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Murād Ier

(2,139 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, d’après la tradition courante, troisième souverain de l’État ottoman, était le fils d’Ork̲h̲ān et de la noble Byzantine Nīlūfar. Bien que certaines sources ottomanes prétendent connaître l’année de sa naissance (le Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, I, 74, donne l’année 726/1326), cette date, comme toutes celles que donnent des sources turques se rapportant à cette période, est loin d’être certaine. Le nom de Murād (les sources grecques telles que Phrantzes ont ‘ΑμουράτηΣ, d’où les sources latines récentes ont Amurat̲h̲, tandis que les sources latines d’Italie contemporaines portent Mora…

Telk̲h̲īṣd̲j̲ī

(127 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, ou dans le style officiel, Telk̲h̲īṣī désignait le personnage chargé de composer le résumé, telk̲h̲īs, [ q.v.] et de le porter au palais où il était reçu par le chef des eunuques. Ainsi le telk̲h̲īṣd̲j̲ī était un des fonctionnaires du département du Grand Vizir; outre sa fonction de préparer les telk̲h̲īṣ il figurait encore dans plusieurs cérémonies officielles. Le telk̲h̲īṣd̲j̲ī du S̲h̲ayk̲h̲ al-islām, au moins à la dernière période, n’entrait plus en rapport direct avec le grand palais; les documents qu’il avait à présenter devaient passer tout d’abord …

Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲

(506 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, petite ville du ʿIrāḳ méridional, sur la rive droite de l’Euphrate (lat. 30° 53′ N., long. 46° 28′ E.), à quelque 40 km au Sud-est d’al-Nāṣiriyya [ q.v.] et à l’extrémité occidentale de la région de lacs et de marécages du Ḵh̲awr al-Ḥammār, à environ 160 km à vol d’oiseau de Baṣra. La ville est située au milieu de plantations de dattiers qui s’étendent le long du fleuve; la contrée marécageuse qui entoure la ville et qui s’étend jusqu’à Baṣra rend l’air très insalubre. Sūḳ al-S̲h̲uyūk̲h̲ fut fondée dans la première moitié du XVIIIe siècle comme marché ( sūḳ) de la confédération des Arabes M…

Ṣolaḳ

(213 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, nom d’un des corps de la garde personnelle du sultan dans l’ancienne organisation miitaire ottomane. Il comprenait quatre compagnies d’infanterie, ou ortas des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. C’étaient à l’origine des archers ( ṣolaḳ = «gaucher», sans doute parce qu’ils portaient leur arc de la main ¶ gauche); il s’agissait des ortas 60 à 63. Chaque orta comptait cent hommes et était commandé par un ṣolaḳ bas̲h̲i̊ assisté de deux lieutenants ( rikāb ṣolag̲h̲i̊). Les ṣolaḳs étaient employés exclusivement comme gardes du corps, en même temps que l’odjak des peyks (messagers), comptant …

Sögüd

(505 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, en turc moderne Sögüt, petite ville d’Anatolie du Nord-ouest, dans l’ancienne Bithynie, actuellement dans l’ il (province) turque de Bilecik [voir Biled̲j̲ik] (lat. 40° 02′ N., long. 30° 10′ E., altitude 650 m). A l’époque ottomane, elle faisait partie du wilāyet de Ḵh̲udāwendigār, ou Bursa [ q.vv.]. Elle est située au Sud de la rivière Saḳarya entre Lefke et Eskişehir et séparée de chacun de ces deux endroits par une journée de marche ( Ḏj̲ihān-nümā). Sögüd se situe à l’entrée d’une gorge de montagne fort profonde et très étroite et s’élève en amphithéâtre; les envi…

al-Ubulla

(750 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, ville en ʿIrāḳ médiéval située dans la région du delta du Tigre et de l’Euphrate, au Nord du Golfe Persique, et renommée comme tête de pont du commerce avec l’Inde et l’Orient. Elle se trouvait à l’Est d’al-Baṣra [ q.v.], sur la rive droite du Tigre et sur le flanc Nord du grand canal appelé Nahr al-Ubulla, qui était la principale artère fluviale d’al-Baṣra vers le Sud-est en direction du Tigre, et puis vers ʿAbbādān et la mer. La longueur qui est généralement donnée pour ce canal est de quatre farsak̲h̲s ou deux barīds (al-Muḳaddasī). On peut identifier al-Ubulla avec la ʿΑπολόγον ‘Εμ…

al-Ṭaff

(263 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, région du désert qui s’étend à l’ouest de Kūfa, le long de la plaine alluviale de l’Euphrate. Elle est plus élevée que les plaines riveraines du fleuve et forme la transition vers le plateau central de l’Arabie. Al-Ṭaff signifie, d’après les autorités citées par Yāḳūt Buldān III, 359, un terrain qui s’élève au dessus de son entourage, une bordure, une terrasse; le nom ne se trouve plus après le XIIIe siècle. Le terrain contient un certain nombre de sources dont l’eau coulait vers le Sud-ouest (v. par ex. Ibn al-Faḳīh, 187); la plus connue de ces sources était al…

Meḥemmed Iv

(1,164 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, dix-neuvième sultan de la dynastie ottomane, qui régna de 1058 à 1099/1648-87. Sa passion excessive pour la chasse l’avait fait surnommer Awd̲j̲i̊ «le chasseur». Né le 30 ramaḍān 1051/2 janvier 1642, il était le fils du sultan Ibrāhīm [ q.v.] et de Ḵh̲adīd̲j̲a Turk̲h̲ān Sulṭān. Il fut mis sur le trône à Istanbul, à l’âge de sept ans, après la déposition, le 18 rad̲j̲ab 1058/8 août 1648, du sensuel et peut-être mentalement dérangé «Deli» Ibrāhīm, à un moment où ce dernier était le seul mâle adulte survivant de la maison de ʿOt̲h̲mān,…

Saḳārya

(804 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(forme ottomane Ṣaḳārya ou Saḳārya; turc mod. Sakarya), fleuve d’Asie Mineure, actuellement en Turquie. Il prend sa source près de Bayāt au Nord-est d’Afyūn Ḳara Hiṣār. Se dirigeant à l’Est, il entre dans le wilāyet ou il d’Ankara, où il poursuit son cours jusqu’au-dessus de Čaḳmaḳ après avoir reçu sur sa rive gauche le Sayyid G̲h̲āzī Ṣū et quelques autres affluents. Ensuite il se redresse vers le Nord en décrivant un arc autour de Siwri Hiṣār. Dans ce nouveau cours il reçoit sur la rive droite l’Engürü Sūyu venant d’Ankara et, pr…

Ḳūhistān

(2,519 words)

Author(s): Kramers, J.H.
ou Ḳuhistān est la forme arabisée de l’appellation persane Kūhistān, signifiant «contrée montagneuse» (de kūh «montagne», avec le suffixe - istān), et équivalant à la désignation arabe al-Ḏj̲ibāl. Comme le plateau iranien est riche en montagnes, on y trouve beaucoup d’endroits plus ou moins étendus auxquels on a donné le nom géographique de Ḳūhistān, ainsi que le fait déjà remarquer Yāḳūt (IV, 204). Beaucoup de ces désignations ont disparu par la suite. Ainsi al-Ḳazwīnī (éd. Wüstenfeld, 228) dit que le terme Ḳūhist…

al-Maḥalla al-Kubrā

(574 words)

Author(s): Kramers, J. H.
ou Maḥalla Kabīr est la désignation actuelle d’une ville importante du delta du Nil, à quelque distance à l’Ouest du bras de Damiette, au Nord-est de Ṭanṭa. Elle est située sur le canal Turʿat al-Milāḥ, embranchement du Baḥr S̲h̲ībīn. Vu le grand nombre de noms géographiques égyptiens composés avec Maḥalla (voir la liste dans Muḥ. Ramzī, al-Ḳāmūs al-d̲j̲ug̲h̲rāfī li-l-bilād al-miṣriyya, Caire 1953-68, I, 404-9), l’identification de la ville avec des noms cités chez les anciens auteurs arabes présente quelque difficulté. Maspero et Wiet la déclarent iden…

Usrūs̲h̲ana

(711 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, nom d’une région s’étendant à l’Est du Farg̲h̲āna [ q.v.] dans le Mā warāʾ al-Nahr (Transoxiane) médiéval et située à présent sur la zone de contact entre l’Est de l’Ouzbekistan, le Nord-est du Tadjikistan et le Sud-ouest du Kirghizstan. L’ortographe Ūsrūs̲h̲ana est la plus répandue, bien que Yāḳūt (I, 245) dise que Us̲h̲rūshana est préférable. Dans les versions persanes du texte d’al-Iṣṭak̲h̲rī et dans le texte persan Ḥudūd al-ʿālam (éd. Barthold), on trouve le plus souvent Surūs̲h̲ana, tandis qu’Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih a quelquefois S̲h̲urūs̲h̲ana; la forme origi…

Murād Ii

(1,515 words)

Author(s): Kramers, J.H.
(824-48, 850-5/1421-44, 1446-51), sixième souverain de l’empire ottoman, naquit en 806/1403-4 et monta sur le trône en d̲j̲umādā I 824/mai 1421, quand il arriva à Andrinople, quelques jours après la mort de son père, Meḥemmed Ier [ q.v.]; ce décès avait été tenu secret sur l’avis du vizir ʿIwaḍ Pas̲h̲a jusqu’à l’arrivée du nouveau sultan. Il avait résidé, en qualité de prince héritier, à Mag̲h̲nisa, et avait pris part à la répression de la révolte de Simawna Og̲h̲lu Bedr al-dīn. Immédiatement après son avènement, il dut faire face …

al-Nīl

(6,618 words)

Author(s): Kramers, J.H.
Le Nil est un des grands fleuves (long. ¶ environ 6648 km) qui, depuis le début, ont traversé le territoire de l’Islam, et dont les vallées et les deltas ont favorisé le développement d’un centre culturel autonome dans la civilisation islamique. Dans le cas du Nil, ce centre a influencé à diverses époques les événements culturels et politiques du monde de l’Islam. Ainsi le Nil a-t-il, à l’époque islamique, continué à jouer le même rôle que pendant les siècles qui l’ont précédée. Le nom al-Nīl, ou très souvent Nīl Miṣr, provient du grec ΝεῖλοΣ et se trouve déjà dans des source…

Lala Meḥmed Pas̲h̲a

(377 words)

Author(s): Kramers, J. H.
, grand-vizir ottoman sous le règne d’Aḥmed Ier. Il était d’origine bosniaque et apparenté à Meḥmed Ṣoḳollu Pas̲h̲a. L’année de sa naissance est inconnue. Après avoir reçu son instruction au Palais, il fut mīr-āk̲h̲ūr et devint, en 1003/1595, ag̲h̲a des Janissaires. L’année suivante, il participa aux guerres contre l’Autriche en qualité de beglerbegi de Roumélie et il commandait Esztergom (Gran; turc: Usturg̲h̲on) lorsque cette ville se rendit à l’armée autrichienne en muḥarram 1004/septembre 1595. Au cours des années suivantes, il fut plusieurs fois ser-ʿasker en Hongrie et, …

Müned̲j̲d̲j̲im Bās̲h̲i̊

(609 words)

Author(s): Kramers, J.H.
Derwīs̲h̲ Aḥmed Dede b. Luṭf Allāh (m. 1113/1702), savant turc, poète ṣûfī et surtout historien, auteur d’une histoire générale en arabe, importante et célèbre, le Ḏj̲āmiʿ al-duwal. Son père, Lutf Allāh, était natif d’Éregli, près de Ḳonya. Lui-même naquit à Selānik dans la première moitié du XIIe/XVIIIe siècle et, après avoir achevé ses études, il servit pendant quinze ans à la k̲h̲āna mewlewie de Ḳāṣim Pas̲h̲a sous les ordres du s̲h̲ayk̲h̲ Ḵh̲alīl Dede ( Sid̲j̲ill-i ʿot̲h̲mānī, II, 287). Il étudia l’astronomie et l’astrologie et devint astrologue de la cour ( mūned̲j̲d̲j̲im bās̲h̲i…

Muṣṭafā Pas̲h̲a, Lala

(692 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, fameux chef militaire dans l’histoire ottomane du XVIe siècle. On ne connaît pas la date de sa naissance. Natif de Ṣoḳol, il commença son service au Sarāy impérial. Il monta en grade sous le grand-vizir Aḥmad (960-2/1553-5), mais ne fut pas en faveur sous le successeur de ce dernier, Rustem Pas̲h̲a, qui fit de lui, en 1556, le lālā du prince Selīm avec l’intention de le perdre. Le résultat de cette nomination fut le contraire de ce qu’il en attendait: Muṣṭafā devint le principal instigateur des intrigues par lesquelles Selīm entra en conflit avec son …

ʿOt̲h̲mān Ii

(844 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, seizième sultan de l’empire ottoman, né le 10 d̲j̲umādā II 1012/15 novembre 1603 (cf. Sid̲j̲ill-i ʿOt̲h̲mānī, I 56), était le fils du sultan Aḥmed Ier. Après la mort de son père en d̲h̲ū l-ḳaʿda 1026/novembre 1617, le frère de ce dernier avait été proclamé sultan sous le nom de Muṣṭafā Ier [ q.v.], mais ʿOt̲h̲mān, profitant de la faiblesse d’esprit de son oncle et secondé par le muftī Esʿad Efendi et le ḳi̊zlar ag̲h̲asi̊ Muṣṭafā, accéda au trône le 30 ṣafar 1027/26 février 1618 par un coup d’État. La jeunesse du nouveau souverain assura d’abord une influence prépondérante aux prom…

Muṣṭafā Ier

(511 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, quinzième sultan ottoman. Né en 1000/1591, il était le fils de Meḥemmed III. Il dut sa vie à l’inobservance du ḳānūn autorisant le meurtre de tous les frères d’un nouveau sultan. C’est ainsi qu’il fut appelé à succéder à son frère Aḥmed Ier, à la mort de ce dernier, le 23 d̲h̲ū l-ḳaʿda 1026/22 novembre 1617. Mais sa faiblesse d’esprit — qui, dit-on, le fit échapper à la mort à cause d’une crainte superstitieuse d’Aḥmed — le rendit absolument incapable d’exercer le pouvoir. Le fils d’Aḥmed, ʿOt̲h̲mān, qui se sentait des titres à la succ…

Muṣṭafā Iii

(1,473 words)

Author(s): Kramers, J.H.
, vingt-sixième sultan ottoman qui était l’un des plus jeunes fils d’Aḥmed III; il naquit le 14 ṣafar 1129/28 janvier 1717 ( Sid̲j̲ill-i ʿ ot̲h̲mānī, I, 80). Lors de son avènement au trône, à la mort de ʿOt̲h̲mān III, le 16 ṣafar 1171/30 octobre 1757, son frère Meḥemmed, beaucoup plus populaire et héritier du trône, était mort peu avant, en rabīʿ I 1170/décembre 1756. La Turquie jouissait alors, depuis le traité de Belgrade de 1739, d’une période de paix avec ses voisins. Depuis décembre 1756, le très capable Rāg̲h̲ib Pas̲h̲a [ q.v.] était grand-vizir et il demeura le véritable admini…
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