître le sort des humains et leur destin à partir des positions des astres. C’est l’astrologue. Pendant longtemps, ce nom désigna à la fois l’astrologue et l’astronome, si proches étaient les fonctions de l’un et de l’autre. Souvent l’astrologue de la cour observait scientifiquement les étoiles et en interprétait les mouvements pour le compte de son maître. Cela tient au fait que, selon Ḏj̲ābir b. Ḥayyān, «l’astrologue doit être mathematicien ( riyā…

S̲h̲araf

(682 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.). La racine s̲h̲-r-f indique l’élévation, la noblesse, la prééminence au sens physique et moral. D’où le sharīf [ q.v.] est une personne qui se situe au-dessus des personnes de son entourage de par son origine noble illustre. En Arabie préislamique et dans l’Islam primitif, le s̲h̲araf et le mad̲j̲d désignent tous les deux l’«illustration de par la naissance», alors que ḥasab, «valeur individuelle, mérite» (opposé à nasab) et karam désignent l’«illustration acquise par soi-même» ( LA, s.vv.). Qui, parmi les Arabes, pouvait prétendre à cette gloire innée, à cette noble…

Munās̲h̲ada

(597 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), nom verbal de IIIe forme de nas̲h̲ada «rechercher» (surtout une chamelle égarée), qui désigne une formule de serment, au début d’une prière de demande, comportant parfois une menace ou une contrainte à l’égard de Dieu. Un certain Abū Sammāl des Banū Asad partit une fois à la recherche de sa chamelle; après une longue et vaine recherche, il se tourna vers Allah, Le conjurant en ces termes: aymunuka laʾin lam taruddahā ilayya lā aʿbudka «je jure que si Tu ne me la rends pas, je ne T’adorerai plus»; et il la retrouva. L’homme n’était pas un saint pour attribuer sa …

Ṣanam

(902 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom issu du sémitique commun ṣ-l-m (cf. acc. ṣalmu, aram. ṣalmā, hébr. ṣēlēm) par échange du l en n (cf. Ges.-Buhl, 684), dont la principale acception est: image, représentation, particulièrement des idoles (cf., entre autres. Nombres, XXXIII, 52; II Rois XI, 18; Ezéchiel, VII, 20 Amos, V, 26). C’est dans ce sens qu’il est utilisé dans le Ḳurʾān, où le pluriel ¶ aṣnām est cité cinq fois (VI, 74; VII, 138; XIV, 35; XXI, 57; XXVI, 71). Le ṣanam s’est progressivement substitué au nuṣub (plur. anṣāb, hébr. maṣṣebōt: Genèse, XXXV, 14), terme désignant «les pierres dressées sur lesquell…

Siḥr

(4,531 words)

Author(s): Fahd, T.
Ce terme s’applique (1) à ce qui fascine le regard et agit sur le psychisme de l’individu, lui faisant croire que ce qu’il voit est réel, alors qu’il ne l’est pas. On appelle cela al-uk̲h̲d̲h̲a, «charme, incantation» [voir Ruḳya], «artifice, stratagème» [voir Nīrand̲j̲, Sīmiyā], en somme, tout ce qu’on appelle «magie blanche» ou «naturelle». Il s’applique également (2) à ce dont l’appréhension( ma’k̲h̲ad̲h̲) est fine et subtile; c’est, par exemple, le cas d’une certaine poésie et d’une certaine éloquence,celle du Ḳurʾān en particulier. On fait dire au Prophète: Inna min al-bayān,1 la-…

Isāf wa-Nāʾila

(638 words)

Author(s): Fahd, T.
, couple divin adoré à La Mekke avant l’Islam. Plusieurs orientalistes du siècle dernier, tels Rudolph Krehl et François Lenormant, y voyaient, non sans raison, des répliques du Baʿl et de la Baʿla. En effet, Isāf et Nāʾila présentent les caractéristiques essentielles qui distinguent ce couple divin à travers les multiples avatars qu’il connut dans les diverses religions sémitiques, à savoir la représentation matérielle par deux pierres sacrées, dressées à proximité l’une de l’autre, ou par deux…

Ḳiyāfa

(588 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), physiognomancie et examen des traces sur le sol. Très soucieux de la pureté de la race et de la rectitude des liens généalogiques, les anciens Arabes mirent au point une technique qui leur permettait de vérifier et, au besoin, de rechercher les liens de parenté. Cette technique comportait une part d’expérience et une part d’intuition divinatoire. Primitivement, un personnel spécialisé en assurait la pratique; mais l’appauvrissement progressif du personnel cultuel et divinatoire, dans l’Arabie préislamique, aboutit au cumul de nombreuses disciplines mantiques par le kāhin [ q…

Manāf

(455 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom d’une divinité de l’Arabie ancienne. Ce maṣdar de la IVe forme de la racine n w f s’apparente au qatabanite nwfn «l’élevé», épithète caractérisant ʿAthar-Vénus à son zénith, par opposition à s̲h̲rqn «l’oriental», et g̲h̲rbn «l’occidental». De la même racine dérive tanūf «celle qui monte dans le firmament», épithète du Soleil, par opposition à ms̲h̲rqtym «celle qui se lève», et à tadūn «celle qui se couche» (cf. A. Jamme, Le panthéon sud-arabe préislamique d’après les sources épigraphiques, dans Le Muséon, LX (1947), 88 et n. 255, 102, 106; sur le sens de cette racine e…

Ṭāg̲h̲ūt

(1,593 words)

Author(s): Fahd, T. | Stewart, F.H.
(a). I. Dans l’usage préislamique et au début de l’Islam. La racine ṭ-g̲h̲-w donne lieu à plusieurs formations signifiant: «dépasser toute mesure, être très haut, déborder, être tyran, rebelle, impie, oppresseur, injuste, orgueilleux. . .» Nous en retenons deux: ṭag̲h̲w, désignant une hauteur, le sommet d’une montagne, et ṭāg̲h̲ūt, ṭawāg̲h̲īt, désignant de grandes divinités arabes, telles al-Lāt à Ṭāʾif et al-ʿUzzā à la Mekke. Le terme s’applique par la suite à Satan, sorcier, rebelle et à un puissant opposé à l’Islam. Parmi les dérivés de cette racine, relevons ṭag̲h̲wa, signifian…

Ḳurʿa

(1,455 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), désigne, au sens technique, la rhapsodomancie. C’est un procédé divinatoire islamique, analogue à la bibliomancie. Mais, dans l’usage courant, ce terme désigne le «tirage au sort», sous quelque forme qu’il soit, et cela depuis la condamnation par le Ḳurʾān de l’ istịksām [ q.v.] et du maysir [ q.v.], les deux principaux procédés cléromantiques de l’Arabie paīenne. I. Dans le sens usuel de «tirage au sort», le terme ḳurʿa qui désignait primitivement une «outre au fond large et au goulot étroit» ( TA, V, 453, 1. 23), laquelle devait probablement servir d’ustensile pour sec…

Riyāfa

(737 words)

Author(s): Fahd, T.
, de l’arabe rīf, «région cultivée et fertile», désignant généralement les terres bordant un fleuve ou la mer et les plaines fertiles faisant suite à un désert (plur. aryāf)[voir Rīf]. Le substantif riyāfa, de formation récente sur le modèle de ḳiyāfa (à noter qu’al-Ḏj̲āḥiẓ, K. al-Tarbīʿ wa-l-tadwīr, éd. Pellat, 91 sq., paragr. 176, donne à ḳiyāfa [ q.v.] le sens de détection de la paternité, de l’eau, des phénomènes atmosphériques et du sol), désigne l’art du sourcier qui apprécie la profondeur de l’eau sous terre, grâce à l’odeur du sol, à sa végéta…

Ḥurūf

(1,523 words)

Author(s): Fahd, T.
(ʿilm al-) «la science des lettres», est une branche du d̲j̲afr [ q.v.] qui concernait initialement l’onomatomancie proprement dite; mais, dans certaines sectes ésotériques, elle devint comme une pratique magique, à tel point qu’Ibn Ḵh̲aldūn ( Muḳaddima, III, 137-61; trad. fr., 188-200; trad. angl., 171-82) lui donna le nom de sīmiyāʾ (σημεῖα) réservé habituellement à la magie blanche. Elle se fonde sur les propriétés occultes des lettres de l’alphabet et des noms divins et angéliques qu’elles servent à former. Trois éléments fondamentaux entre…

Talbiya

(1,743 words)

Author(s): Fahd, T.
, désigne une invocation que le pèlerin récite à haute voix et à plusieurs reprises au moment où il entre dans l’état de sacralisation ( iḥrām) et au cours du rituel. Elle est nécessaire à l’accomplissement du pèlerinage à la Mekke (voir ḥad̲j̲d̲j̲). Ce moment commence à l’entrée du territoire sacré ( ḥaram), aux points de ralliement des pèlerins ( mawāḳīt), situés sur le grand circuit qui délimite ce territoire. La sacralisation est marquée par les temps sacrés (les 11e, 12e et 1er mois du comput lunaire), l’espace sacré (le ḥaram) et une conduite appropriée. Parmi les pratiques à a…

Istiḳsām

(1,155 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), Xe forme de la racine ḳ s m qui recouvre deux groupes de significations, dont l’un est de caractère magique et l’autre de caractère divinatoire. Le premier s’applique aux formules et procédés de conjuration des démons, d’adjuration et d’exorcisme, sens pris, particulièrement dans l’arabe chrétien, par les IIe et IVe formes ḳassama et aḳsama, vraisemblablement sous l’influence de l’hébreu ḳēsēm (p. ex. Deut. XXIII, 23), ayant cette même portée. Cet usage est tardif, populaire et plus fréquent dans l’arabe chrétien où sont également employés ḳisām «adjuration, formule d’exor…

Manāt

(949 words)

Author(s): Fahd, T.
, name of one of the most ancient deities ofthe Semitic pantheon, who appears in the Pre-Sargonic period in the form Menūtum and constitutes one ofthe names of Ishtar (J. Bottéro, Les divinités sémitiques anciennes en Mésopotamie , in S. Moscati (ed.), Le antiche divinité semitiche, 30; Tallqvist, Götterepitheta , 373-4); the Ḳurʾānic scriptio of her name preserves the primitive w, which also appears in the Nabatean mnwtw (Lidzbarski, Handbuch , 313; Wellhausen, Reste 2, 28). The w changes to i in the Bible (Isa. lxv, 11), as in the Sallier IV papyrus, verso , i, 5-6 (in J.B. Pritchard, Ancien…
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