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Mīrg̲h̲aniyya

(1,053 words)

Author(s): Réd.
ou Ḵh̲atmiyya, confrérie de derviches ( ṭarīḳa) fondée par Muḥammad ʿUt̲h̲mān al-Mīrg̲h̲ānī et plus communément appelée Ḵh̲atmiyya ¶ en raison de la prétention de son fondateur à être le sceau ( k̲h̲atm) de toutes les ṭarīḳas. La nisba du fondateur n’apparaît pas dans des ouvrages comme le Kitāb al-Ansāb d’al-Samʿānī ou le Lubb al-albāb d’al-Suyūṭī, mais il pourrait dériver du nom de lieu Marg̲h̲an, dans le G̲h̲ūr, car les traditions familiales témoignent d’une longue période de résidence en Asie Centrale. Le préfixe A est une forme occidentale (Amīrg̲h̲aniyya) due à une déri…

Yazdad̲j̲ird Iii

(101 words)

Author(s): Réd.
, en persan Yazdagird, fils de S̲h̲āhriyār, fils de Ḵh̲usraw Aparwīz, le dernier empereur sāsānide; il régna de la fin de 632, ou début 633, jusqu’à sa mise à mort à Marw en 31/651. Ce fut au début de son règne que les Arabes commencèrent à lancer des expéditions en ʿIrāḳ, défaisant l’armée sāsānide à al-Ḳādisiyya [ q.v.], puis lors d’autres batailles, s’emparant de la capitale Ctésiphon-al-Madāʾin en mars 637 et étendant peu à peu leur domination sur le plateau iranien pour finir par occuper toute la Perse. Pour plus de détails, voir Sāsānides, vol. IX, 83a, 84b. (Réd.)

Penče

(136 words)

Author(s): Réd.
(t., du persan pand̲j̲a «paume de la main»), terme de la diplomatique ottomane. C’était une marque ressemblant quelque peu à une main ouverte, les doigts étendus, apposée (dans la marge de droite ou de gauche ou en bas du rouleau) sur des documents tels que des firmans [voir Farmān] et des buyuruldus [ q.v.] émis à la chancellerie ottomane par de hautes personnalités, vizirs, beglerbegs et sand̲j̲aḳ begs. (Réd.) Bibliography F. Kraelitz-Greifenhorst, Studien zur osmanischen Urkundenlehre. I. Die Handfeste ( Penče) der osmanischen Wezire, dans MOG, II (1923-6), 257 sqq. İ. H. Uzunçarş…

al-Ḳummī

(157 words)

Author(s): Réd.
, Ḥasan b. Muḥammad b. Ḥasan, auteur au IVe/Xe s. d’une histoire locale de la ville de Ḳum [ q.v.]. en Perse septentrionale. On dit qu’il avait d’abord composé en arabe les éléments de son histoire à l’instigation de son frère Abū l-Ḳāsim ʿAlī, gouverneur de Ḳum pour les Būyides. Il voulait rassembler et consigner toutes les traditions concernant l’arrivée des Arabes à Ḳum ainsi que l’histoire postérieure de la cité. Il dédicaça son ouvrage au célèbre vizir, le Ṣāḥib b. ʿAbbād [voir Ibn ʿAbbàd], Le texte arabe original n’a pas été conservé mais une traduction en persan fut effe…

Abū l-Ḥasan al-Battī

(294 words)

Author(s): Réd.
, Aḥmad b. ʿAlī, poète et lettré originaire d’al-Batt, au ʿIrāḳ ¶ (Yāḳūt, I, 488), qui fit partie du personnel de la chancellerie d’al-Ḳādir (381-422/992-1031). Lorsque ce futur calife dut prendre la fuite pour échapper à al-Ṭāʾiʿ (381/991), al-Battī avait déjà été à son service, et c’est chez lui qu’il trouva refuge; aussi, dès son avènement, le nomma-t-il à son dīwān, où il fut chargé de la poste et du renseignement. Muʿtazilite en théologie et ḥanafite en fiḳh, il s’était auparavant spécialisé dans l’étude du Ḳurʾān et du ḥadīt̲h̲, mais, avec ses nouvelles fonctions, il ne tarda…

Tindūf

(134 words)

Author(s): Réd.
, forme usuelle Tindouf, petite ville de la partie Sud-ouest de l’Algérie moderne, dans le gouvernorat ( wilāya) de Saoura et à l’extrémité Sud-ouest de la Hamada du Dra près de l’endroit où se rejoignent les frontières actuelles de l’Algérie, du Maroc, de l’ex-Sahara espagnol et de la Mauritanie (27° 42’ de lat. N, 80° 10’ de long. O.). Elle se trouve actuellement sur la route reliant l’Algérie occidentale à la Mauritanie, avec un terrain d’atterrissage; elle a acquis récemment une importance économique et poli…

Sarāparda

(91 words)

Author(s): Réd.
(p., litt. «rideau de palais»), terme appliqué dans les sources relatives aux Grands Sald̲j̲ūḳs et aux Sald̲j̲ūḳs de Rūm à la grande tente emportée par les sultans, considérée avec le čatr ou miẓalla [ q.v.] comme un des emblèmes de la souveraineté. Des sources comme Rāwandī, Ras̲h̲īd al-dīn et Ibn Bībī la disent rouge — la couleur royale — et divisée grâce à des rideaux en compartiments constituant des salles. (Réd.) Bibliography İ. H. Uzunçarşili, Osmanli devleti teşkilâtina medhal, Istanbul 1941, 31, 37, 121 Sukumar Ray, Bairam Khan, Karachi 1992, 232.

Palamāw

(102 words)

Author(s): Réd.
(«lieu de refuge»), nom de ce qui est maintenant un district de l’Etat de Bihār, dans ¶ l’Union Indienne, à cheval sur le plateau de Čhota Nāgpur. C’était aussi le nom de deux forteresses construites par les rād̲j̲ās Rād̲j̲pūts Čero de Palamāw qui ont été attaquées au milieu du XIe/XVIIe siècle par le général mughal Dāwūd Ḵh̲ān Ḳurays̲h̲ī; ce dernier a soumis les rād̲j̲ās au tribut et bâti plusieurs beaux édifices islamiques à Palamāw. Dans les premières années du XXe siècle, les Musulmans représentaient 8% de la population du district. (Réd.) Bibliography Imperial gazetteer of India 2, XI…

Ahl al-Naẓar

(79 words)

Author(s): Réd
, «ceux qui appliquent le raisonnement». Cette expression désigne à l’origine les Muʿtazilites [ q.v.], et il est probable qu’ils en sont eux-mêmes les inventeurs. On la trouve chez Ibn Ḳutayba, Taʾwīl muk̲h̲talif al-ḥadīt̲h̲, passim; Masʿūdī parle des ahl al-baḥt̲h̲ wa-l-naẓar; on trouve des synonymes: ahl al-kalām (chez S̲h̲āfiʿī) et al-mutakallimūn (chez As̲h̲ʿarī). Plus tard, ahl (ou aṣḥāb) al-naẓar finit par désigner les savants consciencieux qui professaient des opinions sensées et raisonnables sur une question donnée. (Réd)

al-K̲h̲ūrī

(541 words)

Author(s): Réd.
, Fāris (1875?-1962) homme politique syrien de confession chrétienne qui joua un rôle très important pendant près d’un demi-siècle. Né dans un village libanais situé sur les pentes de l’Hermon, il poursuivit ses études à Ṣaydā puis à l’école de Beyrouth qui devait devenir l’Université Américaine, non sans exercer entre-temps des fonctions d’instituteur. Des affaires familiales l’ayant conduit à Damas en 1899, il s’établit dans la capitale syrienne, apprit le turc et le français et fut notamment e…

Sonḳor

(130 words)

Author(s): Réd.
, Sunḳur (t.), l’un des nombreux mots désignant en turc les oiseaux de proie. Dans les langues turques modernes, et probablement à toutes les époques, il désigne le gerfaut, hierofalco, falco gyrfalco (Sir Gérard Clauson, An etymological dict. of pre-thirteenth century Turkish, Oxford 1972, 838a). Maḥmūd al-Kās̲h̲g̲h̲arī déclare qu’il s’agit d’un rapace plus petit que le ṭog̲h̲ri̊l ( Dīwān lug̲h̲āt al-Turk, trad. Atalay, III, 381). Le mot a souvent été employé comme nom propre au moyen âge islamique, soit seul, soit dans des associations comme Aḳ/Ḳara Sonḳor …

Meḥmed Pas̲h̲a, Lālā

(30 words)

Author(s): Réd.
, Melek-Nihād, grand-vizir ottoman au service du sultan Meḥemmed III [ q.v.] pendant dix jours seulement avant de mourir le 19 rabīʿ I 1004/22 novembre 1595. (Réd.)

al-Iskāfī

(193 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Faḍl Ḏjaʿfar b. Maḥmūd, fonctionnaire de l’administration ʿabbāside qui fut le premier vizir d’al-Muʿtazz (251/866); il ne conserva ses fonctions que peu de temps, mais le calife dut céder à la pression des Turcs et lui rendre, en 255/869, son poste, qu’il conserva au début du califat d’al-Muhtadī; cependant, le pouvoir réel était entre les mains de Ṣāʿid b. Mak̲h̲lad [ q.v.]. Alors qu’al-Ḥuṣrī ( Zahr, 873) laisse entendre qu’il était lié avec al-Muʿtazz avant l’accession de ce dernier au califat, G̲h̲ars al-Niʿma ( Hafawāt, 273) affirme qu’il fut imposé au calife par les…

Muḥammad b. Zayd

(484 words)

Author(s): Réd.
b. Muḥammad b. Ismāʿīl... b. ʿAlī b. Abī Ṭālib, Zaydite qui régna sur le Ṭabaristān [ q.v.] et le Ḏj̲urd̲j̲ān [voir Gurgān] pendant quelques années dans la seconde moitié du IIIe/IXe siècle. Frère d’al-Ḥasan b. Zayd [ q.v.], al-dāʿī al-kabīr, il lui succéda en 270/884 et reçut le titre d’ al-dāʿī al-ṣag̲h̲īr et le laḳab honorifique d’al-Ḳāʾim bi-l-ḥaḳḳ. C’est surtout à partir de ce moment-là qu’on entend parler de lui, car, avant son arrivée au pouvoir, il paraît avoir vécu dans l’ombre de son frère, qui le chargea cependant de ramener à la raison …

ʿArabistān

(86 words)

Author(s): Réd.
, «le pays des Arabes», terme très employé jusqu’à une époque récente pour désigner la province persane de Ḵh̲ūzistān: ce dernier nom fut remisn usage pendant le règne de Riḍā S̲h̲āh Pahlawī. Pour Plus de détails voir Ḵh̲ūzistān. Suivant l’usage persan, ʿArabistān désigne parfois la péninsule arabique. Dans l’usage ottoman, le mot est parfois employé pour la Syrie et le ʿIrāḳ. Dans les documents administratifs ottomans du XVIe s., il est quelquefois appliqué aux provinces arabophones de l’Empire, plus spécialement à la Syrie. (Réd.)

Liwāṭ

(3,705 words)

Author(s): Réd.,
(a.), sodomie. Il existe bien en arabe un verbe lāṭa signifiant «s’attacher, se joindre à», mais liwāṭ paraît être plutôt un maṣdar de lāta ou lāwaṭa, dénominatif de Lût [ q.v.], Loth; en arabe moderne, on rencontre également liwāṭa, mulāwaṭa, talawwuṭ, etc., à côté d’une foule d’euphémismes et de termes dialectaux ou argotiques. L’homosexuel est dit lūṭī ou lāʾiṭ (pi. lāṭa), ou encore mulāwiṭ, quand il est principalement actif, bien que la distinction soit souvent difficile à établir; le passif est maʾbūn, et sa déviance, une ubna; parmi les équivalents, le plus courant est muk̲h̲annat̲…

al-Ṣiddīḳī

(41 words)

Author(s): Réd.
, nisba portée par les membres de la célèbre famille égyptienne de s̲h̲ayk̲h̲s de l’ordre ṣūfī des Bakriyya [voir al-Bakri b. Abi l-Surūr et Bakriyya]; elle renvoie à leur prétendue descendance du premier calife, Abū Bakr al-Ṣiddīḳ [ q.v] (Réd.)

Murīd

(258 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «celui qui veut, qui cherche», désigne, dans le langage mystique, le novice, le postulant ou celui qui recherche des lumières spirituelles en parcourant ( sulūk) la voie ṣūfie dans l’obéissance due à un directeur spirituel ( murs̲h̲id, pīr, s̲h̲ayk̲h̲ [ q.vv.]). L’équivalent persan est s̲h̲āgird, litt. «élève, apprenti». Les étapes de l’initiation spirituelle du novice sont détaillées dans de nombreux manuels ṣūfis ou des ouvrages touchant au Ṣūfisme, comme l’ Iḥyāʾ d’al-G̲h̲azālī, et le mot murīd figure dans beaucoup de titres d’ouvrages de ce genre. L’un de…

Rābig̲h̲

(374 words)

Author(s): Réd.
(Bandar Rābig̲h̲, Rāug̲h̲), port dans la province du Ḥid̲j̲āz en Arabie Saoudite, lat. 22° 48’ N, long. 39° 1’ E., à mi-chemin entre Ḏj̲udda [ q.v.] et Yanbuʿ. Il est peut-être identique à l” Αργα χώμη de Ptolémée (Sprenger, Die alte Geographie, n° 38). Au Nord de Rābig̲h̲ se trouve al-Abwāʾ [ q.v.], où est inhumée Āmina [ q.v.], la mère du Prophète. Dans le passé, le port ne disposait pas d’un mouillage propre. Les bateaux s’ancraient à S̲h̲arm Rābig̲h̲, une crique d’environ 3 km de longueur, qui offrait un excellent mouillage (Hogarth, Hejaz, 29). De là, les cargaisons étaient transfé…

Ibdāl

(838 words)

Author(s): Réd.
(a.), «remplacement, mutation», terme technique de la grammaire arabe désignant d’une part des faits morphologiques entraînant une mutation de caractère phonétique, l’ ibdāl grammatical ( naḥwī), comme dans ittaṣala < *iwtaṣala [voir Hamza, Naḥw, Taṣrīf, etc.] et, d’autre part, sur le plan lexicographique, les doublets ( badal, muḍāraʿa, muʿāḳaba, naẓīr, etc.) qui existent en abondance dans la langue arabe et ne diffèrent que par un élément consonantique: madaḥa/madaha «louer», ḳaṭaʿa/ ḳaṭama «couper», etc. Cet ibdāl lexicographique ( lug̲h̲awī) a intrigué les philologue…
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