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Bis̲h̲r b. G̲h̲iyāt̲h̲ b. Abī Karīma, Abū ʿAbd al-Raḥmān al-Marīsī

(632 words)

Author(s): Carra de Vaux | Nader, A. | Schacht, J.
, éminent théologien appartenant aux Murd̲j̲iʾa [ q.v.]. Son père, foulon et teinturier à Kūfa, aurait été juif, et Bis̲h̲r, lors de sa conversion à l’Islam, serait devenu le mawlā de Zayd b. al-Ḵh̲aṭṭāb. Il habita le quartier Ouest de Bag̲h̲dād, dans le Darb ai-Maris (ou al-Marīsī), d’où sa nisba. Il mourut à Bag̲h̲dād en 218/833. Bis̲h̲r fut un disciple assidu d’Abū Yūsuf en fiḳh, et, bien qu’il ait soutenu quelques opinions personnelles, il est compté au nombre des adeptes de l’école ḥanafite; il recueillit également des traditions de Ḥammād b. Salama, Su…

al-Awzāʿī

(949 words)

Author(s): Schacht, J.
, Abū ʿAmr ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAmr, principal représentant de l’ancienne école syrienne de droit religieux. Sa nisba provient ¶ d’al-Awzāʿ, faubourg de Damas, ainsi nommé d’après une tribu ou un groupe de clans ( awzāʿ) sud-arabique, qui y habitait (Ibn ʿAsākir, Taʾrik̲h̲ Dimas̲h̲ḳ, éd. al-Munad̲j̲d̲j̲id, II, 1954, 144; Yāḳūt, I, 403 sq.). Un de ses ancêtres avait été fait prisonnier au Yémen (al-Masʿūdī, Murūd̲j̲, VI, 214). Il semble qu’il soit né à Damas, et il fit au moins une partie de ses études à al-Yamāma, où il eut un emploi du gouvernement. Plus tard…

Ibn ʿAḳīl

(487 words)

Author(s): Schacht, J.
, ʿAbd Allāh b. ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAbd Allāh Bahāʾ al-dīn al-Hās̲h̲imī, né en 694/1294 (ou en 698 ou 700), mort en 769/1367, important juriste s̲h̲āfiʿite et grammairien. Originaire de Bālis [ q.v.] en Syrie, il arriva sans ressources au Caire où son intelligence fut reconnue par son professeur de grammaire, Abū Ḥayyān al-G̲h̲arnāṭī [ q.v.]. Ses principaux maîtres en matière de fiḳh furent, entre autres, ʿAlāʾ al-dīn al-Kōnawī (Brockelmann, II, 105, S II, ¶ 101) et le premier ḳāḍī Ḏj̲alāl al-dīn al-Ḳazwīnī (al-Subkī, Ṭabaḳāt, V, 238); après avoir occupé divers postes de substitut du ḳāḍī …

Daḥlān

(473 words)

Author(s): Schacht, J.
, Sayyid Aḥmad b. Zaynī, né à la Mekke vers le début du XIXe siècle, fut, à partir de 1288/1871, muftī des S̲h̲āfiʿites et s̲h̲aykh al-ʿulamāʾ (chef de la corporation des savants, donc du corps des professeurs dans le Ḥaram) de sa ville natale. Lorsque le grand s̲h̲arīf ʿAwn al-Rafīḳ, à cause d’un différend avec le gouverneur ottoman ʿUt̲h̲mān Pas̲h̲a, se rendit à Médine, Daḥlān le suivit, mais mourut peu après des suites de la fatigue du voyage, en 1304/1886. Surtout dans ses dernières années, Daḥlān fut un auteur très prolifique: i…

Ik̲h̲tilāf

(1,072 words)

Author(s): Schacht, J.
(a.), différence, et aussi incompatibilité, désigne, en tant que terme technique, les divergences d’opinion entre les autorités du droit religieux, que ce soit entre les différentes écoles ou au sein de chacune d’elles (ant. id̲j̲māʿ[ q.v.], ittifāḳ). Les anciennes écoles juridiques acceptaient comme naturelles les différences géographiques de doctrine mais, en revanche, critiquaient avec fermeté les désaccords au sein d’une même école, tout en admettant cependant comme légitimes les différences d’opinion si elles étaient fondées sur 1’ id̲j̲tihād [ q.v.]. Le flot croissan…

Ḥadd

(2,119 words)

Author(s): Carra de Vaux, B. | Schacht, J. | Goichon, A.M.
(a.; pl. ḥudūd), obstacle, empêchement, limite, frontière, d’où de nombreuses acceptions techniques, en tout premier lieu les décrets ou statuts restrictifs d’Allāh (toujours au pluriel) auxquels le Ḳurʾān fait souvent allusion (II, 187, 2.29, 230, IV, 13, 14, IX, 97, 112, LVIII, 4, LXV, 1). ¶ Dans un sens plus étroit, ḥadd est devenu le terme technique servant à désigner la sanction de certains actes interdits ou sanctionnés par des punitions dans le Ḳurʾān, donc regardés comme par là des crimes contre la religion. Ce sont: le commerce charnel illicite ( zinā [ q.v.]); sa contrepartie,…

Ṭalāḳ

(7,213 words)

Author(s): Schacht, J. | Layish, A.
(a.), répudiation d’une femme par son mari, forme du divorce. Le verbe ṭalaḳa d’où vient le mot ṭalāḳ signifie: être délivré d’une entrave (en parlant d’un chameau), être renvoyée par son mari (en parlant d’une femme mariée; dans ce sens on emploie aussi le mot ṭaluḳa); de là, ṭallaḳa: ¶ délivrer de l’entrave (le chameau), congédier (la femme mariée); ṭāliḳ désigne un chameau délivré de l’entrave, une femme congédiée par son mari (voir Lane, Arab.-Engl. Lexicon, s.v.). I. En droit islamique classique. 1. Chez les Arabes de l’époque préislamique, c’est à l’homme exclusivement …

al-Subkī

(1,679 words)

Author(s): Schacht, J. | Bosworth, C. E.
, nisba associée à deux petites villes de Basse Egypte, dans le district médiéval de Manf [ q.v.], actuellement dans la mudīriyya (province) de la Manūfiyya, dans la région Sud-ouest du Delta du Nil. Voir ʿAlī Mubārak, al-Ḵh̲iṭaṭ al-d̲j̲adīda, Būlāḳ 1305/ 1887-8, XII, 6-7; Muḥammad Ramzī, al-Ḳāmūs al-d̲j̲ug̲h̲rāfī li-l-bilād al-miṣriyya, Caire 1953-68, 11/2, 217). A. Le Subk médiéval, appelé Subk al-Ḍaḥḥāk (actuellement Subk al-T̲h̲alāt̲h̲) était le lieu d’origine d’une célèbre famille de ʿulamāʾ s̲h̲āfīʿites du temps des Mamlūks, et dont les figures les plus éminentes furent le S…

Umm al-Walad

(3,377 words)

Author(s): Schacht, J.
(a.), esclave qui a donné un enfant à son maître. 1. La période préislamique Le droit pour le maître de prendre ses esclaves comme concubines a été repris par Muḥammed à une pratique générale du paganisme arabe. En ce qui concerne la situation des enfants nés de ces unions dans les derniers temps qui précédèrent l’apparition de l’Islam, une remarquable évolution s’était produite dans les conceptions des Arabes. A la place de l’ancienne liberté dans le mariage et dans le concubinat, une certaine réglementatio…

Luḳaṭa

(635 words)

Author(s): Schacht, J.
(a.), objet trouvé. L’idée qui domine les prescriptions du droit islamique sur les objets trouvés est celle de la protection du propriétaire visà-vis de l’inventeur, idée à laquelle se mêlent parfois certaines considérations sociales. D’une façon générale, il est permis de ramasser des objets trouvés, encore que parfois on considère comme plus méritoire de les laisser. L’inventeur est tenu d’annoncer l’objet qu’il a trouvé (ramassé) pendant toute une année, à moins qu’il ne s’agisse d’objets san…

Ibn al-Ḳaysarānī

(805 words)

Author(s): Schacht, J.
(la nisba se rapporte à Ḳaysāriyya, Césarée de Palestine; voir al-Samʿānī, Ansāb, s.v. al-Ḳaysārī), appellatif sous lequel sont connus les personnages suivants: I. Abū l-Faḍl Muḥammad b. Ṭāhir b. ʿAlī b. Aḥmad al-Maḳdisī al-S̲h̲aybānī. spécialiste des traditions. Né à Jérusalem en 448/1057, il fit ses études à Bag̲h̲dād à partir de 468/1075 et accomplit de grands voyages dans la partie orientale du monde islamique pour recueillir des traditions. Marcheur infatigable, il effectua à pied tous ses déplacements à la recherche de tr…

Ibn Ḥad̲j̲ar al-haytamī

(953 words)

Author(s): Arendonk, C. van | Schacht, J.
, Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. Muḥammad b. Muḥammad b. ʿAlī b. Ḥad̲j̲ar, S̲h̲ihāb al-dīn, al-Haytamī (et non al-Hayt̲h̲amī) al-Saʿdī (des Banū Saʿd de la province de S̲h̲arḳiyya en Basse-Égypte où sa famille était établie à l’origine), savant célèbre et écrivain prolifique de l’école s̲h̲āfiʿite. En raison de l’anarchie régnant en S̲h̲arḳiyya. un de ses ancêtres surnommé Ḥad̲j̲ar à cause de son caractère taciturne partit pour le village de Maḥallat Abi l-Ḥaytam dans la province de G̲h̲arbiyya, et c’est là que naquit Ibn…

Ibn Nud̲j̲aym

(583 words)

Author(s): Schacht, J.
(ainsi nommé d’après un ancêtre lointain), Zayn al-dīn (ou al-ʿĀbidīn) ou simplement Zayn b. Ibrāhīm b. Muḥammad b. Muḥammad b. Muḥammad al-Miṣrī, savant ḥanafite distingué. On sait peu de chose sur les circonstances de sa vie, si ce n’est qu’il naquit au Caire en 926/1520, qu’il reçut son instruction dans les matières habituelles du savoir musulman et arabe, et commença à enseigner et à donner des fatwās dès son jeune âge et alors que ses maîtres étaient encore vivants, qu’il accomplit le ḥad̲j̲d̲j̲ en 953/1547 et enseigna à la madrasa de l’ amīr Ṣarg̲h̲itmis̲h̲ et qu’il mourut en 970…

Ḳiṣāṣ

(3,813 words)

Author(s): Schacht, J.
(a.), synonyme de ḳawad, talion (au sens étymologique: «fait d’égaliser», et non «couper» ou «poursuivre»); trouvant son application, d’après la loi islamique, lors d’un homicide ou de blessures n’entraînant pas la mort, il est désigné dans le premier cas par ḳiṣāṣ fī l-nafs (vengeance du sang), dans le second, par ḳiṣāṣ fīmā dūn al-nafs. 1. Pour le ḳiṣāṣ chez les Arabes païens, cf. Wellhausen, Reste 2, 186 sqq.; Procksch, Über die Blutrache bei den vorislamischen Arabern und Mohammeds Stellung zu ihr; la collection Zum ältesten Strafrecht der Kulturvölker, Fragen zur Rechtsve…

Aḥkām

(332 words)

Author(s): Schacht, J.
, pl. de ḥukm, décision, jugement [voir aussi Ḥakam]. Dans le Ḳurʾān le mot apparaît seulement au singulier, et est employé (de même que le verbe correspondant) pour Allāh, les Prophètes, et d’autres personnages. Employé pour Allāh, il indique à la fois Ses arrêts particuliers et la somme de Ses décrets (III, 79, XLV, 16, LX, 10). Au sens absolu, la dernière juridiction revient à Allāh seul [voir al-Muḥakkima], mais II a délégué son autorité en matière de décisions à Ses Prophètes. La juridiction de Muḥammad, en particulier, est opposée à celle du paganisme (V, 50). Ainsi ḥukm en vient à si…

Abū S̲̲h̲udjāʿ

(256 words)

Author(s): Schacht, J.
Aḥmad b. Ḥasan (ou Ḥusayn) b. Aḥmad, célèbre juriste s̲h̲āfiʿite. Sa famille était originaire d’Iṣfahān, et son père était né à ʿAbbādān. Il naquit lui-même à Baṣra en 434/1042-3, et y enseigna le droit s̲h̲āfiʿite pendant plus de 40 ans; il vivait encore en 500/1106-7, mais la date de sa mort n’est pas connue. À un moment donné, il exerça les fonctions de ḳāḍī. Il est l’auteur d’un bref compendium de droit s̲h̲āfiʿite, appelé al-G̲h̲āya fī l-ik̲h̲tiṣār, ou al-Muk̲h̲taṣar, ou al-Taḳrīb. Cet ouvrage fut le point de départ d’une des grandes traditions littéraires de l’école s…

Liʿān

(2,439 words)

Author(s): Schacht, J.
(a.), serment d’anathème qui, dans le droit islamique, donne à l’époux la possibilité de porter contre l’épouse, sans preuve juridique, une accusation d’adultère sans s’exposer à la pénalité fixée pour une telle accusation, et de repousser d’autre part la paternité d’un enfant né de son épouse. «Dans la terminologie habituelle de la s̲h̲arīʿa, affirmations des époux renforcées par des serments, l’époux appelant sur lui la malédiction ( laʿna ; qui a donné son nom a potiori à tout le concept) et l’épouse appelant sur elle la colère d’Allah s’ils mentent; ce serment libère l’époux du ḥadd (…
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