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Sindān

(97 words)

Author(s): Réd.
, Sandān, port sur la côte occidentale de l’Inde péninsulaire, mentionné par les anciens géographes musulmans (Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, Ibn Ḥawḳal, Ḥudūd al-ʿālam) comme une ville commerçante florissante avec une population mélangée d’Hindous et de Musulmans. Il a été identifié à la Sanjam des cartes portugaises, la St. John des cartes anglaises, au Sud de Damān et au Nord de Thāna, c’est-à-dire dans l’Etat de Bombay, dans l’Union Indienne. (Réd.) Bibliography Ḥudūd al-ʿālam, trad. Minorsky, 57, comt. 244-5 S. Maqbul Ahmad, India and the neighbouring territories in the Kitāb Nuzhat …

Gülbāng

(166 words)

Author(s): Réd.
, mot persan signifiant «chant du rossignol» et, par extension, renommée, réputation et cris retentissants de différentes sortes. L’usage turc l’applique plus particulièrement à l’appel du muezzin [voir Ad̲h̲ān] et au cri de guerre musulman ( Allāhu Akbar et Allāh Allāh). Dans l’empire ottoman, il était employé pour certaines prières et acclamations officielles et publiques, plus spécialement celles du corps des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. Ces prières étaient récitées aux parades à l’occasion du paiement de la solde et d’événements semblables, au début d’u…

Paṭrīk

(96 words)

Author(s): Réd.
, «patriarche», forme employée en turc ottoman (voir Redhouse, Turkis̲h̲ and English lexicon, s. v.) pour désigner les patriarches des Églises grecqueorthodoxe et chrétienne orientale dans l’empire; il y en avait sept au XIXe siècle. Le mot vient de la forme arabe biṭrīk/baṭrīḳ [ q. v. ] «patrice» confondu avec baṭriyark/baṭrak «patriarche», qui se rencontre assez fréquemment en arabe, dans l’usage médiéval, sous la forme fatrak. (Réd.) Bibliography G. Graf, Verzeichnis arabischer kirchlicher Termint 2, Louvain 1954, 84 C. E. Bosworth, Christian and̲ Jewis̲h̲ religions digni…

Ibn ʿAmr al-Ribāṭī

(199 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Muḥammad b. ʿAmr al-Anṣārī, faḳīh et poète marocain d’origine andalouse qui naquit à Rabat, exerça quelque temps les fonctions de ḳāḍī et enseigna à Marrakech à partir de 1224/1809. Sur la route du pèlerinage, il s’arrêta à Tunis, ¶ où il reçut des id̲j̲āzas; il mourut au Ḥid̲j̲az le 10 rabīʿ I 1243/1er octobre 1827. Ibn ʿAmr n’est ni un grand faḳīh ni un grand poète; ses œuvres, qui comprenaient notamment un dīwān, une fahrasa et une riḥla, n’ont pas été intégralement conservées, et sa renommée repose essentiellement sur une imitation de la S̲h̲amaḳmaḳiyya d’Ibn …

Āk̲h̲ūnd

(75 words)

Author(s): Réd.
(Āk̲h̲ūn, Āk̲h̲wānd), titre donné à des savants. Au Turkistān Oriental, on l’emploie après le nom dans le sens de «Monsieur»; dans le Turkistān Occidental, on l’applique aux ʿ ulamāʾ de haut rang; dans le district de Ḳāzān, à l’ imām en chef d’une localité. En persan, ce titre est courant depuis l’époque tīmūride dans le sens de «maître d’école, précepteur». Le mot vient probablement du persan k̲h̲wānd (k̲h̲wand, k̲h̲und), lui-même dérivé de k̲h̲udāwand [ q.v.]. (Réd.)

Ibn Muḥriz

(237 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḵh̲aṭṭāb Muslim (ou Salm, ou ʿAbd Allāh) b. Muḥriz, célèbre musicien et chanteur de La Mekke qui vivait au Ier-IIe/VIIe-VIIIe siècle. Mawlā d’origine persane des ʿAbd al-Dār b. Ḳuṣayy et fils d’un sādin de la Kaʿba, il fut d’abord l’élève d’Ibn Misd̲j̲aḥ [ q.v.], puis de ʿAzzat al-Maylāʾ [ q.v.] dont il allait recevoir les leçons à Médine; il compléta ensuite sa formation musicale en Perse et en Syrie où il étudia la musique grecque; il aurait ensuite choisi dans ces différentes traditions musicales ce qui lui paraissait le meilleur, et …

Wālī

(177 words)

Author(s): Réd,
(a., pl. wulāt), de la racine w-l-y, «être près de quelqu’un», d’où «avoir la charge de», en vint à signifier «personne exerçant une autorité, gouverneur, préfet, administrateur», avec wilāya comme maṣdar pour désigner sa charge ou son domaine technique ou géographique de compétence. On trouve une occurrence de ce terme, signifiant «patron, protecteur», dans Ḳurʾān, XIII, 12/11, s’appliquant à Allāh «nul n’est responsable d’eux (les hommes) sinon Lui». À propos des divers aspects de la fonction de gouverneur dans l’Islam médiéval, voir Amīr. Un sens proche est celui d’ al-ḥākim, «ce…

Tawrīḳ

(79 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom verbal de la 2e forme du verbe warraḳa, littéralement: «action de déployer des feuilles, des branches», utilisé en art et en architecture avec le sens d’arabesque, motif d’ornement et de décoration végétal. Al-tawrīḳ passa dans la langue espagnole médiévale sous la forme ataurique, d’où la définition de Pedro de Alcaca pintura de lazos morisca, tavrîq (Dozy et Engelmann, Glossaire des mots espagnols et portugais dérivés de l’Arabe 2, Leyde 1869, 214). Voir aussi Arabesque. (Réd.)

Mud̲j̲tat̲h̲t̲h̲

(161 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom du quatorzième mètre de la métrique arabe. Il se compose théoriquement de trois pieds: mustafʿilun/fāʿilātun/fāʿilātun () par hémistiche, mais, dans l’usage, il n’y a qu’un seul fāʿilātun. Mustafʿilun peut devenir mutafʿilun () ou même mutafʿilu (), tandis que fāʿilātun peut être remplacé, dans le ʿarūḍ (premier hémistiche), par faʿilātun () ou même fāʿilun () et, dans le ḍarb (deuxième hémistiche), par l’un des deux pieds précédents, ainsi que par mustafʿil (). Ce mètre n’est pas employé par les poètes archaïques, et il n’est pas impossible qu’il ait été i…

Ibn al-Sikkīt

(582 words)

Author(s): Réd.
, Abū Yūsuf Yaʿḳūb b. Isḥāḳ, célèbre philologue et lexicographe arabe, appartenait à une famille originaire de Dawraḳ, au Ḵh̲ūzistān. mais il paraît avoir vu le jour à Bag̲h̲dād vers 186/802. Son père, surnommé al-Sikkīt (le Taciturne), passe pour avoir été expert en poésie et lexicographie; c’est lui qui commença l’instruction de son fils, poursuivie sous la direction d’Abū ʿAmr al-S̲h̲aybānī. al-Farrāʾ, Ibn al-Aʿrābī et d’autres maîtres renommés; comme nombre de ses contemporains, il alla passer qu…

Ḏj̲ayb-i Humāyūn

(135 words)

Author(s): Réd.
, trésor privé des sultans ottomans. Sous le contrôle du secrétaire privé ( sirr kātibi), il servait aux besoins immédiats et aux dépenses du souverain. Ses revenus réguliers comprenaient le tribut de l’Égypte [voir Irsāliyye], le rapport des domaines impériaux [voir Ḵh̲āṣṣ] et les produits des jardins, vergers, forêts, etc., appartenant ou attenant aux palais impériaux. Les revenus irréguliers comprenaient les droits payés par les gouverneurs, nouvellement nommés, de Moldavie, de Valachie, de Transylvanie et, pendant un certain temps,…

al-Muddat̲h̲t̲h̲ir et al-Muzzammil

(194 words)

Author(s): Réd.
, titres, respectivement, de la LXXIVe et de la LXXIIIe sourates du Ḳurʾān, tirés du permier verset de chacune d’elles que l’on peut traduire: «Ô toi qui es couvert d’un manteau!». Le premier terme est le participe actif d’une V forme, tadat̲h̲t̲h̲ara, dénominatif de dit̲h̲ār «vêtement de dessus», le second, également participe actif d’une V forme, tazammala, qui signifie «s’envelopper [dans ses vêtements]»; dans muddat̲h̲t̲h̲ir et muzzammil, le préfixe t de mutadat̲h̲t̲h̲ir et mutazammil a été simplement assimilé par la première radicale. Les deux sourates sont mekk…

al-Ak̲h̲ḍar

(32 words)

Author(s): RÉd.
, litt. le «vert», forme vulgarisante employée en Afrique du Nord pour al-Ḵh̲iḍr [ q.v.], comme prénom d’usage courant. Certains santons, en particulier à Constantine, sont connus sous ce nom. (RÉd.)

al-Zafra

(72 words)

Author(s): Réd,
, couramment Dhafarah, région intérieure de l’émirat d’Abū Ẓaby [ q.v.], à présent un des membres de l’Union des Émirats Unis [voir al-Imārāt al-ʿArabiyya al-Muttaḥida, dans Suppl.], dont la frontière méridionale mal déterminée se développe vers l’extrémité orientale de l’Arabie Saʿudite. Al-Zafra constitue traditionnellement le territoire des Banū Yās et des Banū l-Manāṣīr [ q.vv.]. (Réd.) Bibliography J. G. Lorimer, Gazeteer of the Persian Gulf, ʿOman and Central Asia, Calcutta 1908-15, II.A, 412-26.

Tārūdānt

(295 words)

Author(s): Réd,
, conventionnellement Taroudant, ville dans la région de Sūs, au Maroc du Sud, située à 30° 31′ de latitude Nord, 8° 55′ de longitude O., à une altitude de 250 m. Elle se trouve à quatre kms de la rive droite du Wādī Sus et à environ 83 kms d’Āgādīr [ q.v.] et de la côte Atlantique. La ville ancienne est entourée d’un long et haut mur crénelé avec cinq portes, datant du début du XVIIIe siècle. Dans la période islamique médiévale, Tārūdānt était une ville importante, faisant partie de l’empire almoravide à partir de 421/1030. Un siècle plus tard, elle fut conquise par les…

Ala Dag̲h̲

(98 words)

Author(s): Rèd.
(T.), «montagne multicolore», nom de diverses montagnes. 1. En Anatolie du N.-O., près de Bolu. 2. Dans la chaîne du Taurus. 3. En Anatolie Orientale, près des sources du Murād Ṣu, au N.-E. du lac de Wān; elle servait de quartiergénéral d’été aux Ilk̲h̲ānides. 4. En Perse du N.-E., au Sud de l’Atrek. 5. En Asie Centrale, entre la Dzoungarie et le bassin du Lac Balkas̲h̲. 6. Entre l’Issik Köl et l’Alma Ata. 7. En Sibérie (en russe, Monts Kouznets), au N. des Monts Altaï. La prononciation locale des trois dernières est Ala Taw. (Rèd.)

Ibn ʿUt̲h̲mān al-Miknāsī

(977 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿAbd al-Wahhāb b. ʿUt̲h̲mān, diplomate et vizir marocain du XIIe/XVIIIe siècle, qui joua un rôle de premier plan dans les relations nouées par son pays avec l’Espagne. D’abord prédicateur, après son père, dans une mosquée de Meknès, il fut remarqué par le sultan Sīdī Muḥammad b. ʿAbd Allāh (1171-1204/1757-89) qui, à une date difficile à préciser, le prit à son service en qualité de secrétaire; en 1193/1779, il l’envoya auprès du roi Charles III d’Espagne afin de racheter des captif…

Rāʾiḳa

(69 words)

Author(s): Réd.
, esclave chanteuse ( ḳayna [ q.v.]) des premiers temps de l’Islam. Il est question d’elle dans ies cercles poétiques et musicaux de Médine sous le califat de ʿUt̲h̲mān, c.-à-d. au milieu du VIIe siècle deJ.-C; elle aurait enseigné son art ( ustād̲h̲a) à la célèbre chanteuse ʿAzza al-Maylāʾ [ q.v.]. (Réd.) Bibliography Ag̲h̲ānī 1, XVI, 13= 3XVI, 162 H. G. Farmer, A history of Arabian music, Londres 1929 46, 54, 147.

Ṭorg̲h̲ud Eli

(101 words)

Author(s): Réd,
, nom de trois districts d’Anatolie, du début de l’époque ottomane. 1. En 699/1299-1300, ʿOt̲h̲mān Ier b. Ertog̲h̲rul donna à son officier Ṭorg̲h̲ud Alp [ q.v.] le district d’Inegöl, juste à l’Est de Brousse. Le nom de Ṭorg̲h̲ud-eli ¶ apparaît chez les historiens anciens ʿĀs̲h̲i̊k-pas̲h̲a-zāde et Nes̲h̲rī, mais disparaît avant le Xe/XVIe siècle. 2. Une localité dans la région du Tas̲h̲li̊ḳ Silifke sur la côte méridionale de l’Anatolie à l’époque des Ḳaramānides. 3. Un endroit situé dans les steppes d’Aḳs̲h̲ehir et d’Aḳsaray aux mains de la famille de Ṭorg̲h̲ud Bey pendant les IXe-Xe/XV…

Rōhtās

(72 words)

Author(s): Réd.
, forteresse dans le District de Jhelum de la province du Pand̲j̲āb au Pākistān (lat. 32° 55’ N., long. 73° 48’ E.), à 16 km au Nord-est de la ville de Jhelum. Elle fut construite par S̲h̲īr S̲h̲āh Sūr [ q.v.] en 949/1542 après sa victoire sur le Mug̲h̲al Humāyūn [ q.v.] et dénommée d’après l’autre forteresse de S̲h̲īr S̲h̲āh au Bihār, Rōhtāsgaŕh [ q.v.]. (Réd.) Bibliography Impérial gazetteer of India 2, XXI, 322.
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