Search

Your search for 'dc_creator:( "Red." ) OR dc_contributor:( "Red." )' returned 1,360 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Red̲j̲āʾī-zāde

(210 words)

Author(s): Réd.
Meḥmed Ḏj̲elāl Bey (1254-1300/1838-82), écrivain et poète turc, et frère aîné de Red̲j̲āʾī-zāde Ekrem Bey [ q.v.]. Il fit une carrière administrative sans grand relief: entré au Bureau de Traduction ( Terd̲j̲üme Odasli) de la Sublime Porte en 1270/1853-4, il fut nommé en 1279/1862-3 premier secrétaire à l’ambassade de Saint Pétersbourg, puis secrétaire assistant ( mektūbī muʿāwini) d’Aḥmed Ḏj̲ewdet Pas̲h̲a [ q.v.] lorsque ce dernier devint wālī d’Alep en 1282/1865-6, et finalement secrétaire en chef des provinces de Kastamonu (en 1288/1871-2) et d’Aydin (en 12…

Meḥemmed

(537 words)

Author(s): Réd.
est l’une des formes turques du nom «Muḥammad» qui, ayant été porté par le Prophète de l’Islam, est de beaucoup le plus courant dans le monde islamique. Indépendamment des modifications qu’il peut subir sous l’influence des habitudes de langage de groupes allophones et de la structure phonétique de langues autres que l’arabe, ce nom est soumis, en dépit — et peut-être à cause — de la vénération qu’il inspire, à des déformations volontaires de la part de Musulmans sincères qui tiennent à ce que soit précisément respectée l…

Aḥmadnagar

(119 words)

Author(s): Réd.
, capitale d’un district du même nom dans l’Inde (présidence de Bombay), sur la Siva. La population de la ville était en 1901 de 42000 hab., celle du district (6586 milles carrés = 17058 km. carrés), de 837695 hab. Aḥmadnagar fut fondée en 1494 par Aḥmad Niẓām S̲h̲āh, le fondateur de la dynastie des Niẓām-S̲h̲āhs [ q.v.], qui régna à Aḥmadnagar pendant un siècle environ jusqu’à ce que la ville fût, apprès la défense héroïque de Čānd Bībī, prise par les troupes d’Akbar et incorporée à l’empire des Mog̲h̲uls. Après la mort d’Awrangzīb, Aḥmadnagar tomba…

Raḍwā

(213 words)

Author(s): Réd.
, nom des escarpements situés à l’Ouest de Médine, cités occasionnellement à propos du mont T̲h̲abīr ( Sīrat al-Ḥabas̲h̲a, 86). Sis derrière Yanbuʿ, entre les régions de Madyan [voir Madyan S̲h̲uʿayb] et la Mekke, ils étaient connus de Ptolémée (Sprenger, Die allé Geographie, nos 28, 30) et sont mentionnés par Ibn Isḥāḳ ( The life of Muhammad, trad., 413, 542). Al-Hamad̲h̲ānī cite une tradition qui fait dire au Prophète: «Puisse Dieu être satisfait ( raḍiya) de cet endroit ( Raḍwā)!». Abu Karīb, chef des Kuraybiyya, une sous-secte des Kaysāmyya, aurait été convaincu que Mu…

al-Nāṣiriyya

(230 words)

Author(s): Réd.
, branche de la confrérie des S̲h̲ad̲h̲iliyya [ q.v.], qui a pris naissance dans le Sud marocain, à la zāwiya de Tamgrūt [ q.v.] fondée en 983/1575 par un membre d’une famille maraboutique; elle-même doit son nom aux Ibn Nāṣir [ q.v. au Suppl.] qui se sont transmis la direction de la zāwiya depuis le s̲h̲ayk̲h̲ Maḥammad b. Muḥammad b. Aḥmad b. Muḥammad b. al-Ḥusayn b. Nāṣir b. ʿAmr b. ʿUt̲h̲mān (1015-85/1603-74), qui en est le fondateur (1070/1660). Mais c’est à son fils Aḥmad b. Maḥammad (1057-1129/1647-1717) qu’est attribué le mérite de l’avoir organisée. (Réd.) Bibliography aux sources …

(al-) Karad̲j̲ (karah) ou Karad̲j̲ Abī Dulaf

(312 words)

Author(s): Réd.
, ancienne ville du Ḏj̲ibāl [ q.v.] dont le site est inconnu, mais qui était située au Sud-est de Hamad̲h̲ān, à peu près à mi-chemin entre cette dernière et Iṣfahān. Elle doit son deuxième nom à al-Ḳāsim b. ‘Īsa al-ʿId̲j̲lī [ q.v.], plus connu sous sa hunya d’Abù Dulaf, qui agrandit probablement ( maṣṣara) une localité préexistante et y construisit une forteresse; ce général, à l’époque des luttes entre al-Amīn et al-Maʾmūn, s’était taillé un fief dans le Ḏj̲ibāl et avait obtenu le privilège de payer un impôt forfaitaire ( īg̲h̲ār [ q.v.]; ajouter notamment à la Bibl.: Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih,…

Mug̲h̲ārasa

(343 words)

Author(s): Réd.
, terme juridique désignant le «bail à comptant», souvent traité par les auteurs parallèlement à la musāḳāt («colonat partiaire» [ q.v.]), dont il est en quelque sorte un cas particulier, plus favorable au preneur. Les commentateurs sont muets en ce qui concerne le fondement juridique de cette institution. Rien dans le Ḳurʾān ni la Sunna n’y fait la moindre allusion. Il n’empêche que la mug̲h̲ārasa est certainement l’un des contrats les plus usités. C’est un contrat par lequel le propriétaire d’un terrain charge une personne de le complanter en arbres et s’e…

Ḥarīm

(589 words)

Author(s): Réd
(également ḥaramgāh, zanāna, etc.), terme désignant les parties d’une maison dont l’accès est interdit, d’où, plus particulièrement, les appartements des femmes. Dans l’Arabie ancienne, les femmes paraissent avoir joui d’une certaine liberté individuelle, bien que le port du voile ne fût pas inconnu, surtout dans les villes. Il devint plus courant après la naissance de l’Islam avec l’adoption, d’une part, d’un code plus strict de morale sexuelle et, d’autre part, d’une manière de vivre plus citadi…

Ibn al-Ḥād̲j̲d̲j̲

(358 words)

Author(s): Réd.
, Ḥamdūn b. ʿAbd al-Raḥmān al-Sulamī al-Mirdāsī al-Fāsī (1174-1232/1760-1817) est, selon E. Lévi-Provençal ( Les historiens des Chorfa, Paris 1922, 342, n. 5) «l’un des lettrés les plus marquants du règne de Mawlāy Sulaymān» (1206-38/1792-1823). Faḳīh attitré du sultan marocain, il remplit les fonctions de muḥtasib de Fās, puis de ḳāʾid du G̲h̲arb, avant de consacrer une grande partie de son activité à la littérature. Il est l’auteur de divers commentaires et gloses, d’épîtres de caractère religieux et d’une relation de son pèlerinage, mais aussi d’une maḳṣūra [ q.v.], d’une mise e…

ʿAwl

(303 words)

Author(s): Réd.
(a., littéralement «déviation par excès»), méthode pour augmenter le dénominateur commun des fractions formant les parts d’un héritage, dans le cas où le total excéderait l’unité. Cela a évidemment pour effet de diminuer chacune des parts. Par exemple, un homme meurt laissant une veuve, deux filles et ses père et mère. La part des deux filles devrait être 2/3=16/24, celle de la veuve 1/8=3/24, celle du père 1/6=4/24, et celle de la mère 1/6=4/24, ce qui fait en tout 27/24. On porte alors le déno…

Mūsā b. ʿUḳba

(161 words)

Author(s): Réd.
al-Asadī (après 55-141/après 675-758), savant et historien médinois des premiers temps, spécialiste des expéditions ( mag̲h̲āzī [ q.v.]) du Prophète. Mawlā d’al-Zubayr b. al-ʿAwwām et disciple d’al-Zuhrī [ q.vv], il enseigna dans la mosquée du Prophète à Médine. Dans ses activités, il témoigne de l’importance croissante de l’ isnād, caractéristique de l’école médinoise, et montre son intérêt pour la datation des événements qu’il relate. Son Kitāb al-Mag̲h̲āzī, transmis par son neveu Ismāʿīl b. Ibrāhīm b. ʿUḳba, ne nous est pas parvenu en entier, mais nous en p…

Agadir

(180 words)

Author(s): Réd.
, un des noms de l’enceinte fortifiée chez les Berbères, à l’intérieur de laquelle des pièces sont attribuées aux différentes familles de la tribu comme grenier à grains, et dans laquelle la tribu se réfugie dans les moments d’insécurité. Cette antique institution berbère survit encore dans les régions suivantes: le Ḏj̲abal Nafūsa (sous le nom de gaṣr = ḳaṣr ou temidelt); la Tunisie méridionale ( g̲h̲urfa); l’Awrās ( gelʿa = ḳalʿa); et au Maroc, le Rif, et surtout le Haut, le Moyen et l’Anti-Atlas ainsi que le Sirwa ( agadir chez les S̲h̲luḥs et ig̲h̲erm chez les Berbères du̇ Moyen-Atlas…

Ibn al-S̲h̲ad̲j̲arī al-Bag̲h̲dādī

(235 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Saʿādāt Hibat Allāh b. ʿAlī b. Muḥammad b. Ḥamza, descendant de ʿAlī b. Abī Ṭālib (aussi est-il appelé al-S̲h̲arīf al-Ḥasanī al-ʿAlawī), est un grammairien et poète de Bag̲h̲dād, né en ramadan 450/nov. 1058. Après avoir fait de bonnes études traditionnelles sous la direction de nombreux professeurs (voir comment, à la fin de sa Nuzha, Ibn al-Anbārī [ q.v.] qui fut son élève, fait remonter ses connaissances grammaticales jusqu’à ʿAlī par une chaîne continue de maîtres), il enseigna la grammaire pendant 70 ans. Il était en même temps nāʾib du naḳib [ q.v.] des Ṭālibites à al-Kark̲…

Istind̲j̲ā

(77 words)

Author(s): Réd.
, purification à laquelle doit procéder le Croyant à la suite de l’accomplissement de ses besoins naturels. Cette pratique minutieusement décrite est obligatoire (recommandée seulement d’après Abū Ḥanīfa) et doit être accomplie soitimmé diatement, ¶ soit avant d’accomplir la ṣalāt ou tout acte exigeant un état de pureté rituelle. (Réd.) Bibliography Tous les livres de fiḳh, d’ ik̲h̲tilāf, etc. en traitent au chapitre de la ṭahāra de même, G̲h̲azālī, Iḥyāʾ, au même Livre III (22 de l’analyse Bousquet).

Tawfīḳ

(179 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom verbal de la IIe forme du verbe waffaḳa «faciliter, rendre facile, de façon directe et juste»; terme de théologie musulmane, Dans ce domaine, tawjīḳ signifie «le fait de faciliter, l’obligeance, la prédisposition à l’égard de» et est principalement utilisé dans le cadre de la miséricorde divine et de l’obligeance de Dieu pour le genre humain. Dans le Ḳurʾān, IV, 65/62, il est utilisé par les Hypocrites à propos de leurs propres intentions; en XI, 90/88, par S̲h̲uʿayb [ q.v.] et à propos de son espoir que Dieu le fera réussir dans sa mission prophétique parmi les g…

Abū S̲h̲ādī

(971 words)

Author(s): Réd.
, Aḥmad Zakī (1892-1955), médecin, ¶ journaliste, écrivain et poète égyptien dont les multiples activités ne laissent d’être surprenantes Né au Caire le 9 février 1892, il fit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, puis alla en 1912 étudier la médecine à Londres où il se spécialisa microbiologie; par la même occasion, il s’intéressa en particulier à l’apiculture et acquit une assez vaste culture anglo-saxonne qui devait exercer une profonde influence sur sa production littéraire. D…

Kitāb Mafāk̲h̲ir al-Barbar

(567 words)

Author(s): Réd.
, titre d’une compilation anonyme à la gloire des Berbères du Maroc et d’al-Andalus. E. Lévi-Provençal en a édité, sous le titre de Fragments historiques sur les Berbères au moyen âge — Nubadh taʾrīk̲h̲iyya fi ak̲h̲bār al-Barbar fī l-ḳurūn al-wusṭā (Collection de textes arabes publiée par l’Institut des Hautes Études Marocaines, I, Rabat 1934), les extraits suivants; un chapitre du Muḳtabis d’Ibn Ḥayyān sur les rapports d’al-Manṣūr Ibn Abī ʿĀmir [ q.v.] avec les Berbères du Mag̲h̲rib (p. 3-37); un passage du Miḳbās fī ak̲h̲bār al-Mag̲h̲rib wa-l-Andalus wa-Fās d’Abū Marwān ʿAbd al-…

Ibn Zurʿa

(626 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAlī ʿIsā b. Isḥāḳ b. Zurʿa, philosophe, apologiste et traducteur chrétien jacobite, né à Bag̲h̲dād en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 331/août 943, m. le 6 s̲h̲aʿbān 398/16 avril 1008 (les dates respectives de 371/981 et 448/1056 indiquées par Ibn Abī Uṣaybiʿa sont à rejeter puisque Ibn Zurʿa est cité par Ibn al-Nadīm (vers 377/987) et qu’Ibn Abī Uṣaybiʿa lui-même parle de ses relations avec Yaḥyā b. ʿAdī, m. 364/975). Il étudia la littérature, la physique, les mathématiques, puis la philosophie sous la direction de Yaḥyā b. ʿAdī [ q.v.]; il semble avoir fait également des études médica…

ʿAḍud al-Dīn

(95 words)

Author(s): [Réd.]
Abū l-Farad̲j̲ Muḥammad b. ʿAbd Allah, de la famille d’Ibn Muslima [ q.v.], était ustād dār sous al-Mustand̲j̲id, jusqu’à ce qu’il fît assassiner ce calife dans son bain et rendre homma- ge à al-Mustaḍīʾ (566/1170). Celui-ci le nomma vizir, le destitua un an plus tard et le réintégra dans cette fonction quelque temps après. Lorsque ʿAḍud al-dīn s’apprêtait en 573/1178 à faire le pèlerinage de la Mekke, il fut assassiné par quelques Ismāʿīlites. Plusieurs poètes, dont Ibn al-Taʿāwīd̲h̲ī [ q. v.], l’ont glorifié. [Réd.] Bibliography Ibn al-At̲h̲īr XI, 219 sqq. al-Fak̲h̲rī (éd. Ahlwardt…

Big̲h̲āʾ

(1,647 words)

Author(s): Réd.
est le terme ḳurʿānique (XXIV, 33) désignant la prostitution. «Prostituée» se dit bag̲h̲iyy (p. bag̲h̲āyā), mūmis (pi. -āt, mayāmis/ mayāmīs, mawāmis/ mawāmīs), ʿāhira (pi. ʿawāhir), zāniya (pi. zawānī), etc.; un terme plus vulgaire, bien qu’il s’agisse d’un euphémisme, est ḳaḥba (pl. ḳiḥāb) que les lexicographes rattachent au verbe ḳaḥaba « tousser », en précisant que les professionnelles toussaient pour accueillir leurs clients. Quoique M. Gaudefroy-Demombynes ( Mahomet 2, Paris 1969, 48) voie dans la légende d’Isāf et Nāʾila [ q.v.] le « souvenir d’une prostitution sacr…
▲   Back to top   ▲